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Saints en Christ - GEDEONCHAMPION

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Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est <strong>en</strong> vous? Glorifiez Dieu dans<br />

votre corps. {1 Corinthi<strong>en</strong>s 6;19,20}<br />

Jésus, notre Seigneur, v<strong>en</strong>ant dans le monde dit; «Tu n’as voulu ni sacrifice, ni offrande, mais tu m’as<br />

fait un corps. Voici, je vi<strong>en</strong>s, ô Dieu! pour faire ta volonté». En quittant ce monde, c’est <strong>en</strong>core <strong>en</strong> son<br />

propre corps qu’il a porté nos péchés sur le bois. C’était donc dans son corps, non moins que dans son<br />

esprit et son âme, qu’il a fait la volonté de Dieu. Aussi est-il écrit; «C’est par l’exécution de cette<br />

volonté que nous avons été sanctifiés une fois pour toutes, par l’oblation du corps de Jésus-<strong>Christ</strong>».<br />

Paul priant pour les Thessalonici<strong>en</strong>s et pour leur sanctification dit; «Que le Dieu de paix lui-même vous<br />

sanctifie tout <strong>en</strong>tiers, et que tout ce qui est <strong>en</strong> vous, l’esprit l’âme et le corps, soit conservé<br />

irrépréh<strong>en</strong>sible pour l’avènem<strong>en</strong>t de notre Seigneur Jésus-<strong>Christ</strong>». Parlant de lui-même, Paul avait dit;<br />

«Nous portons toujours dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus se montre aussi dans<br />

notre corps; car, nous qui vivons, nous sommes toujours livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la<br />

vie de Jésus se montre aussi dans notre corps; car, nous qui vivons, nous sommes toujours livrés à la<br />

mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus se manifeste aussi dans notre chair mortelle». Sa ferme<br />

att<strong>en</strong>te et son espérance est, il l’exprime <strong>en</strong> ces termes, «que maint<strong>en</strong>ant comme toujours <strong>Christ</strong> sera<br />

glorifié dans mon corps, soit par le moy<strong>en</strong> de la vie, soit par le moy<strong>en</strong> de la mort». La relation <strong>en</strong>tre le<br />

corps et l’esprit est si intime, la puissance du péché sur l’esprit s’exerce tellem<strong>en</strong>t par le moy<strong>en</strong> du<br />

corps, le corps est si clairem<strong>en</strong>t l’objet de la rédemption de <strong>Christ</strong> et du r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t du Saint-Esprit,<br />

que notre étude de la sainteté serait singulièrem<strong>en</strong>t incomplète si nous ne relevions pas l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t<br />

de l’Ecriture sur la sainteté du corps.<br />

On a dit très justem<strong>en</strong>t que le corps est, pour l’âme et l’esprit qui l’habit<strong>en</strong>t et qui y agiss<strong>en</strong>t, comme les<br />

murailles d’une cité. C’est par ces murailles que l’<strong>en</strong>nemi <strong>en</strong>tre. En temps de guerre tout cède devant la<br />

nécessité de déf<strong>en</strong>dre les murailles. C’est bi<strong>en</strong> souv<strong>en</strong>t parce que le croyant ne compr<strong>en</strong>d pas<br />

l’importance de déf<strong>en</strong>dre les murailles <strong>en</strong> gardant son corps dans la sainteté, qu’il manque à conserver<br />

son âme et son esprit irrépréh<strong>en</strong>sibles. Ou c’est parce qu’il ne compr<strong>en</strong>d pas que la garde et la<br />

sanctification du corps dans toutes ses parties doit être aussi distinctem<strong>en</strong>t une œuvre de foi, et aussi<br />

directem<strong>en</strong>t une œuvre qui s’accomplit par la toute-puissance du Seigneur Jésus et l’habitation du<br />

Saint-Esprit que lorsqu’il s’agit du r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t de l’homme intérieur, c’est pour cette raison que les<br />

progrès dans la sainteté sont si faibles.<br />

Afin de nous r<strong>en</strong>dre bi<strong>en</strong> compte de la signification de ce que j’avance, souv<strong>en</strong>ons-nous que ce fut par<br />

le corps que le péché <strong>en</strong>tra dans le monde. La femme vit l’arbre qui était bon à manger, ce fut la<br />

t<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> la chair; par cette t<strong>en</strong>tation l’âme fut atteinte; «le fruit de l’arbre était agréable à la vue»;<br />

par l’âme, la t<strong>en</strong>tation passa dans l’esprit, qui désira le fruit précieux pour ouvrir l’intellig<strong>en</strong>ce. Dans la<br />

description que Jean, dans sa première épître II, 15, fait de ce qui est dans le monde, nous retrouvons<br />

cette triple division; «La convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie». Et les<br />

trois t<strong>en</strong>tations de Jésus par Satan correspond<strong>en</strong>t exactem<strong>en</strong>t à cette triple division. Satan chercha<br />

premièrem<strong>en</strong>t à atteindre le Seigneur par le corps; il lui suggéra l’idée de satisfaire sa faim <strong>en</strong> faisant du<br />

pain; <strong>en</strong> second lieu, d’après {Lu 4} il fait appel à l’âme dans la vision des royaumes de ce monde et de

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