La Débâcle turque s9accents en - Bibliothèque de Toulouse

*
édition aa Toulouse
JEUDI 27 JUILLET 1616
ABONNEMENTS
««MÏAROfKE El LIMITROPHES.
DEPAIU-EM" NON LIMITROPHES.
ORANUEK (Union postale)
L9 numéro ; E>
S mois « mol»
§ CT
efr. ttfr.
80 fr.
7 fr. 13 fir. M îr-
18 tr. 20 rr. «8 fr.
oontima*
EDITIONS RÉGIONALE*
tôt, Aveyron, Corrtxe. Cantal
i, h^-Purénées. Ji^-Pyrènêes.Lanâe»
Ger», -
Torn-e£-Garoji7i€
Organe quotidien de Défense Sociale et Religieuse
Rédaction et Administration : Toulouse, rue Roquelalne, 25 1
I
26 e ANNÉE— !T 8,533
ÉDITIONS RÉGIONALES
hm, iude, Hérault, Pyrénèes-Orienf
Haute-Garonne, Ariège
du malin spéciale à Toulouse
ftca annonças sont reçues à Paris dans
tout&s les agences de putrficité
; à Toulouse
aux bureaux du jcur^J, 25, rue Roquelalnc,
et chez tou9 nos correspondant*. — Le tarif
de la publicité est envoyé franco sur demanda.
la guerre nous fait expier depuis jeux ans
la taule de ne Vavoir pas prépare,i La France
^XTLl^r^sXerR
« fa iJèTquT^s {Bottai
4uec aufant d'indépendance que : de ie u
tire toutes les leçons gue dégagent il abmac
tous les problèmes gue préparent les Heures
ardentes que nous vivons.
„A„i„ni>
Les partisans du moindre effort se resigneront
à trouver après la grande secousse ta
destinée d'hier douce encore aux indiviaus.
Et nombreux peut-être sont ceux a»u. comptent
reprendre la route où elle a ele interrompue,
continuer sans heurts la descente,
inconscients que la voie décline tant elle mettra
de lenteur à s'abaisser. Ils se trompent.
Il ne nous est pas permis de tomber dans
cette erreur sans voir périr les fruits de celle
lutte où nous sommes engagés.
Dans une page lumineuse et substantielle,
Véminent académicien résume ses aperçus de
la situation passée et du devoir futur.
De
telles solides vérités n'auront jamais trop de
tfibunes. L'Express se fait un devoir de leur
offrir la sienne.
Un effort obstiné a combattu toutes les indépffiidances
qui entretenaient la vie dans les
communes, dans les provinces, dans les corporations,
il a fait des droits ©ris à tous une
toute .puissance à l'Etat.
La crainte que la contradiction des intérêts
collectifs devînt mortelle a l'intérêt général,
la nécessité d'établir entre ces intérêts un ordre
de préférence, ont décidé à (placer audessus
d'eux un arbitre souverain et unique.
Protection à .accorder au commerce français
et à chaque sorte de commerce, entretien de
leur outillage
commun, voies fluviales et
ports, l'Etat s'est tout réservé.
La théorie n'était pas sans apparences de
motifs quand elle s'appliqua d'abord : c'était
sous une monarchie où le roi, maître perpétuel,
absolu et solitaire de la prospérité national,
avait toutes les chances et toutes les
raisons de voir juste, d'agir vite et de faire
bien.
*'
L'avènement de la démocratie a changé ces
conditions
: l'Etat aujourd'hui est un Parlement.
Ce Parlement représente, du territoire,
l'étendue, et du peuple, le nombre. Les mandataires
de chaque profession dans ce- nombre,
de chaque région d'ans cette étendue occupent
une part minuscule, et ce serait miracle
si chacun des membres qui composent
le Parlement, c'est-àd-ii'e le souverain, connaissait
tout ce dont il décide. Quaaid ce souverain
à mille têtes statue sur l'avenir d'une
industrie française ou d'une région française,
tour à. tour chaque intérêt, si méritant soit-il,
se trouve en minorité devant ses juges, en
leur personne le igrand juge de l'intérêt public
est l'incompétence.
Cette incompétence, qui ne sait pas découvrir
dans les choses mêmes ses raisons de se
décider, cherche dans des motifs extérieurs.
Le plus continu, le plus décisif est l'intérêt
politique. Il rappelle sans cesse à l'élu qui
veut rester élu le devoir de satisfaire avant
tout ses mandants, et le danger d'accorder
ailleurs un avantage que sa circonscription
paierait sans rien obtenir en échange. Dans
toutes les délibérations, cette idée fixe de chacun
rencontre celle des autres, l'approuve et
s'y associe.
Que ces « hommes de leur circonscription »
aient a fixer, par des protections, des franchises,
des surtaxes, des plans et des îlois, les
conditions particulières de chaque commerce
et générales du commerce, ils tiendront .pour
essentiel de consacrer le régime le plus avantageux
à leurs départements, leur plue active
sollicitude est pour nouer les coalitions grâce
auxiqueCes les intérêts auxquels ils se doivent
primeront ceux dont ils se sentent moins
chargés, et cela va, quand il le faut, jusqu'à
sacrifier à chaque coin de France la France,
Qu'il s'agisse d'utiliser le chemin naturel
du Rhône et son débouché Marseille, et d'en
gager la somme considérable, mais si bien
•placée, qu'il faudrait pour faire vite et bien
•
Sans tout le bassin du fleuve, les hommes
poétiques sont prêts. Maie la Seine et la
Loire, sans compter les moindres Meuves, ont
aussi leurs bassins, et ces bassins leurs représentants,
et pourquoi Marseille
primerait-elle
Le Havre, et Nantes, et Bordeaux ?
Ce conflit des bassins et des ports est toujours
la lutte d'un contre tous, et l'un ne recevra
que si tous obtiennent. A une priorité
à fixer d'après l'importance nationale des
œuvres s'est substitué un partage do popularité
à lotir au gré des votants. Il faut ne pas
favoriser un fleuve, un port, au préjudice des
autres
; entre eux les faveurs s'équilibrent
dans les chiffres des crédits, dans les délais
d'exécution-.
Et pour accorder leur suffrage, les élus qui,
'Pour iew collège, n'ont rien à attendre du
projet discuté et qui dépassent en nombre les
^j-rons des grands fleuves et des grands
^ps. exigent eux aussi un bénéfice compenij^"
13 '
AinSi 18 pro, £ raimTn e die travaux dressé
pPW« la guerre de 1870, pour donner à la
>ce un outillage digne d'elle, fut. à peine
•"s aux Chambres, dâpecé en menus mormins
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smwia JUILLET? îm
cord ta grande tâche qui noue incombe dans
les graves circonstances actuelles.
> Signé : STURUGB. >
M. Briand a répondu le 26 JuHtet :
a Je prie Votre Excellence d'a«réer mes remerciements
los plus cordiaux .pour les sentiments
qu'elle a hier» voulu m'exprimer en
recevant du S. M. l'Empereur ]a direction de
la politique étrangère do la Russie.
» De mon côté, Je tiens à assurer Votre
Excellence qu'elle peut compter sur mon concoure
le plus entier pour
achever l'œuvre
commune c|ue la France et la Russie, toujours
plus étroitement unies par une alliance et
une amitié indissolubles, sont résolues à
poursuivre,avec leurs vaillants alliés, jusqu^au,
triomphe définitif.
STABILITÉ DE LA POLITIQUE EXTÉRIEURE
. Londres, 27 juillet.
Le ministre adjoint des affaires étrangères,
M. Deratoff, agissant au nom de M. Sturmer,
a reçu les ambassadeurs de l'Entento et leur
a affinmê que la ijolitique étrangère de la
Russie no subirait aucun changement.
I* Reicht se permet toutefois d'exiprimer
quelques doutes a ce sujet.
CE QU'ON DIT AU MINISTÈRE
DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES RUSSE
. . .. . „ . Milan, 26 juillet.
Au ministère des affaires étrangères russes
on a fait au correspondant du Corriere délia
Sera à Pétrograd les déclarations suivantes :
« La retraite de M. Sazonow et la nomination
de
M Sturmer ne représentent qu'un
changement de personne.
» En ce- moment, d'ailleurs, la haute direction
de la politique étrangère de l'Empire
russe relève directement du tsar.
» M. Sawmow est effectivement malade et
se trouve dans un sanatorium.
• On a profité de l'occasion qui s'offrait pour
établir une plus étroite unité d'action, pour
certaines questions, entre la politique intérieure
et la politique extérieure.
» Depuis longtemps on sentait la nécessité
que la politique intérieure de l'Empire soit
dirigée par le ministre des affaires étrangères
au moment où devront se traiter toutes les
questions de la paix. Tous les intérêts du pays
pourront être réglés plus facilement si l'homogénéité
dans le cabinet est absolue. »
KKifnffi
EN GRÈCE
ELLE EXÉCUTE LES VOLONTÉS
DE L'ENTENTE
Athènes, 26 juillet.
Le conseil des ministres, dans sa séance
d'hier, a décidé le remplacement de dix préfets
; savoir
: ceux de Chio, Mitylène, Draina,
Argyrocostro
; deux préfets de Crète et quatre
autres de la vieille Grèce.
La liste définitive n'est ipais encore publiée.
LA DÉMOBILISATION
Athènes, 26 juillet.
Le ministère de la guerre a annoncé aux
attachés militaires des légations de l'Entente
que la démobilisation a pris définitivement
fin.
TOUCHANTE ENTREVUE DU MINISTRE
DE FRAISE A ATHÈNES AVE© LE ROI
PIERRE DE SERBIE
Athènes, 26 juillet.
M. Guillesmin, ministre de France à Athènes,
rentrant à Athènes, a été reçu, à Chalois,
par le roi Pierre, Qui, bien que ne recevant
personne, a fait exception en faveur de M.
Guillemin.
Le roi a tenu à voir le représentant de la
France et lui a exprimé, d'une voix où passait
tout son cœur, son- admiration pour 3a France,
son armée, et sa confiance en la victoire finale.
Comme M. Guillemin exprimait avec émotion
au roi l'admiration que le monde entier,
et surtout la France, ressentait pour le grand
héros serbe, le roi, aussi ému, embrassa M.
Guillemin sur les deux knie-s, donnant ainsi,
ai'i-iii, i tLccoiaae a tort» la France bien-aimée.
EN
ROUMANIE
UN REFUS AUX AUSTRO-HONGROIS
Bucarest, 26 juillet.
On annonce que le gouvernement roumain
a répondu par un refus aux démarches de la
légation austro-hongroise pour obtenir le renvoi
en Hongrie des 1.100 wagons qui ont servi
au transport des réfugiés de Bukovine lors de
l'invasion russe.
BANS LA BALTIQUE
RECONNAISSANCES ALLEMANDES
Zurich, 26 juillet.
On confirme à la Nouvelle Gazette de Zurich
que depuis quelques jours, six sous-marins
allemands
opèrent dans le golfe de
Bothnie : ils ont pour mission de détruire les
sous-marins russes qui sont dans cette région
; il parait que le bruit de la canonnade,
qui s'est fait particulièrement entendre ces
temps derniers dans ces parages, provient
des combats que livrent ces submersibles.
L'OR CAPTURÉ SUR « L'APPAM »
Amsterdam, 26 juillet.
Un télégramme de Berlin explique que
l'augmentation des réserves d'or de la Banque
impériale, soit 1.230.000 marks, comprend
les 739.000 marte d'or capturés par le Mœve,
que la Reichbanck a acheté après que le tribunal
des prisés eut déclaré valobe la capture
et la confiscation de l'Appam et de sa
cargaison.
&
L'Action des
AUX ÉTATS-UNIS
ILS ONT ACHETÉ LES ANTILLES DANOISES
Washington, 26 juillet.
On annonce officiellement que les négociations
pour l'achat des Antilles danoises par
les Etats-Unis, pour la somme de cent vingt
millions de francs, sont virtuellement terminées.
Le traité ratifiant cette vente sera signé
probalement aujourd'hui et sera soumis au
Sénat.
Paris, 26 juillet.
La séance est ouvert© à 3 h. 15, sous la président»
de M. Desohanel.
ft*M. Ma*vy,
Doumergue, Nail et Thierry
sont au banc du gouvernement
La Chambre adopte sans débat :
1° Le projet de loi -adopté portant abrogation
do 1 article 3 du décret du 1er mais 1852,
ooûceroaat la mise à la retraite des mogisi~
2 i projet de loi modifiant l'article 12 de
la loi du 19 avrm 1906 et l'article 15 de la lai
du 7 avril 1902 sur la marme marchande ;
S» La proposition de loi relative à la rého-
Diutation des faillis qui ont fait l'objet d'une
J, 10 ", à tordre de l'unité militaire à laquelle
ils appartiennent.
LES RISQUES DE GUERRE
L'ordre du jour appelle la suite de la discussion,
du projet de loi comportant garantie
par 1 Liât des risques de guerre pour les voyages
exécutés sur la côte occidentale et équatonale
d Afrique jusqu'à la fin des hostilités,
et remboursement aux budgets généraux do
I Afrique Occidentale et Equatoriale des sommes
versées pour la garantie desdits risques
depuis
1 ouverture des hostilités.
M. candace. — Cette loi a pour but de faira
disparaître l'anomalie qui existe entre la
Lornpagme des Chargeurs Réunis et les autres
Lompagnies de navigation et de faire rembourser
une somme de 950.000 francs aux budgets
généraux de l'Afrique Occidentale et
fcjquatoriale • la Compagnie des Chargeurs
Réunis a cru devoir cesser ses services en
août 1914, en invoquant l'article 67 du cahier
des charges.
Or, cet article ne comporte pas les risques
de guerre ; ils n'ont pas été prévus
M. Ceccaldi. — En effet, ils ont été supprimés
de la convention et pourquoi ? Parce qu'il
y a eu des compensations.
M. Candace. — C'est une omission qui
place les Chargeurs-Réunis dons un cas exceptionnel
; on objecte pour ne pas payer les
risques- de guerre à la Compagnie, qu'elle a
.profité dans une large mesure de la hausse
du fret, puisqu'elle a le monopole des transports
dans l'Afrique occidentale
; au, début
de la guerre, lorsque la Compagnie cessa ses
services, l'administration des colonies avait
été amenée à conclure des accords particuliers
avec elle pour la reprise des services ;
le total des sommes versées
s'élève au mois
de mai 1916 à 937.000 francs
; en retour, la
Compagnie a fait des efforts inouïs pour
-faire face à tous les transports
: aux transports
de l'Etat comme aux transports pour
les particuliers ; ces dépenses constituent
une lourde charge pour les budgets locaux et
puisqu 'ils sont supportés par l'Etat sur toutes
les autres lignes, en vertu même des contrats
postaux, il est juste qu'il en soit de
môme pour les lignes de l'Afrique occidentale.
U y a une nécessité politique et une nécessité
économique à assurer de façon régullèVe
les services de transport entre la métropole
et les colonies
; il faut que l'Etat s'inquiète
d'assurer ce service par les lignes de
navigation françaises. (Très bien ! Très
bien 1)
M. Ceccaldi. — Dans ce débat la question
de la bonne foi des Compagnies subventionnées
doit, êitre considérée
; je ne veux riendire
de. la Compagnie Sud-Atlantique et des
agissements de la Compagnie des Chargeurs-
Réunis ; M. Lhoste, directeur du Crédit Français,
nous renseignerait
sans doute sur le
chiffre des bénéfices réalisés par les Chargeurs
; je restreindrai le débat aux conclusions
de la commission du -budget et de la
ooirramission des affaires extérieures
; on nous
demande de garantir les risques de guerre
pour les voyages depuis le début jusqu'à la
fin des hostilités
; on nous demande, en outre,
de rembourser aux colonies ce qu'elles n'auraient
jamais dû verser ; au moment de la déclaration
de guerre, nos relations avec l'Afrique
occidentale n'étaient assurées que par
les Chargeurs-Réunis, moyennant la subvention
forfaitaire de 230.000 francs pour six bateaux
et par des Compagnies libres.
A îo. aecJBT«ttoii do guene tous les bateaux
n'appartenant pas à la Compagnie des Chargeurs-Réunis
avaient été réquisitionnés
; elle
restait seule pour assurer les services, elle
menaça de les cesser, demandant ltassuranee
des risques de guerre ; une majoration de
25 % sur les prix du passage et du fret et
une somme de 20.000 francs par an par voyage
; le gouvernement a protesté.
Mais la Compagnie a cessé, en réalité, ses
services, puisque jusqu'au 15 septembre elle
n'envoyait qu'un bateau tous les deux mois ;
le " gouvernement était disposé à consentir
certains sacrifices ; or, je prétends qu'on ne
peut faire supporter au budget de la métropole
les 950.000 francs versés par les colonies,
d'autant plus que si la guerre se prolonge
les sacrifices à consentir pourraient s'élever
à 3 ou 4 mil-lions.
Entre l'Etat et les Chargeurs il y a. aussi
un -contrat de transport ; le contrat' a été discuté
le lendemain d'Agadir ; on ne saurait
dire, alors, que les ministres signataires ont
oublié le cas de guerre
: c'est donc sciemment
que cette clause a été supprimée.
M. Doumergue, ministre des colonies. — Je
n'accepte pas tout ce que vous dites sur les
tractations entre la Compagnie des Chargeurs
et le gouvernement.
M. Ceccaldi. — J'ai demandé des documents
Monsieur le ministre, que vous deviez apporter
à la Chambre ; je ne les ai .pas vus
; si
vous les apportez, le débat deviendra peut-être
un débat de moralité.
M. Delahaye. — Ce sera un débat de mise en
accusation.
M. Ceccaldi. — Reste à examiner si les
Chargeurs-Réunis ne gagnent pas d'argent »
L'orateur lit les comptes comparés des di
verses Compagnies.
M. Ceccaldi. — Vous voyez quels bénéfices
extraordinaires la Compagnie des Chargeurs
a tirés de la hausse des frets
; la commission
du budget à l'unanimité a refusé de grever
le budget de l'Etat pour les Chargeurs.
M. Doumergue. — Dans tous les conrtrats
passés avec les Compagnies de navigation il
est établi que celles-ci assurent les services
pendant la guerre.
La Compagnie
des Chargeriirs-Réunis pré
tend suspendre ses services, l'état de guerre
créant un cas nouveau
; pour érviter un procès
qui aurait pu être fort long et pendant
lequel les services auraient pu être suspendus,
un contrat amiable a été passé avec la
Compagnie.
Dans cet accord, les colonies rembourseraient
à la -Compagnie les primes que cellesci
paieraient pour les risques de guerre
; les
colonies ont déboursé
950.000 francs, dont
80 % ont fait retour à la caisse de l'Etat comme
primes de risques de guerre, puisque
c'esit l'Etat qui assure les risques de guerre.
Le projet de loi a été approuvé par la commnssion
des affaires extérieures
; de plus, la
commisstion du budget était d'accord pour
accorder la subvention ; elle ne peut qu'approuver
1» remboursement des risques d©
Pr~œiy& «ox
Toutefois, la commission accepte et soutiendra
le principe, mais qu'elle estime ne pas cadrer
avec le projet de résolution.
Le nouveau texte a été adopté par 28 voix
contre une.
Voici le texte officiel des articles 5 et 6, nouveaux.
Article 5. — La Chambre nomme la délégation
directe sur la proposition des commissions
de l'armée, du budget, de la marine, de
la guerre et de l'hygiène.
» La commission de l'armée pourra présenter
30 candidats
: les trois autres commissions
dix candidats chacune, en tenant compte, autant
que possible, de la force numérique des
groupes, c'est-à-dire le double au maximum
des candidats à élire, entre lesquels la Chambre
aura à choisir.
» Les candidats sont choisis par ces commissions,
soit parmi leurs membres, soit parmi
les autres membres de la Chambre.
» Trois jours avant la date fixée pour la nomination
de la délégation, les commissions
précitées remettront au président de la Chambre
leurs propositions de candidature qui
sont immédiatement insérées à la suite du
compte rendu in-extenso.
» Article 6. — Les noms contenus dans ces
propositions sont repartis, par groupes, sur le
bulletin de vote remis aux députés
; chaque
député votant laisse subsister, dans chacune
des listes partielles qui constituent ce bulletin,
un nombre de noms égal à celui des délégués
à élire par chaque groupe.
» L'élection se fait à la majorité absolue,
conformément à l'article 8 du rèatetaettt
•
après deux tours de scrutin, le calcul de là
majorité relative s'établit par groupes.
»'
AU LUXSMBÛU&a
A la commission rtas finances
Paris, 26 juillet,
le commission sénatoriale des finances a
adopté le rapport de M. Aimond sur le
pirojet de loi relatif aux contributions directes
et aux taxes qui y sont assimilées, de
l'exercice 1917, et un second .rapport de M. Aimond
relatif a la suppression do l'allocation
accordée au dénatureur
: elle a également
adopté un rapport sur la répartition du fonds
de subvention aux départements.
Lire aujourd'hui, à la Quatrième page,
nos listes de soldats disparus et de re
trouvés.
©©©©©©©©©©©©©©©^©©©
LES ENQUÊTES DE L'8 EXPRESS »
fonctionnarisme. La premier© des économies ,
devrait donc consister à rogner lo traitement -
des toudgetivores de 20 % cm minimum et
avant tous les autr es celui des députés et sénateurs,
en continuant par les préfets, souspréfets,
etc., etc. •, ,. „ , . !r _
. Sans parler de l'augmentation des impôts
depuis le début de la guerre, les pro-
^iétairee de maisons, de. par la crise des
aux Gaspillages?
Les réponses publiées sont envoyées
à M. le ministre des finances et à MM.
Ses
membres cis la Commission du
budget de la GhanVore et du Sénat,
Les opinions émises et les systèmes
p/éoenisés au cours do cette enquêta
n'engagent que leurs auteurs, et le
Journal réserve son
entière liberté
d'appréciation.
De M. Dclmas de Peyronnenc :
Le Sacre de ftgr armer
Nevers, 26 juillet.
Les cérémonies du sacre de Mgr Garnier se
sont déroulées, le mardi 25 juldet, en la cathédrale
Saint-Cyr-Sainte-Juliette de Nevers,
avec une pompe grandiose et touchante à la
foi:
NiN. SS. Chesnelong, Gauthey, Monnier, Penon,
Berthoin, avaient répondu a l'invitation
« ... Le gouvernement trouvera dans les bénéfices
de guerre des centaines de millions ;
mais il faudrait se hâter de les taxer fortement
aivec effet rétroactif
; les résultats seraient
immédiats.
» Néanmoins, M ne faut pas oublier que,
pour faire face à la situation financière, nous
aurons besoin des ressources bien légitimes
par ailleurs.
» Quand les Turco-Bulgaro-Austro-Boches seront
réduits à merci, les puissances de l'Entente
auront à leur imposer à longs termes
une contribution annuelle qui puisse les dédommager
des cambriolages commis, des destructions
faites, des forfaits perpétrés, de toutes
les pertes causées et des dépenses occasionnées
par la guerre qu'ils ont déchaînée.
» U y aura là une réelle compensation de
nature à soulager nos finances.
» D'un autre côté, l'impôt sur le revenu est
urgent
; il ne devra être prélevé qu'après
G.COO francs nets par an.
» il y aurait, en outre, des réformes à faire
après la guerre dans toutes les administrations,
car il y aura bien des emplois inutifes.
Je propose la suppression des sous-préfets
la réduction des employés de bureau dans les
ministères, dans les prélectures, etc.; l'abaissement
des traitements et des remises des trésoriers
généraux et des percepteurs

JEUDI 27 JUILLET mi
27 JUILLET 1915
_ ,. mer du Nord, 1$ steamer américain
lJ&ark«< »rpmi et coulé par un sousmrt
%fSmt, tes Allemands bombardent
- K ft Ost-Diinkerque. Noire artillerie riloVte
en bombardant Wcstcndc et Mtddle-
- ^ ^1S1« S de grenades.
_ nade Voont deux Iftensm» allemandes
sont facilement ^ la con .
,M allemande très r"
m enl organisée, sur un front de deux,
ztcur de Souciiez, canon
— En 4
»nantVK
Aejajecht.
conlrc-attaqucnt par trois fois s
centaine de soldats aile-
Gaprçel ¥outou$aiii
ans swecès.
( russe, ies ^îîf.mands prç>ar~e~s frère dio M. André de Bernard, sergent au 311*
d'infanterie, prisonnier en Allemagne.
Nos plus vifs compliments.
- On lit dans le Journal Officiel du, 2 juillet, I'or-
*lr* diu iour a, l'armée qui suit, concernant le 17D 1 réciment
d'infanterie commandé par notre distingué
^mtmtriote le lieutenant-colonel d'Albis de Glssac
du îr'dragons, officier de la Légion d'honneur, trois
lois cité :
« A pris part, à toutes le.s grandes actions de la.
campa «me depuis le » septembre 1914, et s'est constamment
signalé par sa bravoure, son, esprit de sacrifice
son endurance et son excellent esprit. En
dernier lieu sous lo commandement dm lieutenantcolonel
d'
» re belge. »
» Ou bien le patriotisme se traduit, comme
à. Liège, au moment où j'y étais, en fêtant,
l'anniversaire du roi Alphonse et en circulant
partout avec des cocardes espagnoles.
On lit aux vitrines : « L'Espagne nous a
» secouru dans notre misère, fêtons, en té-
» moignage de gratitude, l'anniversaire de
» son roi. »
» Il ajoute qu'il n'y a pas moins de 700.000
ouvriers qui chômesiit et affrontent la misère
plutôt que de travailler dans les mines et
les usines concourant, même indirectement,
à la fabrication militaire allemande. »
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du docteur L.-c,ARIOUK delà Foc-uit* rt« -IA ,„.- ""
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teurs et amis pour qu'ils les aident, par des
dons et des souscriptions, ù surmonter cette
crise sans précédent.
UNE BONNE RÉPONSE
DES POSTIERS FRANÇAIS AUX BOCHES
DE SAN-FHAMCiSCO
Paris, 27 juillet.
Le 7 mai dernier, quelques Boches de San-
Francisco, réunis dans un café, après avoir
porté plusieurs toasts au kaiser, s'avisèrent
d'expédier au hronprhiz un carte postale,
ainsi libellée :
« Kronprinz Friedrich Wilhelm, Verdun
(Allemagne). — En avant ! Fritz ! nous sommes
avec vous ! »
La carte arriva à Verdun, d'où elle fut renvoyée
aux expéditeurs par les soins do la
Poste française, avec ces mots :
« Pas encore arrivé à Verdun. »
LA SITUATION
Paris, 27 juillet.
Une fois de plus, la ténacité des Anglais
a eu, raison de l'entêtement des Allemands
au nord de la Somme.
Après trois jours de luttes, sous un feu d'enfer,*
nos alliés ont fini par assurer définitivement
la conquête de Pozières, et le formidable
bastion qu'ils ont dû enlever maison par maison,
était complètement maîtrisé dans la matinée
du 26.
C'est un résultat, car la pohssession de cette
position dominante, rend maintenant très précaire
la situation de l'adversaire dans Thiepval,
en permettant de l'attaquer de flanc et
de front à la fois.
Du côté français, au sud de la Somme, le
coup de main du 24 au sud d'Estrées, qui s'annonça
par la prise d'une batterie et fut suivi
hier par la capture d'un groupe -de maisons
puisamment fortifiées, s'est encore développée
aujourd'hui par l'enlèvement d'une maison
transformée en citadelle à 150 mètres du village.
L'importance du îiutin fait au cours de ces
dernières opérations confirme leur réelle valeur.
En deliors de cette action de détail, la journée
fut calme.
A LA CtîAilBRE
Paris, 27 juillet.
A la commission des affaires extérieures
La situation en Orient
Le président de la commission des affaires
extérieures de la Chambre l'a entretenue, hier,
de la situation de la Roumanie, où l'accaparement
des céréales par l'Allemagne crée, à la
population ouvrière et paysanne, une situation
de plus en plus pénible.
U a résumé les événements qui se sont, produits
à Salonique et en Grèce, au cours de
la dernière quinzaine, et montré par quels
moyens les agents allemands et bulgares s'efforcent
d'égarer l'opinion. La Grèce court un
grand .péril
; c'est dans la fermeté des Alliés
que réside la garantie de son indépendance et
de son avenir.
Depuis quelques jours, des changements notables
se produisent dans la position- respective
des Empires du centre et des Alliés,
changements favorables à ces derniiers, et qui
no marquent que
le début d'une période
nouvelle.
Le rapatriement des prisonniers
La commission, des affaires éitrangères de
la Chambre, a pris connaissance de divers documents,
relatifs aux lenteurs de la procédure
en vigueur, pour le rapatriement des
prisonniers de guerre internés en Suisse ;
elle a décidé de demander la suppression de
la plupart des formalités qui sont inutiles et
préjudiciables, et de proposer qu'à l'avenir
l'exeiat soit délivré, directement et sans délai,
par
les représentants, à Berne, de la
France et de l'Allemagne, chaque fais que la
commission des trois médecins aaiilitaires
suisses aura reconnu, à l'unanimité, que l'interné
est complètement impropre au service
La concession aMoroaruio do Sanghaï
La commission a examiné la situation des
Allemands à Sanghaï, où ils conservent, dans
leur concession, un foyer d'intrigue et d'action-
qu'il y a lieu d'éteindre.
La commission a voté un ordre du jour appelant
l'attention du gouvernement a ce sujet.
Les relations avec l'Espagne
M. Ellen-Prévot a communiqué les observation,
qu'il a recueillies au coursée son dernier
voyage en Espagne, au point de vue écono
mique et politique, et montré la nécessité d«
resserrer les liens entre ces deux pays que
rapprochent leurs intérêts et leurs affinités.
M. Jacques Chau-mié a fait adopter une ré
solution tendant à introduire des réformeL
dans l'organisation des consulats en Espagne
et, notamment, du consulat général de Saint-
Sebastien.
: Bail- 7. l'U-
. campagne ;
; Demenfte, du 23» : Dessai.ie,
du 31- ; Doïle, du ai" • Doaig,
du 7*
; Fischer, du
. Grignon.
: Girurabacft, du 23" •
Guerre, du C»
; Guillot de Suf
: Baudon,, du -i («^ouairti m' oTB&fer
du 30 ; Bérend. du- 2.y ; Hortezene du : ?
Bertrand du 8' ; de BledermanuTdd -y*
n !
çbet du 2o' ; de Bodïnat, du îr ; de BornS
de Grandpré, du 5' ; Bouffart, du l.y • muquene,
du 17' ; Boulet, du--114'
; Braun, dujr--
Bridnet, du 25* ; Bridot, du 43' ; Bri-gu. du V:/'
Btossol'let, -du 44".
Cantnern, dn T : Cassasr.es, du 9' ; Oh banier,
du ti:>' ; Chanot, du g£ ; Chatctt, du W?
(aéronautique.- ; Chevallier, du SI' ; Cheviïlotte,
du Sr ; Chmy, du 117' ; cholard, du
1 ; Cler, du 28' ; Ceinte, du Gï' ; Cul;:: an
113 ; Collier, du 30' ; Combet, du 11' Mirrm*.
gne.
Dttgui-iion, du 3* de eanraura
ret, du 2S« ; Delacroix, du p
'
I>ejlattre, du :tl'
du 103»
; Dior,
din du BJ* ; Doue, du >"7lï àamnagno ; Du
bief, du 2o" ; Dumont, du 17».
Favre du 16 e
• Fersin^
16» ; Fleury, du S6*
Gâches, du 5fs>
; Gafterd, du 2» ; Gelain du
33». aeroiiautique ; Gelbert, du 58» ; Getid-.in.
: Oentfte, au 48» : Giraudet de BoudefrlJjy}^
; Godlewsky de Gosdawa, du
3b , Goseehn, du 43»; Grancher, du 64» • Grandperret,
du 17» ; Grongette dû 55'
du m» ; Griveaud, du
Guenot, du 23»
duiraut, du 57»
Hamelîe, du 58» ; Furdv, fte m Vxrand
du 2» ; d'Hespel, du Jî" ; Bctoapf«L
du 107° ; Houssin, du 103.
Jacqueinin, du 54' : Jamin, du 41» Janet
du 51» ; Josiou, du 8» ; de Junca, du 120»
Kahn, du 35» ; Kocb, du 34».
Labw,', du 8» ; Lae-aille, du 111» ; Lâche,
du 55» ; I^acombe. du 56» : Lafomtl ert, du 23»
; Laimbret, da 107»'; Lam'uotin,
du 33» ; Laporte, du Go» ; Larochette, du-
23» ; I^aroquo, du. 20» ; Lecler-s, du 50» • Lecorcho,
du 28» ; Ledonx, du 62» ; Lehanneur,
du 24»
; Lomoniiier, du 15» : Lermontreer, du
6» ; Leroux, du î»» ; ba Thomas du 41» ; Liotier,
du 52» ; Loriot de Rouvray du 38»
Mais, du 41» ; Maixendeau, du 11» ; Mallet,
du 107» ; Maine, du 2» ; M'arcus, du 10» :
Maria du El' ; Martin, du 35» ; Marsinot,
du 104» ; Mtasson, du 36» ; Matt-er, du 84» :
Miacnin. du. 2»
: Mcgr-et de SeiilSy d'Etiguy,
du 14° ; Michel, du 10i« ; Michel du 23» •
^ noṭ ',' du 350 : Mfflot, du 41» ; Miossec, dû
109» ; Monestier, du 56» ; Montue'jay du 53»;
Morel, du 12» ; Mctreul, du 103» ; 'Mouaiie.
du 55».
De Nervo, du 113» ; Nicolas, du 17»
• Nicollehdu
oO» ; Noël du Payrat, du 34».
Ollivier, du 15».
Pallez, du 24»
; Pallier, du 1»* ; Paris, du 6» •
Perdreau, du 13» ; Piaux, du 3G» ; Picard'
^u U 1 ' jFierson, du 32»
: Pietri, du 31» ; Piot.
du 52° ; Pisson, du 48»
; des Portes de La Fosse,
du 11» ; Portier, du 27» ; Poulie, du 62» -
Pousset, du 60» ; Poydenot, du 57» ; Pranville
du 37».
Raguet, du 43» ; Remordet, du 26» ; Remv-
Nens, du 62» ; Robert, du 43» : Robin, du 3» ;
Rogei\ du lv» ; Rouelle, du 59» • Rouge, dû
44» ; Rougnon, du 10» ; Rouquayrol, du 33» •
Roux, du 48' : Roy, du 24»
Salle, du 13» ; Sansac, du 56» ; SchcePer
du 9» ; Simon, du 105».
Tallet, du 49» ; Tare
^*.;ThouaTd, du 12» : Tordeux,' du 107».
Valen-tin, du 107» ; Vauthier, du 26» • Vergnaud,
du 84» ; Vieillard, du 28» Vigne du
de Vitry d'Avaucourt, du 83»
• V&oa
Tardy du X'»
: Thomas, du
111»
du 6».
Zedet.
du 23»
; Zuber, du a».
CHOCOLAT
SAINT BERNARD
Dépôts
: 4. rue des Arts
Toulsuba
-®»t*®- • - '
Audience du es juillet 1-916
PRÉSIDENCE DE M. DÈZES
VOLS. — Detix mois de prison, ont été octroyés à
l'Esipagnol J-oaelxim Aced. journalier, demeurant
rue Satat-'Nlcolas, pour vol d'un pantalon d'homme
au préjudice d'unie dame Lajous, marchande en conlection
rue Gatien-Arnoult.
— A mois de la même peine aiux sieurs T... et
B.... ce dernier avec sursis, pour vol de plomb en
feuilles et. en tuyaux au préjudice d'inconnus
; ils
avaient été pris alors qu'ils essayaient d© passer
leur butin à L'octroi de la barrière de Muret.
— Enfin, 4 mois encore à la. fll-le Dalman pour vol
de récoltas dans le champ de pommes de terre de la
dama Gabanou, à Saint-Simon et pour coups et
blessures sur ladite dame.
ABUS
DE CONFIANCE. — Uu mois de prison, à chacun
des individus suivants
: F..., L... et A..., pour abus
de confiance au préO-udice d'un négociant de notre
villo.
FHAUDE COÎBICHCIALE. — le et 5 francs d'amende a
La dame G.... boulangère, -potrr défaut de poids dans
le pain qu'elle livrait le 93 mai dernier à La domestique
du docteur Escat.
Front Français
mumqiie umciei
de la Nuit
8 août.
Allées.
9 août.
Maury.
12 août.
14 août.
16 août,
gare.
17 août,
poul.
18 août,
gare.
19 août.
21 août. —
Ailées.
22 août. — A
" Halle.
— AS heures, Carbonne, sur les
A 8 heures, Toulouse, terrain
A 8 h. è, Agen, au Dépôt.
A 9 h. J, Aj'bi, pilace Ljipérouse.
A 9 heures, Carmaux, devant la
A
la
A 9 h. I, Gaillac, place d'Haut-
.h. î, Castelnaudary, devant la
A 8 h. J, Agen, au Dépôt.
A 7 h.
Marmande, sur les
8 heures, Montauban, place de
Toulouse, terrain
23 août. — A 8 heures
Maury.
20 août. — A 8 h. i, A«en, au Dépôt.
v£h s -
loc '' l lités ci-dessous seront probablement
'«nées en septembre 1916 :
taVih- els ? rrasin - Beaumont-de-Lomagne, Mon-
ViUcn * °' Llouse ' Garcassonne, Marmande,
-sur-Lot. Nèrac.
Le Prix de la Viande
é^ononiin?,^„ (le se l ;?P dr e compte des troubles
les
^HrUc" 1 ??,, 3 Par la guerre ,
^'rn-entotit^" 01100 qUi
" m to^
le aïS. em l»runtons *
VÉLODROME DU BA2ACLE
Du tî:'* â,e la lualité et du nombre des coureurs
engagés à ce jour, c'est a un vrai régal sportif auquel
le public toulousain assistera dimanche 30
Pi ni©,, au vélodrome du Bazacle, à la réunion organisée
au profit dies pauvres et des bleiâsés do guerre.
On oomm«ncera à 3 heures très précisas.
r.fi^f^Sh «-oamplon d'Europe
; Maldcrou., champion
de France Indépendante
; Bcu-mac et Four-
^fmpion-s régionaux
; Caralp, champion du
S JSSS , ; !> cs PV t€E ' de Tarbes, que le pubUo a
su apprécier derrière moteurs
; Massai David Rumeau,
I.averan, qui s'est révélé dans lia brevet militaire
du 2D juin
; Bairrau, le fameux anotocyclisto,
eue., etc.
I^es engagements pour les retardataires sont reçus
au Vélodrome jusqu'à vendredi soir
M. lo général commandant la plac© de Toulouse
ayant accordé aux cyclistes militaires l'autoTisation
de participer a cette lête de biemtaisan.ee une
course military sera ajoutée au programme.
Un emplacement sera réservé, à titre gracieux,
aux militaires blessés de guerre et une quête sera
laite pendant La réunion.
La société des Boy Scouts, toujours sur la broclie
pour les œuvres de bienfaisance, prêtera son concours
et une couTse spéciale leur est offerte.
U y aura du beau et 'bon sport au- Bazacle dimanche,
car les organisateurs .n'ont pas reculé devant
les sacrifices Importants pour satisfaire tout
le,
monde et leur préparer encore pour les 13 et 15
août une nouvelle surprise.
Paris, 26 juillet, 11 h. soir.
Au sud de la Somme, un coup de main
nous a rendus maîtres d'une maison fortifiée
à 150 mètres environ au sud-est d'Estrées.
Nous avons fait quelques prisonniers
; 4 canons
cSo 105, pris dans la batterie enlevée par
nous, hier, au sud ta*Éstrées, s'ajoutent au
matériel déjà conegui3.
Sur le reste du iront, journée calme, sauf
en Champagne, où un lutte assez violente
d'artillerie a eu lieu dans le secteur à l'ouest
a f com Pliquer le tableau
^ens rtu "SJ ons a produire les prix mod'eiîè,
r
la , QCUX1 eme. qualité de cha
1916!•
s P° U1' les ai
1
OfUriri ', " llere quinxa
dessus • .I
1 troi slèrae quaiit
-^SJton
nnées 1912,
1912 1914
1914,
1915
1915
1916
t *.
1 74
1 70
1 50
1 08
2. 2 3
f. c.
1 76
1 77
1 44
1 87
S 4fi
f. c.
2 23
2 23
2 09
2 64
2 M
f. c.
8 62
2 58
2 39
2 43
2 92
Spectacles et Concerts de Toulouse
THÉÂTRE .DE 'LA NATURE. — Dimanche prochain,
Carmen, opéra en i actes de J. Bizet, avec
le concours de Mlle Berthe Soyer de l'Opéra et do
il. Ovido, ténor de l'Opùra-COniiquo.
TUÊATllE ŒflïlS VAiUIÊTfiS. — C'est demain
qiu'au-ria lieu la première représentation, du- grand
succès théâtral Tire au liane, l'hilianaiiit vaudovtUo.
miUtaire, interprété par Les meilleurs artistes aimés
du public toulousain.
AMERICAN COSMOGRAPH. — A S h. 4£>, Le pont
des enfers, diramo; La ruse de grand-pire, comédie
Le torchon brûle, comique; Sur le front de Chani
pagne. Matinée il 3 h. S0.
A I/n .MRlTUDE OINEMA. — ,En. matinée et soirée,
changement du programme. Les grillons, scieintlllque
; Etudes interrompue , comique ; Un drame
sur une locomotive, gTand drame
; Le secret du
singe, grand drame
; Mrjadtn prix de beauté comique.
KUU.SA.VL SKJVTTNG-ZOOLOG'JQUE. -- Dimanche
attractions sensationnelles dans la salle du skaUnx
et il la ménagerie. Tous 1(» jours matinée et soirée.
Proatiainement le dompteur VViLLtam, présentena
un numéro unique de

JEUDI 27 JUILLET 191*
tre Service des Recherches
DES SOLDATS DISPARUS
HH"
Les Disparus
Les personnes qui pourraient nous fournir
des renseignements sur les soldats disparus,
voudront bien en informer immédiatement
L'ŒUVRE TOULOUSAINE
DES RECHERCHES DES SOL DATS UISWtRUS
a VExpress du Midi
!6, rue Roquelaine, Toulouse.
Notre « Service de recherches, des disparus »
est gratuit. Nous demandons seulement un
droit de 0 fr. 75 centimes pour nous couvrir
des frais nécessités par nos recnerches.
Ce
service fonctionne, comme l'œuvre du
« Paquet
d'hiver de nos soldats », avec le dévoué
concours d'un comité ae dames amies de
l'Express.
On est prié de ne rien mettre dans ces communications
concernant la rédaction ou l'administration
du journal.
CINQ CENT VINGT-SEPTIÈME LISTE
ANDRE (Louis-Justin), 81' inf., 31" oomp., sans
nouvelles depuis le 17 .septembre 1914.
ANDRÉ (Mari us-Jean), 72" mi., 8' comp., sans
nouvelles depuis ile 16 août 1914.
BOUKGEACQ (Marie-Henriiiette-Jean-Léopold) ,
283" inf., 24* comp.. disparu le 24 août 1914 à
Eton (Meuse).
BOURREL (Pierre), caporal clairon, 7" inf., 1"
comp., disparu le 26 sept. 1914, Le Mesnil-
Wairgomoulin.
CARDOUAT (Marceau), 88' inf., 4' comp., disparu
le 9 mai 1015 à Roolincourt.
QHEuNEAU (Eugène-François), 331' inf., 24*
comp., diisparui le 30 août 1914 à Fossé (Ardennes).
DAHiROUX (Siméon-Dominique), 88' inf., 2'
.comp., disparu, lo 26 sept. 1914 à, Hurlus.
DUCHASSIN (Jules-Camille), 30?' inf., 22' compagnie,
blessé et disparu 21-22 oct. 1914, bois
de Morroare.
FLOBENTY (François), 16' inf., 12' comp., disparu
Jte 2 nov. 1914 à Wyt&cihaëte.
IvLOUTAIMJ
(Augustin - Barthélémy - Joseph),
agent de liaison 27' chass. alpins, 3° comp.,
disparu 'le 21 janvier 1915 à rHartmannswillerkopif.
FLOUTARD (PauWjéon-Frédér.io), 96' inf., 8'
comp., disparu le 30 oct. 1914 à Langeimarck.
GARDES (Pierre-Ludovic), caporal, 92' inf.,
6' comp., disparu le 1" oct.. 1914 à La Chavatte
(Somme).
PRIEUR (AdrienV 338* inf., 19* comp., disparu
le 28 août 1914 à Rocquigny.
EREYNET (Gabriel) adjudanit-ohef, 203° inf., 18"
comp., blessé et disparu le 28 août 1914 à
Sa i Dly -Salliz ail - B a pa urne.
KEYT (Pierre-Paul),
138* inf., 9' comp., disparu
le 23 sept. 1914 au fort de la Pompelle,
près Reims.
RICARD (Anloinie-Marius), 8' col.,
11* comp.,
disparu le sent. 1914, Noirois (Marne).
RICA.RO (Bernard), 59' inf., 7* comp., disparu
le 22 août 1914 à Bertrix.
KICAU (Paul-Edouard), 14' inf., 10' ooimp., disparu
le 22 août 1914 à Anloy.
ROQUES (Edouard-Auguste'), 322* inf., 23* compagnie,
présumé blessé et disparu le 22 août
1914 à Lunéville.
ROUAN (Jean-Albert), 59' Inf.. 1" co.mp., présumé
blessé et disparu le 28 août 1914 à Thélonne.
ROUAN (Joseph-Ernest), 143* inf., 2' comp., disparu
15-30 nov. 1914 à Wytschaëte.
ROUAN (Joseph-François), caporal, 59" inf., 6*
comp., blessé et disparu 7-8 sept. 1914. La
Certine, Le Mleix-Tieroelin.
ROUANNES (Pierre)
53* fart. 9* comp., disparu
Ile 1" nov. 1914 à Saint-Eloy-Ypres.
TOURNIË (Daniel-BertinHLouis), armée d'Orient,
8' col. mixte, 4' comp., blessé et disparu.
8 mai 1915 à Gallipoli.
VEBGNES (Clément-Francois-Pierre-Henri), 83*
feif., 9' comp., disparu le 14 sept, à Perthesles-Hurtus.
Les Retrouvés
Nos correspondants des camps
nous envoient des listes de
que nous
publions ci-dessous, au fur et à mesure de
leur réception. Parmi ces soldats retrouvés
se trouvent des noms qui ont déjà paru.
Nous nous tenons à la disposition de nos
lecteurs pour leur donner tous renseignements
sur ces retrouvés :
F ABBE (Emile), 81* inf., Béziers.
GEYSSE (Jcqnes), 81' inf., Labiras (Aveyr.).
GUIBERT (Louis-Léon), 81' inf., Pont-de-Salars
(Aveyron).
IMBERT (Daniel), 81' inf., Lavaur (Tarn,).
LAROSE (Louis-Joseph), sergent, 81' inf.,
Cotte.
MEftLHE (Ernest), 81' inf., Auriao (Aveyron).
MURATET (Gilbert-Eugène), sergent. 81' inf.,
Valras (Hérault).
PIN-ET (Paul), 81' inf., Canet (Hérault).
QUINTIïN (Etienne), caporal, Si* inf., Douzens
(Aude).
RAYNAL (Jean). 81' inf., Teularios (Tam-et-
Garonne).
REGIS (Lucien-Armand),
81* inf., Olargues
(Hérault).
REVEL (Edmond-Denis), caporal, SI" inf.,
Montpellier.
ROLLAND (Jean-Baptiste),
81" inf., Bézenac
(Dordognej.
ROUJAS (Victor), 81* inf., Muret (Haute-Gar.).
TALIEU (Louis). 81* inf., Cette.
VIDAL (François),
81* inf., Castelnaudary.
BREIL (Charles-Antoine), sergent, 81" inf.,
Gaillac (Tarn).
MARTY (Théodore), caporal, 81* inf., Bozelle
(Haute-Garonne).
322* inf., Planacart (Hé-
ALBERT (Joseph),
rault).
ALBERT (Pierre), 322*
inf., Fontes (Hérault).
(A suivre).
4«1
ARIEGE
Conseils d'arrondissement.
C'est lundi prochain, 31 juillet courant, que
doit s'ouvrir la première session des conseils
d'arrondissement.
La deuxième sësion a été fixée au 9 octobre.
FOIX. — Société ariégeoise des Sciences, lettres
et arts. — Les membres de la société
ariégeoise se réuniront à Foix, dimanche prochain,
30 juillet courant, à 4 heures et demie
de l'aprês midi, dans une salle de la préîeo
titre.
Ordre du jour
: 1 Reddition des comptes
pour les exercices 1915-1916 ; 2 e Insertions dans
Je Bulletin
; 3 Remise d'objets .pour le Musée
; 4° Communications diverses.
AUDE
SULFATEZ AU PYRALT
CARCASSONNE.— Nécrologie.— Nous avons
appris avec tristesse la mort de M. l'abbé
Odile Vidal, prêtre retiré à Saint-Gimer, décédé
dimanche soir, sur cette paroisse, où il
était né.
Cette mort, quoique prévue depuis longtemps,
a produit une pénible impression auprès
des habitants do faubourg, oû le défunt
était bien connu et apprécié pour sa bonté
et l'aménité de son caractère.
iNé en 1845, à Carcassonne, M. l'abbé Vidal
entra d'abord au Petit Séminaire, et puis au
Grand Séminaire de notre 'ville.
Une fois prêtre, il fut secrétaire à fl-'-Evêcibé
et devint ensuite curé de Berriac, où il demeura
vingt-cinq ans. Retiré dans sa paroisse
natale, il rendait service au curé de Saint-
Gimer aussi bien qu'à l'aumônier des Petites-
Sœurs des Pauvres, heureux de continuer
ainsi le ministère pastoral.
Ses obsèques ont eu lieu mardi matin, à
10 heures, à Saint-Gimer, au milieu d'un
grand concours de fidèles. Un, bon nombre de
confrères, parmi lesquels nous avons remarqué
plusieurs chanoines, M. l'arcliiprctre de
la cathédrale, M. le supérieur du Grand Sé
minaire et M. le doyen de Saint-Nazaire, l'ont
aocompagné â la Cité, où l'inhumation a eu
lieu dans là chapelle du cimetière.
Apres les dernières prières, 'M. le chanoine
Kalbre, curé de la Cité, a sailué en tenues
émus ce bon prêtre qui a disparu, cet enfant
de Saint-Gimer qui a mérité et obtenu pendant
sa vie mortcCle la protection de ce saint si
populaire et si pieusement invoqué.
VExpress s'incline avec respect devant le
cercueil de oe prêtre, son fidèle abonné, et
prie la famille d'agréer ses vives et sincères
condoléances.
Accidents du travail. — M. Emile Cerdan
31 ans, demeurant rue du Quatie-Sepitembre
58, homme de peine à la maison Michel Pliancard,
a eu, en démoulant des «bus, l'annulaiT
de la main droite pris entre doux châssis. B.
en est résulté une plate à oe doigt, qnti entraînera
une incapacité de travail de quiin»e
jours.
— M. Edouard Négrier, 40 ans, demieurant
rue de la Préfecture, 40, enrtonnour a la emm
son Laurcintier et Punîtes, s'est fait une contusion
au globe OOUTRATO gauche, avec bémoinrag.ie
IO*i«rtOCUl«tre, qui entraînera un repos de
dix jours.
Divagation de chiens. — Procès-verbal de
contravention- a été dressé contre les nommés
J. M..., 64 aius, rue Ti'ivalle, 79; P. J..., demeurant
derrière la gic-ndoirmiaiiie; L. C..., 51
ans, demeurant rue du Ouatre-Scptembre, 19,
pour avoir latesé divaguer leurs chiens dépourvus
de mûsciltioro et non. tenus en 'lor.stse.
Incarcération. — Le 25 courant, vers 2 h. du
soir, De nommé Jacques Alita, demeurant rue
Placod'Arniês, 9, a été taoaipcëié à la maison
d'arrêt, en vertu d'un extrait de jugement décerné
par M. le procureur de la République.
Trouvailles. — iM. Combéléran, contrôleur
d'octroi, rue des Champs. 0, a trouvé un portoîéœllc
contenant une pctiio .sioanme; M. Maim\
Espoout, rue de. ia Liberté., 44, a tnc-uvun.e
lnii'Oii aveu rolrinot de Hiil'ifuiteusc
• Mm '
Henriette Belmae, c.r.-uid'iute
32 a trouv'
une bon rte d'oreille dams- son magasin.
'^--* m mmwmTirv':~~.
PEZENS
AVIS
DE DÉCÈS
Monsieur Denis A FINAL ; Madanre Denis
ABiNAI.
; Mademoiselle Marie-Louise A.RNÂL;
Monsieur Antoine ARNAL, brigadier au 3°
jé-ginicnt d'artillerie au front, ont l'honneur
de faire part à leurs amis et remuai ss^n ces
de ia perte douloureuse qul'ils viennent d'éprouver
en la personne de leur fils et frère
Monsieur Joseph ARNAL
Hécédô a -Pezens, le 24 juillet 1916, à l'Age de
ï7 ans, muni dies sacrements de l'Eglise.
NARBQNN5. — Les Narbonnais au feu, —
Charles Valette, soldait au 22" colonial, dispanu
le 26 septembre 1914 ; Félllx
Peytiier, caporal
au 58° d'infanterie, tué à l'ennemii Je 27 juin
1916.
Objets trouvés. — -Par le jeune 'Marcel Espagne,
rue de la Poste un portefeuille renfermant
une petito somime d'argent ; par le
jeune Lucien Bataud, rue die Nancy, 14 un médaillon
avec photographie. Leur .réolame.r ces
objets.
FERRALS. — carnet de deuil. — C'est avec
tristess.e que nous ayons appris dimanche, à
8 h'aures du soir, la mort de notre amd Mathieu,
Bonies. président du Cercle Indépendant,
décédé à l'âge de 39 ans, après une longue
rmattadïe.
Les obsèques ont eu lieu mardi, à 9 heures,
au milieu d'une nombreuse assistance.
Le deuil était conduit par M. Giro et M.
Abel Bories, frêne et neveu du défunt. Le
drap d'honneur «tait porté par MM. François
Gaubert, Benjamin Sadourny, Louis Amigûes,
Brosper Grimai, Joseph Cassagnol, Alphonse
Jalard.
Nous prions la fami-llle- d'aoceptetr nos sineères
condoléances.
BRAM. — Les gitanes. — Une caravane de
gitanes a élu do-maclle chez mous. Hommes,
tommes ot enfants sont iostaH-és., dans leurs
roulottes, sur le champ de foire des boeufs.
Ces gitanes, transformés en maraudeurs,
causent des préjudices et des méfaits sérieux
à la propriété.
Nous les signalons à l'autorité locale afin
qu'elle veuÈMe bien prendre ses dispositions
d'accord avec la genclairmorie pour les faire
évacuer de chez nous, et cela dans le plus
bref délai. — A. A.
UN EXAMEN A AUGH
Nous -voilà, en -plein, mois de juillet, dans la période
des examens. Et il s'en passe de drôles dans la
eaipitale