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Passion, labeur, échanges, choix, démotivation, formation, projet — autant de mots<br />
rattachés à ces quelques années. Il est peut-être plus facile de trouver une structure au<br />
mémoire qu’à ces quelques lignes de remerciements. Ordonnés ou désordonnés, ils sont<br />
l’occasion de se rappeler le soutien des uns et des autres dans la réalisation de ce projet.<br />
Plutôt que de partir à la recherche de synonymes de « remerciements », je vais raconter,<br />
brièvement et sans remontrer trop loin, les moments clé de ma formation en citant les<br />
personnes envers qui j’exprime toute ma gratitude.<br />
De ma formation de gymnaste et d’éducateur en gymnastique, est né l’intérêt pour<br />
l’analyse et la compréhension du mouvement. Les enseignements de Philippe Vaslin (Université<br />
Blaise Pascal – Clermont-Fd) puis de Pierre Legreneur et Karine Monteil (Université<br />
Claude Bernard – Lyon) m’ont apporté respectivement rigueur dans la démarche et<br />
intérêt de la publication. J’ai intégré pour le DEA l’équipe Mécanique du Geste Sportif<br />
du Laboratoire de Mécanique des Solides (LMS) à une période charnière. L’équipe d’Alain<br />
Junqua associée au Laboratoire de Métallurgie Physique devenait celle de Patrick Lacouture<br />
et passait au LMS dirigé par Olivier Bonneau. Le rattachement de l’équipe au LMS<br />
fut accompagné d’une allocation ministérielle. Le bénéfice de ce financement me permit<br />
de poursuivre ma formation à la recherche. Ce changement s’accompagnait également des<br />
enseignements de Guy Bessonnet en mécanique des solides.<br />
Mon sujet de thèse repose sur une collaboration avec la Fédération Française de Canoë-<br />
Kayak. Encadré par Patrick Lacouture et Philippe Sardain, j’ai bénéficié de leur expertise<br />
en mesure, mécanique et technologie pour mener au mieux le projet. Je les remercie d’avoir<br />
accepté de me suivre et de m’avoir accordé leur confiance pour colorer, à ma façon, la<br />
problématique initiale. Les relations laboratoire–fédération furent supervisées par François<br />
Durand (professeur de sport du CREPS de Poitou-Charentes). Son vécu de céiste de haut<br />
niveau, d’entraîneur national et son ingéniosité technique furent des atouts précieux.<br />
En seconde année avec le soutien du laboratoire et de l’école doctorale, j’ai visité<br />
Paul Allard et son équipe de l’hôpital Sainte Justine (Montréal – Québec). Le travail<br />
réalisé en collaboration avec Mansour fut l’occasion de découvrir l’application clinique<br />
de la biomécanique. Cette même année, les piliers des travaux fondateurs de l’équipe,<br />
Alain Junqua et Jacques Duboy, devenaient retraités, poursuivant leurs travaux au CAIPS<br />
(Centre d’Analyse d’Image et de la Performance Sportive). Les postes furent remplacés par<br />
deux jeunes maîtres de conférences et l’équipe passait physiquement d’une aile à l’autre<br />
du SP2MI, occasion de brasser de vieux matériels et de rencontrer Claude Vallée et ses<br />
collaborateurs internationaux. La salle 3/W04 fut habitée par Fabien dit l’ingénieur, Tony<br />
dit l’élu, Éric dit le kiné et moi-même (aux surnoms non divulgués). Je souhaite souligner