Saints en Christ - GEDEONCHAMPION
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saint, «le lieu saint des tabernacles du Très-Haut». {Psaumes 46}<br />
Tout ce qui <strong>en</strong>tourait cette sainte demeure était saint; la sainte cité, la montagne de la sainteté de Dieu,<br />
sa maison sainte, jusqu’à ce que nous <strong>en</strong>trions au delà du voile, dans le lieu très saint, le saint des<br />
saints. C’est <strong>en</strong> sa qualité de Dieu qui habite, de Dieu demeurant chez les si<strong>en</strong>s, au milieu de son<br />
peuple, qu’il sanctifie sa maison, qu’il se révèle <strong>en</strong> Israël comme le Dieu saint et qu’il nous sanctifie.<br />
Parce que Dieu est saint, la maison qu’il habite est sainte aussi. C’est là le seul attribut de Dieu qu’il<br />
puisse communiquer à sa maison; mais cet attribut il le communique. Parmi les hommes il existe un<br />
li<strong>en</strong> très intime <strong>en</strong>tre le caractère d’une maison et ceux qui l’occup<strong>en</strong>t. Lorsqu’il n’y a pas d’obstacles<br />
qui s’y oppos<strong>en</strong>t, la maison reflète inconsciemm<strong>en</strong>t la ressemblance du maître. La sainteté n’exprime<br />
pas tant un attribut comme elle exprime l’ess<strong>en</strong>ce même de Dieu dans ses perfections infinies; et sa<br />
maison r<strong>en</strong>d témoignage à cette vérité que là où Dieu habite, là doit être la sainteté, que son habitation<br />
dans un lieu quelconque r<strong>en</strong>d ce lieu saint. Lorsque pour la première fois Dieu commanda à son peuple<br />
de lui édifier un lieu saint, il leur fit distinctem<strong>en</strong>t compr<strong>en</strong>dre que c’était pour <strong>en</strong> faire sa demeure au<br />
milieu d’eux. L’habitation de Dieu dans cette demeure devait être le type de l’habitation de Dieu au<br />
milieu de son peuple. La maison avec sa sainteté nous conduit ainsi à la sainteté de son habitation au<br />
milieu de ses rachetés.<br />
Le lieu saint, habitation de la sainteté de Dieu, était le c<strong>en</strong>tre même de toute l’œuvre de Dieu pour<br />
sanctifier Israël. Tout ce qui touchait au lieu saint était saint. Les sacrificateurs, l’autel, les sacrifices,<br />
l’huile, le pain, les vases, tout était saint, parce que tout appart<strong>en</strong>ait à Dieu. De la demeure sainte deux<br />
voix se faisai<strong>en</strong>t <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre; l’une était l’appel de Dieu à être saint, l’autre, la promesse de Dieu de<br />
sanctifier. Le droit de Dieu se manifestait sous la forme d’exig<strong>en</strong>ces de purification, d’expiation, de<br />
sainteté de tous ceux qui s’approchai<strong>en</strong>t de lui, sacrificateurs aussi bi<strong>en</strong> qu’adorateurs. Et la promesse<br />
rayonnait du saint lieu; Dieu sanctifiant par l’autel, par le sang et par l’huile sainte. Le lieu saint<br />
personnifiait les deux aspects de la sainteté; celui qui repousse ou effraie, et celui qui attire, celui qui<br />
condamne et celui qui sauve. Ici <strong>en</strong> t<strong>en</strong>ant le peuple à distance; là <strong>en</strong> l’invitant, <strong>en</strong> le rapprochant; la<br />
maison de Dieu était le grand symbole de sa propre sainteté. Il s’était approché afin de demeurer même<br />
au milieu d’eux; et cep<strong>en</strong>dant, il ne leur était pas permis de s’approcher, d’<strong>en</strong>trer dans le lieu secret de<br />
son tabernacle, de sa sainte prés<strong>en</strong>ce.<br />
Toutes ces choses ont été écrites pour notre instruction. C’est <strong>en</strong> tant qu’il habite au milieu de son<br />
peuple que Dieu est <strong>en</strong> même temps pour ce peuple Celui qui le sanctifie; une prés<strong>en</strong>ce perman<strong>en</strong>te<br />
seule peut sanctifier. Cela ressort avec une évid<strong>en</strong>te clarté si nous remarquons que plus la prés<strong>en</strong>ce de<br />
Dieu était immédiate, plus était élevé le degré de sainteté. Parce que Dieu habitait au milieu d’eux, le<br />
camp était saint; toute souillure devait <strong>en</strong> être éloignée avec soin. Mais la sainteté du parvis <strong>en</strong>tourant le<br />
tabernacle était plus grande; des souillures tolérées dans le camp ne pouvai<strong>en</strong>t l’être dans le parvis. Puis<br />
le lieu saint était <strong>en</strong>core plus saint, parce qu’il était plus près de Dieu. Enfin le sanctuaire intérieur, où<br />
la prés<strong>en</strong>ce de Dieu habitait sur le propitiatoire, était le lieu très saint, le lieu le plus saint. Et ce<br />
principe est ferme; la sainteté se mesure par la proximité de Dieu; plus sa prés<strong>en</strong>ce est réelle, plus la<br />
sainteté est vraie; une habitation parfaite de Dieu dans un lieu, dans un cœur, communiquera à ce lieu, à<br />
ce cœur une parfaite sainteté. Personne n’est saint sinon le Seigneur; il n’y a de sainteté qu’<strong>en</strong> lui. Il ne<br />
peut se séparer d’une partie de sa sainteté et nous la communiquer séparém<strong>en</strong>t de sa personne divine;