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Saints en Christ - GEDEONCHAMPION

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Ce que <strong>Christ</strong> a été et ce qu’il a acquis nous apparti<strong>en</strong>t <strong>en</strong> <strong>en</strong>tier. La puissance que la souffrance a<br />

manifestée <strong>en</strong> lui pour l’am<strong>en</strong>er à la perfection, est le témoignage de la vie nouvelle qui se<br />

communique de lui à nous. Nous discernons à la lumière de son exemple que la souffrance est pour<br />

l’<strong>en</strong>fant de Dieu la preuve de l’amour du Père et le canal de ses plus riches bénédictions. Le mystère<br />

appar<strong>en</strong>t de la souffrance ne semble plus être alors qu’une divine nécessité, la légère affliction qui<br />

accomplit et produit <strong>en</strong> nous une gloire infinim<strong>en</strong>t excell<strong>en</strong>te. «Puis qu’il était conv<strong>en</strong>able que Dieu<br />

r<strong>en</strong>dît parfait par les souffrances l’auteur de notre salut, combi<strong>en</strong> n’est-il pas plus conv<strong>en</strong>able que nous<br />

aussi soyons sanctifiés par la souffrance».—«Il nous châtie pour notre profit afin de nous r<strong>en</strong>dre<br />

participants de sa sainteté».<br />

De toutes les précieuses paroles que l’Ecriture r<strong>en</strong>ferme pour les affligés, il n’y <strong>en</strong> a aucune qui nous<br />

introduise plus directem<strong>en</strong>t et plus profondém<strong>en</strong>t dans la plénitude des bénédictions que la souffrance a<br />

mission de nous apporter. C’est de la SAINTETÉ même de Dieu que nous devons être faits<br />

participants.<br />

L’épître avait parlé très clairem<strong>en</strong>t du côté divin de notre sanctification telle qu’elle nous a été acquise<br />

par Jésus-<strong>Christ</strong> lui-même «Celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont un», ou; «Car Celui qui<br />

sanctifie aussi bi<strong>en</strong> que ceux qui sont sanctifiés, sont tous issus d’un même Père». {Hébreux 2;11}<br />

«Nous avons été sanctifiés une fois pour toutes par l’oblation du corps de Jésus-<strong>Christ</strong>». Dans notre<br />

texte nous apparaît un autre côté de la sanctification; l’œuvre progressive par laquelle nous acceptons<br />

personnellem<strong>en</strong>t et nous nous approprions volontairem<strong>en</strong>t cette sainteté divine. En vue de tout ce qui,<br />

<strong>en</strong> nous, est contraire à la volonté de Dieu et qui doit être découvert et brisé, afin que nous<br />

abandonnions notre volonté propre pour nous réjouir <strong>en</strong> celle de Dieu; <strong>en</strong> vue de la communion<br />

personnelle aux souffrances de <strong>Christ</strong>, <strong>en</strong> vue aussi de notre <strong>en</strong>trée personnelle dans la p<strong>en</strong>sée de<br />

l’amour de Dieu à notre égard et de la joie que nous y trouvons, le châtim<strong>en</strong>t et la souffrance sont les<br />

élém<strong>en</strong>ts indisp<strong>en</strong>sables dans l’œuvre de notre sanctification. Sous ces trois aspects, nous verrons<br />

comm<strong>en</strong>t ce dont le Fils avait besoin, est aussi ce dont nous avons besoin; ce qui était pour lui d’une<br />

valeur infinie ne sera pas moins riche de bénédictions pour notre âme.<br />

Le châtim<strong>en</strong>t nous amène à l’acceptation de la volonté de Dieu.—Nous avons vu que la volonté de<br />

Dieu à notre égard est notre sanctification par <strong>Christ</strong>; plus <strong>en</strong>core, qu’il nous a sanctifiés <strong>en</strong> se<br />

sanctifiant lui-même pour nous par l’abandon absolu de sa volonté à son Dieu.<br />

Sa déclaration; «Me voici, ô Dieu! pour faire ta volonté», ou; «Je me plais à faire ta volonté», tire toute<br />

sa valeur de son continuel; «Non point ce que je veux». Sous quelque forme que Dieu <strong>en</strong>voie le<br />

châtim<strong>en</strong>t ou la souffrance, le premier objet qu’il a <strong>en</strong> vue est de demander, et d’opérer <strong>en</strong> nous une<br />

union complète avec sa sainte volonté, afin que par cette union nous soyons faits participants de son<br />

amour. Sur tel ou tel point, sa volonté contrarie nos plus chères affections et il nous demande l’abandon

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