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Saints en Christ - GEDEONCHAMPION

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indisp<strong>en</strong>sable du succès et de la perfection. On voit souv<strong>en</strong>t à la lisière d’un bois un arbre qui est séparé<br />

de tous ses compagnons de la forêt; son tronc énorme, ses branches puissantes et ét<strong>en</strong>dues prouv<strong>en</strong>t<br />

évidemm<strong>en</strong>t combi<strong>en</strong> il lui a été utile d’être séparé, d’avoir pour lui tout seul une large ét<strong>en</strong>due de<br />

terrain dans lequel ses racines puiss<strong>en</strong>t pousser sans obstacles, et ses branches s’ét<strong>en</strong>dre à volonté; là<br />

est le secret de sa croissance et de sa grandeur remarquables. Nos capacités, comme hommes, sont<br />

limitées. Si Dieu doit pr<strong>en</strong>dre pleinem<strong>en</strong>t possession de nous; si nous voulons jouir pleinem<strong>en</strong>t de lui,<br />

la séparation pour lui n’est que la simple et naturelle condition requise. Dieu nous veut tout <strong>en</strong>tiers pour<br />

lui afin qu’il puisse se donner tout <strong>en</strong>tier à nous.<br />

Nous devons <strong>en</strong>suite connaître le but de la séparation. C’est afin que nous soyons trouvés dans cette<br />

situation que Dieu a décrite <strong>en</strong> ces mots; «Vous serez saints pour moi, car je suis saint, moi, l’Eternel;<br />

je vous ai séparés des peuples afin que vous soyez à moi». Dieu nous a séparés pour lui-même, dans<br />

toute l’ét<strong>en</strong>due du s<strong>en</strong>s de cette parole, et cela afin de pouvoir <strong>en</strong>trer <strong>en</strong> nous et se montrer lui-même à<br />

nous. Sa sainteté est la somme et le c<strong>en</strong>tre de toutes ses perfections; c’est afin de nous r<strong>en</strong>dre saints<br />

comme lui qu’il nous a séparés. La séparation n’a jamais de valeur <strong>en</strong> elle-même; elle peut être un<br />

grand mal et nous dev<strong>en</strong>ir nuisible; tout dép<strong>en</strong>d de l’objet qu’elle a <strong>en</strong> vue. C’est dans la mesure où<br />

Dieu obti<strong>en</strong>t et pr<strong>en</strong>d pleine possession de nous, dans la mesure où la vie de <strong>Christ</strong> se r<strong>en</strong>d maîtresse de<br />

notre être tout <strong>en</strong>tier, dans la mesure où le Saint-Esprit nous pénètre <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t et nous remplit<br />

tellem<strong>en</strong>t que nous demeurons <strong>en</strong> Dieu et qu’il demeure <strong>en</strong> nous, que la séparation sera non une chose<br />

d’observances, d’ordonnances, mais de réalité spirituelle. Et c’est lorsque ce dessein de Dieu à notre<br />

égard sera vu, compris, accepté et suivi que la question difficile de savoir de quoi nous devons nous<br />

séparer et quelle est la somme de sacrifices que la séparation demande de nous, trouvera une solution<br />

facile. Dieu nous sépare de tout ce qui ne nous conduit pas à sa sainteté et à sa communion.<br />

Nous avons besoin surtout de connaître la puissance de la séparation, la puissance qui nous y fait <strong>en</strong>trer<br />

dans un esprit d’ardeur, de joie, de liberté et d’amour. Le grand mot qui, dans le langage humain, sépare<br />

et unit tout à la fois, c’est le mot mi<strong>en</strong>. C’est dans ce mot que nous trouvons le grand ressort de l’effort<br />

et du bonheur; chez l’<strong>en</strong>fant avec-ses joujoux, dans le travail avec ses gains et sa récomp<strong>en</strong>se, chez le<br />

patriote qui meurt pour son pays, c’est le mot mi<strong>en</strong> qui met l’acc<strong>en</strong>t sur ce qui est séparé de toute autre<br />

chose. C’est le grand mot dont l’amour fait usage. Que ce soit l’<strong>en</strong>fant qui dise à sa mère; «Ma mère»,<br />

et qui <strong>en</strong>t<strong>en</strong>de la réponse; «Mon fils, mon <strong>en</strong>fant»; que ce soit le fiancé qui pr<strong>en</strong>ne de la maison de ses<br />

par<strong>en</strong>ts «celle qui est dev<strong>en</strong>ue si<strong>en</strong>ne, ou que ce soit le Dieu saint qui dise; «Je vous ai séparés des<br />

peuples afin que vous soyez à moi», c’est toujours avec ce mot mi<strong>en</strong>, que l’amour exerce son pouvoir<br />

et attire à lui, pour le séparer de tout le reste, ce qu’il demande. Dieu lui-même ne connaît pas<br />

d’argum<strong>en</strong>ts plus puissants, n’emploie pas d’attraits plus énergiques que ces paroles; «Afin que vous<br />

soyez à moi». Et la puissance de la séparation, la force nécessaire pour que nous nous séparions pour<br />

Dieu, nous sera communiquée, et agira <strong>en</strong> nous, dans la mesure où nous nous livrerons à l’étude et à la<br />

réalisation de ce but saint, que nous écouterons att<strong>en</strong>tivem<strong>en</strong>t et apprécierons à sa juste valeur ce mot<br />

merveilleux; à moi, et dans la mesure aussi où nous nous laisserons saisir et posséder par l’amour<br />

puissant qui nous a faits si<strong>en</strong>s. Etudions pas à pas le chemin merveilleux dans lequel l’amour divin fait<br />

son œuvre de séparation. Il nous <strong>en</strong> prépare la voie par la rédemption. Israël est séparé de l’Egypte par<br />

le sang de l’Agneau pascal et par la colonne de nuée et de feu. Dans le commandem<strong>en</strong>t que l’Eternel<br />

leur donne; «Sortez et séparez-vous», son amour réveille l’homme <strong>en</strong> vue de l’action; et dans cette<br />

promesse; «Je te serai Dieu», l’amour divin stimule le désir de croire et fortifie la foi. Dans tous les<br />

saints, dans tous les serviteurs de Dieu, et <strong>en</strong>fin dans Celui qui était saint, sans tache, séparé des

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