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THÈSE

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10.2. Choix d’un modèle géométrique segmentant le tronc 161<br />

10.2 Choix d’un modèle géométrique segmentant le tronc<br />

10.2.1 Modélisation du tronc<br />

Puisque que le tronc est massif et très mobile, il pose un problème spécifique de modélisation.<br />

Bien que la mobilité entre deux vertèbres soit faible, l’empilement de 17 vertèbres 2<br />

permet une grande amplitude de mouvement. Si une modélisation du tronc en un unique<br />

solide est satisfaisante pour un geste où le rachis est peu sollicité, elle n’est plus fiable<br />

dès lors que le tronc se courbe ou s’incline (Figure 10.1A). Sa longueur s’avère alors sousestimée<br />

et les calculs sont par conséquent entachés d’erreurs systématiques.<br />

Position de<br />

référence<br />

A. Extension puis flexion du tronc B. Mouvements des épaules<br />

Fig. 10.1 – (A) Intérêt de modéliser le tronc en plusieurs segments pour prendre en compte<br />

les déformations du rachis. On note une diminution de la longueur du segment tronc défini<br />

par le grand trochanter et l’acromion lors de la flexion ou de l’extension. (B) Importance de<br />

la segmentation des épaules pour la précision angulaire dans l’analyse de certains gestes<br />

sportifs. L’antépulsion (rétropulsion) des épaules provoque des flexions (extensions) du<br />

tronc voire des rotations lors d’actions dissymétriques des deux épaules.<br />

Certains auteurs (47; 96; 148) le subdivisent en deux, trois (pelvis, abdomen et thorax),<br />

voire quatre parties (abdomino-pelvis, abdomino-thorax et deux épaules) pour minimiser<br />

les erreurs de calcul (65). La position du centre articulaire de l’épaule semble être également<br />

une source d’erreur lorsqu’il définit une extrémité du tronc. Des variations angulaires du<br />

tronc (Figure 10.1B) peuvent provenir uniquement de rétro-antépulsions de l’épaule. Pour<br />

éviter ces erreurs, de Looze et al. (47) proposent de placer un marqueur supplémentaire<br />

sur l’apophyse épineuse de la 1ère vertèbre thoracique en tant qu’extrémité distale du<br />

2 seules les vertèbres thoraciques et lombaires sont comptabilisées car les cervicales font parti du cou et<br />

les vertèbres sacrées et coccygiennes sont soudées

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