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949_Catalogue Le Cornet a des 2012.pdf - SLAM

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110. PINSARD Pierre<br />

CENDRARS Blaise<br />

Petits Contes nègres pour les enfants <strong>des</strong> blancs<br />

Paris, Au Sans Pareil, 1928.<br />

Petit in-4 (235 x 184 mm), maroquin ivoire, les deux plats mosaïqués<br />

de maroquin noir et tête de nègre en partie striés de filets dorés, d’une<br />

composition de Pierre Pinsard.<br />

<strong>Le</strong> premier plat intègre le titre en petites capitales dorées, dos lisse portant<br />

également le titre en lettres dorées, doublé de maroquin ivoire avec un<br />

listel de maroquin noir orné de pointillés dorés, gar<strong>des</strong> de moire blanche,<br />

doubles gar<strong>des</strong>, tranches dorées, couverture lithographiée en quatre<br />

couleurs et dos conservés, chemise de demi-maroquin noir, étui (reliure<br />

strictement d’époque signée M. BERNARD d’après Pinsard).<br />

10 000 €<br />

- 55 -<br />

Édition en partie originale (deux contes inédits ajoutés par Blaise<br />

Cendrars).<br />

50 bois gravés dont 12 planches lithographiées en sépia, gris pâle et noir<br />

de Pierre Pinsard.<br />

Exemplaire n° 30, un <strong>des</strong> 20 sur papier de hollande (après 12 japon),<br />

comportant comme les japon une suite sur japon mince <strong>des</strong> illustrations.<br />

Un <strong>des</strong> livres les plus réussis de l’époque. Sa stylisation cubiste révèle<br />

une étonnante Afrique.<br />

Très rare sur grand papier avec suite.<br />

Exemplaire dans une exceptionnelle reliure dont le décor mosaïqué<br />

reprend une <strong>des</strong> illustrations de Pierre Pinsard. Condition sans doute<br />

unique.<br />

La finition parfaite et l’élégance raffinée <strong>des</strong> reliures de Marguerite<br />

Bernard lui valurent de nombreux prix. Crauzat fit une présentation<br />

admirative de son travail, parlant de « l’irrésistible séduction de ses<br />

reliures », « de cette fantasmagorie de tons tendres et discrets adroitement<br />

juxtaposés (d’où) émane un charme prenant… » (« La reliure française de<br />

1900 à 1925 » II, p. 156).

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