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'Spécialistes par obligation'Des parents face au handicap mental ...

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B. Les Papillons Blancs de Paris<br />

tel-00333296, version 1 - 28 Nov 2008<br />

Les Papillons Blancs de Paris, ou APEI 75 (cf. http://apei75.free.fr/index1024.html),<br />

ont été fondés en 1949 <strong>par</strong> des <strong>par</strong>ents d’enfants <strong>handicap</strong>és ment<strong>au</strong>x. L’association s’est fixé<br />

trois objectifs : l’étude et la défense des intérêts génér<strong>au</strong>x des personnes <strong>handicap</strong>ées<br />

<strong>mental</strong>es ; l’appui moral et matériel <strong>au</strong>x familles ; la création d’établissements spécialisés.<br />

Elle rassemble <strong>au</strong>jourd’hui 17 associations qui gèrent 47 établissements accueillant 2 220<br />

personnes <strong>handicap</strong>ées <strong>mental</strong>es (Trisomie 21, X Fragile, Autisme, Poly<strong>handicap</strong>, victimes<br />

d’accidents cérébr<strong>au</strong>x à la naissance ou à la suite d’une grave maladie, ainsi que d’<strong>au</strong>tres<br />

maladies rares), dont environ 360 enfants.<br />

Elle compte près 2 500 familles <strong>par</strong>isiennes et est animée <strong>par</strong> 7 salariés et plus de 400<br />

bénévoles.<br />

Malgré mon insistance, je n’ai pas réussi à avoir accès à des données statistiques<br />

d’ensemble sur les adhérents, qui <strong>au</strong>raient pu me permettre de mieux situer les personnes qui<br />

avaient accepté de me rencontrer.<br />

C. Un IMPro<br />

1. Présentation de la structure<br />

L’IMPro que je présente ici est situé dans le nord de Paris. J’y ai passé plusieurs jours<br />

entre avril et septembre 2005, ai récupéré des informations sur les dossiers de tous les<br />

adolescents accueillis depuis l’ouverture de l’établissements en 2001 et y ai effectué des<br />

entretiens avec la directrice, Mme Lescole. La présentation que j’en donne ici ne se veut,<br />

comme celle de l’UPI plus bas, nullement représentative de l’ensemble des IMPro, mais vise<br />

à donner un aperçu concret de la manière dont peut fonctionner un tel établissement.<br />

Sur ses cinq années d’existence <strong>au</strong> moment où je le visite, l’IMPro Guy Môquet a<br />

accueilli 59 jeunes âgés de 14 à 20 ans. La plu<strong>par</strong>t sont arrivés en 2001 ou 2002 mais du fait<br />

d’une première vague de dé<strong>par</strong>ts en juin 2005, 13 nouve<strong>au</strong>x recrutements ont pu être effectués<br />

à la rentrée suivante. La sur-représentation des garçons, qui est une caractéristique des IMPro<br />

en général, est ici peu marquée (56%), ce qui est un souhait explicite de la directrice. Malgré<br />

une obligation de privilégier un recrutement local, plus de 80% des jeunes passés <strong>par</strong> l’IMPro<br />

n’habitaient pas dans l’arrondissement où il est situé ; en revanche, seuls 10% habitaient hors<br />

de Paris lorsqu’ils fréquentaient l’IMPro. Près d’un tiers de ces jeunes n’ont pas de diagnostic<br />

mentionné dans leur dossier. Un <strong>au</strong>tre petit tiers est atteint de trisomie 21, le gros tiers restant<br />

se <strong>par</strong>tageant entre des troubles du développement liés à un problème néonatal, des troubles<br />

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