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THÈSE

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3.4. Comparaison des accélérations 47<br />

3.3.5 Conclusions sur la simulation de la cinématique<br />

Cette étude a permis de sélectionner un modèle de résistance et une technique pour mesurer<br />

la propulsion. La simulation de la cinématique virtuelle est précise, fidèle et rapide.<br />

La propulsion est déterminée par la composante antéro-postérieure de la force à l’extrémité<br />

droite ou gauche de la pagaie. L’intensité et l’orientation de la force sont mesurées<br />

par deux capteurs de force mono-axiaux et deux goniomètres bi-axiaux. Pour améliorer<br />

l’estimation de la propulsion, un seuil sur l’élévation du filin définit la phase aquatique.<br />

Dans un environnement standardisé comme le kayak en ligne sans vent ni courant, une<br />

fonction quadratique de la vitesse modélise précisément la résistance totale. Enfin, la combinaison<br />

choisie permet de simuler des vitesses et un classement des kayakistes similaires<br />

aux données obtenues expérimentalement lors du test en kayak. Les kayakistes peuvent<br />

être évalués et comparés entre eux sur l’ergomètre instrumenté en rapport avec leur performance<br />

en kayak. De plus les conséquences de modifications gestuelles sur la performance<br />

sont mesurables.<br />

3.4 Comparaison des accélérations<br />

L’étape précédente assure une simulation juste des accélérations du kayak. De plus<br />

l’analyse cinématographique permet de calculer l’accélération du système athlète-pagaie<br />

dans le repère global associé au laboratoire et dans le repère mobile associé au chariot.<br />

Une erreur RMS et un CMC sont calculés entre les accélérations du système athlète-pagaie<br />

sur un cycle dans trois repères :<br />

1. Dans le repère associé au laboratoire, c’est-à-dire sur le chariot mobile,<br />

2. Dans le repère associé au chariot, c’est-à-dire sur chariot fixe,<br />

3. Dans un repère galiléen, en simulant l’avancée du kayak à partir de la modélisation<br />

proposée à la section précédente.<br />

L’erreur RMS entre l’accélération mesurée sur chariot mobile et l’accélération simulée<br />

en kayak varie de 0,31 à 0,55 m.s −2 . Si l’on considère le chariot fixe, les erreurs augmentent<br />

pour s’étendre de 0,96 à 1,60 m.s −2 . Les valeurs moyennes sont résumées dans le<br />

Tableau 3.3. Un test de Wilcoxon sur mesures appariées révèle une différence significative<br />

entre les deux erreurs (p < 0, 0001). La différence entre les courbes est également analysée<br />

par un coefficient de corrélation multiple qui confirme le bien fondé du chariot mobile.

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