Saints en Christ - GEDEONCHAMPION
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Et c’est précisém<strong>en</strong>t la sainteté, la sainteté seule qui donne l’assurance et la jouissance de la<br />
rédemption. Si j’essaie d’apprécier la rédemption à moins que cela, je pourrai être déçu. Si je manque<br />
de vigilance et que je devi<strong>en</strong>ne néglig<strong>en</strong>t, je devrai trembler à la seule p<strong>en</strong>sée de me reposer sur une<br />
rédemption qui n’aurait pas pour objet la sainteté. Dieu dit à Israël; «Je vous ai fait monter du pays<br />
d’Egypte pour être votre Dieu; c’est pourquoi vous vous sanctifierez et vous serez saints, car je suis<br />
saint». {Le 11;44,45} C’est Dieu, le Rédempteur, qui nous a faits si<strong>en</strong>s, et qui nous appelle à être<br />
saints; que la sainteté soit donc aussi pour nous la partie la plus ess<strong>en</strong>tielle, la plus précieuse de la<br />
rédemption; l’abandon de nous-mêmes à Celui qui nous a pris pour que nous fussions à lui, et qui a<br />
<strong>en</strong>trepris de nous faire si<strong>en</strong>s <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t.<br />
Une seconde leçon qui nous est donnée ici, c’est la relation qui existe <strong>en</strong>tre l’œuvre de Dieu et celle de<br />
l’homme dans le travail de la sanctification. Dieu dit à Moïse; «Sanctifiez-moi tous les premiers-nés».<br />
Et plus loin; «Je me suis consacré tous les premiers-nés <strong>en</strong> Israël». Ce que Dieu dit, il le fait de manière<br />
à ce que cela se fasse par nous, et que nous nous l’appropriions. Quand il nous dit que nous sommes<br />
r<strong>en</strong>dus saints <strong>en</strong> <strong>Christ</strong> Jésus, que nous sommes ses saints, il ne parle pas seulem<strong>en</strong>t du but qu’il a <strong>en</strong><br />
vue, mais de ce qu’il a fait <strong>en</strong> réalité. Nous avons été sanctifiés par une seule offrande <strong>en</strong> <strong>Christ</strong>, et par<br />
une nouvelle création <strong>en</strong> lui. Mais cette œuvre a un côté humain. L’appel à être saints, à poursuivre la<br />
sainteté, la parfaite sainteté nous a été adressé. Dieu nous a fait si<strong>en</strong>s, et nous permet de dire que nous<br />
lui appart<strong>en</strong>ons, mais il att<strong>en</strong>d maint<strong>en</strong>ant de nous que nous lui cédions une place toujours plus grande,<br />
que nous lui laissions une <strong>en</strong>trée toujours plus libre et plus complète dans les lieux les plus intimes et<br />
les plus secrets de notre être intérieur afin qu’il les remplisse de sa plénitude. La sainteté n’est pas une<br />
chose que nous apportions à Dieu ou que nous fassions pour lui. La sainteté est ce qu’il existe de Dieu<br />
<strong>en</strong> nous. Dieu nous a faits si<strong>en</strong>s dans la rédemption afin que nous puissions Le faire nôtre dans la<br />
sanctification. Et notre œuvre, à nous, <strong>en</strong> dev<strong>en</strong>ant saints, c’est de lui apporter notre vie <strong>en</strong>tière, sans<br />
aucune réserve, et de la placer sous l’assujettissem<strong>en</strong>t de la règle de ce Dieu saint, mettant chacun de<br />
nos membres et chacune de nos capacités sur son autel.<br />
Et ceci nous donne la réponse à la question de savoir quels rapports exist<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre ce qu’il peut y avoir<br />
de soudain et ce qu’il peut y avoir de graduel dans la sanctification; <strong>en</strong>tre le fait que cette sanctification<br />
peut être une fois pour toutes complète, et qu’elle est cep<strong>en</strong>dant imparfaite et demande à être achevée.<br />
Ce que Dieu sanctifie est saint, d’une sainteté divine et parfaite <strong>en</strong> tant que don de Dieu; l’homme doit<br />
se sanctifier <strong>en</strong> reconnaissant, <strong>en</strong> maint<strong>en</strong>ant, <strong>en</strong> développant cette sainteté, relativem<strong>en</strong>t à ce que Dieu<br />
a sanctifié. Dieu a sanctifié le sabbat; l’homme doit le sanctifier, c’est-à-dire le garder comme un jour<br />
saint. Dieu sanctifia les premiers-nés comme étant sa propriété; Israël devait les sanctifier, les traiter et<br />
les donner à Dieu comme saints. Dieu est saint; nous devons le sanctifier <strong>en</strong> le reconnaissant comme le<br />
Saint, <strong>en</strong> adorant, <strong>en</strong> honorant cette sainteté. Dieu a sanctifié son saint nom; son nom est saint, nous<br />
sanctifions ce nom ou nous l’honorons quand nous le craignons, quand nous nous y confions et que<br />
nous l’employons comme une révélation de sa sainteté. Dieu a sanctifié <strong>Christ</strong>, et <strong>Christ</strong> s’est sanctifié<br />
lui-même, manifestant ainsi, par une volonté et une action personnelles, une parfaite conformité à la<br />
sainteté dont Dieu l’avait sanctifié. Dieu nous a sanctifiés <strong>en</strong> Jésus-<strong>Christ</strong>; nous devons être saints <strong>en</strong><br />
nous livrant nous-mêmes à la puissance de cette sainteté, <strong>en</strong> la pratiquant, <strong>en</strong> la manifestant dans toute<br />
notre marche et dans toute notre vie. Pour employer une expression fort usitée de nos jours; le don<br />
divin objectif (de la sainteté), qui nous a été accordé une fois pour toutes, nous devons nous<br />
l’approprier comme une propriété subjective; nous devons nous purifier nous-mêmes, achever notre<br />
sanctification. Rachetés <strong>en</strong> vue de la sainteté, nous devons, de même que ces deux p<strong>en</strong>sées n’<strong>en</strong> font