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Saints en Christ - GEDEONCHAMPION

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l’origine il dit à son peuple que son but est qu’ils soi<strong>en</strong>t faits semblables à lui, saints parce que et<br />

comme il est saint. Me dire que Dieu sépare, met à part des hommes pour lui-même, afin qu’ils soi<strong>en</strong>t<br />

si<strong>en</strong>s, comme lui-même se donne pour être leur Dieu, me parle bi<strong>en</strong> d’une relation qui existe, mais ne<br />

me dit <strong>en</strong>core ri<strong>en</strong> de la vraie nature de cet Etre saint, ou de la valeur ess<strong>en</strong>tielle de la sainteté qu’il veut<br />

me communiquer. La séparation, ce n’est que la mise à part, la prise de possession du vase, pour être<br />

purifié et utilisé; ce qui lui donne sa réelle valeur c’est l’action de le remplir du précieux cont<strong>en</strong>u. La<br />

sainteté, c’est le divin remplissage, sans lequel la séparation nous laisse vides. La séparation n’est donc<br />

pas la sainteté. Mais la séparation est ess<strong>en</strong>tielle à la sainteté. «Je vous ai séparés des autres peuples,<br />

vous serez saints pour moi». Jusqu’à ce que j’aie choisi un vase et que je l’aie séparé de ceux qui<br />

l’<strong>en</strong>tour<strong>en</strong>t, et, si c’est nécessaire, purifié, je ne puis ni le remplir, ni l’employer. Je dois l’avoir <strong>en</strong><br />

mains, à mon <strong>en</strong>tière disposition, sinon je ne pourrai le remplir de lait ou de vin précieux.<br />

C’est précisém<strong>en</strong>t ainsi que Dieu sépara son peuple quand il le transporta d’Egypte, le mettant à part<br />

pour lui-même lorsqu’il leur donna son alliance et sa loi, afin de les avoir sous son contrôle et sous sa<br />

puissante main pour exécuter son dessein qui était de les r<strong>en</strong>dre saints. Il ne pouvait arriver à ce résultat<br />

qu’<strong>en</strong> les mettant à part, et <strong>en</strong> éveillant <strong>en</strong> eux le s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t qu’ils étai<strong>en</strong>t son peuple particulier,<br />

<strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t et uniquem<strong>en</strong>t si<strong>en</strong>s, jusqu’à ce qu’<strong>en</strong>fin il leur eût <strong>en</strong>seigné à se séparer eux-mêmes pour<br />

lui. La séparation est ess<strong>en</strong>tielle à la sainteté.<br />

L’institution du naziréat {No 6} confirme ce que je vi<strong>en</strong>s de dire, et montre aussi jusqu’à l’évid<strong>en</strong>ce ce<br />

que signifie la séparation. Israël devait être dans la p<strong>en</strong>sée de Dieu une nation sainte. Sa sainteté était<br />

tout particulièrem<strong>en</strong>t typifiée dans ses prêtres. Quant à l’Israélite, comme individu, il ne nous <strong>en</strong> est<br />

jamais parlé dans les livres de Moïse comme d’un homme qui soit saint. Mais il y avait des<br />

ordonnances par le moy<strong>en</strong> desquelles l’Israélite qui voulait montrer son désir d’être <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t saint<br />

pouvait le faire. Il pouvait se séparer de la vie ordinaire de son peuple et vivre de la vie d’un naziré<strong>en</strong>,<br />

une vie séparée. Cette vie-là était considérée dans ces temps d’ombres et de types, comme la sainteté;<br />

«P<strong>en</strong>dant tout le temps de son naziréat, il sera saint (consacré) à l’Eternel». {No 6;5;8} La séparation<br />

consistait spécialem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> trois choses; Sa tempérance, ou plutôt l’abstin<strong>en</strong>ce de fruits et de vin; la<br />

pénit<strong>en</strong>ce ou l’humiliation; le ciseau ni le rasoir ne devai<strong>en</strong>t toucher la barbe ou les cheveux du<br />

naziré<strong>en</strong> «c’est une honte pour l’homme de porter de longs cheveux»; {1 Corinthi<strong>en</strong>s 11;14} le<br />

r<strong>en</strong>oncem<strong>en</strong>t à soi-même, <strong>en</strong> ne se souillant ni pour un père, ni pour une mère à l’occasion de leur mort.<br />

Remarquons particulièrem<strong>en</strong>t ceci, c’est que la séparation ne concernait pas les choses illégitimes, mais<br />

les choses légitimes. Il n’y avait ri<strong>en</strong> de criminel <strong>en</strong> soi dans le fait qu’Abraham vivait dans la maison<br />

de son père, ou qu’Israël vivait <strong>en</strong> Egypte. C’est <strong>en</strong> abandonnant, non seulem<strong>en</strong>t ce qui peut être prouvé<br />

comme péché, mais tout ce qui pourrait empêcher la plénitude de l’abandon de nous-mêmes <strong>en</strong>tre les<br />

mains de Dieu afin qu’il nous sanctifie, que l’esprit de séparation se manifeste.<br />

Recueillons les leçons que cette vérité nous <strong>en</strong>seigne. Et d’abord nous devons connaître la nécessité de<br />

la séparation. Ce n’est pas une exig<strong>en</strong>ce arbitraire de notre Dieu, mais c’est dans la nature des choses<br />

que cette exig<strong>en</strong>ce a son fondem<strong>en</strong>t. Séparer une chose, c’est l’affranchir <strong>en</strong> vue d’une utilité spéciale<br />

ou d’un but, tellem<strong>en</strong>t qu’elle puisse avec une «énergie <strong>en</strong>tière accomplir la volonté de celui qui la<br />

choisit, et réaliser ainsi sa destinée. C’est le principe qui se trouve à la base de toute la division du<br />

travail; une séparation, complète <strong>en</strong> vue d’une branche d’études ou de travail est la condition

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