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'Spécialistes par obligation'Des parents face au handicap mental ...

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Les établissements du secteur médico-éducatif<br />

tel-00333296, version 1 - 28 Nov 2008<br />

1. Les instituts médico-éducatifs (IME). Ils font <strong>par</strong>tie des établissements médico-éducatifs (EME)<br />

mais sont dédiés <strong>au</strong>x enfants affectés <strong>par</strong> des déficiences intellectuelles. Ce sont les structures<br />

d’éducation les plus nombreuses : ils accueillent les deux tiers des enfants <strong>handicap</strong>és pris en<br />

charge dans le secteur médico-éducatif. Ils comprennent les IMP (instituts médico-pédagogiques)<br />

et les IMPro (instituts médico-professionnels). Les premiers assurent les soins et l’enseignement<br />

général et pratique adapté <strong>au</strong>x enfants <strong>handicap</strong>és de 6 à 14 ans. Les seconds font suite <strong>au</strong>x IMP en<br />

accueillant les adolescents déficients intellectuels de 14 à 20 ans qui reçoivent une éducation<br />

générale et une formation professionnelle adaptée à leur <strong>handicap</strong>. On comptait en 1999 2 100<br />

établissements médico-éducatifs, offrant près de 108 000 places.<br />

2. Les instituts de rééducation, qui sont spécialisés dans l’éducation des enfants présentant<br />

d’importants troubles de la conduite et du comportement. Ils accueillaient 15 400 adolescents en<br />

2005.<br />

3. Les établissements pour enfants <strong>handicap</strong>és moteur ou déficients sensoriels graves ou<br />

poly<strong>handicap</strong>és. Ils reçoivent un peu moins de 20% des enfants ou adolescents <strong>handicap</strong>és<br />

accueillis dans l’ensemble des établissements médico-éducatifs.<br />

À <strong>par</strong>tir de Langouët, 1999, p. 77<br />

Ce premier pas à l’intérieur de la complexité du système de prise en charge des jeunes<br />

<strong>handicap</strong>és ment<strong>au</strong>x montre combien l’opposition couramment retenue entre intégration et<br />

ségrégation est réductrice. Les situations intermédiaires sont nombreuses et l’on est en droit<br />

de se demander si, <strong>par</strong> exemple, un enfant scolarisé en CLIS ne <strong>par</strong>ticipant jamais <strong>au</strong>x<br />

enseignements ordinaires de l’établissement est forcément plus « intégré » qu’un enfant<br />

scolarisé dans un IME.<br />

Selon les chiffres officiels 14 , tous <strong>handicap</strong>s confondus, en 2005-2006, 235 400<br />

enfants et adolescents en situation de <strong>handicap</strong> ont été scolarisés en France 15 . Les structures<br />

de l’Éducation Nationale en ont accueilli 151 500 (dont 69% dans des classes ordinaires ou<br />

adaptées comme les SEGPA et les EREA et 31% dans des classes spécialisées comme les<br />

CLIS et les UPI) et les établissements médico-éducatifs et hospitaliers 76 300 (dont 92% dans<br />

des établissements médico-éducatifs type IME) 16 .<br />

14 Fournis <strong>par</strong> la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), la direction de<br />

l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), la direction générale de l’enseignement scolaire<br />

(DEGESCO) et la direction générale de l’action sociale (DGAS).<br />

15 Ces données et celles qui suivent sont tirées d’Espagnol et Prouchandy, 2007.<br />

16 Je rappelle que d’après l’INSERM, 1 % des enfants d’une génération sont porteurs d’une déficience sévère,<br />

soit 7 500 nouve<strong>au</strong>-nés <strong>par</strong> an, les plus nombreuses étant les déficiences cognitives sévères [INSERM, 2004].<br />

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