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THÈSE

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3.3. Discussion sur la simulation de la cinématique 43<br />

3.3.1 Précision des techniques<br />

La technique B n’est pas appropriée pour mesurer la force propulsive ; elle surestime<br />

la distance. L’hypothèse de l’Eq. [65] est rejetée car l’accélération moyenne entre t i et<br />

t f du système multicorps diffère de 0. Les frottements entre le chariot et le bâti altèrent<br />

les résultats ; dans l’ensemble, le frottement est négatif et significatif. Lors de la phase<br />

aquatique, la composante latérale de la force à la pale augmente les frottements entre<br />

le chariot et le bâti. Lors de la phase aérienne, l’élastique exerce une force uniquement<br />

antéro-postérieure. Ainsi les frottements sont principalement orientés vers l’arrière. De<br />

plus, la distribution des forces durant le cycle diffère entre les techniques de mesure. Avec<br />

les techniques A et C, les impulsions sont répétitives et de forme triangulaire, alors qu’avec<br />

la méthode B la force est modérée et oscillante. Comme la vitesse, la résistance totale et<br />

la force de propulsion interagissent, la distribution de la force propulsive a un effet sur le<br />

résultat. Si la technique B n’est pas utilisable, les deux autres apportent dans l’ensemble<br />

des résultats satisfaisants.<br />

Les goniomètres remplissent leur fonction car les orientations des forces aux extrémités<br />

de la pagaie sont obtenues sans l’approche cinématographique. La phase aquatique est<br />

correctement définie par φ 0 = 0˚. Le système opto-électronique a limité la fréquence<br />

d’acquisition de l’ensemble des signaux à 50 Hz. A cette fréquence, la différence entre la<br />

hauteur d’eau définie par les deux techniques ne change pas significativement la mesure<br />

de la propulsion. Ainsi la force propulsive peut être immédiatement calculée. L’approche<br />

cinématographique n’est pas adaptée pour un feedback immédiat. Cependant, elle pourrait<br />

être utile pour améliorer l’estimation de la propulsion en considérant d’autres paramètres<br />

comme l’orientation des pales.<br />

3.3.2 Précision des modèles de résistance<br />

Dans la présente étude, le modèle le plus simple proposé par Eclache (52) est le plus<br />

juste. Avec un temps de calcul très court, un feedback immédiat est facile à implémenter.<br />

Au contraire, le temps de calcul du modèle 2 est trop long pour un retour immédiat<br />

d’informations. Il serait possible de calculer R T (V ) selon la géométrie d’un kayak donné<br />

pour V = [0 ; 6] m.s −1 avant l’essai et d’utiliser une fonction d’approximation par la<br />

suite. Le modèle 3 surestime la distance sur eau plate, cependant l’algorithme est rapide<br />

et adaptable pour introduire des formes de coque et des conditions climatiques spécifiques.<br />

Dans ces cas, il pourrait être plus précis qu’un modèle simple.<br />

L’analyse des courbes des modèles vient nuancer ces résultats. La Figure 3.5 représente<br />

les trois modèles de résistance en fonction de la vitesse du bateau. La forme des courbes

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