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THÈSE

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1.3. Validation des mesures sur l’ergomètre 23<br />

– Tout d’abord, une simple correction en ajoutant quelques 20 N à l’intensité de la<br />

force de l’élastique,<br />

– On pourrait également envisager d’estimer la force de frottement comme une fonction<br />

de la masse du chariot et du sujet,<br />

– Enfin, il serait envisageable d’améliorer la liaison entre le bâti et le chariot en utilisant<br />

des glissières à billes ou à rouleaux.<br />

Au contraire, l’erreur RMS augmente de façon significative avec la cadence du mouvement<br />

pour S2. D’autres erreurs proviennent nécessairement du calcul des quantités d’accélération.<br />

La dérivation numérique et le modèle anthropométrique sont les deux sources<br />

d’incertitude principales. Malgré un traitement du signal, le bruit est amplifié par les dérivations<br />

successives des déplacements pour obtenir les accélérations associées. Des erreurs<br />

sur l’estimation de la position des centres de masse interviennent également ; le tronc est<br />

particulièrement concerné car il est défini uniquement par la position des grands trochanters<br />

et des acromions. Le tronc considéré comme un seul segment n’est pas adapté pour<br />

l’analyse du pagayage. Il subit des déformations lors des inclinaisons (flexion-extension et<br />

inclinaisons latérales) qui se combinent avec des rotations. De plus, l’articulation sternoclaviculaire<br />

est fortement sollicitée dans l’allongement du membre supérieur lors de l’entrée<br />

de la pale dans l’eau. Ainsi un segment ne rend pas compte de la mobilité articulaire de<br />

la colonne vertébrale et des articulations sternoclaviculaires ; la position de son centre de<br />

masse ne peut être précisément estimée. Hatze (66) ou Plagenhoef et al. (130) ont proposé<br />

des modèles du tronc divisé en quatre (abdomino-thorax, abdomino-pelvis et deux<br />

épaules) et trois parties (thorax, abdomen et pelvis). De tels modèles pourraient augmenter<br />

la concordance entre les deux sources de données en permettant une estimation plus<br />

précise de la cinématique du centre de masse du tronc. Malgré ces incertitudes (40 N<br />

pour S1 et 110 N pour S2), l’erreur RMS entre les deux sources de données (Tableau 1.1)<br />

reste inférieure, avec une exception, à l’incertitude cinématographique pour tous les sujets<br />

et toutes les phases. Ces résultats sont donc satisfaisants pour valider l’instrumentation<br />

de l’ergomètre. L’étape suivante concerne la validation de l’ergomètre en relation avec la<br />

gestuelle de pagayage.<br />

Quand on observe la force à la pagaie, la valeur est positive avant l’immersion. Dans<br />

nos analyses, il est important de considérer les forces aux pales nulles en dehors des phases<br />

aquatiques pour ne pas surestimer les impulsions propulsives. En kayak en ligne, la pale<br />

doit entrer dans l’eau avec une vitesse afin de contrebalancer la vitesse du bateau. Sur<br />

l’ergomètre, la résistance dépend de la vitesse de déroulement du filin par rapport à la<br />

vitesse de rotation du frein. L’apparition d’une force avant l’instant défini comme l’entrée

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