Étude des effets de l'exploitation des agrégats ... - Archimer - Ifremer

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Les travaux réalisés depuis 1975 se composent d'UIle série
de chalutages de f'ond. La localisation cles trente principaUJ[ traicts
de chalut est figurée sur les cartes correspondant à chaque campa-­
gne (fig. 7 ~l 17). On romarque immédiatement Clue la zone septentrionale
(gisement dit de "La Garc1.elli1e") n'a pu faire l'objet èLe 1)rospections
répétées : ce secte"l~r est, en effet, très difficile à
travailler au chalut(e fond étanJc donné la nature du substrat
(fond dur et accidenté bordant la basse du IlGuilb.eP) et l'abondance
presque permaneJ1te d'algues en épave. Les prospections au sondeur
de précision (SI~ilUw EQ) d l'aide du positiolli1ement TORf0T, effectuées
à plusieurs roprises par le Rosolys, n'ont pas permis de
trouver de IItro:îne ll suffisamment bonne J)our effectuer un chalutage
normal. On pourra en juger en se reportant aux figures 5 et 6 :
les fonds sont assez durs, dans la partie nord du gisement défini
IJar le CNIDW. Ils sont même constitué d_e roche ~, pnrtir llu point
'rOlUJJ (L 5312, TI 4185). Une pros)ection orientée ~\T\:T-SE a montré
(le la môme façon, que le gisement chevauche la limite ('tu ~o.cl0
rocheux. Il Y aurait Qo:ttC lieu de redéfinir IIIus précisemojxc ce gisement.
En revanche, le secteur suli± (norait El. sud des Pierres
Noires), et en particulier, le gisement de granulats du sud des
Pierres Noires, a été rugu.lièrement prospecté, 10. nature des fonds
ne présentant pas d'entrave au chalutage.
111.2.2. - .D131Lcri"2-ciap d.el' ensemble dos ressources vivantes
2J~.ê.9rvé~_
Les chalutageB permettent de récolter, d'une part, les
espèces dites Pcoll1illerciales li et,d'autre part, de nombreuses espèces
animales qui sont soit des invertébrés non commellttibles (regroupés
sous l'appellation iifaune amlOxe n ), soit des poissons qui n'ont ClU'UllO
valeur COlJ1Ll1erciale négligeable, ou nulle, mais dont certains constituent
un maillon fondamental dllns le. cha:tne alimentaire (il eSIJèces
fourragesl!). Pour l'écolOGiste mo.rin, le biologiste des I)êcha:; et le
pêcheur lui-même, cet enseml:Jle vivant constitue un système cohérent
dont les com;;)Qsan-cs sont intorclépendants.
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