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THÈSE

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78 Chapitre 5. Le modèle géométrique dans HuMAnS<br />

mouvements ne sont pas cycliques et correspondent davantage à des ajustements posturaux.<br />

Les membres inférieurs forment une première boucle cinématique. Les chevilles ont<br />

une position fixe sur le chariot, les pieds étant accrochés aux cale-pieds par des sangles.<br />

Comme les cuisses sont principalement sollicitées en flexion-extension et que les genoux ne<br />

s’écartent pas, l’articulation de la hanche est modélisée par deux degrés de liberté, à savoir<br />

la flexion-extension et l’abduction-adduction, afin de fermer la chaîne lors de la rotation<br />

du pelvis. Les genoux possèdent uniquement la flexion-extension. Les pieds ont comme<br />

solide parent le chariot et sont supposés sans mobilité.<br />

Le tronc est segmenté en deux parties, le pelvis et l’abdomino-thorax. Deux modèles<br />

sont proposés pour l’articulation entre le pelvis et le haut du corps :<br />

Modèle A : Ce modèle considère uniquement le rotation d’axe vertical de l’abdominothorax<br />

par rapport au pelvis (q 10 ). Les flexions et inclinaisons latérales du tronc ne<br />

sont pas modélisées. Ce premier choix se justifie par les faibles déformations du tronc<br />

selon ces axes ainsi que par les consignes des entraîneurs (conserver le buste droit).<br />

Modèle B : L’articulation entre le pelvis et l’abdomino-thorax est une rotule (q 8−10 ).<br />

Lors de la résolution du problème inverse, les deux modèles ne vont pas nécessiter la même<br />

approche. Le modèle A ne pouvant réaliser certaines tâches, des ajustements de tâches<br />

seront nécessaires pour respecter les contraintes de fermeture de boucle. Par contre, pour<br />

le modèle B, il faudra pénaliser les flexions et inclinaisons latérales du tronc.<br />

La boucle des membres supérieurs est coupée au niveau d’une articulation passive.<br />

En kayak, une main (souvent la droite pour les kayakistes français) est fixe sur la pagaie<br />

alors que l’autre main coulisse sur le manche. C’est une articulation rotoïde passive. Nous<br />

avons modélisé cette articulation passive entre deux demi-pagaies. Ce choix permet une<br />

visualisation simplifiée de la fermeture de boucle et une définition similaire des deux chaînes<br />

des membres supérieurs.<br />

La boucle cinématique des membres supérieurs nécessite une redondance de degrés de<br />

liberté pour conserver un espace de tâche suffisant des extrémités de la pagaie. Du fait de<br />

cette redondance, il n’y a pas de solution unique au problème de cinématique inverse. Les<br />

épaules, les coudes et les poignets ont respectivement trois, deux et un degrés de libertés.<br />

L’épaule, et plus précisément l’articulation glénohumérale, est considérée comme une<br />

rotule. L’articulation sternoclaviculaire n’est pas modélisée pour plusieurs raisons. Tout<br />

d’abord, les données recueillies dans la première partie ne dissocient pas les mouvements<br />

du thorax de ceux des épaules. La rotation de la ceinture scapulaire résulte de ces mouvements<br />

combinés. Ensuite, aucun modèle anthropométrique simple n’existe pour calculer<br />

les inerties de l’épaule. La complexité anatomique de l’articulation entre le radius et l’ulna

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