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<strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong> Musée du Cinéma. Bâtiment <strong>de</strong> Frank Gehry.<br />

2


ÉDITO<br />

Une exposition consacrée à Pier Paolo Pasolini, la célébration du centenaire d’Henri <strong>La</strong>nglois (1914-<br />

2014) - l’homme qui fonda la <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong> en 1936 -, une exposition consacrée à Amos<br />

Gitai à partir <strong>de</strong>s archives que le cinéaste israélien a confiées à la <strong>Cinémathèque</strong>, l’hommage à Jean<br />

Cocteau à l’occasion du cinquantième anniversaire <strong>de</strong> sa mort le 11 octobre 1963, <strong>de</strong>s rétrospectives<br />

nombreuses dédiées à <strong>de</strong>s artistes contemporains : Michel Piccoli, Bernardo Bertolucci, Ethan et<br />

Joel Coen, la directrice <strong>de</strong> la photographie Caroline Champetier, Raymond Depardon, et à <strong>de</strong>s<br />

cinéastes disparus : Yasujiro Ozu, Henry Hathaway, René Allio, Guy Gilles, Jean Epstein, Phil<br />

Karlson, João Cesar Monteiro… Sans oublier Charlot, le personnage inventé par Chaplin en 1914,<br />

dont on fêtera le Centenaire.<br />

Durant la Saison 2013-2014 le cinéma se conjuguera sur tous les temps et tous les supports, à la<br />

<strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong>. Non pas une visite guidée <strong>de</strong> l’histoire du cinéma sous différents angles<br />

d’approche, mais une visite poétique parmi quelques fantômes illustres, éclairée sous le regard <strong>de</strong>s<br />

vivants. Pari ambitieux.<br />

Nos expositions mettront en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> belles collections d’archives disponibles, les nôtres et celles<br />

d’institutions proches, pour raconter ou revisiter <strong>de</strong>s histoires légendaires. Ainsi :<br />

Pasolini Roma : un homme/une ville, les liens réels et imaginaires que Pasolini tissa avec Rome, ses<br />

points <strong>de</strong> rencontres, ses moments <strong>de</strong> rupture et <strong>de</strong> fuite, son regard, sa manière <strong>de</strong> réinventer la<br />

ville et sa périphérie, d’aller à la rencontre <strong>de</strong> ses habitants ou <strong>de</strong>s pauvres ragazzi <strong>de</strong> Mamma<br />

Roma, ce fil rouge qui, à travers ses écrits et ses films, permet à l’artiste PPP d’y loger ses amis et ses<br />

personnages, d’y vivre ses amitiés et ses passions nocturnes.<br />

Le Musée Imaginaire d’Henri <strong>La</strong>nglois : un homme/le cinéma, les liens tissés entre le cinéma et les<br />

autres arts, la proximité toujours affichée et affirmée d’Henri <strong>La</strong>nglois avec les artistes ou les tenants<br />

<strong>de</strong> l’avant-gar<strong>de</strong>, <strong>de</strong> Delluc et Epstein, à Godard et Philippe Garrel, en passant par Warhol et Kenneth<br />

Anger… Le cinéma considéré comme un art, non pas digne d’entrer au musée, mais d’inventer son<br />

propre musée : une <strong>Cinémathèque</strong>.<br />

De nombreuses programmations, en commençant dès septembre par Michel Piccoli : cela faisait<br />

bien longtemps que nous rêvions d’un hommage à un acteur immense, figure majeure du cinéma et<br />

du théâtre, un homme dont la trajectoire épouse <strong>de</strong>puis 60 ans tout le spectre du cinéma : Godard,<br />

Ferreri, Sautet, Bellocchio, Manoel <strong>de</strong> Oliveira, Ruiz et tant d’autres. Un acteur franc-tireur !<br />

Bernardo Bertolucci sera lui aussi présent à l’occasion <strong>de</strong> la rétrospective que nous lui consacrons.<br />

C’est le moment <strong>de</strong> revisiter une <strong>de</strong>s plus belles carrières du cinéma mo<strong>de</strong>rne.<br />

<strong>La</strong> Saison 2013-2014 réserve quelques belles surprises.<br />

Serge Toubiana<br />

Directeur général<br />

3


Henri <strong>La</strong>nglois<br />

Collection <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong><br />

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SOMMAIRE<br />

EXPOSITIONS TEMPORAIRES<br />

PASOLINI ROMA, L’Exposition 16 octobre 2013 - 26 janvier 2014<br />

BARCELONE / PARIS / ROME / BERLIN<br />

CENTENAIRE HENRI LANGLOIS<br />

LE MUSEE IMAGINAIRE D’HENRI LANGLOIS, L’Exposition 9 avril - 3 août 2014<br />

AMOS GITAI, ARCHITECTE DE LA MEMOIRE 26 février – 6 juillet 2014<br />

LES EXPOSITIONS DE LA CINEMATHEQUE FRANCAISE DANS LE MONDE 2013-2014<br />

p6<br />

PROGRAMMATION CINÉMA<br />

Automne<br />

Michel Piccoli (en sa présence) - Bernardo Bertolucci (en sa présence)<br />

Jean Cocteau - Ethan et Joel Coen (en leur présence)<br />

Les histoires <strong>de</strong> René Allio - Raymond Depardon (en sa présence)<br />

Hiver<br />

João Cesar Monteiro - Henry Hathaway<br />

Jean-Charles Fitoussi (en sa présence) - Enfants <strong>de</strong>s villes<br />

Printemps<br />

Jean Epstein - Caroline Champetier (en sa présence)<br />

Centenaire <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong> guerre - Yasujiro Ozu<br />

Charlot a 100 ans ! - Panorama du cinéma vietnamien<br />

Été<br />

Guy Gilles - Phil Karlson<br />

Kinji Fukasaku - 70 mm, rétrospective<br />

p21<br />

FESTIVAL INTERNATIONAL TOUTE LA MÉMOIRE DU MONDE<br />

Secon<strong>de</strong> édition / 3 - 8 décembre 2013<br />

p32<br />

ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUES<br />

Pour enfants, adolescents et adultes<br />

p34<br />

PARTENAIRES DE LA SAISON 2013-2014<br />

ATTACHÉE DE PRESSE LA CINÉMATHEQUE FRANCAISE<br />

Elodie Dufour - Tél. : 01 71 19 33 65 / 06 86 83 65 00 – e.dufour@cinematheque.fr<br />

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EXPOSITIONS<br />

TEMPORAIRES<br />

PASOLINI ROMA, L’Exposition 16 octobre 2013 - 26 janvier 2014<br />

BARCELONE / PARIS / ROME / BERLIN<br />

LE MUSÉE IMAGINAIRE D’HENRI LANGLOIS, L’Exposition 9 avril - 3 août 2014<br />

AMOS GITAI, ARCHITECTE DE LA MEMOIRE 26 février – 6 juillet 2014<br />

LES EXPOSITIONS DE LA CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE DANS LE MONDE 2013-2014<br />

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Pasolini Roma<br />

L’Exposition<br />

16 octobre 2013 – 26 janvier 2014<br />

BARCELONE / PARIS / ROME / BERLIN<br />

Pasolini Roma est une coproduction du Centre <strong>de</strong> Cultura Contemporània, Barcelone, <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong><br />

<strong>française</strong>, Paris, du Palazzo <strong>de</strong>lle Esposizioni, Rome, et du Martin-Gropius-Bau, Berlin.<br />

En partenariat avec<br />

Avec le soutien<br />

du programme Culture <strong>de</strong> l’Union européenne.<br />

CCCB, Barcelone : 22 mai-15 septembre 2013<br />

<strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong>, Paris : 16 octobre 2013- 26 janvier 2014<br />

Palazzo <strong>de</strong>lle Esposizioni, Rome : 3 mars-8 juin 2014<br />

Martin-Gropius-Bau, Berlin : 11 septembre 2014-5 janvier 2015<br />

Commissariat<br />

Gianni Borgna, Alain Bergala, Jordi Balló<br />

Pier Paolo Pasolini sur le plateau du film Théorème, 1968 © Angelo Novi / <strong>Cinémathèque</strong> <strong>de</strong> Bologne<br />

Du 2 au 8 juillet, le Festival International <strong>de</strong> Cinéma <strong>de</strong> Marseille met à l'honneur<br />

Pier Paolo Pasolini en proposant au public la rétrospective intégrale <strong>de</strong> ses films.<br />

PASOLINI ROMA, L’EXPOSITION du 16 octobre 2013 au 26 janvier 2014<br />

Du lundi au samedi (sauf fermeture mardi) : <strong>de</strong> 12h à 19h, nocturne le jeudi jusqu’à 22h. Dimanche : <strong>de</strong> 10h à 20h<br />

Plein tarif 10€ - Tarif réduit : 8€ - Moins <strong>de</strong> 18 ans : 5€ - Forfait Atout Prix : 7€ - Libre Pass : Accès libre<br />

* Bénéficiaires tarifs réduits moins <strong>de</strong> 26 ans, plus <strong>de</strong> 60 ans, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emplois<br />

Billets couplés Exposition + film ou Exposition + musée : 12€<br />

Visite guidée tous les samedis et dimanches à 16h : 12€ - Visite LSF un dimanche par mois à 11h30 : 5€50<br />

Groupes, scolaires, socioculturels, adultes : visites guidées et tarifs spécifiques. Informations détaillées sur Cinematheque.fr<br />

Billets coupe file en vente à partir du 4 septembre sur cinematheque.fr et fnac.com<br />

Pasoliniroma.com<br />

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L’EXPOSITION<br />

Cinéaste <strong>de</strong> premier ordre, Pier Paolo Pasolini fut aussi poète, linguiste, romancier, dramaturge, peintre<br />

intimiste et homme engagé. Il fut l’un <strong>de</strong>s intellectuels les plus actifs et l’un <strong>de</strong>s personnages les plus<br />

controversés <strong>de</strong> la société italienne d’après-guerre.<br />

Approcher Pasolini dans ses rapports avec la ville <strong>de</strong> Rome, c’est entrer <strong>de</strong> plain-pied dans tout ce qui le<br />

constitue et le définit : la poésie, la politique, le sexe, l’amitié, le cinéma.<br />

Pour lui qui a vécu sa jeunesse dans le Frioul et à Bologne, Rome ne sera jamais un simple décor ni même un<br />

simple lieu <strong>de</strong> vie. Pour l’homme comme pour le poète, Rome a eu une existence physique, charnelle,<br />

passionnelle. Il a connu avec elle une gran<strong>de</strong> histoire d’amour, avec toutes ses étapes : le lyrisme et l’angoisse<br />

<strong>de</strong> la rencontre, les déceptions, les trahisons, les sentiments <strong>de</strong> haine et <strong>de</strong> passion mêlés, les phases<br />

d’attraction et les phases <strong>de</strong> rejet, les phases d’éloignement et <strong>de</strong> retour.<br />

Rome a aussi été pour le Pasolini polémiste, analyste <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> la société italienne, le principal sujet<br />

d’observation, son champ permanent d’étu<strong>de</strong> et <strong>de</strong> réflexion.<br />

Mais surtout, il y a une Rome d’avant et d’après Pasolini. Ses écrits et ses films ont créé un nouvel imaginaire<br />

<strong>de</strong> la capitale italienne. Pasolini ne s’est pas contenté d’intégrer la ville comme toile <strong>de</strong> fond <strong>de</strong> ses romans et<br />

<strong>de</strong> ses films, il a « refondé » Rome par la littérature et le cinéma.<br />

Il a donné une existence et une dignité littéraire au langage romanesco qui, grâce à lui, est entré dans la culture<br />

littéraire italienne. Pasolini a tourné ses premiers films à Rome, mais le décor d’Accattone et <strong>de</strong> Mamma Roma<br />

est d’abord celui <strong>de</strong>s « borgate » populaires où il a vécu et travaillé lors <strong>de</strong> son arrivée dans la capitale, là où<br />

vivent les pauvres, les marginaux, les <strong>de</strong>rniers <strong>de</strong>s « innocents », les sous-prolétaires solaires : un espace urbain<br />

précaire, bricolé, méprisé <strong>de</strong>s architectes et <strong>de</strong>s urbanistes, auquel il s’est efforcé d’insuffler gran<strong>de</strong>ur et<br />

lyrisme par un filmage sacralisant inspiré <strong>de</strong>s matrices figuratives <strong>de</strong> la première Renaissance.<br />

L’exposition Pasolini Roma propose un parcours chronologique découpé en 6 sections, scandant les gran<strong>de</strong>s<br />

phases <strong>de</strong> son rapport à Rome à partir <strong>de</strong> son arrivée dans la capitale en 1950. Elle explore les sites pasoliniens<br />

<strong>de</strong> sa vie, <strong>de</strong> ses écrits et <strong>de</strong> ses films, en passant par les relations amicales du cinéaste avec les poètes et<br />

intellectuels <strong>de</strong> son époque (Elsa Morante, Alberto Moravia, Attilio Bertolucci…) et ses relations amoureuses.<br />

On y trouve <strong>de</strong> nombreuses photographies, archives, documents, extraits <strong>de</strong> films, archives audiovisuelles,<br />

peintures et <strong>de</strong>ssins réalisés par Pasolini lui-même, ainsi que <strong>de</strong>s œuvres d’artistes italiens <strong>de</strong>s années 60 et 70<br />

dont il aimait le travail.<br />

Le parcours du visiteur y est scandé par <strong>de</strong>s murs-écrans montrant <strong>de</strong>s plans <strong>de</strong> Rome aujourd’hui, et <strong>de</strong>s<br />

cartes d’époque qui permettent <strong>de</strong> suivre à la trace l’évolution <strong>de</strong>s rapports géographiques concrets <strong>de</strong> Pasolini<br />

avec la gran<strong>de</strong> ville vaticane.<br />

Alain Bergala<br />

Co-commissaire <strong>de</strong> l’Exposition<br />

Pier Paolo Pasolini et Ninetto Davoli sur le tournage <strong>de</strong><br />

<strong>La</strong> Contestation (Amore e Rabbia), 1969. Photo <strong>de</strong> Pierluigi Praturlon<br />

© Reporters Associati - Roma<br />

Bernardo Bertolucci, Jean-Luc Godard et Pier Paolo Pasolini lors d’une réunion pour<br />

le film <strong>La</strong> Contestation (Amore e Rabbia), 1969 © Reporters Associati Roma<br />

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CATALOGUE DE L’EXPOSITION<br />

Pasolini Roma<br />

Une coédition Skira Flammarion, <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong><br />

Rédacteur en chef : Jordi Balló<br />

Conseil scientifique : Graziella Chiarcossi<br />

Textes : Pier Paolo Pasolini<br />

Introduction <strong>de</strong>s chapitres : Alain Bergala<br />

Commentaire <strong>de</strong>s documents : Gianni Borgna, Alain Bergala, Jordi Balló<br />

Entretiens avec :<br />

Alberto Arbasino<br />

Bernardo Bertolucci<br />

Vincenzo Cerami<br />

Ninetto Davoli<br />

Dacia Maraini<br />

Enio Morricone<br />

Nico Naldini<br />

264 pages – 250 illustrations<br />

Prix : 35€50<br />

Parution : octobre 2013<br />

CONTACT PRESSE Skira Flammarion<br />

Béatrice Mocquard Tél : 33 (0) 1 40 51 31 35 / Fax : 33 (0) 1 43 26 57 65<br />

E-mail : bmocquard@flammarion.fr<br />

4 ème <strong>de</strong> couverture Couverture<br />

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AUTOUR DE L’EXPOSITION<br />

Spectacle-Performance – Lecture et Projection - Journée d’étu<strong>de</strong>s<br />

Rétrospective - Pasoliniroma.com – Hors les murs<br />

Rétrospective intégrale Pier Paolo Pasolini<br />

(16 octobre – 2 décembre 2013)<br />

Pasolini fut l’un <strong>de</strong>s plus grands artistes du cinéma mo<strong>de</strong>rne. Son<br />

œuvre, nourrie <strong>de</strong> ses expériences <strong>de</strong> poète, romancier,<br />

dramaturge, chroniqueur, jette un regard à la fois luci<strong>de</strong> et<br />

sensualiste sur un mon<strong>de</strong> en pleine mutation, ravagé par la<br />

mo<strong>de</strong>rnité mais confronté au pouvoir <strong>de</strong>s mythologies.<br />

D’Accattone, en 1961 à Salò en 1975, Pasolini a construit une<br />

œuvre incan<strong>de</strong>scente et radicale, témoignant d’une quête<br />

exigeante et scandaleuse, dévoilant les illusions <strong>de</strong>s utopies<br />

mortifères et <strong>de</strong>s fausses critiques <strong>de</strong> la société contemporaine.<br />

Plusieurs films <strong>de</strong> Pasolini seront présentés par <strong>de</strong>s cinéastes pendant toute la<br />

durée <strong>de</strong> la rétrospective.<br />

Spectacle-Performance<br />

(Vendredi 18 octobre à 20h30)<br />

Performance <strong>de</strong> l’auteur <strong>de</strong> ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssinées Davi<strong>de</strong> Toffolo – inspirée <strong>de</strong> son roman graphique<br />

éponyme – et du trio «Tre Allegri Ragazzi Morti», groupe musical indépendant italien.<br />

Un spectacle qui retrace les gran<strong>de</strong>s étapes <strong>de</strong> la vie <strong>de</strong> Pier Paolo Pasolini : projections <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssins<br />

exécutés en live, musique rock et archives sonores.<br />

Tarifs Spectacle : PT 10€, TR 8€, Forfait Atout Prix 7€, Libre Pass 5€<br />

Pasolini, une rencontre <strong>de</strong> Davi<strong>de</strong> TOFFOLO<br />

Traduction <strong>de</strong> Émilie SAADA, (Ban<strong>de</strong> <strong>de</strong>ssinée)<br />

Casterman, collections "Ecritures", 2004.<br />

Lecture et Projection<br />

LA LONGUE ROUTE DE SABLE<br />

(Vendredi 25 octobre 2013 à 20h00)<br />

À l’été 1959, au volant <strong>de</strong> sa Fiat Millecento, Pier Paolo Pasolini se lance dans un tour complet du littoral Italien pour le<br />

compte du magazine à grand tirage Successo. Ce reportage singulier et visionnaire sera publié en trois épiso<strong>de</strong>s et illustré<br />

par les clichés du photographe Paolo di Paolo. Au fil <strong>de</strong> cette « longue route <strong>de</strong> sable» se <strong>de</strong>ssine les contours d’une société<br />

en mouvement. Touriste parmi les touristes, passant parmi les passants, Pasolini effectue ce voyage à «contre-courant» <strong>de</strong><br />

la culture <strong>de</strong> masse et du temps, en quête <strong>de</strong> l’Italie et <strong>de</strong> ses propres origines : partant <strong>de</strong> la frontière <strong>française</strong>, il<br />

s’enfonce dans le sud archaïque puis remonte jusqu’à son Frioul natal. Sous les plages, le passé…<br />

Tarifs Lecture : PT 10€, TR 8€, Forfait Atout Prix 7€, Libre Pass 5€<br />

Suivi <strong>de</strong><br />

ENQUÊTE SUR LA SEXUALITÉ (COMIZI D’AMORE)<br />

(Vendredi 25 octobre 2013 à 21h45)<br />

De ce carnet <strong>de</strong> route très cinématographique qu’est <strong>La</strong> Longue route <strong>de</strong> sable naîtra le projet d’un nouveau voyage, du<br />

nord au sud : en 1963, Pasolini sillonne les routes italiennes pour réaliser cette fois un documentaire pour la télévision et<br />

rendre compte <strong>de</strong>s représentations <strong>de</strong> ses concitoyens en matière d’amour et <strong>de</strong> sexualité. Tel un Socrate mo<strong>de</strong>rne, micro<br />

à la main, Pasolini questionne et cherche à comprendre.<br />

Tarifs Projection : PT 6.5€, TR 5.5€, Forfait Atout Prix 4.5€, Libre Pass : accès libre.<br />

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Journée d’étu<strong>de</strong>s<br />

« PIER PAOLO PASOLINI, LE VILLAGE ET LE MONDE »<br />

(Lundi 28 octobre <strong>de</strong> 9h45 à 13h et <strong>de</strong> 14h30 à 18h30)<br />

Conférences – Table ron<strong>de</strong> – Dialogue.<br />

Plus d'informations à venir sur cinematheque.fr<br />

En lien avec l’exposition « Pasolini Roma », une Journée d’étu<strong>de</strong>s consacrée au rapport du cinéaste aux villes, aux lieux et à<br />

leur histoire, aux territoires et à leurs marges.<br />

Tout est « déplacement » dans le parcours <strong>de</strong> Pier Paolo Pasolini : <strong>de</strong> la langue au dialecte ; <strong>de</strong> la campagne à la ville ; du<br />

centre à sa périphérie ; du mo<strong>de</strong>rne à l'ancien ; <strong>de</strong>s autres à soi…<br />

Déplacements, voyages réels et imaginaires : dans Rome bien sûr, « décor » pour films et romans, lieu <strong>de</strong> rencontres et<br />

d’expériences. Voyages aussi du nord au sud <strong>de</strong> l’Italie, puis en In<strong>de</strong>, en Afrique, au Moyen-Orient, partout où le « génoci<strong>de</strong><br />

culturel » <strong>de</strong> la société <strong>de</strong> consommation n’a pas encore tué la possibilité d’un rapport sacral à la réalité, d’une croyance<br />

vivante dans le mythe.<br />

Voyages dans le temps : pour renouer avec les récits fondateurs, leurs « lieux » et, <strong>de</strong> L’Évangile selon saint Matthieu à<br />

Théorème par exemple, avec la puissance active, subversive, <strong>de</strong> leur valeur au présent.<br />

Pier Paolo Pasolini a été soutenu dans sa quête d’une vie par une passion pour le passé <strong>de</strong>s paysages, pour les langues<br />

menacées et les corps réfractaires. Un goût <strong>de</strong> la vérité jusqu’à sa transfiguration, jusqu’à la douleur aussi.<br />

Demi journée : PT 4 € / TR 3 € / FAP 2.5 € / Libre pass entrée libre<br />

Journée complète : possibilité d’un billet couplé à 6€ (au lieu <strong>de</strong> 8€)<br />

À noter : à 20h30, projection d’un programme <strong>de</strong> films en lien avec la Journée d’étu<strong>de</strong>s :<br />

Repérage en Palestine pour « L’Évangile selon saint Matthieu » (1964, 52’)<br />

suivi <strong>de</strong> Notes pour un film sur l'In<strong>de</strong> (1967, 25’)<br />

Tarifs séance : PT 6.5 € / TR 5.5 € / FAP 4.5 € / Libre pass accès libre.<br />

Pier Paolo Pasolini et Enrique Irazoqui sur le tournage <strong>de</strong> L'Evangile selon Matthieu (Il Vangelo secondo Matteo)<br />

<strong>de</strong>vant le panorama <strong>de</strong>s Sassi <strong>de</strong> Matera, juin 1964<br />

© Associazione Pasolini Matera - Photo : Archivio Notarangelo<br />

12


Pasoliniroma.com<br />

Un parcours web dans la Rome <strong>de</strong> Pasolini.<br />

A l’occasion <strong>de</strong> l’exposition Pasolini Roma, <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong> propose une immersion web dans la Rome <strong>de</strong><br />

Pasolini. Suivre le cinéaste dans la capitale italienne, c'est voyager au cœur <strong>de</strong> ce qui le constitue et le définit : l'amitié, la<br />

littérature, la politique, l'amour, le sexe, le cinéma. Grâce à 50 adresses et dates emblématiques <strong>de</strong> la Rome pasolinienne,<br />

redécouvrez l'homme, ses rencontres passionnées, sa vie nocturne, ses désillusions politiques, ses amours, ses haines, ses<br />

moments <strong>de</strong> ruptures et <strong>de</strong> fuite.<br />

<strong>La</strong>issez-vous gui<strong>de</strong>r dans les décors <strong>de</strong> Mamma Roma ou d'Accattone. Devinez les ruelles cachées entre les lignes <strong>de</strong><br />

Ragazzi di vita. Visitez Rome et ses faubourgs avec les yeux du poète.<br />

En bonus, prenez les chemins <strong>de</strong> traverse en suivant Žilda, street artist rennais, dont les collages convoquent les fantômes<br />

<strong>de</strong> Pasolini au détour <strong>de</strong>s ruelles <strong>de</strong> Rome.<br />

Collages <strong>de</strong> Žilda, street artist rennais, dans les rues <strong>de</strong> Rome.<br />

Hors les murs<br />

Pasolini sur<br />

(Mercredi 16 octobre à 23h15)<br />

ARTE rend hommage au grand cinéaste italien, lors d’une soirée avec le documentaire L’affaire Pasolini – une<br />

enquête sur son assassinat en 1975 réalisé par Andreas Pichler –, suivi <strong>de</strong> Théorème (1968) avec Terence<br />

Stamp et Silvana Mangano, ainsi que le moyen métrage <strong>La</strong> ricotta avec Orson Welles.<br />

RATP<br />

Retrouver la Rome <strong>de</strong> Pasolini aux stations Rome et Place d’Italie.<br />

FÊTE DE L’HUMANITÉ<br />

(Vendredi 13 septembre)<br />

Lecture par Amira Casar d’extraits <strong>de</strong> Qui je suis <strong>de</strong> Pasolini suivi d’une table ron<strong>de</strong>.<br />

Qui je suis <strong>de</strong> Pier Paolo Pasolini<br />

Editions Arléa<br />

Traduit <strong>de</strong> l’italien, présenté et annoté par Jean-Pierre Milelli<br />

13


Né en 1914 à Smyrne, Henri <strong>La</strong>nglois aurait cent ans en 2014.<br />

Sans lui, la <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong> n’existerait pas.<br />

Sans son énergie et sa vision d’une institution entièrement dédiée à la mémoire du cinéma, à la conservation et<br />

à la sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s films, nous n’existerions pas.<br />

Sans son génie <strong>de</strong> programmateur, sans son talent <strong>de</strong> muséographe, nous n’existerions pas.<br />

Henri <strong>La</strong>nglois, écrivait Jean-Luc Godard, « a donné chaque<br />

vingt-quatrième secon<strong>de</strong> <strong>de</strong> sa vie pour sortir toutes ces<br />

voix <strong>de</strong> leurs nuits silencieuses, pour les projeter dans le ciel<br />

blanc du seul musée où se rejoignent enfin le réel et<br />

l’imaginaire. »<br />

Un comité d’honneur, placé sous le Haut Patronage <strong>de</strong> M.<br />

François Hollan<strong>de</strong>, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République, et réunissant<br />

une soixantaine <strong>de</strong> cinéastes et acteurs parmi les plus<br />

prestigieux au mon<strong>de</strong>, accompagnera les diverses<br />

manifestations prévues à l’occasion du centenaire d’Henri<br />

<strong>La</strong>nglois.<br />

<strong>La</strong> plus spectaculaire <strong>de</strong> ces manifestations sera la gran<strong>de</strong><br />

exposition consacrée au Musée Imaginaire d’Henri <strong>La</strong>nglois,<br />

qui sera installé au 5 ème étage <strong>de</strong> la <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong><br />

au Printemps 2014.<br />

Costa-Gavras et Serge Toubiana<br />

Henri <strong>La</strong>ngois<br />

Comité d’honneur pour le centenaire Henri <strong>La</strong>nglois (1914-2014)<br />

Un Comité d’honneur composé <strong>de</strong> cinéastes et d’artistes français et étrangers a été constitué sous le Haut<br />

Patronage <strong>de</strong> François Hollan<strong>de</strong>, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République <strong>française</strong>.<br />

Par cet engagement symbolique, les membres du Comité témoignent d’un lien virtuel ou réel avec Henri<br />

<strong>La</strong>nglois.<br />

Comité d’honneur pour le Centenaire Henri <strong>La</strong>nglois (1914-2014)<br />

Sous le Haut Patronage <strong>de</strong> Monsieur François Hollan<strong>de</strong>, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République.<br />

Pierre Alechinsky, Woody Allen, Pedro Almodóvar, Fanny Ardant, Olivier Assayas, Nathalie Baye, Pierre Bergé,<br />

Bernardo Bertolucci, Leos Carax, Claudia Cardinale, Souleymane Cissé, Francis Ford Coppola, David Cronenberg,<br />

Jean-Pierre Dar<strong>de</strong>nne, Luc Dar<strong>de</strong>nne, Alain Delon, Catherine Deneuve, Claire Denis, Arnaud Desplechin, Milos<br />

Forman, Stephen Frears, William Friedkin, Philippe Garrel, Costa-Gavras, Amos Gitai, Jean-Luc Godard, Werner<br />

Herzog, Hou Hsiao-hsien, Isabelle Huppert, Benoit Jacquot, Wong Kar Wai, Kiyoshi Kurosawa, Hugues <strong>La</strong>nglois,<br />

Jean-Louis <strong>La</strong>nglois, Clau<strong>de</strong> <strong>La</strong>nzmann, David Lynch, Michael Mann, Jeanne Moreau, Bulle Ogier, Manoel <strong>de</strong><br />

Oliveira, Michel Piccoli, Roman Polanski, Jean-Paul Rappeneau, Alain Resnais, Francesco Rosi, Isabella<br />

Rossellini, Barbet Schroe<strong>de</strong>r, Ettore Scola, Martin Scorsese, Jérôme et Sophie Seydoux, Nicolas Seydoux, Jerzy<br />

Skolimowski, Alexan<strong>de</strong>r Sokourov, Steven Spielberg, Alain Tanner, Agnès Varda, Apitchapong Weerasethakul,<br />

Wim Wen<strong>de</strong>rs.<br />

14


Le Musée imaginaire d’Henri <strong>La</strong>nglois<br />

L’Exposition<br />

9 avril - 3 août 2014<br />

Charlot, Marilyn, Warhol, Truffaut, Matisse, Hitchcock, Picasso,<br />

Marlene Dietrich, Miró, Disney, Chagall, Man Ray…<br />

Une exposition produite par <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong><br />

réalisée grâce au mécénat <strong>de</strong> la Banque Neuflize OBC et Groupama<br />

Grands mécènes <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong><br />

Mimo Rotella, <strong>La</strong> Storia <strong>de</strong>l cinema (1991) Joseph Beuys, Le Silence (Das Schweigen), 1973<br />

Coll. <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong><br />

5 bobines galvanisées du film <strong>de</strong> Bergman, Le Silence.<br />

Collection Centre Pompidou, Paris.<br />

Fernand Léger, Charlot-cubiste, 1924 Marcel Duchamp, Rotoreliefs, 1935<br />

Collection Centre Pompidou, Paris<br />

Coll. <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong><br />

Commissariat<br />

Dominique Païni, assisté <strong>de</strong> Maroussia Dubreuil<br />

En collaboration avec Matthieu Orléan<br />

LE MUSÉE IMAGINAIRE D’HENRI LANGLOIS, L’EXPOSITION du 9 avril au 3 août 2014<br />

Du lundi au samedi (sauf fermeture mardi) : <strong>de</strong> 12h à 19h, nocturne le jeudi jusqu’à 22h. Dimanche : <strong>de</strong> 10h à 20h<br />

Plein Tarif : 10€* - Tarif Réduit : 8€* - Moins <strong>de</strong> 18 ans : 5€* - Forfait Atout Prix : 7€ - Libre Pass : Accès libre<br />

Billets couplés Exposistion + film ou Exposition + musée : 12€*<br />

Bénéficiaires tarifs réduits moins <strong>de</strong> 26 ans, plus <strong>de</strong> 60 ans, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emplois<br />

Visite guidée tous les samedis et dimanches à 16h : 12€* - Visite LSF un dimanche par mois à 11h30 : 5€50<br />

Groupes, scolaires, socioculturels, adultes : visites guidées et tarifs spécifiques. Informations détaillées sur Cinematheque.fr<br />

15


* + 1€ pour les préventes web<br />

16


Aujourd’hui la ferveur renouvelée pour l’art du cinéma au sein <strong>de</strong>s jeunes générations et la conviction<br />

largement partagée que les cinéastes sont parmi les plus grands artistes contemporains, animent cette<br />

exposition consacrée au fondateur <strong>de</strong> la <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong>. Henri <strong>La</strong>nglois fut un personnage savant et<br />

pittoresque, intempestif et opiniâtre, à l’instar <strong>de</strong>s autres figures géniales qui au XXème siècle mêlèrent<br />

l’extravagance <strong>de</strong> leurs projets à celle <strong>de</strong> leur comportement, d’Einstein à Picasso.<br />

Dès les années 30, il est un voyant, lançant le cinéma à la conquête <strong>de</strong>s autres arts. Il prend conscience <strong>de</strong> la<br />

disparition du cinéma muet et <strong>de</strong> l’importance que le cinéma a déjà pour les artistes majeurs du siècle.<br />

<strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong> est son œuvre et cette institution impulse alors la création <strong>de</strong>s cinémathèques du<br />

mon<strong>de</strong> entier. Henri Matisse, Max Ernst, Miro, Picabia, Léger, Magritte, Beuys et Andy Warhol, parmi tant<br />

d’autres, y trouvent les solutions pour réaliser leur passion <strong>de</strong> figurer le mouvement. Henri <strong>La</strong>nglois invente<br />

ainsi le musée où les artistes ne viennent plus copier les maîtres mais découvrir ce dont personne n’avait eu<br />

autant la preuve avant le cinéma : le mon<strong>de</strong> n’est que mouvements, vitesses et rythmes.<br />

Simultanément, il permet <strong>de</strong> découvrir l’influence que les cinéastes avaient reçu <strong>de</strong>s arts visuels du passé. Jean<br />

Renoir, Eisenstein, Charlie Chaplin, Fritz <strong>La</strong>ng, Hitchcock, Godard, eux, copièrent les maîtres !<br />

L’exposition consacrée à ce personnage hors du commun illustrera cette aventure qui, au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la<br />

conservation <strong>de</strong>s films, intégra ceux-ci à une vision élargie <strong>de</strong> la création artistique. Tel est le grand geste<br />

d’Henri <strong>La</strong>nglois, poétique et « politique », dont l’évi<strong>de</strong>nce aujourd’hui qu’un film puisse être une œuvre d’art<br />

constitue l’aboutissement et l’heureuse postérité.<br />

L’homme présente plusieurs facettes qui seront les étapes du parcours <strong>de</strong> l’exposition et éclaireront sa vive<br />

sensibilité à l’égard <strong>de</strong>s autres disciplines <strong>de</strong> création. C’est dire ainsi le parti pris d’une exposition qui<br />

confrontera l’art du cinéma et les autres arts.<br />

Comme beaucoup d'autres personnalités artistiques mo<strong>de</strong>rnes et contemporaines, Henri <strong>La</strong>nglois fut un<br />

collectionneur et un artiste. Le rapprochement <strong>de</strong>s images préexistantes, fixes ou animées, constituant la<br />

procédure artistique la plus marquante apparue au cours du XXe siècle, l'exposition donnera l'occasion <strong>de</strong><br />

révéler l'activité <strong>de</strong> programmation conçue comme une écriture, comme un travail <strong>de</strong> montage. Cet amateur<br />

"chineur" d'archives, d'appareils anciens et <strong>de</strong> copies <strong>de</strong> films, laissa <strong>de</strong>rrière lui une riche collection qui sera<br />

pour une part exposée pour la première fois et mise en résonance avec les préoccupations esthétiques et<br />

technologiques actuelles.<br />

Pittoresque pédagogue, poète d’un art qui n’en finit pas <strong>de</strong> douter qu’il en soit un, Henri <strong>La</strong>nglois est capable<br />

d’offrir à la jeune cinéphilie d’aujourd’hui l’occasion d’un éloge du goût comme posture éthique, face aux<br />

tendances cyniques et uniformisantes <strong>de</strong> l’idéologie promotionnelle.<br />

Dominique Païni<br />

Commissaire <strong>de</strong> l’exposition<br />

Henri <strong>La</strong>nglois et Alfred Hitchcock à <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong>, 1971<br />

17


AUTOUR DE L’EXPOSITION<br />

Editions<br />

Catalogue <strong>de</strong> l’exposition<br />

Une coédition <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong>, Gallimard (sous réserve)<br />

Un ouvrage publié sous la direction <strong>de</strong> Dominique Païni.<br />

Écrits d’Henri <strong>La</strong>nglois (1931-1977)<br />

Collection Blanche, Gallimard.<br />

L’édition <strong>de</strong>s écrits a été confiée à Bernard Eisenschitz et Bernard Benoliel.<br />

Le projet d’une édition critique <strong>de</strong>s Écrits <strong>de</strong> cinéma d’Henri <strong>La</strong>nglois a pour ambition <strong>de</strong> rassembler en un volume d’environ<br />

mille pages <strong>de</strong>ux corpus <strong>de</strong> textes : <strong>de</strong>s carnets <strong>de</strong> jeunesse inédits, véritable journal <strong>de</strong> bord qui couvre plus <strong>de</strong> dix ans<br />

d’une vie et d’une cinéphilie. Egalement, <strong>de</strong>s textes critiques parus au fil <strong>de</strong>s ans et <strong>de</strong>s circonstances dans <strong>de</strong>s revues et<br />

journaux, d’autres rédigés à l’occasion d’une préface ou dans les brochures <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> films <strong>de</strong> la <strong>Cinémathèque</strong>,<br />

d’autres retrouvés ou inédits et conservés dans ses archives.<br />

Colloque international (Juin 2014)<br />

Conférences, lectures, table ron<strong>de</strong>, projections.<br />

<strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong> reviendra sur l’œuvre multiforme <strong>de</strong> son fondateur. Elle s’interrogera aussi sur son héritage<br />

intellectuel pour l’avenir du cinéma et <strong>de</strong>s cinémathèques à l’heure <strong>de</strong>s « collections numériques », du « tout accessible »<br />

et <strong>de</strong> la dématérialisation généralisée <strong>de</strong>s images.<br />

Programmation <strong>de</strong> films<br />

On y verra <strong>de</strong>s films qui eurent <strong>de</strong> l’importance dans le parcours du fondateur <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong>. On pourra<br />

déduire, par ailleurs, <strong>de</strong> cette programmation, le gout particulier et le rapport indiscutablement personnel, loin <strong>de</strong> toute<br />

école, qu’il entretenait avec le cinéma.<br />

Les Vampires <strong>de</strong> Louis Feuilla<strong>de</strong> (1915) Ju<strong>de</strong>x <strong>de</strong> Georges Franju (1963) Céline et Julie vont en bateau <strong>de</strong> Jacques Rivette(1974) Irma Vep d’Olivier Assayas (1996)<br />

Blon<strong>de</strong> Vénus <strong>de</strong> Josef von Sternberg (1932) Dr Jeckyll et Mr Hy<strong>de</strong> <strong>de</strong> Rouben Mamoulian (1931) Séréna<strong>de</strong> à trois (1933) d’Ernst Lubitsch<br />

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Amos Gitai, architecte <strong>de</strong> la mémoire<br />

L’Exposition<br />

26 février – 6 juillet 2014<br />

Une exposition produite par <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong><br />

en coproduction avec<br />

<strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> suisse, Le Musée <strong>de</strong> L’Elysée <strong>La</strong>usanne et Galeries, Bruxelles<br />

Réalisée grâce au mécénat <strong>de</strong> la Banque Neuflize OBC et Groupama<br />

Grands mécènes <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong><br />

Commissariat<br />

Matthieu Orléan (<strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong>)<br />

Amos Gitai sur le tournage d’Une maison à Jérusalem (1998) © AGAV Films / Amos Gitai<br />

AMOS GITAI, ARCHITECTE DE LA MEMOIRE L’EXPOSITION du 26 février au 6 juillet 2014<br />

BILLET COUPLE AVEC LE MUSÉE DE LA CINÉMATHÈQUE<br />

Du lundi au samedi (sauf fermeture mardi) : <strong>de</strong> 12h à 19h. Dimanche : <strong>de</strong> 10h à 20h<br />

Plein Tarif : 6€ - Tarif Réduit 5€ - Moins <strong>de</strong> 18 ans : 3€ - Forfait Atout Prix: 4€ - Libre Pass Accès libre<br />

* Bénéficiaires tarifs réduits moins <strong>de</strong> 26 ans, plus <strong>de</strong> 60 ans, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emplois,<br />

Forfait Expo Musée + film : 8 €<br />

L’exposition Amos Gitai, architecte <strong>de</strong> la mémoire sera présentée à <strong>La</strong>usanne, à l’automne 2014<br />

(Elysee.ch) et à Bruxelles au printemps 2015 (Galeries.be).<br />

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L’EXPOSITION<br />

Cette exposition est imaginée comme un voyage poétique dans les archives d’Amos Gitai, récemment données<br />

à <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong>. Ce fonds d'archives est riche et hétérogène. Il est constitué <strong>de</strong> nombreux<br />

originaux qui seront présentés pour la première fois dans une exposition. Documents papier, photographies,<br />

documents audiovisuels et sonores, documents artistiques rares feront écho aux extraits <strong>de</strong> films diffusés dans<br />

la galerie d’exposition.<br />

Ces archives dévoileront <strong>de</strong> nombreux thèmes chers à l’artiste : les frontières, les friches, l’architecture, la<br />

langue et l’écriture, l’Histoire et la mythologie, la sensualité… En moins <strong>de</strong> quatre décennies, alternant<br />

documentaires et fictions, Gitai réalise dans tous les formats, sur tous les supports, près <strong>de</strong> soixante films. Il<br />

prolonge sa réflexion, par ailleurs, sous d'autres formes d'art, comme par exemple le théâtre, les installations<br />

et les expositions.<br />

Amos Gitai naît le 11 octobre 1950 à Haïfa, <strong>de</strong>ux ans après la création <strong>de</strong> l'État d'Israël. Il étudie l’architecture<br />

au Technion <strong>de</strong> Haïfa puis à l'université <strong>de</strong> Berkeley en Californie, où il obtient un doctorat en architecture<br />

vernaculaire.<br />

Matthieu Orléan<br />

Commissaire <strong>de</strong> l’exposition<br />

Amos Gitai sur le tournage <strong>de</strong> Kippour © AGAV Films / Amos Gitai<br />

Photographie <strong>de</strong> plateau <strong>de</strong> Kippour réalisée par Ziv Koren © AGAV Films / Amos Gitai<br />

Dessins réalisés par Amos Gitai en 1973 après la guerre du Kippour où il est envoyé comme jeune soldat © Amos Gitai<br />

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AUTOUR DE L’EXPOSITION<br />

Catalogue Amos Gitai, architecte <strong>de</strong> la mémoire<br />

Une coédition <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong>, Gallimard.<br />

Un ouvrage publié sous la direction éditoriale <strong>de</strong> Matthieu Orléan.<br />

29 € TTC – prix prévisionnel.<br />

Rétrospective intégrale<br />

Né à Haïfa en Israël en 1950, Amos Gitai commence par réaliser <strong>de</strong>s documentaires après avoir participé à la<br />

guerre du Kippour. Il entreprend une <strong>de</strong>scription critique <strong>de</strong> la société et <strong>de</strong> l’histoire d’Israël. Il poursuivra ce<br />

travail analytique dans <strong>de</strong>s films <strong>de</strong> fictions comme, Kippour, Kadosh, Kedma, Désengagement. Le souffle <strong>de</strong><br />

l’histoire, la lucidité <strong>de</strong> l’observateur engagé se mêlent à une approche inspirée <strong>de</strong>s théories <strong>de</strong> Brecht.<br />

Leçon <strong>de</strong> cinéma<br />

présente<br />

Amos Gitai, la trilogie - Coffret 3 DVD<br />

Une trilogie sur les villes<br />

Devarim / Yom Yom / E<strong>de</strong>n<br />

Bonus : un livret <strong>de</strong> 32 pages comportant <strong>de</strong>s extraits du livre Exils et territoires – Le cinéma d’Amos<br />

Gitai écrit par Serge Toubiana, avec la collaboration <strong>de</strong> Baptiste Piégay, coédité par Les Cahiers du<br />

Cinéma et ARTE Editions.<br />

Prix public conseillé : 29€99<br />

Amos Gitai, Exil - Coffret 3 DVD<br />

<strong>La</strong> trilogie <strong>de</strong> l'exil avec Esther / Berlin Jérusalem / Golem, l’esprit <strong>de</strong> l’exil<br />

Bonus : un livret <strong>de</strong> 32 pages comportant <strong>de</strong>s extraits du livre Exils et territoires – Le cinéma d’Amos<br />

Gitai écrit par Serge Toubiana, avec la collaboration <strong>de</strong> Baptiste Piégay, coédité par Les Cahiers du<br />

Cinéma et ARTE Editions.<br />

Prix public conseillé : 29€99<br />

Amos Gitai, Territoires - Coffret 3 DVD<br />

Un regard singulier sur le Moyen-Orient en 6 films documentaires<br />

<strong>La</strong> maison (Bait, House) / Une maison à Jérusalem / Wadi / Wadi Grand Canyon / Journal <strong>de</strong><br />

campagne / L'Arène du meurtre.<br />

Bonus : un livret <strong>de</strong> 32 pages comportant <strong>de</strong>s extraits du livre Exils et territoires – Le cinéma d’Amos<br />

Gitai écrit par Serge Toubiana, avec la collaboration <strong>de</strong> Baptiste Piégay, coédité par Les Cahiers du<br />

Cinéma et ARTE Editions.<br />

Prix public conseillé : 29€99<br />

CONTACTS PRESSE Arte Editions<br />

Henriette Souk 01 55 00 70 83 / h-souk@artefrance.fr<br />

21


Expositions <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong><br />

dans le mon<strong>de</strong> 2013-2014<br />

Georges Méliès, <strong>La</strong> magie du cinéma<br />

CaixaForum, Madrid du 25 juillet au 8 décembre 2013<br />

CaixaForum - Tournée dans 6 villes d’Espagne 2014-2015<br />

(dont Saragosse, Palma, Gironne, Tarragone, Lérida)<br />

Amos Gitai, architecte <strong>de</strong> la mémoire<br />

En coproduction avec <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> suisse, le Musée <strong>de</strong> l’Elysée, <strong>La</strong>usanne et Galeries, Bruxelles<br />

Musée <strong>de</strong> l’Elysée – <strong>La</strong>usanne, automne 2014<br />

Galeries – Bruxelles, printemps 2015<br />

Pasolini Roma<br />

Une coproduction du Centre <strong>de</strong> Cultura Contemporània, Barcelone, <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong>, Paris,<br />

du Palazzo <strong>de</strong>lle Esposizioni, Rome, et du Martin-Gropius-Bau, Berlin.<br />

CCCB, Barcelone : 22 mai-15 septembre 2013<br />

<strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong>, Paris : 16 octobre 2013- 26 janvier 2014<br />

Palazzo <strong>de</strong>lle Esposizioni, Rome : 3 mars-8 juin 2014<br />

Martin-Gropius-Bau, Berlin : 11 septembre 2014-5 janvier 2015<br />

Le cinéma expressionniste allemand<br />

LACMA, Los Angeles, automne 2014<br />

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CINÉMA<br />

Automne<br />

Michel Piccoli (en sa présence)<br />

Bernardo Bertolucci (en sa présence)<br />

Jean Cocteau<br />

Ethan et Joel Coen (en leur présence)<br />

Pier Paolo Pasolini<br />

Les histoires <strong>de</strong> René Allio<br />

Raymond Depardon (en sa présence)<br />

Métamorphoses<br />

Hiver<br />

João Cesar Monteiro<br />

Henry Hathaway<br />

Amos Gitai (en sa présence)<br />

Jean-Charles Fitoussi (en sa présence)<br />

Rétrospective Enfants <strong>de</strong>s villes<br />

Printemps<br />

Jean Epstein<br />

Caroline Champetier (en sa présence)<br />

Centenaire <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong> Guerre<br />

Centenaire d’Henri <strong>La</strong>nglois<br />

Panorama du cinéma vietnamien<br />

Charlot a 100 ans !<br />

Yasujiro Ozu<br />

Été<br />

70 mm, rétrospective<br />

Guy Gilles<br />

Phil Karlson<br />

Kinji Fukasaku<br />

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CINÉMA SAISON 2013-2014<br />

Automne<br />

Rétrospective Michel Piccoli (en sa présence)<br />

(4 septembre - 6 octobre 2013)<br />

Il est apparu dans plus <strong>de</strong> 200 films <strong>de</strong>puis 1949. Après <strong>de</strong>s débuts au théâtre, on le remarque dans les années 1950 chez<br />

Renoir (French Cancan), Pierre Chenal (<strong>La</strong> Bête à l’affut, Rafles sur la ville) avant qu’il ne s’impose définitivement la<br />

décennie suivante. Buñuel, qui le fait tourner dans <strong>La</strong> Mort en ce jardin en 1956, lui restera fidèle dans <strong>de</strong> nombreux films<br />

qui suivront (Le Journal d’une femme <strong>de</strong> chambre, Belle <strong>de</strong> jour, Le Charme discret <strong>de</strong> la bourgeoisie). Godard lui confie un<br />

<strong>de</strong>s rôles principaux du Mépris face à Brigitte Bardot. Il <strong>de</strong>vient le modèle <strong>de</strong> l’homme mûr dans <strong>de</strong>s rôles pourtant<br />

différents chez Marco Ferreri (Dillinger est mort, <strong>La</strong> Gran<strong>de</strong> Bouffe), chez Clau<strong>de</strong> Sautet (Les Choses <strong>de</strong> la vie, Max et les<br />

ferrailleurs). Il y invente <strong>de</strong>s personnages où, <strong>de</strong>rrière une apparente quiétu<strong>de</strong>, se cache le vertige <strong>de</strong> la folie. Il compose<br />

par ailleurs, chez les grands poètes du cinéma contemporain (Manoël <strong>de</strong> Oliveira, Leos Carax), <strong>de</strong>s figures inoubliables et<br />

incroyablement diverses. Michel Piccoli a aussi réalisé trois longs métrages particulièrement originaux.<br />

Michel Piccoli à <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong><br />

Samedi 7 septembre à 14h30 : FILM + DIALOGUE<br />

À la suite <strong>de</strong> la projection du film Une étrange affaire <strong>de</strong> Pierre Granier-Deferre,<br />

rencontre avec Michel Piccoli animée par Serge Toubiana.<br />

Michel Piccoli et Romy Schnei<strong>de</strong>r dans<br />

Les Choses <strong>de</strong> la vie <strong>de</strong> Clau<strong>de</strong> Sautet (1970)<br />

Michel Piccoli et Brigitte Bardot. Le Mépris <strong>de</strong> Jean-Luc Godard (1963) Coll. <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong><br />

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Rétrospective Bernardo Bertolucci (en sa présence)<br />

(11 - 29 septembre)<br />

Grâce au mécénat principal d’eni<br />

En partenariat avec<br />

Il a été un <strong>de</strong>s plus importants représentants d’une génération <strong>de</strong> jeunes gens en colère qui débute au cinéma dans les<br />

années 1960 en Italie. Prima <strong>de</strong>lla rivoluzione en 1964 interroge le rôle <strong>de</strong> l’intellectuel communiste. Tentation théorique<br />

(confronter Marx et Freud) et tentation esthétique (une fascination pour l’opéra) s’affrontent au cœur d’une œuvre qui<br />

adapte Borges (<strong>La</strong> Stratégie <strong>de</strong> l’araignée) ou Moravia (Le Conformiste). Les rapports entre le sexe et la société sont au<br />

cœur <strong>de</strong> son énorme succès, Le Dernier Tango à Paris (1972). Le Dernier Empereur, Un thé au Sahara et Little Buddha sont<br />

d’ambitieuses fresques qui s’éloignent <strong>de</strong> l’Europe où il reviendra notamment avec Innocents, réalisé en 2003, et Io e te en<br />

2012, retrouvant ses obsessions premières.<br />

« Ce que j’aime penser c’est que je suis un petit metteur en scène un<strong>de</strong>rground qui s’est infiltré dans le grand cinéma commercial pour<br />

foutre le désordre ! »<br />

Bernardo Bertolucci, 1990.<br />

Bernardo Bertolucci à <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong><br />

Samedi 14 septembre<br />

- 14h30 : « BERTOLUCCI PAR BERTOLUCCI », UNE LEÇON DE CINÉMA<br />

Animée par Jean-François rauger et Serge Toubiana.<br />

À la suite <strong>de</strong> la projection du film Le Conformiste <strong>de</strong> Bernardo Bertolucci, rencontre avec le cinéaste.<br />

- 20h30 : Présentation par Bernardo Bertolucci <strong>de</strong> la PROJECTION EN 3D DU FILM<br />

LE DERNIER EMPEREUR (1987)<br />

Sélection officielle Cannes Classics 2013 Restauration en 4k supervisée par Bernardo Bertolucci.<br />

Lundi 16 septembre à 20h : AVANT PREMIÈRE <strong>de</strong> MOI&TOI (IO E TE)<br />

<strong>de</strong> Bernardo Bertolucci (Italie – 2012 – 1h36) Avec Jacopo Olmo Antinori et Tea Falco<br />

Festival <strong>de</strong> Cannes 2012 – Hors Compétition<br />

Sortie en salles : 18 septembre 2013<br />

CONTACT PRESSE MOI&TOI (IO E TE) Viviana Andriani, Aurélie Dard<br />

Tel 01 42 66 36 35 viviana@rv-press.com / aurelie@rv-press.com<br />

Photos & <strong>dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> téléchargeables sur www.rv-press.com MOI&TOI <strong>de</strong> Bernardo Bertolucci (2012)<br />

Le Dernier Empereur <strong>de</strong> Bernardo Bertolucci (1987)<br />

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Jean Cocteau<br />

à <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong><br />

À l’occasion du cinquantenaire <strong>de</strong> la mort <strong>de</strong> Jean Cocteau<br />

Grâce au généreux soutien <strong>de</strong><br />

RÉTROSPECTIVE – VERSION RESTAURÉE DE LA BELLE ET LA BÊTE<br />

EXPOSITION - CONFÉRENCE + LECTURE - PROGRAMMATION JEUNE PUBLIC – SUR CINEMATHEQUE.FR<br />

Orphée <strong>de</strong> Jean Cocteau, 1950<br />

RÉTROSPECTIVE<br />

(du 2 octobre au 2 novembre 2013)<br />

Génie polymorphe et artiste touche-à-tout, Jean Cocteau s’est toujours intéressé au cinéma<br />

qu’il a servi <strong>de</strong> différentes manières comme scénariste, cinéaste ou acteur. Il s’agira <strong>de</strong> tracer, à<br />

l’ai<strong>de</strong> d’une programmation, le parcours d’un poète qui a écrit ou adapté <strong>de</strong> nombreux récits<br />

pour le grand écran (Les Dames du Bois <strong>de</strong> Boulogne, L’Éternel retour), a fait adapter ou<br />

adapté lui-même certaines <strong>de</strong> ses œuvres (Les Enfants terribles, L’Aigle à <strong>de</strong>ux têtes, Les<br />

Parents terribles), a signé enfin comme réalisateur un certain nombre <strong>de</strong> titres parmi les plus<br />

singuliers et les plus forts <strong>de</strong> l’histoire du cinéma français (Orphée, <strong>La</strong> Belle et la Bête, Le<br />

Testament d’Orphée) réussissant la synthèse supposée impossible du cinéma et <strong>de</strong> la poésie.<br />

VERSION RESTAURÉE en 2013 du film <strong>La</strong> Belle et la Bête <strong>de</strong> Jean Cocteau (1946)<br />

Sélection officielle Cannes Classics 2013<br />

Une restauration SNC (Groupe M6) et <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong>,<br />

avec le soutien du Fonds Culturel Franco Américain - DGA MPAA SACEM WGAW.<br />

SND (Groupe M6) ressort <strong>La</strong> Belle et la Bête, version restaurée :<br />

- en salles le 25 septembre.<br />

- en double DVD (19,99€) et Blu-ray (24,99€) le 9 octobre.<br />

Film remasterisé 4K avec sous-titres Sourds et Malentendants disponibles<br />

Editions Prestige contenant <strong>de</strong>s bonus exclusifs : <strong>de</strong>s scènes coupées, <strong>de</strong>s<br />

documentaires inédits, <strong>de</strong>s archives et notes <strong>de</strong> productions<br />

+ un livret et <strong>de</strong>s photos du film.<br />

Egalement disponible : un coffret DVD COCTEAU avec <strong>La</strong> Belle et la Bête et Orphée (24,99€)<br />

CONTACTS PRESSE :<br />

Ressortie salle Etienne Lerbret - 06 60 97 34 45- etiennelerbret@orange.fr<br />

DVD/Blu-ray : Stéphanie Chiche – 01 41 92 65 50 – schiche@snd-films.fr<br />

Matériel téléchargeable : www.snd-films.com<br />

Jean-Denis Malclès, affiche <strong>de</strong> <strong>La</strong> Belle et la Bête (1946)<br />

Double DVD (19,99€) Blu-ray (24,99€)<br />

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EXPOSITION DU MUSÉE DU CINEMA (Galerie <strong>de</strong>s donateurs)<br />

« JEAN COCTEAU ET LE CINÉMATOGRAPHE »<br />

(2 octobre 2013 – 2 mars 2014)<br />

L’exposition sera l’occasion <strong>de</strong> montrer <strong>de</strong>s fonds collectés grâce à la<br />

politique d’acquisition <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> et à la générosité <strong>de</strong> donateurs.<br />

Elle dévoilera <strong>de</strong>s affiches, scénarios, correspondances, ouvrages précieux,<br />

<strong>de</strong>ssins, photographies <strong>de</strong> plateau et <strong>de</strong> tournage, ou encore <strong>de</strong>s costumes<br />

et objets, dont le célèbre costume d’homme-cheval imaginé par Cocteau<br />

pour Le Testament d’Orphée et la robe <strong>de</strong>ssinée par Marcel Escoffier pour <strong>La</strong><br />

Belle et la Bête.<br />

Les collections témoignent aussi <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> critique <strong>de</strong> Jean Cocteau, et<br />

<strong>de</strong> son implication dans diverses manifestations d’importance, notamment le<br />

Festival <strong>de</strong> Cannes dont il fut à plusieurs reprises prési<strong>de</strong>nt du jury avant<br />

d’en être nommé prési<strong>de</strong>nt d’honneur.<br />

Commissariat : Florence Tissot et Joël Daire.<br />

Jean Cocteau, affiche du Testament d’Orphée (1959)<br />

Lithographie en couleur tirée par Bedos et Cie, 126x169, 1960<br />

EXPOSITION DU MUSÉE DU CINEMA (Galerie <strong>de</strong>s Donateurs)<br />

« JEAN COCTEAU ET LE CINÉMATOGRAPHE »<br />

du 2 octobre 2013 au 2 mars 2014<br />

ACCES AVEC LE BILLET DU MUSÉE DE LA CINÉMATHÈQUE<br />

Du lundi au samedi (sauf fermeture mardi) : <strong>de</strong> 12h à 19h. Dimanche : <strong>de</strong> 10h à 20h<br />

Plein tarif : 5€ - Tarif réduit : 4 € - Moins <strong>de</strong> 18 ans : 2,5€ - Forfait Atout Prix : 3,5€ - Libre Pass : Accès libre<br />

Bénéficiaires tarifs réduits moins <strong>de</strong> 26 ans, plus <strong>de</strong> 60 ans, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emplois,<br />

Groupes, scolaires, socioculturels, adultes : visites guidées et tarifs spécifiques. Informations détaillées sur Cinematheque.fr<br />

CONFÉRENCE + LECTURE (Lundi 7 octobre 19h)<br />

Une conférence <strong>de</strong> Jean-Marc <strong>La</strong>lanne sur <strong>La</strong> Belle et la Bête, suivie d’une lecture à <strong>de</strong>ux voix d’extraits <strong>de</strong> <strong>La</strong><br />

Belle et la Bête – Journal d’un film <strong>de</strong> Jean Cocteau, par Cindy Rabouan et Bernard Mazzinghi (Compagnie<br />

« Les fileurs d’écoute »). Durée <strong>de</strong> la séance : 1h30. À 21h30, projection <strong>de</strong> <strong>La</strong> Belle et la Bête.<br />

SUR CINEMATHEQUE.FR<br />

Découvrez en ligne les coulisses du tournage <strong>de</strong> <strong>La</strong> Belle et la Bête.<br />

Photos, interviews, extraits <strong>de</strong> scénario, accueil critique, <strong>de</strong>scendance du film…<br />

Mise en ligne le 25 septembre sur Cinematheque.fr<br />

Jean Marais, Jean Cocteau, Josette Day et Michel Auclair<br />

sur le tournage <strong>de</strong> <strong>La</strong> Belle et la Bête. Photographie Henri Alekan.<br />

POUR LE JEUNE PUBLIC (à partir du 2 octobre 2013) Des films tous les mercredis à 14h30 et les<br />

dimanches à 15h et <strong>de</strong>s ateliers pratiques le week-end et pendant les vacances scolaires.<br />

L’année débutera par un cycle consacré aux Métamorphoses, où l’on pourra découvrir une version restaurée<br />

<strong>de</strong> <strong>La</strong> Belle et la Bête, le merveilleux film <strong>de</strong> Jean Cocteau.<br />

À l’occasion <strong>de</strong> la réédition <strong>de</strong> <strong>La</strong> Belle et la Bête dans sa version restaurée, l’Agence pour le développement régional du cinéma (ADRC)<br />

permet dès le 25 septembre 2013, aux côtés du distributeur SND, la diffusion du chef-d’œuvre <strong>de</strong> Jean Cocteau dans les salles <strong>de</strong> cinéma<br />

<strong>de</strong>s petites villes et villes moyennes.<br />

Les interventions <strong>de</strong> l’ADRC vont bien au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la diffusion du film à <strong>de</strong>s conditions économiques aménagées. Elles comprennent<br />

également l’édition d’un matériel d’accompagnement sur le film, conçu en partenariat avec <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong> et mis<br />

gratuitement à disposition <strong>de</strong>s salles et <strong>de</strong>s publics. Des animations spécifiques et notamment <strong>de</strong>s ciné-lectures sont proposées en<br />

partenariat avec la Compagnie Les Fileurs d’écoute. ADRC | 58, rue Pierre Charron - 75008 Paris | Tél.: 01 56 89 20 30 | www.adrc-asso.org<br />

27


Rétrospective Ethan et Joel Coen (en leur présence)<br />

(2 - 27 octobre)<br />

Leur premier film Blood Simple, en 1984, était une relecture habile, inspirée et subtile du film noir. Ils ont, <strong>de</strong>puis, construit<br />

une œuvre importante, à l’apparente diversité qui interroge, avec <strong>de</strong>s films comme Barton Fink, Fargo, The Big Lebovski,<br />

Un homme sérieux, entre autres, l’histoire et la culture américaine mo<strong>de</strong>rne tout en effleurant une dimension<br />

métaphysique, s’attaquant à la question <strong>de</strong>s racines <strong>de</strong> la judéité et <strong>de</strong> la notion philosophique d’éthique, souvent avec un<br />

humour irrésistible et grinçant fonctionnant parfois sur <strong>de</strong>s logiques cauchemar<strong>de</strong>sques.<br />

Ethan et Joel Coen à <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong><br />

LEÇON DE CINÉMA<br />

AVANT PREMIÈRE <strong>de</strong> INSIDE LLEWYN DAVIS<br />

<strong>de</strong> Joel et Ethan Coen (Etats-Unis – 2013– 1h45)<br />

avec Oscar Isaac, Justin Timberlake, Carey Mulligan<br />

Grand Prix Festival <strong>de</strong> Cannes 2013<br />

Sortie en salles : 6 novembre 2013<br />

ATTACHE DE PRESSE Jean-Pierre Vincent<br />

Tel 01 42 25 23 80 - vincenjp@club-internet.fr<br />

Oscar Isaac dans Insi<strong>de</strong> Llewyn Davis d’Ethan et Joel Coen © StudioCanal<br />

Barton Fink d’Ethan et Joel Coen (1991)<br />

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Les histoires <strong>de</strong> René Allio<br />

(6 novembre – 19 novembre)<br />

En partenariat avec Marseille Provence 2013<br />

Venu du théâtre, il réalise son premier long-métrage en 1965, <strong>La</strong> Vieille Dame indigne<br />

d’après Bertolt Brecht, récit d’une inattendue émancipation. Il continuera ensuite un<br />

cinéma délibérément conçu comme une critique <strong>de</strong> l’aliénation quotidienne avec <strong>de</strong>s<br />

films comme Pierre et Paul ou Ru<strong>de</strong> journée pour la reine. Il questionne l’Histoire avec<br />

<strong>de</strong>s moyens formés par les nouvelles grilles épistémologiques <strong>de</strong> l’époque. Ce<br />

qu’illustreront parfaitement <strong>de</strong>s œuvres comme Les Camisards sur la révolte<br />

protestante dans les Cévennes sous Louis XIV et Moi, Pierre Rivière… René Allio est<br />

l’auteur d’un cinéma politique à la fois doux et sans concession.<br />

Moi Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère,<br />

ma sœur et mon frère <strong>de</strong> René Allio (1976)<br />

Les films <strong>de</strong> la rétrospective seront présentés en versions restaurées et numérisées en haute-définition.<br />

Autour <strong>de</strong> la rétrospective<br />

Samedi 9 novembre à 15h à <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong> : TABLE RONDE « LUI, RENÉ ALLIO »<br />

À la suite <strong>de</strong> la projection <strong>de</strong> Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma soeur et mon frère <strong>de</strong> René Allio, Table ron<strong>de</strong><br />

animée par Bernard Benoliel avec Alain Bergala, Arlette Farge, Olivier Perrier, Nicolas Philibert, Myriam Tsikounas<br />

(intervenants sous réserve).<br />

Une rencontre pour évoquer ce film en particulier, résultat d’un processus historique, et plus généralement René Allio<br />

comme cinéaste <strong>de</strong> son temps, au croisement d’autres arts et d’approches nouvelles <strong>de</strong> l’Histoire.<br />

« Faire <strong>de</strong>s films, c’est être au mon<strong>de</strong>, s’y engager, ne pas se lasser d’y témoigner, d’y inventer, d’y agencer <strong>de</strong>s formes. (…) Faire <strong>de</strong>s films,<br />

c’est apprendre à vivre sa vie, épreuves, risques, entre nécessité intérieure et réalité, traces ; refus d’être effacé. (…) Je fais <strong>de</strong>s films parce<br />

que c’est vivre. » (René Allio, réponse à la question : « Pourquoi filmez-vous ? », Libération, mai 1987)<br />

Du 14 au 16 novembre à l’INHA :<br />

COLLOQUE « LES HISTOIRES DE RENÉ ALLIO »<br />

organisé par l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.<br />

expo.allio@gmail.com<br />

Du 14 novembre au 15 décembre au Museum National d’Histoire Naturelle :<br />

EXPOSITION « LES HISTOIRES DE RENÉ ALLIO ».<br />

Du 20 au 24 novembre au MUCEM (mucem.org) et à L’ALHAMBRA (alhambracine.com) à Marseille :<br />

REPRISE DE LA RÉTROSPECTIVE RENÉ ALLIO<br />

SHELLAC SUD présente : COFFRET DVD « LES HISTOIRES DE RENÉ ALLIO »<br />

Films restaurés numériquement.<br />

Bonus : un livre <strong>de</strong> 52 pages : introduction d'Olivier Perrier, entretiens avec Guy Gauthier, articles sur les<br />

films du coffret.<br />

Sortie le 3 décembre 2013.<br />

Prix public conseillé : 49,99 euros<br />

SHELLAC SUD : contact@shellac-altern.org<br />

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Rétrospective Raymond Depardon (en sa présence)<br />

(14 novembre – 1 er décembre)<br />

A l’occasion <strong>de</strong> l’Exposition Raymond Depardon : Un moment si doux<br />

Grand Palais, Galerie Sud-Est, du 14 novembre 2013 au 10 février 2014.<br />

Grand photographe venu du journalisme, Raymond Depardon<br />

est l’auteur d’une œuvre cinématographique, essentiellement<br />

documentaire, à quelques exceptions près, et très originale.<br />

Mêlant les vertus du cinéma direct avec l’énergie <strong>de</strong> la<br />

recherche journalistique, il a su approcher diverses réalités,<br />

celles <strong>de</strong> la politique et <strong>de</strong>s institutions, celles du journalisme,<br />

celles <strong>de</strong> la France rurale.<br />

Autour <strong>de</strong> la rétrospective<br />

Samedis 16 et 23 novembre à <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong> :<br />

FILMS + DIALOGUES avec le cinéaste autour <strong>de</strong>s axes forts<br />

<strong>de</strong> la programmation : « Donner la parole », « Afriques »,<br />

« Presse / Photo / Politique » et « Institutions ».<br />

Sandrine Bonnaire dans <strong>La</strong> Captive du désert <strong>de</strong> Raymond Depardon (1989)<br />

EXPOSITION RAYMOND DEPARDON : UN MOMENT SI DOUX<br />

Grand Palais, Galerie Sud-Est<br />

(14 novembre 2013 - 10 février 2014)<br />

Depuis le milieu <strong>de</strong>s années 2000, Raymond Depardon est secrètement<br />

engagé dans une intense expérience <strong>de</strong> la photographie liée à la couleur. C’est<br />

à ces images inédites que le Grand Palais consacre une importante exposition.<br />

Sur présentation d’un billet <strong>de</strong> la rétrospective à <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong>,<br />

bénéficiez du tarif réduit (8€ au lieu <strong>de</strong> 11€) pour visiter l’exposition<br />

Raymond Depardon : Un moment si doux.<br />

Plus d’informations sur Grandpalais.fr<br />

CONTACT PRESSE Réunion <strong>de</strong>s musées nationaux - Grand Palais<br />

Florence Le Moing Tél. : 01 40 13 47 62 - florence.lemoing@rmngp.fr<br />

RAYMOND DEPARDON AU<br />

Reprise <strong>de</strong> la rétrospective du 2 décembre au 10 février 2014<br />

CONTACT PRESSE : Monica Donati et Cilia Gonzalez.<br />

Tél.: 01 43 07 55 22 - monica.donati@mk2.com<br />

Autoportrait au Rolleiflex posé sur une bordure en béton, Ile Saint-Loui s. 1959.<br />

1er scooter <strong>de</strong> marque Italienne « Rumi », étiquette <strong>de</strong> <strong>presse</strong> sur le gar<strong>de</strong> boue.<br />

© Raymond Depardon/Magnum Photos<br />

présente COFFRET RAYMOND DEPARDON 18 DVD – 29 FILMS<br />

Longs métrages San Clemente / Reporters / Faits divers / Urgences / 1974, une partie <strong>de</strong> campagne Délits flagrants / 10 e chambre, instants<br />

d’audience / Muriel Leferle / Paroles d’appelés, sida propos / Paris / Numéros zéro / Empty quarter / <strong>La</strong> Captive du désert / Afrique<br />

comment ça va avec la douleur ? / Un homme sans l’occi<strong>de</strong>nt / Profil paysans, l’approche / Profil paysans, le quotidien / Profil paysans, la<br />

vie mo<strong>de</strong>rne / Journal <strong>de</strong> France / Les Années déclic.<br />

Courts métrages Ian Palach / Contact « Raymond Depardon » / Carthagena / 10 minutes <strong>de</strong> silence pour John Lennon / New York, N.Y. / Les<br />

Révolutionnaires du Tchad / Quoi <strong>de</strong> neuf au Garet ? / Amour / <strong>La</strong> France <strong>de</strong> Raymond Depardon.<br />

En vente le 6 novembre 2013. Prix public conseillé : 99.99€TTC<br />

CONTACTS PRESSE Arte Editions Henriette Souk<br />

Tél. : 01 55 00 70 83 - h-souk@artefrance.fr<br />

Métamorphoses Les mercredis et dimanches après-midi<br />

L’univers <strong>de</strong>s contes est peuplé <strong>de</strong> métamorphoses, le cinéma a aimé jouer avec les effets spéciaux pour en<br />

rendre compte. De <strong>La</strong> Belle et <strong>La</strong> Bête aux super héros, attention, les apparences sont souvent trompeuses.<br />

30


Hiver<br />

Rétrospective João Cesar Monteiro (1939-2003)<br />

(11 - 22 décembre)<br />

Il y a dix ans disparaissait João Cesar Monteiro. Venu <strong>de</strong> la critique, il réalise<br />

son premier long métrage en 1968. Ses premiers films abor<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> façon<br />

distanciée (Sylvestre, Veredas) <strong>de</strong>s contes tirés du folklore portugais. À partir<br />

<strong>de</strong> Souvenirs <strong>de</strong> la maison jaune en 1987, il invente le personnage (qu’il<br />

incarne à l’écran) <strong>de</strong> Jean <strong>de</strong> Dieu, dandy misanthrope et érotomane, héros<br />

d’une série <strong>de</strong> comédies grinçantes, allégoriques et désespérées comme <strong>La</strong><br />

Comédie <strong>de</strong> Dieu, Les Noces <strong>de</strong> Dieu, Va et vient. Son œuvre est celle d’un<br />

véritable poète fin-<strong>de</strong>-siècle.<br />

Autour <strong>de</strong> la rétrospective TABLE RONDE<br />

Va et vient <strong>de</strong> João Cesar Monteiro (2003) – DR<br />

Rétrospective Henry Hathaway (1898-1985)<br />

(8 janvier – 23 février)<br />

Le modèle du grand classique hollywoodien, soli<strong>de</strong> et versatile. Né<br />

en 1898, Henry Hathaway a débuté en réalisant <strong>de</strong>s petits westerns <strong>de</strong><br />

série B pour la Paramount au début <strong>de</strong>s années 1930. C’est avec Peter<br />

Ibbetson en 1935, œuvre prisée par les surréalistes, qu’il rentre dans les<br />

histoires du cinéma. Il <strong>de</strong>vient, plus tard, un spécialiste <strong>de</strong>s récits<br />

d’aventure, avec un sens inouï <strong>de</strong> l’épopée tout autant que <strong>de</strong> la violence<br />

pure : Les Trois lanciers du Bengale, Âmes à la mer avec Gary Cooper.<br />

Sous contrat à la Twentieth Century Fox, il y réalise d’âpres films noirs<br />

dans l’immédiat après-guerre (Kiss of Death, L’Impasse tragique) et <strong>de</strong>s<br />

westerns d’une sèche brutalité (L’Attaque <strong>de</strong> la Malle-poste, Le Jardin du diable). Son soli<strong>de</strong> métier, son sens <strong>de</strong> l’action lui<br />

font réussir, <strong>de</strong> façon surprenante, d’inattendus projets (Le Renard du désert). Il suivra l’évolution du cinéma hollywoodien<br />

jusqu’à inscrire, dans certains <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>rniers films, une forme <strong>de</strong> mélancolie crépusculaire (Le Dernier Safari).<br />

Autour <strong>de</strong> la rétrospective CONFÉRENCE<br />

L’Attaque <strong>de</strong> la Malle-poste (Rawhi<strong>de</strong>) <strong>de</strong> Henry Hathaway (1951) © 20th Century Fox<br />

Rétrospective Jean-Charles Fitoussi (en sa présence)<br />

(15-26 janvier)<br />

À l’occasion <strong>de</strong> la sortie en salles <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rniers films, Je ne suis pas<br />

morte et L’Enclos du temps (prix Jean Vigo 2013), on pourra revoir l’œuvre<br />

unique <strong>de</strong> Jean-Charles Fitoussi. Ancien assistant <strong>de</strong> Jean-Marie Straub et<br />

Danièle Huillet, Fitoussi réalise son premier long métrage Les Jours où je<br />

n’existe pas en 2002, originale et poétique adaptation « non autorisée » d’une<br />

nouvelle <strong>de</strong> Marcel Aymé. Suivra Nocturnes pour le roi <strong>de</strong> Rome en 2006. Il<br />

est également l’auteur <strong>de</strong> courts métrages. Son œuvre injecte subtilement <strong>de</strong>s<br />

éléments fantastiques dans le réalisme le plus évi<strong>de</strong>nt, tout en exaltant<br />

philosophiquement le hasard et la vie.<br />

Autour <strong>de</strong> la rétrospective LEÇON DE CINÉMA<br />

L’Enclos du temps <strong>de</strong> Jean-Charles Fitoussi (2012) – DR<br />

Rétrospective Enfants <strong>de</strong>s villes<br />

Les mercredis et dimanches après-midi<br />

Comment vivent les enfants dans les villes, à travers le mon<strong>de</strong> ? A quoi jouaient-ils dans les<br />

rues <strong>de</strong> Porto, dans les années 1940 ? Quand les enfants <strong>de</strong> la campagne viennent à la<br />

ville, quelles sont leurs premières surprises ? Autour du film Aniki Bobo <strong>de</strong> Manoel <strong>de</strong><br />

Oliveira, une programmation <strong>de</strong> films pour découvrir les villes avec le regard <strong>de</strong>s enfants.<br />

Aniki Bóbó <strong>de</strong> Manoel <strong>de</strong> Oliveira (1942)<br />

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Printemps<br />

Jean Epstein (1897-1953)<br />

Rétrospective – Edition DVD par <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong> et Potemkine Films<br />

UNE RÉTROSPECTIVE<br />

Jean Epstein est mort il y a 60 ans, en avril 1953. Poète, cinéaste, philosophe, il<br />

laisse une œuvre considérable qui n’a, peut être, jamais suscité autant<br />

d’engouement et d’initiatives qu’aujourd’hui : projets <strong>de</strong> restauration et<br />

d'édition DVD, rétrospectives, étu<strong>de</strong>s universitaires, colloques, etc. Jean Epstein<br />

est fréquemment exposé, à côté d'un Max Ernst (Musée d'Orsay) ou d'un Odilon<br />

Redon (Grand Palais) par exemple. Il arrive aussi qu'il soit projeté avant un film<br />

<strong>de</strong> Stanley Kubrick (The Seafarers, au MoMA), ou en intégrale (<strong>Cinémathèque</strong><br />

québécoise à Montréal, Anthology Film Archive à New York, Festival<br />

international <strong>de</strong> Melbourne, pour citer les plus récents).<br />

Jean Epstein, cinéaste au « visage en forme <strong>de</strong> losange » (l'expression est d’Abel Gance), est resté longtemps méconnu.<br />

Peut-être en raison <strong>de</strong> la diversité <strong>de</strong> son œuvre déroutante, inclassable, composée <strong>de</strong> quatre pério<strong>de</strong>s clés, à peine étalées<br />

sur dix années. Il fut tour à tour auteur d'avant-gar<strong>de</strong> (films réalisés juste avant les années 1930 comme <strong>La</strong> Glace à trois<br />

faces, <strong>La</strong> Chute <strong>de</strong> la maison Usher), <strong>de</strong> films d'art et d'essai (<strong>La</strong> Belle Nivernaise, Cœur fidèle), <strong>de</strong> « blockbusters » (Le Lion<br />

<strong>de</strong>s Mogols et Le Double amour) ou <strong>de</strong> fictions maritimes documentées (Finis Terrae, Mor’Vran, L'Or <strong>de</strong>s mers).<br />

C’est d’abord Henri <strong>La</strong>nglois qui a aimé, conservé, restauré et programmé les films <strong>de</strong> Jean Epstein. Après la disparition du<br />

cinéaste, il s’assura le concours <strong>de</strong> sa sœur, Marie Epstein, qui fut la première restauratrice <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> à qui elle<br />

légua les droits <strong>de</strong>s films <strong>de</strong> son frère. Associer Jean Epstein à l’hommage que <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> rendra à son fondateur<br />

pour le centenaire <strong>de</strong> sa naissance répondait donc à une forme d’évi<strong>de</strong>nce.<br />

<strong>La</strong> rétrospective <strong>de</strong>s films <strong>de</strong> Jean Epstein sera l’occasion <strong>de</strong> présenter <strong>de</strong> nombreuses restaurations récentes,<br />

entreprises par la <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong> entre 2009 et 2013 :<br />

- Le Lion <strong>de</strong>s Mogols et Le Double amour (restaurés avec le concours du Fonds Culturel Franco-américain en 2009.<br />

Réintroduction <strong>de</strong>s teintes)<br />

- Mor‘Vran, la mer <strong>de</strong>s corbeaux et Les Berceaux (restaurés en 2011)<br />

- Les Aventures <strong>de</strong> Robert Macaire (réintroduction <strong>de</strong>s teintes) et Six et <strong>de</strong>mi, onze (réintroduction <strong>de</strong> la fin voulue<br />

par Epstein)<br />

- L’Or <strong>de</strong>s mers (avec l’ai<strong>de</strong> du CNC – Fonds <strong>de</strong> soutien à la numérisation <strong>de</strong>s films du patrimoine) et Le<br />

Tempestaire (numérisation 2k et restauration numérique du son)<br />

- Chanson d’Ar-Mor et <strong>La</strong> Presse mo<strong>de</strong>rne, une visite à Ouest-Eclair (restaurés en 2013 en partenariat avec la<br />

<strong>Cinémathèque</strong> <strong>de</strong> Bretagne)<br />

LA CINÉMATHEQUE FRANCAISE ET POTEMKINE FILMS PRÉSENTENT :<br />

ÉDITION DVD DES FILMS DE JEAN EPSTEIN<br />

11 titres : Le Lion <strong>de</strong>s Mogols (1924), Le Double amour (1925), Les Aventures <strong>de</strong> Robert Macaire (1925), Mauprat (1926),<br />

<strong>La</strong> Glace à trois faces (1927), <strong>La</strong> Chute <strong>de</strong> la maison Usher (1928), Six et <strong>de</strong>mi, onze (1928), Mor’Vran (1930), L’Or <strong>de</strong>s mers<br />

(1933), Chanson d’Ar-Mor (1935) et Le Tempestaire (1947), avec <strong>de</strong>s accompagnements originaux <strong>de</strong> Gabriel Thibau<strong>de</strong>au<br />

(interprété par l’Octuor <strong>de</strong> France), Neil Brand, Stephen Horne, Mathieu Regnault, Karol Beffa pour les films muets.<br />

Le Lion <strong>de</strong>s Mogols <strong>de</strong> Jean Epstein (1924) <strong>La</strong> Chute <strong>de</strong> la maison Usher <strong>de</strong> Jean Epstein (1928)<br />

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Rétrospective Caroline Champetier (en sa présence)<br />

En partenariat avec l’Afc (Association Française <strong>de</strong>s directeurs <strong>de</strong> la<br />

photographie Cinématographique.)<br />

Après une formation à l’IDHEC, elle intègre l’équipe du directeur <strong>de</strong> la<br />

photographie, William Lubtschansky avec qui elle travaillera neuf ans. Elle débute<br />

avec Jean-Luc Godard en 1989 qui lui confie la photo <strong>de</strong> Soigne ta droite. Elle sera<br />

fréquemment <strong>de</strong>mandée par <strong>de</strong> nombreux cinéastes comme Jacques Doillon,<br />

Philippe Garrel, Benoit Jacquot, Xavier Beauvois. Une rétrospective <strong>de</strong> son travail<br />

permettra d’en saisir à la fois la singularité et une manière <strong>de</strong> faire advenir un<br />

nouveau style dans le cinéma d’auteur contemporain confronté aujourd’hui au défi<br />

numérique.<br />

Caroline Champetier Des hommes et <strong>de</strong>s dieux <strong>de</strong> Xavier Beauvois (2010)<br />

Centenaire <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong> guerre<br />

A l’occasion <strong>de</strong> l’Exposition<br />

Soudain la guerre : l’été 14<br />

BNF, du 25 mars au 20 juillet 2014<br />

Pour commémorer le centenaire du déclenchement <strong>de</strong> la Première Guerre<br />

mondiale, <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> proposera, avec la collaboration <strong>de</strong> <strong>La</strong>urent Veray,<br />

historien du cinéma, une programmation déclinée selon trois principes : la guerre<br />

vue par le cinéma <strong>de</strong> fiction (<strong>de</strong> 1914 à nos jours), la production<br />

cinématographique <strong>de</strong> l’année 1914, les images d’archives du conflit.<br />

Les Croix <strong>de</strong> bois <strong>de</strong> Raymond Bernard (1931)<br />

Yasujiro Ozu (1903-1963)<br />

En partenariat avec Carlotta films<br />

Un <strong>de</strong>s grands maitres du cinéma japonais. Découvert tardivement<br />

en France, Yasujiro Ozu a débuté en 1927. Il fera l’essentiel <strong>de</strong> sa<br />

carrière à la Shoshiku. Il est l’auteur d’une œuvre élégiaque, d’une<br />

universalité qui dépasse les particularismes culturels, abordant dans<br />

<strong>de</strong>s chefs-d’œuvre comme Voyage à Tokyo, Le Gout du saké, les<br />

rapports entre la société et l’individu, entre l’individu et la famille,<br />

les relations entre générations. En mettant en place un système<br />

formel aussi doux qu’implacable, au service d’une mise en scène<br />

épurée, Ozu a construit une œuvre d’une beauté et d’une émotion<br />

inégalées. Voyage à Tokyo <strong>de</strong> Yasujiro Ozu (1953)<br />

Charlot a 100 ans !<br />

Les mercredis et dimanches après-midi<br />

Première apparition du « petit homme » en 1914. Des centaines <strong>de</strong> courts-métrages<br />

et quelques longs-métrages plus tard, celui qu’en France on nommera Charlot est<br />

<strong>de</strong>venu l’une <strong>de</strong>s figures les plus importantes <strong>de</strong> l’histoire du cinéma. Un cycle pour<br />

accueillir tout Charlot, dans les films réalisés par Chaplin mais aussi dans les films qui<br />

lui font un clin d’œil.<br />

Panorama du cinéma vietnamien<br />

À l’occasion <strong>de</strong> l’année France-Vietnam<br />

<strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> proposera un panorama du cinéma vietnamien, <strong>de</strong>ssinant l’histoire d’une cinématographie mal connue,<br />

entre films d’intervention politique et fictions populaires. Une cinématographie qui commence à s’ouvrir aux coproductions<br />

internationales.<br />

33


Été<br />

70 mm, rétrospective<br />

En même temps qu’une Conférence du Conservatoire <strong>de</strong>s techniques<br />

cinématographiques consacrée au 70 mm, une programmation <strong>de</strong> films<br />

projetés selon ce format permettra <strong>de</strong> voir ou revoir <strong>de</strong>s œuvres dont le<br />

caractère monumental appelait une spectaculaire précision picturale et<br />

sonore. Une précision que permettait le 70 mm.<br />

Abyss <strong>de</strong> James Cameron (1989)<br />

Guy Gilles (1938-1996)<br />

Né en 1938, Guy Gilles est l’auteur d’un cinéma secret, discret.<br />

Il réalise son premier long métrage en 1962, L’Amour à la mer,<br />

fiction autobiographique qui ne trouvera pas <strong>de</strong> distributeur. <strong>La</strong><br />

fuite du temps, la rêverie adolescente, une douce mélancolie<br />

onirique sont <strong>de</strong>s thèmes et <strong>de</strong>s motifs qui figurent dans <strong>de</strong>s<br />

titres comme Clair <strong>de</strong> Terre, Absences répétées, Le Jardin qui<br />

bascule.<br />

Absences répétées <strong>de</strong> Guy Gilles (1972)<br />

Phil Karlson (1908-1985)<br />

<strong>La</strong> trahison se paie cash <strong>de</strong> Phil Karlson (1975)<br />

<strong>La</strong> carrière <strong>de</strong> Phil Karlson, né en 1908, débute en 1944. S’il a<br />

touché à plusieurs genres, c’est dans le film noir à petit budget<br />

qu’il s’illustre particulièrement. L’Inexorable Enquête (d’après un<br />

scénario <strong>de</strong> Samuel Fuller) en 1952, Le Quatrième Homme la<br />

même année mêlent la précision réaliste avec une stylisation<br />

formelle hantée par une forme <strong>de</strong> noirceur. Karlson signera<br />

jusque dans les années 1970, bien après la vogue du film noir, <strong>de</strong><br />

remarquables récits policiers, ancrés dans la réalité sociale<br />

américaine comme Justice sauvage (1973) ou <strong>La</strong> trahison se<br />

paie cash (1975).<br />

Kinji Fukasaku (1930-2003)<br />

Une carrière prolifique construite sous le règne <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong>s genres <strong>de</strong>s<br />

grands studios japonais. Kinji Fukasaku s’est d’abord affirmé comme le<br />

spécialiste du film <strong>de</strong> gangsters (yakusas) à la japonaise, dès le début <strong>de</strong>s<br />

années 1960 avec <strong>de</strong>s titres comme Gangsters en plein jour. <strong>La</strong> décennie<br />

suivante, il réalise <strong>de</strong>s œuvres qui constitueront une véritable relecture<br />

critique (la série <strong>de</strong>s Combats sans co<strong>de</strong> d’honneur, Le Cimetière <strong>de</strong> la<br />

morale) où seront brocardées les mythologies traditionnelles. Sa mise en<br />

scène, souvent spectaculaire, est au service <strong>de</strong> la peinture d’un univers<br />

chaotique, dénué <strong>de</strong> règles, métaphore du capitalisme mo<strong>de</strong>rne. Fukasaku<br />

s’est, par ailleurs, illustré dans le cinéma dit « <strong>de</strong> sabre » et la science-fiction.<br />

Le Cimetière <strong>de</strong> la morale <strong>de</strong> Kinji Fukasaku (1975)<br />

34


The Glorious Adventure <strong>de</strong> J. Stuart Blackton (Angleterre, 1922, Prizmacolor) – British Film Institute<br />

Raj Kapoor dans Shree 420 (1955)<br />

35


Festival international<br />

Secon<strong>de</strong> édition, du 3 au 8 décembre 2013<br />

En partenariat avec<br />

Un programme <strong>de</strong>nse, cinéphile et éclectique <strong>de</strong> projections <strong>de</strong> films restaurés, mais aussi cette<br />

année, <strong>de</strong> copies rares.<br />

Master-class, conférences, ciné-concerts exceptionnels, ateliers ou séances pour les plus jeunes<br />

seront également au ren<strong>de</strong>z-vous.<br />

Dédié à la découverte <strong>de</strong>s films du passé, le festival Toute la mémoire du mon<strong>de</strong> repousse les limites <strong>de</strong> <strong>notre</strong><br />

connaissance du cinéma et permet <strong>de</strong> renouveler le regard que nous portons sur lui.<br />

Ce festival est né du désir <strong>de</strong> montrer <strong>de</strong>s films récemment restaurés à travers le mon<strong>de</strong>, et <strong>de</strong> faire<br />

comprendre les enjeux historiques, techniques et esthétiques <strong>de</strong> la restauration grâce à un accompagnement<br />

scientifique original. Ainsi <strong>de</strong>vient-il possible <strong>de</strong> susciter un nouveau rapport à <strong>de</strong>s œuvres anciennes,<br />

classiques ou incunables.<br />

Nos sections <strong>de</strong> programmation sont dévolues à un auteur au talent singulier, à <strong>de</strong>s procédés et <strong>de</strong>s<br />

innovations oubliés ou au travail d’une archive emblématique. A travers chacune d’elles, c’est un pan <strong>de</strong><br />

l’histoire du cinéma qui refait surface.<br />

Au programme notamment pour cette secon<strong>de</strong> édition :<br />

Raj Kapoor, le Showman. Acteur star, cinéaste et producteur, fondateur en 1948 <strong>de</strong> la R.K. Films, Raj Kapoor<br />

est l’un <strong>de</strong>s plus grands maîtres <strong>de</strong> l’âge d’or du cinéma indien. Il s’empare avec virtuosité <strong>de</strong> toutes les<br />

conventions du cinéma hindi <strong>de</strong> l’époque et <strong>de</strong> son ambition d’offrir un spectacle total fait <strong>de</strong> chants, <strong>de</strong> danses<br />

et <strong>de</strong> mélodrame. En incarnant un personnage <strong>de</strong> marginal, inspiré <strong>de</strong> Charlot, et en multipliant les inventions<br />

visuelles, Raj Kapoor interroge l’i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> l’In<strong>de</strong> après sa partition et introduit une dimension sociale inédite.<br />

Couleurs du cinéma muet. <strong>La</strong> couleur accompagne le cinéma dès ses premières années. Elle est souvent<br />

perçue et promue comme une attraction et une valeur ajoutée. Cette section rassemblera les plus beaux<br />

exemples <strong>de</strong> films peints à la main, au pochoir, une excellence Pathé, ainsi que <strong>de</strong>s films teintés et virés. Elle<br />

sera aussi l’occasion <strong>de</strong> découvrir les ‘couleurs naturelles’, telles qu’on les nomme à l’époque. Celles-ci sont<br />

plutôt l’œuvre <strong>de</strong> techniciens. Elles visent à reproduire le mon<strong>de</strong> réel plutôt qu’à l’interpréter.<br />

Hommage à la <strong>Cinémathèque</strong> <strong>de</strong> Bologne. <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>de</strong> Bologne a beaucoup contribué à la<br />

redécouverte du cinéma muet italien et <strong>de</strong> cinéastes comme Vittorio De Seta, Luciano Emmer, Elio Petri ou Pier<br />

Paolo Pasolini. Depuis 1986, elle propose tous les ans un remarquable festival international, Il Cinema<br />

Ritrovato. Dès les années 1990, elle a créé un laboratoire qui aujourd’hui travaille aussi bien en photochimique<br />

qu’en numérique. Elle participe aux restaurations <strong>de</strong> la World Cinema Foundation, fondée par Martin Scorsese.<br />

Restaurations et incunables. Cette section par nature éclectique rassemble une sélection <strong>de</strong> restaurations<br />

récentes venues du mon<strong>de</strong> entier.<br />

Le Fonds Culturel Franco Américain (FCFA) a été créé en 1996 sur une initiative <strong>de</strong> la SACEM et <strong>de</strong> la collaboration <strong>de</strong> la Directors Guild of<br />

America (DGA), la Motion Picture Association (MPA) et la Writers Guild of America (WGA). Financé par les ressources issues <strong>de</strong> la Copie<br />

Privée. Sa mission est <strong>de</strong> promouvoir la création, le dialogue et la restauration cinématographique <strong>de</strong> chaque côté <strong>de</strong> l’Atlantique. Il est le<br />

producteur du festival <strong>de</strong> films français à Los Angeles : City of Lights – City of Angels (COL COA). Par sa mission <strong>de</strong> restauration <strong>de</strong> films<br />

<strong>de</strong>puis 2006 avec <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong> et The Film Foundation, le FCFA se <strong>de</strong>vait <strong>de</strong> s’associer à « Toute la mémoire du mon<strong>de</strong> ».<br />

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Atelier autour <strong>de</strong> Peau d'âne <strong>de</strong> Jacques Demy en 2013 à <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong><br />

Edition 2012 <strong>de</strong> l’Autre Ciné-Club avec Olivier Assayas comme parrain.<br />

37


ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUES<br />

Les activités du service pédagogique ont pour mission <strong>de</strong> transmettre une connaissance et un goût pour le<br />

cinéma. Elles s’adressent à un large public : enfants, familles et adultes, groupes, scolaires et individuels,<br />

novices et initiés.<br />

AU PROGRAMME DE LA SAISON 2013-2014<br />

Les activités pédagogiques feront résonner cette année la pensée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux créateurs hors du commun auxquelles la<br />

<strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong> consacre une exposition : <strong>de</strong>ux hommes qui partagent un amour et une approche du cinéma à la<br />

fois singuliers et inspirants :<br />

Cet automne, nous entrerons dans le regard <strong>de</strong> Pier Paolo Pasolini sur la ville <strong>de</strong> Rome, pour découvrir comment son<br />

cinéma interroge le territoire, la marge, les transformations urbaines et sociétales <strong>de</strong> l’Italie au tournant <strong>de</strong>s années<br />

1960.<br />

Au printemps, nous suivrons Henri <strong>La</strong>nglois dans son musée imaginaire, où le cinéma dialogue avec les autres arts. Il sera<br />

entre autres question d’avant-gar<strong>de</strong>s et d’initiation au cinéma expérimental dans <strong>de</strong>s stages proposés aux adultes (le<br />

Cinéma en pratiques). Avec lui, et grâce au Festival international Toute la mémoire du mon<strong>de</strong>, ce sera aussi l’occasion, pour<br />

<strong>de</strong> nouvelles générations d’enfants et d’adolescents <strong>de</strong> mieux comprendre ce qu’est une cinémathèque, sa mission, ses<br />

collections, <strong>de</strong> s’interroger sur ce que signifie aujourd’hui « gar<strong>de</strong>r la mémoire du cinéma ».<br />

Pour les enfants, dès 6 ans, l’exposition permettra d’approcher les mystères du cinéma, <strong>de</strong> voir <strong>de</strong> la pellicule, <strong>de</strong>s bobines<br />

<strong>de</strong> films et d’aller à la rencontre <strong>de</strong> ce « Dragon qui veille sur nos trésors », Henri <strong>La</strong>nglois, personnage extraordinaire, dont<br />

un conteur révélera l’histoire légendaire.<br />

Charlot sera là, lui aussi ! Autre figure centrale <strong>de</strong> l’histoire du cinéma qu’Henri <strong>La</strong>nglois aimait tout particulièrement, il<br />

viendra fêter ses 100 ans à la <strong>Cinémathèque</strong>, dans les séances Jeune Public ce printemps.<br />

L’AUTRE CINE-CLUB accueillera à nouveau les 15-20 ans tous les mercredis soir pour voir <strong>de</strong>s films, en<br />

discuter et s’essayer à la réalisation. Cette année, les participants <strong>de</strong> l’Autre Ciné-Club proposeront également, tout au long<br />

<strong>de</strong> l’année, <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>z-vous ouverts au public (programmation <strong>de</strong> films, rencontres avec <strong>de</strong>s professionnels…).<br />

En partenariat avec<br />

POUR LE PUBLIC SCOLAIRE De nombreuses activités seront proposées aux groupes, <strong>de</strong> la maternelle à<br />

l’université : visites guidées ou parcours du Musée du cinéma et <strong>de</strong>s expositions temporaires, ateliers d’initiation pour<br />

aiguiser le regard ou s’essayer à <strong>de</strong>s expérimentations.<br />

20 ème EDITION DU CINEMA, CENT ANS DE JEUNESSE<br />

Le Cinéma, cent ans <strong>de</strong> jeunesse fêtera sa 20 e édition, sur l’année 2013-2014.<br />

Depuis sa première édition, en 1994-1995, à l’occasion du centenaire du cinéma, le<br />

Cinéma, cent ans <strong>de</strong> jeunesse a tracé sa voie en s’ouvrant à <strong>de</strong> nombreux pays,<br />

impliquant <strong>de</strong>s cinémathèques, <strong>de</strong>s associations, <strong>de</strong>s salles <strong>de</strong> cinéma et <strong>de</strong>s pôles<br />

<strong>de</strong> ressources à travers le mon<strong>de</strong>.<br />

Ce projet d’éducation au cinéma expérimental qui articule la formation du regard à<br />

la pratique, est coordonné par le service pédagogique <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong><br />

<strong>française</strong>. Costa-Gavras, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la <strong>Cinémathèque</strong>, en est le parrain, Alain<br />

Bergala, le conseiller artistique.<br />

Sur l’année 2013-14, <strong>de</strong>s ateliers <strong>de</strong> réalisation seront mis en place dans <strong>de</strong>s écoles, collèges et lycées :<br />

- sur plusieurs régions en France métropolitaine et d’outre-mer,<br />

- en Europe : Espagne, Italie, Portugal, Angleterre et Ecosse, Allemagne, Autriche, Belgique,<br />

- A l’échelle internationale : Brésil, Cuba.<br />

En fin d’année scolaire, les films réalisés dans ces ateliers seront projetés à l’occasion <strong>de</strong> journées exceptionnelles à la<br />

<strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong>, en présence <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s participants (enseignants, professionnels du cinéma et élèves),<br />

dans une gran<strong>de</strong> diversité d’âge, <strong>de</strong> langue et d’origine géographique.<br />

Les auteurs <strong>de</strong>s films, âgés <strong>de</strong> 7 à 18 ans, auront travaillé autour d’une même question (« le plan séquence »), tout en<br />

suivant les mêmes règles du jeu. Des événements seront également organisés dans chaque pays pour fêter cette 20 e<br />

édition d’un projet toujours en <strong>de</strong>venir.<br />

Plus d’informations sur cinematheque.fr (rubrique Education) et sur le blog du Cinéma, cent ans <strong>de</strong> jeunesse :<br />

http://blog.cinematheque.fr/100ans20122013/<br />

38


LES GRANDS MÉCÈNES DE<br />

LA CINEMATHÈQUE FRANÇAISE<br />

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Grand Mécène <strong>de</strong> la <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong> <strong>de</strong>puis 2010, la Banque Neuflize OBC poursuit son engagement<br />

auprès <strong>de</strong> l’institution phare du cinéma, confortant ainsi sa position <strong>de</strong> référence dans le domaine <strong>de</strong>s arts<br />

visuels et <strong>de</strong> la valorisation du patrimoine, et ses liens historiques avec le 7 e art.<br />

Dans le prolongement <strong>de</strong> son soutien fidèle à cette institution, c’est avec un enthousiasme toujours renouvelé<br />

que la Banque Neuflize OBC accompagne cette année encore les événements <strong>de</strong> la nouvelle saison <strong>de</strong> <strong>La</strong><br />

<strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong>.<br />

Banque lea<strong>de</strong>r dans le financement <strong>de</strong> la production cinématographique et audiovisuelle, Neuflize OBC<br />

développe <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> mécénat qui conjuguent valorisation du patrimoine hérité et constitution du<br />

patrimoine <strong>de</strong> <strong>de</strong>main.<br />

Elle ne peut que s’associer à une institution qui abrite, restaure et met en valeur le patrimoine<br />

cinématographique et dont les expositions, en montrant à la fois les richesses <strong>de</strong> ses fonds et les liens<br />

entretenus par le cinéma avec les autres arts, mêlent patrimoine, création contemporaine et 7 e Art, trois<br />

thématiques chères à sa politique <strong>de</strong> mécénat.<br />

Son engagement historique pour le rayonnement <strong>de</strong> la création contemporaine et pour la préservation du<br />

patrimoine a été consacré par l’Admical qui a remis à la banque et sa filiale Neuflize Vie, fin 2012, l’Oscar<br />

Jacques Rigaud du Mécénat culturel.<br />

Un banquier mécène<br />

Neuflize OBC est souvent citée comme une référence en matière <strong>de</strong> mécénat culturel en France, notamment<br />

pour les arts plastiques et le cinéma. Son champ d’intervention comprend <strong>de</strong>s partenariats avec <strong>de</strong><br />

prestigieuses institutions, tant pour <strong>de</strong>s expositions que pour <strong>de</strong>s événements artistiques majeurs. Ses choix<br />

s’organisent autour <strong>de</strong> soutiens à la création, comme <strong>de</strong> concours à la mise en valeur du patrimoine.<br />

Un mécénat en adéquation avec les valeurs d’une banque privée<br />

Les actions menées par Neuflize OBC sont tour à tour la preuve d’un engagement mené <strong>de</strong> façon rigoureuse et<br />

durable en faveur <strong>de</strong> projets qu’elle juge <strong>de</strong> qualité et celle <strong>de</strong> sa capacité d’ouverture et d’innovation dans<br />

l’encouragement d’initiatives porteuses <strong>de</strong> création. Elles reflètent également l’adéquation <strong>de</strong> cet acteur<br />

incontournable <strong>de</strong> la banque privée en France avec ses clients et ses relations, notamment auprès <strong>de</strong> familles<br />

issues du tissu industriel français et souvent amateurs d’art, ou <strong>de</strong> professionnels du secteur du cinéma et <strong>de</strong> la<br />

communication, sur tout le territoire.<br />

Un mécénat inscrit dans une réflexion Groupe<br />

Neuflize OBC partage en outre ses engagements dans le domaine artistique avec sa filiale d’assurance vie,<br />

Neuflize Vie, qui a choisi <strong>de</strong> concentrer ses actions sur l’image contemporaine, photographique et<br />

vidéographique, au travers <strong>de</strong> soutiens multiformes, comme par exemple son engagement pérenne auprès du<br />

Jeu <strong>de</strong> Paume et <strong>de</strong> la MEP.<br />

Des exemples d’actions pour 2013 :<br />

Grand Mécène <strong>de</strong> la <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong>, Pavillon Neuflize OBC laboratoire <strong>de</strong> création du Palais <strong>de</strong> Tokyo,<br />

Restauration du Salon <strong>de</strong>s Tapisseries du Musée Jacquemart-André, Prix du Dessin Contemporain Fondation<br />

Daniel et Florence Guerlain (avril 2013), exposition « Dynamo. Un siècle <strong>de</strong> lumière et <strong>de</strong> mouvement dans l’art.<br />

1913-2013 » (avril-juillet 2013), exposition « L’Ange <strong>de</strong> l’Histoire » (avril-juillet 2013), exposition « Les Pléia<strong>de</strong>s -<br />

30 ans <strong>de</strong>s FRAC » (avril-décembre 2013), Talents Cannes 2013 (Adami), Institut néerlandais exposition « Krijn<br />

<strong>de</strong> Koning – Kees Visser – Navid Nuur / Mesures et disparition » (mai-juin 2013), Festival Paris Cinéma (juinjuillet<br />

2013), Carrefour du cinéma d’animation Forum <strong>de</strong>s Images (novembre 2013), ai<strong>de</strong> à la production<br />

d’œuvres d’artistes du 104 …<br />

Contacts Neuflize OBC :<br />

Carole Tournay (Responsable mécénat et événements) : 01 56 21 79 53 carole.tournay@fr.abnamro.com<br />

Fabienne Salagnac (Responsable Relations <strong>presse</strong>) : 01 56 21 82 24 fabienne.salagnac@fr.abnamro.com<br />

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Groupama, Grand Mécène <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong> <strong>de</strong>puis 2010, est heureux <strong>de</strong> poursuivre son<br />

engagement en faveur <strong>de</strong> ce haut lieu <strong>de</strong> la culture cinématographique en France.<br />

Après les expositions LE MONDE ENCHANTÉ DE JACQUES DEMY et MAURICE PIALAT, PEINTRE ET CINEASTE,<br />

Groupama est fier d’accompagner les événements <strong>de</strong> la saison 2013-2014, et plus précisément d’apporter son<br />

concours aux prochaines expositions temporaires, PASOLINI ROMA (16 octobre – 26 janvier), LE MUSEE<br />

IMAGINAIRE D’HENRI LANGLOIS (9 avril – 3 août 2014) et AMOS GITAI, ARCHITECTE DE LA MEMOIRE (26 février<br />

- 6 juillet 2014).<br />

Groupama exerce, au travers <strong>de</strong> sa Fondation, une action <strong>de</strong> mécénat en faveur du cinéma, <strong>de</strong>puis maintenant<br />

plus <strong>de</strong> 25 ans. Ce partenariat avec <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong> renforce les liens, anciens et forts,<br />

qu’entretient la Fondation <strong>de</strong>puis ses origines avec cette institution.<br />

C’est en effet Costa-Gavras, en 1987, alors Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong>, qui a inspiré le domaine<br />

d’intervention <strong>de</strong> ce qui allait <strong>de</strong>venir la première fondation d’entreprise en France en faveur du cinéma, et<br />

dont il est aujourd’hui Prési<strong>de</strong>nt d’honneur. De ce fait, l’une <strong>de</strong>s missions <strong>de</strong> la Fondation fut tout<br />

naturellement la sauvegar<strong>de</strong> du patrimoine cinématographique mondial. A cette mission, s’ajoutent le soutien<br />

aux premiers films et l’ai<strong>de</strong> aux festivals en France et à l’étranger.<br />

<strong>La</strong> Fondation Groupama Gan pour le Cinéma : un acteur <strong>de</strong> premier plan <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 25 ans<br />

<strong>La</strong> Fondation a restauré plus <strong>de</strong> 30 chefs-d’œuvre du patrimoine, reçu plus <strong>de</strong> 3.000 scénarios, soutenu en<br />

production plus <strong>de</strong> 150 films et accompagne 20 festivals dans le mon<strong>de</strong>.<br />

En 2013, elle poursuit son action et apporte son concours à la restauration du premier film <strong>de</strong> fiction d’Alain<br />

Resnais HIROSHIMA MON AMOUR (1959). Présenté le 20 mai <strong>de</strong>rnier en compagnie d’Emmanuelle Riva au<br />

Festival <strong>de</strong> Cannes en Sélection Officielle à Cannes Classics, le film fera l’objet d’une nouvelle avant-première<br />

au Festival <strong>de</strong> <strong>La</strong> Rochelle le 29 juin, puis sera projeté sur la Piazza Maggiore à Bologne le 5 juillet, dans le cadre<br />

du Festival L’Immagine Ritrovata.<br />

<strong>La</strong> sortie salle <strong>de</strong> la version restaurée est prévue le 17 juillet.<br />

Parmi les lauréats <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> à la création attribuée chaque année par la Fondation, Cyril Mennegun (lauréat<br />

2009) a remporté en 2013 le César du Meilleur Premier Film pour LOUISE WIMMER. Ce César 2013 vient<br />

s’ajouter au palmarès <strong>de</strong> la Fondation qui compte <strong>de</strong>puis sa création 25 films césarisés.<br />

A propos <strong>de</strong> Groupama<br />

Fort <strong>de</strong> ses marques, Groupama, Gan et Amaguiz, le groupe Groupama, 1ère mutuelle d’assurance en France<br />

développe ses activités d’assurance, <strong>de</strong> banque et <strong>de</strong> services dans onze pays. En 2012, le groupe compte 13<br />

millions <strong>de</strong> clients et 35 000 collaborateurs à travers le mon<strong>de</strong>.<br />

.<br />

Contact <strong>presse</strong> :<br />

Caroline LE ROUX – 01 44 56 76 40 – caroline.le-roux@groupama.com<br />

Groupama: http://www.groupama.com<br />

Fondation Groupama Gan pour le Cinéma : www.fondation-groupama-gan.com<br />

41


<strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong> remercie ses mécènes et partenaires<br />

Pasolini Roma L’Exposition<br />

Pasolini Roma est une coproduction du Centre <strong>de</strong> Cultura Contemporània, Barcelone, <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong>, Paris, du Palazzo<br />

<strong>de</strong>lle Esposizioni, Rome, et du Martin-Gropius-Bau, Berlin.<br />

Avec le soutien<br />

du programme Culture <strong>de</strong> l’Union européenne.<br />

En partenariat avec<br />

Amos Gitai, architecte <strong>de</strong> la mémoire L’Exposition<br />

Une exposition produite par <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong><br />

en coproduction avec <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> suisse, Le Musée <strong>de</strong> L’Elysée <strong>La</strong>usanne et Galeries, Bruxelles<br />

Rétrospective Bernardo Bertolucci<br />

Grâce au mécénat principal d’eni<br />

En partenariat avec<br />

Jean Cocteau à <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong><br />

Grâce au généreux soutien <strong>de</strong><br />

Version restaurée <strong>de</strong> <strong>La</strong> Belle et la Bête <strong>de</strong> Jean Cocteau (1946)<br />

Une restauration SNC (Groupe M6) et <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong>,<br />

avec le soutien du Fonds Culturel Franco Américain - DGA MPAA SACEM WGAW.<br />

Festival international Toute la mémoire du mon<strong>de</strong><br />

Les partenaires <strong>de</strong> la saison 2013-2014<br />

42


RENSEIGNEMENTS PRATIQUES<br />

<strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong> Accès :<br />

Musée du cinéma Métro Bercy Lignes 6 et 14<br />

51 rue <strong>de</strong> Bercy, 75012 Paris Bus n°24, n°64, n°87<br />

Informations 01 71 19 33 33<br />

En voiture A4, sortie Pont <strong>de</strong> Bercy<br />

Parkings 77 rue <strong>de</strong> Bercy (Hôtel Mercure) ou 8 bd <strong>de</strong> Bercy<br />

DES ABONNEMENTS POUR TOUS<br />

Le Forfait Atout Prix (30 €)<br />

30 € <strong>de</strong> crédit à utiliser en toute liberté et bénéficier <strong>de</strong> tarifs préférentiels pour toutes les<br />

activités <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong> *:<br />

> 4,5 € la place <strong>de</strong> cinéma au lieu <strong>de</strong> 6,5€<br />

> 30 % <strong>de</strong> réduction sur les expositions, le Musée du cinéma et la bibliothèque du film<br />

A utiliser un peu, beaucoup, à la folie… seul, en famille ou entre amis, sur place ou à l’avance sur internet.<br />

* Chaque achat est directement débité sur le Forfait atout Prix (dans la limite du crédit disponible).<br />

Le Libre Pass (10 € par mois*)<br />

<strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong> sans compter !<br />

> Accès libre à toutes les séances et activités**<br />

> Visites privées <strong>de</strong>s expositions<br />

> 5 % <strong>de</strong> réduction à la librairie<br />

> Invitation à <strong>de</strong>s avant premières<br />

> Réception du programme à domicile<br />

> Réductions et offres spéciales chez nos partenaires (MEP, Jeu <strong>de</strong> Paume, Fondation Cartier, Festival d’Automne, BNF,<br />

Cinémas Action, Forum <strong>de</strong>s images……)<br />

Carte amortie à partir <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux séances par mois.<br />

* Pour un engagement minimum d’un an<br />

** Sauf stages pratiques et soirées spéciales<br />

<strong>La</strong> Carte <strong>de</strong> la Bibliothèque du film (34 €)<br />

15 € pour les moins <strong>de</strong> 26 ans, étudiants et enseignants<br />

Accès libre à la Bibliothèque durant toute une année<br />

> Tarif réduit pour les autres activités <strong>de</strong> <strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong><br />

LA CINEMATHEQUE FRANCAISE ACCESSIBLE A TOUS<br />

<strong>La</strong> <strong>Cinémathèque</strong> <strong>française</strong> répond dès aujourd’hui aux exigences <strong>de</strong> la loi du 11 février 2005, applicables le 1 er<br />

janvier 2015.<br />

Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l’accessibilité du bâtiment et <strong>de</strong> la sensibilisation <strong>de</strong>s équipes à l’accueil <strong>de</strong>s publics handicapés, la<br />

<strong>Cinémathèque</strong> a souhaité favoriser l’accès aux activités proposées en facilitant les circulations intérieures et<br />

également en développant <strong>de</strong>s offres : visites LSF, séances avec sous-titrage sourds et malentendants, fonds<br />

spécifique en médiathèque.<br />

Pour toute information complémentaire, vous pouvez consulter la page Accessibilité du site internet ou nous<br />

joindre au 01 71 19 33 33 entre 12h et 19h, tous les jours sauf le mardi, ou par email<br />

accessibilite@cinematheque.fr<br />

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TARIFS<br />

CINEMA / PARLONS CINEMA Du lundi au dimanche - Fermeture le mardi.<br />

Projections, Ciné-club Jean Douchet<br />

Plein tarif : 6,5€ - Tarif réduit* et billets couplés : 5€50 - Moins <strong>de</strong> 18 ans : 3€<br />

Forfait Atout Prix : 4,5€ - Libre Pass : Accès libre<br />

Cinéma bis Forfait 2 films : Plein tarif : 9€ - Tarif réduit * et billets couplés : 7€<br />

Forfait Atout Prix : 5,5€ - Libre Pass Accès libre<br />

Leçons <strong>de</strong> cinéma, Conservatoire, dialogues, conférences, journée d’étu<strong>de</strong><br />

Plein tarif : 4€ - Tarif réduit* et billets couplés 3€ - Forfait Atout Prix : 2,5€ - Libre Pass : Accès libre.<br />

Tables ron<strong>de</strong>s Entrée libre.<br />

Master Class, Ciné-concerts, Lectures : Plein tarif : 10€ - Tarif réduit* et billets couplés 8€<br />

Forfait Atout Prix 7€ - Libre pass 5 €<br />

Bénéficiaires <strong>de</strong>s tarifs réduits : moins <strong>de</strong> 26 ans, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emplois, plus <strong>de</strong> 60 ans, détenteurs d’une carte d’abonne ment annuel à la Bibliothèque du film, personnes participant à<br />

plusieurs activités le même jour.<br />

LE MUSEE DE LA CINEMATHEQUE<br />

avec audiogui<strong>de</strong> (Disponible gratuitement avec le billet d’entrée).<br />

Du lundi au samedi <strong>de</strong> 12h à 19h. Dimanche <strong>de</strong> 10h à 20h. Fermeture le mardi.<br />

Galerie <strong>de</strong>s donateurs accessible avec le billet du Musée<br />

Plein tarif : 5 € / Tarif réduit 4 € / Moins <strong>de</strong> 18 ans 2,5 € / Forfait Atout-Prix : 3,5 € / Libre Pass : Accès libre<br />

Durant l’exposition Amos Gitaï, architecte <strong>de</strong> la mémoire : Plein tarif : 6 € / Tarif réduit : 5 € / Moins <strong>de</strong> 18 ans :<br />

3 € / Forfait Atout Prix : 4 € / Libre Pass - Accès libre<br />

* Bénéficiaires tarifs réduits moins <strong>de</strong> 26 ans, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emplois, plus <strong>de</strong> 60 ans<br />

Audiogui<strong>de</strong> du musée compris avec le billet d’entrée en 6 langues : français (avec la voix d’André Dussollier),<br />

anglais, italien (avec les voix <strong>de</strong> Claudia Cardinale et Valeria Bruni Te<strong>de</strong>schi), japonais, espagnol et allemand.<br />

Visite LSF un dimanche par mois à 11h30 : 4€50<br />

Groupes, scolaires, socioculturels, adultes : Visites guidées et tarifs spécifiques.<br />

Informations détaillées sur www.cinematheque.fr<br />

BIBLIOTHEQUE DU FILM Centre d’information à distance : 01 71 19 32 32<br />

Vidéothèque et salles <strong>de</strong> lecture : Iconothèque et Espace chercheurs :<br />

Lundi, mercredi, jeudi et vendredi : 10h-19h<br />

Lundi, mercredi, jeudi : 13h-18h<br />

Samedi : 13h-18h30<br />

Vendredi : 10h-18h<br />

Fermeture hebdomadaire : mardi<br />

Fermés le mardi et le samedi<br />

Carte journalière : 3,5 € / Forfait Atout Prix : 2,5 € / Libre pass : accès libre<br />

Carte d’abonnement annuel à la Bibliothèque du film : PT 34 € / TR 15 €<br />

LA LIBRAIRIE<br />

Fermeture le mardi.<br />

Lundi : 12h-19h.<br />

Mercredi, vendredi et samedi : 12h-20h30.<br />

Jeudi : 12h-22h00.<br />

Dimanche : 10h-20h30.<br />

LE RESTAURANT – LE 51<br />

Ouverture toute l’année, <strong>de</strong> 10 à 23 heures. Le lundi <strong>de</strong> 10h à 17h. Fermeture le mardi. Terrasse toute l’année.<br />

Tél : 01 58 51 10 91 // Fax : 01 58 51 26 83 – www.restaurant51.com<br />

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