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Abendprogramm (PDF) - Philharmonie Luxembourg

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OPL – Matinées<br />

Dimanche / Sonntag / Sunday<br />

03.03.2013 11:00<br />

Grand Auditorium<br />

Orchestre Philharmonique du <strong>Luxembourg</strong><br />

Reinhard Goebel direction<br />

Markus Brönnimann flûte<br />

Hélène Boulègue flûte<br />

Haoxing Liang violon<br />

Niall Brown violoncelle


Jean-Féry Rebel (1666–1747)<br />

Les Elemens peints par la danse et par la musique (1737)<br />

Le Cahos<br />

Les Elemens<br />

Loure I<br />

Chaconne<br />

Ramage<br />

Rossignols<br />

Loure II<br />

Tambourins I et II<br />

Sicilienne<br />

Air pour l’Amour<br />

Caprice<br />

26’<br />

Georg Philipp Telemann (1681–1767)<br />

Konzert für zwei Querflöten, Violine, Violoncello, Streicher<br />

und Basso continuo D-Dur (ré majeur) TWV 54:D1 (~1730–1740)<br />

Vivace<br />

Siciliana<br />

Allegro<br />

Gavotte<br />

20’<br />


Pierre-Montan Berton (1737– 1780)<br />

Nouvelle Chaconne en mi majeur (E-Dur) (1762)<br />

9’<br />

Wolfgang Amadeus Mozart (1756–1791)<br />

Symphonie N° 31 D-Dur (ré majeur) KV 297<br />

(«Pariser Symphonie» / «Symphonie Parisienne») (1778)<br />

Allegro assai<br />

Andante<br />

Allegro<br />

20’


4<br />

Créer l’inouï<br />

Les Elemens de Rebel<br />

Florence Badol-Bertrand<br />

«L’Académie royale de musique exécuta […] une pièce de Symphonie nou-<br />

velle de M. Rebel, le père, intitulée les Elemens, dansée par les Demoi-<br />

selles Salé et Mariette et les Sieurs Dumoulin, Dupré, Malter et Javilliers.<br />

Ce Divertissement, qui a été parfaitement bien exécuté, et très-applaudi,<br />

est orné d’une Décoration qui caractérise les élémens et fait très grand<br />

effet» pouvait-on lire dans le compte-rendu du Mercure de France<br />

d’octobre 1737.<br />

De telles louanges pour une pièce d’orchestre sont exceptionnel-<br />

les dans ce contexte français où les genres instrumentaux n’inté-<br />

ressent pas l’auditoire. Fontenelle l’a évoqué par sa question «So-<br />

nate que me veux-tu?» qui revenait à dire que la sonate ou tout<br />

autre genre instrumental ne suscitaient pas son attention et qu’il<br />

n’avait d’intérêt que pour la musique vocale et la dimension sé-<br />

mantique apportée par le texte. Rendre signifiante la musique sym-<br />

phonique par la figuration musicale d’un sens conjugué à une<br />

chorégraphie constituait donc une trouvaille de génie dont Rebel<br />

avait eu l’idée une trentaine d’années auparavant avec son Caprice<br />

pour violons.<br />

Ainsi, la symphonie de danses des Elemens prend sens par le double<br />

effet du figuralisme musical des sons et de la pantomime, qui<br />

fait apparaitre en différentes «entrées», notées sur la partition,<br />

les allégories costumées et identifiables visuellement des éléments:<br />

Loure I: la Terre et l’Eau, Chaconne: le Feu, Ramage: l’Air, Tam-<br />

bourin I: l’Eau.


Le début des Elemens dans l’autographe<br />

Après la création de cette suite de danses, Rebel ajouta une «sym-<br />

phonie seulement, sans danse ni pantomime», «Le Cahos», ser-<br />

vant d’introduction et répondant à l’esthétique de l’imitation par<br />

la musique seule, ce qui était tout simplement révolutionnaire.<br />

Lors de la publication, Rebel décrit pourtant assez modestement<br />

dans l’Avertissement n’avoir fait que s’asservir «aux conventions<br />

les plus reçues» dont il donne les clés d’écoute:<br />

«La basse exprime la Terre par des notes liées ensemble et qui se jouent par<br />

secousses; les flûtes par des traits de chant qui montent et qui descendent<br />

imitent le cours et le murmure de l’Eau. L’Air est peint par des tenues<br />

Paris, Bibliothéque nationale<br />

5


6<br />

sui-<br />

vies de cadences que forment les petites flûtes. Enfin les violons par des<br />

traits vifs et brillants représentent l’activité du feu».<br />

La fin justifiant les moyens, il en arrive à créer l’inouï au sens éty-<br />

mologique et fait entendre une réalisation idéale de cette notion<br />

de mimesis de l’ordre de la sublimation: l’art dépasse la nature<br />

et ses limites. Ainsi l’agrégat qui ouvre «Le Cahos», une gamme<br />

de ré mineur dont il fait sonner toutes les notes en même temps,<br />

donne à ressentir la puissance et le désordre indescriptibles du<br />

big bang… dont on ne parle pas en ces termes à l’époque mais<br />

dont Rameau pressent pourtant déjà l’impact acoustique, qu’il<br />

décrit cette même année 1737 dans sa Génération harmonique.<br />

Visionnaire, Rebel invente donc la musique symphonique «à pro-<br />

gramme» – pour reprendre l’expression de Berlioz pour la Sym-<br />

phonie fantastique dont il explique le sens par un texte présenté<br />

au public.<br />

Le programme choisi par Rebel génère donc lui-même la création,<br />

son identité et son exception – des couleurs instrumentales aux<br />

enchainements harmoniques mouvants et instables en passant<br />

par les différents degrés d’énergie de la rythmique. Leur «débrouil-<br />

lement» pour reprendre le mot de l’Avertissement, dont la finalité<br />

est également sémantique, anticipe sur l’organisation dramatique<br />

que les formes instrumentales issues des Lumières, telle la ‹forme<br />

sonate›, ne vont pas tarder à revêtir, rendant paradoxalement<br />

caduque toute tentative de verbalisation.


8<br />

Les goûts réunis<br />

Œuvres de Telemann et Berton<br />

Emmanuel Pelaprat<br />

Telemann, baroque et classique<br />

Tenu pour le compositeur le plus prolifique de l’histoire de la<br />

musique, Georg Philipp Telemann fut également un des musiciens<br />

les plus célèbres de son époque. Les 3 500 œuvres répertoriées<br />

(sur les 6 000 qu’il composa) abordent non seulement tous les<br />

genres mais sont également le reflet de la curiosité de leur auteur:<br />

la maîtrise du style italien, un penchant pour le goût français ou<br />

des influences plus étonnantes comme la musique populaire po-<br />

lonaise confèrent à l’ensemble de sa production une étonnante<br />

diversité. À l’affût des tendances nouvelles, même octogénaire,<br />

la modernité de sa musique illustre la transition entre les styles<br />

baroque et classique.<br />

La vie de Telemann est connue avec détails car il rédigea trois<br />

autobiographies (1718, 1729 et 1741), révélatrices de l’origine<br />

cultivée de sa famille: elles renferment des poésies en allemand,<br />

français et latin. Telemann parlait également italien et anglais.<br />

Né à Magdeburg le 14 mars 1681, il fut contrarié dans son désir<br />

d’être musicien, et c’est en secret, seul, qu’il apprit à jouer du<br />

violon, de la flûte, de la viole de gambe, du hautbois, du clave-<br />

cin, etc. Pour ce dernier, il n’aurait suivi de cours que pendant<br />

deux semaines, à peine plus pour le chant mais put très vite sup-<br />

pléer son professeur. Il composa ses premiers morceaux à dix<br />

ans, son premier opéra à douze.<br />

Sa carrière de compositeur et de directeur de la musique peut<br />

se résumer en quelques lieux: Leipzig (1701) où il étudia aussi le<br />

droit et fonda le Collegium musicum que Bach dirigera par la


Début du Concerto TWV 54:D1 de Telemann<br />

dans une copie de Chistoph Graupner<br />

suite, Sorau, en Silésie (1705) où il approfondit sa connaissance<br />

de la musique française, Eisenach (1708), Francfort (1712) et en-<br />

fin Hambourg (1721) où il passa 46 années. L’étendue de ses rela-<br />

tions lui permettait de livrer de nombreuses œuvres en dehors<br />

de ses fonctions officielles. En plus d’une part active dans la dif-<br />

fusion de ses compositions, il fonda la première revue musicale<br />

en 1728: Der getreue Music-Meister (Le Maître de musique fidèle).<br />

Darmstadt, Universitäts-und Landesbibliothek<br />

9


10<br />

Il mourut à Hambourg le 25 juin 1767 à l’âge de 86 ans; son poste<br />

fut confié à son filleul, Carl Philipp Emanuel Bach.<br />

En 1737, Telemann réalisait enfin un voyage projeté depuis long-<br />

temps: à l’invitation de plusieurs musiciens français, il passa huit<br />

mois à Paris, jusqu’en mai 1738. Sa renommée internationale en<br />

fut accrue et il laissa un souvenir durable dans la vie musicale<br />

de la cité. Admirateur de Rameau, il considérait que la musique<br />

française était une «subtile imitation de la nature».<br />

Un modèle italien<br />

Après avoir pu désigner des pièces de genres fort différents au<br />

17 e siècle, notamment vocaux, le concerto dans son acception<br />

classique, sous l’influence de Torelli et Vivaldi, fixe le cadre d’une<br />

alternance entre solo et tutti. La structure en trois mouvements<br />

et la virtuosité grandissante des solistes parachèvent le visage<br />

du concerto qui s’imposera au 18 e siècle. Tout en étant fidèle au<br />

modèle italien, Telemann n’en explora pas moins, suivant son<br />

habitude, plusieurs chemins originaux, notamment celui d’une<br />

interaction avec la suite de danses. Le plus souvent, les mouve-<br />

ments sont au nombre de quatre ou plus. La centaine des con-<br />

certos qui nous sont parvenus (la moitié environ de ceux qu’il<br />

composa) font une place importante aux œuvres pour plusieurs<br />

solistes: deux (28 concertos), trois (17 concertos) ou quatre (9 con-<br />

certos), dont celui pour deux flûtes traversières, violon, violon-<br />

celle et orchestre en ré majeur. La formation n’est pas sans rap-<br />

peler le Concerto brandebourgeois N° 4 de Johann Sebastian Bach,<br />

pour deux flûtes à bec, violon et orchestre.<br />

La structure des premier et troisième mouvements est semblable,<br />

conforme aux canons du concerto: la ritournelle (refrain joué par<br />

l’orchestre) se fait entendre intégralement au début, au milieu<br />

(en la majeur) et à la fin du mouvement. Les interventions des<br />

solistes s’organisent par diverses combinaisons instrumentales<br />

ponctuées par de brèves interventions de l’orchestre utilisant un<br />

motif de la ritournelle. Les mouvements pairs sont clairement<br />

apparentés à la suite: la Sicilienne ne contient la ritournelle qu’à<br />

chaque extrémité, tandis que les trois dernières mesures de celle-


12<br />

ci ponctuent les différents solos; tour à tour: violoncelle, violon,<br />

puis les flûtes sans que jamais les solistes ne jouent ensemble.<br />

L’Allegro qui suit fera entendre la même succession mais en sens<br />

inverse, avant de réunir progressivement les quatre solistes. La<br />

Gavotte terminale présente également une ritournelle pour com-<br />

mencer et terminer; l’important passage central alterne les solos<br />

entre flûtes et cordes avant que ceux-ci ne se resserrent puis se<br />

confondent en un long quatuor, soutenue par la basse continue:<br />

à une flûte près, c’est l’effectif des «Quatuors parisiens».<br />

Berton: Nouvelle Chaconne<br />

Une partie de la carrière de Pierre-Montan Berton s’effectua en<br />

province: né dans les Ardennes le 7 janvier 1727, il étudia l’orgue<br />

et la composition à Senlis où il fit exécuter plusieurs motets à la<br />

cathédrale, à l’âge de douze ans. A Paris, il reçut les encourage-<br />

ments de Jean-Marie Leclair et rejoignit, à seize ans, le chœur<br />

de Notre-Dame puis de l’Opéra. A vingt ans, il se trouvait à Mar-<br />

seille avant de renoncer au chant, n’étant plus satisfait de sa voix.<br />

En 1750, il fut nommé chef d’orchestre du Grand-Théâtre de Bor-<br />

deaux et organiste dans différentes églises. En 1755, sur concours,<br />

il remporta la place de chef d’orchestre à l’Opéra de Paris où il fit<br />

représenter plusieurs ouvrages. L’essentiel de son travail de com-<br />

positeur consistait cependant en reprises d’opéras anciens (Campra,<br />

Lully, Rameau, etc.) qu’il révisait pour mettre au goût du jour:<br />

nouveaux découpages, chœurs, airs, ballets, orchestrations, etc.<br />

Berton fut directeur de l’Opéra à trois reprises, et c’est sous l’un<br />

de ses mandats, en 1775, que commença en France une ‹révolu-<br />

tion musicale›: la querelle des Gluckistes et des Piccinnistes qui<br />

opposa les tenants de l’opéra français (Gluck) contre les partisans<br />

de l’opéra italien (Piccinni). Il joua un rôle pacificateur dans ce<br />

conflit en organisant une rencontre entre les deux compositeurs.<br />

Gluck avait suffisamment confiance en lui pour lui confier la<br />

composition des divertissements de son opéra Cythère assiégée<br />

et d’un nouveau dénouement pour Iphigénie en Aulide. Berton<br />

dirigea également le Concert spirituel de 1771 à 1773 et, dès 1775,<br />

fut surintendant de la musique du roi. Il mourut à Paris le 14 mai


1780; son fils, Henri-Montan, fut professeur d’harmonie à la créa-<br />

tion du Conservatoire, en 1795, et membre de l’Institut.<br />

La Nouvelle Chaconne fut composée pour la reprise, en 1762, de<br />

l’Iphigénie en Tauride de Campra et Desmarest (1704). Cette pièce<br />

était célèbre sous le nom de «Chaconne de Berton» et connut<br />

longtemps la célébrité. En 1773, Berton réutilisait à nouveau cette<br />

pièce pour l’opéra-ballet Les Éléments de Destouches et Delalande<br />

(1721).<br />

Le principe de la chaconne consiste le plus souvent en la répé-<br />

tition d’une basse de quatre ou huit mesures sur laquelle sont<br />

élaborées des variations. D’abord pour le luth ou le clavier, elle<br />

devint orchestrale avec Lully puis se fit beaucoup moins rigou-<br />

reuse chez Rameau: l’esprit de la variation l’emporta sur la con-<br />

trainte de l’ostinato. C’est le cas également chez Berton: l’idée<br />

de répétitions (mélodiques, marches, etc.) se substitue au principe<br />

beaucoup plus contraignant de la basse obstinée.<br />

Le groupement des mesures par quatre ou huit est en revanche<br />

conservé; la répétition traditionnelle de chaque séquence offre<br />

une succession de phrases qui s’opposeront entre elles par les<br />

nuances ou l’instrumentation. Quatre parties structurent cette<br />

chaconne: les cordes seules, encore influencées par l’écriture de<br />

l’orchestre français du 17 e siècle (notamment par la division des<br />

altos), précèdent l’entrée du tutti, en mi majeur. La troisième<br />

partie, en mineur, est à nouveau confiée aux cordes et flûtes<br />

avant le retour du tutti et du majeur qui réutilise l’essentiel de<br />

la deuxième partie.<br />

13


14<br />

Pour le goût français<br />

La Symphonie Parisienne de Mozart<br />

Florence Badol-Bertrand<br />

Partis de Salzbourg depuis le mois de septembre 1777, Mozart<br />

et sa mère s’installèrent à Paris au début du printemps 1778. Le<br />

jeune compositeur étouffait dans sa ville natale sous la férule de<br />

l’archevêque Colloredo élu en mars 1772. Petit à petit, il avait dû<br />

renoncer aux voyages que son père avait pu organiser librement<br />

pendant son enfance, tant qu’il avait été au service de son bienveillant<br />

prédécesseur. Mais Colloredo voulait garder ses musiciens<br />

à son service – pourtant indigent et sclérosé – et il répondit<br />

par leur renvoi à la demande de congé réitérée par les Mozart.<br />

Prudent, Leopold Mozart renonça à partir pour garder son emploi<br />

et organisa le voyage de son fils sous la tutelle de sa femme.<br />

L’étape de Mannheim avait été capitale, Mozart y avait découvert<br />

l’orchestre le plus avant-gardiste d’alors. Le prince électeur avait<br />

fait de sa capitale une ville ouverte qui ne tarda pas à regrouper<br />

les meilleurs instrumentistes du temps. Révélant à Mozart tout<br />

un champ d’expression, cette «armée de généraux» suscita son em-<br />

pressement à expérimenter cette nouvelle splendeur orchestrale<br />

grâce à la commande de la Symphonie N° 31 passée, dès son arri-<br />

vée à Paris, par le Directeur du Concert spirituel, Joseph Legros.<br />

Les abonnés des concerts parisiens avaient des habitudes et des<br />

exigences. D’une manière générale, ce que l’on appelait alors la<br />

«symphonie à orchestre» devait être courte et pleine de brio car<br />

ils avaient l’impression qu’elle ne leur ‹parlait› pas au contraire<br />

de la symphonie concertante dont ils se plaisaient à imaginer la<br />

conversation des solistes tels des «amants heureux qui bavardent<br />

sur des gazons fleuris», pour reprendre les mots de Lacepède.


Début de la «Symphonie Parisienne» dans l’autographe<br />

Par conséquent, les mouvements lents ne devaient pas être longs<br />

car l’auditoire manifestait alors ouvertement son ennui. Legros,<br />

qui ne pouvait prendre le risque de décevoir son public, exigea<br />

de Mozart qu’il compose un mouvement lent plus synthétique<br />

que celui qu’il lui avait tout d’abord proposé.<br />

De Paris, Mozart l’explique lui-même à son père: «La symphonie<br />

fut un succès auprès de tous – et Legros en est si satisfait qu’il dit que c’est<br />

sa meilleure symphonie. L’andante n’a cependant pas eu l’heur de lui<br />

plaire. Il dit qu’il y a là trop de modulations et qu’il est trop long. Cela<br />

Berlin, DSB – PSK<br />

15


16<br />

venait pourtant de ce que les auditeurs ont oublié de faire en applaudis-<br />

sant un bruit aussi fort et soutenu que pour la première et la dernière pièce.<br />

Car l’andante a eu le plus vif succès auprès de moi, et auprès de tous les<br />

connaisseurs, amateurs et de la plupart des auditeurs. C’est précisément<br />

le contraire de ce que dit Legros: il est tout à fait naturel et bref. Mais pour<br />

le contenter (ainsi que plusieurs autres à ce qu’il prétend), j’en ai fait un<br />

autre. Chacun d’eux est bien à sa façon, car chacun d’eux a un caractère<br />

différent. Le dernier me plait cependant davantage» conclut-il faisant<br />

contre mauvaise fortune bon cœur. L’exceptionnel sens critique<br />

de Mozart lui avait donc fait prendre conscience du goût français<br />

avec lequel il devait composer en le conjuguant à son grand<br />

désir de mettre en valeur le potentiel des splendeurs orchestrales<br />

découvertes au fil de son périple.<br />

C’est encore pour cette symphonie qu’il raconte à son père avec<br />

quel humour il y parvint: «Au milieu du premier allegro, il y a tout<br />

de suite un passage, qui, je le savais bien devait plaire; tous les auditeurs<br />

furent enthousiasmés – il y eut grand applaudissement – mais comme je<br />

savais en l’écrivant, quel Effect (sic) il produirait, je l’avais réintroduit<br />

à la fin – cela recommença da capo. L’andante plut également, mais surtout<br />

le dernier allegro. Comme j’avais entendu dire qu’ici tous les derniers<br />

allegros comme les premiers commencent avec tous les instruments<br />

ensemble et le plus souvent à l’unisson; j’ai commencé le mien avec deux<br />

violons seulement, piano pendant huit mesures – sur quoi arrive un<br />

forte, les auditeurs comme je l’attendais firent ‹ch› au piano puis vint<br />

le forte, ils entendirent le forte et se mirent à applaudir».<br />

Ainsi, la «Symphonie Parisienne» flatte le goût français et reflète le<br />

compromis rentable pour tous auquel Mozart est parvenu. Sa mag-<br />

nificence et la luxuriance de son orchestration à dix-sept parties<br />

réelles et écrites, la plus ample que Mozart ait utilisée en sympho-<br />

nie jusque-là, préservent les idiotismes des rythmes pointés et de<br />

la verticalité hérités du Grand Siècle. Mais elle témoigne aussi<br />

de la joie de Mozart à donner le meilleur en retrouvant ce genre<br />

musical majeur que son service de Salzbourg lui avait fait aban-<br />

donner par assujettissement aux goûts de l’archevêque. Grande<br />

parmi les grandes, elle n’est pas sans annoncer les deux sympho-<br />

nies en ré à venir: la «Symphonie Haffner» et la «Symphonie Prague».


Zur rechten Zeit<br />

am rechten Ort<br />

Ein zu Scherzen aufgelegtes Solistenquartett im Gespräch<br />

Karsten Nottelmann<br />

Hélène, Markus, Haoxing und Niall, Sie sind das Solistenquartett des<br />

heutigen Konzerts. Aber mal ehrlich: Wer ist der wirkliche Star?<br />

Haoxing Liang: Das müsste eigentlich ich sein – aber leider wissen<br />

das nur die allerwenigsten! Im Ernst: Wörtlich übersetzt bedeutet<br />

Haoxing «stolzer Stern». Aber uns ist natürlich allen daran gele-<br />

gen, dass das heutige Konzert ein voller Erfolg wird.<br />

Markus Brönnimann: Bei Telemann geht es ja eher um Kammermusik<br />

im Orchesterverbund, und es ist sicher nicht im Sinne des<br />

Werks, wenn sich einer der Solisten zu sehr in den Vordergrund<br />

drängt – obwohl die Violine am meisten Solos zu spielen hat…<br />

Niall Brown: Der eigentliche Star ist doch Telemann, ihn kennt<br />

jeder – von Hélène, Markus, Haoxing und Niall haben vergleichs-<br />

weise wenige etwas gehört!<br />

Gerade noch hat das OPL Poulencs Voix humaine im Grand Théâtre<br />

und in Paris gespielt, heute erklingen Werke von Telemann und Mozart.<br />

Wie gelingt dieser Spagat?<br />

Haoxing Liang: Sich mit ganz unterschiedlichen Komponisten zu<br />

beschäftigen gehört zum Alltag eines Orchestermusikers. Ich sehe<br />

es als ein großes Glück, wenn Komponisten wie Heinz Holliger<br />

ihre Werke persönlich mit uns einstudieren oder Spezialisten wie<br />

Reinhard Goebel als Gastdirigenten verpflichtet werden können.<br />

Auf diese Weise erweitert sich nicht nur unser Repertoire, sondern<br />

auch unser Zugang zum Repertoire.<br />

19


20<br />

Ist es nicht ein Widerspruch in sich, als Orchester auf modernen Instrumenten<br />

zu spielen, wenn der Dirigent einen historischen Ansatz verfolgt?<br />

Markus Brönnimann: Es ist natürlich eine Herausforderung, Reinhard<br />

Goebels Vorstellungen auf modernen Instrumenten zu verwirklichen.<br />

Er wird sich zum Teil aber auch unserer Spielweise<br />

anpassen müssen.<br />

Niall Brown: Die Musik an sich bleibt immer die gleiche, egal ob<br />

man auf historischen oder modernen Instrumenten spielt. Die<br />

Spielweise ändert sich allerdings schon, wenn man versucht, den<br />

Klang eines historischen Instruments auf einem modernen nach-<br />

zuempfinden.<br />

Haoxing Liang: Dem stimme ich zu: Die Musik muss aus dem Her-<br />

zen kommen. Alles andere sind gestalterische Details, denn mit<br />

der richtigen Spielweise kommt man dem «historischen» Klang<br />

auf einem modernen Instrument schon recht nahe.<br />

Hélène Boulègue: Einerseits klingen unsere Instrumente nicht hun-<br />

dertprozentig «historisch», andererseits wird Reinhard Goebel<br />

nicht wollen, dass sie zu «romantisch» klingen. Wir werden einen<br />

Kompromiss finden – unter uns vieren und mit Reinhard Goebel.<br />

Violoncellisten kennen Telemann meist nur aus begleitender Position, näm-<br />

lich als Basso-continuo-Spieler. Der Cellopart im Konzert der heutigen<br />

«Matinée» fällt da schon virtuoser aus…<br />

Niall Brown: Er ist auf besondere Weise virtuos, denn er kombi-<br />

niert Solopassagen mit Abschnitten, in denen das Cello auf reines<br />

Begleiten beschränkt bleibt. Die Solos gehören sicherlich nicht<br />

zum Herausragendsten, was für dieses Instrument geschrieben<br />

wurde, aber sie stellen doch eine reizvolle Aufgabe dar.<br />

Apropos reizvoll: Mozart soll die Flöte nicht besonders gemocht haben.<br />

Bestätigen seine Flötenpartien diese Behauptung?<br />

Hélène Boulègue: Sie sind zumindest immer sehr anspruchsvoll,<br />

und ich kenne kaum einen Flötisten, dem seine beiden Konzerte<br />

keine schlaflosen Nächte bereitet hätten – sie sind nämlich fester<br />

Bestandteil von Wettbewerben und Probespielen. In diesen Kon-


zerten gibt es so vieles, was man unbedingt machen, und anderes,<br />

was man unbedingt vermeiden sollte…<br />

Markus Brönnimann: Mozart hat so großartige Dinge für Flöte ge-<br />

schrieben, dass seine Abneigung gegenüber dem Instrument so<br />

groß gar nicht gewesen sein kann. Meiner Meinung nach geht die-<br />

se Legende auf einen Brief zurück, in dem Mozart darüber klagt,<br />

dass er noch eine Reihe von Flötenkonzerten komponieren müsse<br />

und gar keine Lust dazu habe – weil er damals gerade verliebt war<br />

und andere Dinge im Kopf hatte!<br />

Das Konzert beginnt mit Rebels Elemens. Wer von Ihnen bzw. welches<br />

Instrument wäre denn am ehesten das Feuer, wer das Wasser, wer die Erde<br />

und wer die Luft?<br />

Markus Brönnimann: Das Cello wäre die Erde!<br />

Niall Brown: Das war aber ziemlich knapp…<br />

Markus Brönnimann: Kurz und knapp.<br />

Haoxing Liang: Vielleicht man muss die Frage nur anders stellen:<br />

Welches Instrument brennt am längsten? Die Antwort wäre dann:<br />

Das Cello, und zwar ziemlich lang!<br />

Niall Brown: Genau, eine Flöte brennt überhaupt nicht!<br />

Haoxing Liang: Nichts als heiße Luft!<br />

Markus Brönnimann: Da haben wir es doch: Die Flöte ist die Luft!<br />

Und wie sieht es mit der Violine aus?<br />

Haoxing Liang: Violine: kleines Feuer, Cello: großes Feuer!<br />

Niall Brown: Mir fehlt da noch Wasser, um alles zu vermischen…<br />

Hélène Boulègue: Das wäre wohl auch Aufgabe der Flöte!<br />

Haoxing Liang: Als Gemisch sind Feuer und Luft schon gefährlich<br />

genug, wir sollten nicht zu viele Elemente durcheinanderwerfen!<br />

Markus Brönnimann: Einigen wir uns darauf, dass alles zur rechten<br />

Zeit am rechten Ort zum Einsatz kommen sollte!<br />

Neugierig geworden?<br />

Die vollständige Fassung dieses auf Deutsch, Englisch und Französisch<br />

geführten Interviews hören und sehen Sie in unserem YouTube-Kanal<br />

www.youtube.com/user/<strong>Philharmonie</strong>Lux<br />

21


22<br />

Wunderknaben an der Seine<br />

Oder: Warum Mozart sich mit einem Eis belohnt<br />

Karsten Nottelmann<br />

Paris – in der Stadt an der Seine entstehen 1737, 1762 und 1778<br />

drei Werke der heutigen «Matinée»: Rebels Suite Les Elemens, Ber-<br />

tons Nouvelle Chaconne und Mozarts «Pariser Symphonie». Nur im<br />

Fall des Konzerts TWV 54:D1 bleibt offen, ob Telemann es während<br />

seines mehrmonatigen Paris-Aufenthalts 1737/1738 oder in<br />

seiner langjährigen Wahlheimat Hamburg geschrieben hat.<br />

Vier Komponisten zwischen Oper und Concert spirituel<br />

Trotz des vergleichsweise großen zeitlichen Abstands, der das ältes-<br />

te Werk vom jüngsten trennt, entstehen alle vier Kompositionen<br />

doch unter annähernd gleichen Voraussetzungen: Seit Ludwig XIV.<br />

regelt die Académie royale de musique den Pariser Opernbetrieb<br />

und damit praktisch das gesamte Musikleben der Stadt, denn für<br />

reine Instrumentalmusik kann sich das Publikum nur schwer erwärmen.<br />

Die Einrichtung eines öffentlichen Konzerts gelingt denn auch erst<br />

zehn Jahre nach dem Tod des Sonnenkönigs: Ab 1725 gastiert das<br />

Concert spirituel regelmäßig in einem Saal der Tuilerien – aller-<br />

dings nur an jenen Tagen, an denen die Oper geschlossen ist. An-<br />

ders als die Oper, in deren Auftrag Rebel und Berton komponieren,<br />

kann sich das Concert spirituel, wo Telemann und Mozart ihre<br />

Werke zur Aufführung bringen, nicht über die Französische Revo-<br />

lution retten: 1790 findet das letzte Konzert statt.<br />

Ausschnitt aus Étienne-Michel Turgots Plan de Paris<br />

aus den Jahren 1734 bis 1736.<br />

Im Zentrum der Louvre und die 1871 zerstörten Tuilerien


24<br />

Vom Chaos zur Liebe: Rebel<br />

Rebels musikalisches Talent tritt früh zutage: Der Sohn eines Sän-<br />

gers am Hof Ludwig XIV. hilft bereits als Achtjähriger bei Opern<br />

aufführung in der königlichen Residenz Saint-Germain-en-Laye<br />

aus. Hier entdeckt Jean-Baptiste Lully, der allmächtige Surintendant<br />

de la musique du roi, das geigende Wunderkind und erteilt<br />

ihm regulären Unterricht. Es folgen Stationen als Cembalist und<br />

Dirigent an der Pariser Oper sowie als Violinist der berühmten<br />

24 Violons du Roi. 1717 wird Rebel Leiter des Ensembles, ein Jahr<br />

später Hofkomponist.<br />

Die Suite Les Elemens wird am 27. September 1737 durch die Aca-<br />

démie royale de musique und das Corps de ballet der Pariser Oper<br />

uraufgeführt. Zu Beginn steht ein Instrumentalsatz, der das Chaos<br />

darstellt. Er wird 1738 zweimal als Zwischenaktmusik in Opern-<br />

aufführungen wiederholt, und der Mercure de France überschlägt<br />

sich anschließend geradezu vor Lob: «Le Cahos» stelle «nach Ansicht<br />

von Kennern eines der schönsten symphonischen Werke»<br />

dar.<br />

Dabei tut Rebel etwas Unerhörtes, zumindest in den Ohren der<br />

damaligen Zuhörer: Er beginnt «Le Cahos» mit einer scharfen<br />

Dissonanz, die alle sieben Töne der d-moll-Tonleiter enthält. Über<br />

dem zunehmend geordneter erscheinenden Chaos führt er sodann<br />

die vier Elemente ein: Zischende Streicherfiguren symbolisieren<br />

die Luft, fließende Flötenpassagen das Wasser, flirrende Violinen<br />

das Feuer, schroffe Bässe die Erde. Die betreffenden Motive greift<br />

Rebel in Loure I (Erde und Wasser), Chaconne (Feuer), Ramage<br />

(Luft) und Tambourin I (Wasser) wieder auf. Ab Mitte der Suite<br />

erklingen außerdem Vogelgesänge (Ramage), wobei sich die Nach-<br />

tigall besonders hervortut (Rossignol). Und gegen Ende singt auch<br />

Cupido sein Lied (Air pour l’Amour).<br />

«… ein großer Liebhaber der Frantzösischen Music»: Telemann<br />

Anders als Rebel kann Telemann, der seine erste Oper im Alter<br />

von zwölf Jahren komponiert, nicht auf familiäre Unterstützung<br />

zählen: Sein Vater stirbt früh, und seine Mutter tut alles, um ihn<br />

von der Musik abzubringen. Ihre Bemühungen bleiben jedoch


26<br />

Jean-Pierre Guignon<br />

(Stich von Sebastiano Pinssio<br />

nach Charles-Amédée Vanloo, um 1750)<br />

erfolglos: Noch während seines Jurastudiums wird Telemann das<br />

Leipziger Thomaskantorat angeboten – doch der 24-Jährige tritt<br />

lieber als Kapellmeister in die Dienste eines sächsischen Aristokraten.<br />

Es ist der Beginn einer steilen Karriere, die über Eisenach<br />

und Frankfurt nach Hamburg führt, wo Telemann ab 1721 Kan-<br />

tor am Johanneum und Städtischer Musikdirektor ist. In späteren<br />

Jahren wird er zudem Operndirektor der Hansestadt.<br />

Aller Erfolge zum Trotz kann Telemann sich einen lang gehegten<br />

Traum erst als reifer Mann erfüllen: Im Herbst 1737 reist er, der<br />

schon 1725 gesteht, «ein großer Liebhaber der Frantzösischen<br />

Music» zu sein, nach Paris. Hier tritt er als erster deutscher Kom-<br />

ponist im Concert spirituel auf und ist so erfolgreich, dass Lud-<br />

wig XV. ihm ein zwanzig Jahre gültiges Exklusivrecht an seinen<br />

gedruckten Werken zusichert – damals eine absolute Ausnahme.<br />

In seiner dritten und letzten Autobiographie berichtet Telemann,<br />

dass er seinen Pariser Erfolg vor allem dem Einsatz hervorragen-<br />

der Musiker zu verdanken habe. Er erwähnt unter anderem den


Michel Blavet (?)<br />

(Portrait von Henri Millot, um 1720)<br />

Flötisten Michel Blavet, den Violinisten Jean-Pierre Guignon und<br />

einen Violoncellisten namens Édouard – entsteht für sie (und einen<br />

weiteren Flötisten) vielleicht das Konzert TWV 54:D1? Dankbare<br />

Partien hält das für eine nicht alltägliche Besetzung konzipierte<br />

Werk jedenfalls für alle vier Solisten bereit.<br />

In Telemanns Konzert folgt auf einen durchweg heiter gestimmten<br />

ersten Satz eine sanft klagende Siciliana, es schließen sich ein<br />

weiterer schneller Satz und eine beschwingte Gavotte mit mehreren<br />

Variationen an. Die Gavotte ist um 1730 zwar schon fester<br />

Bestandteil von Suiten und mitunter auch von Konzerten, doch<br />

wäre denkbar, dass Telemann den französischen Tanz nicht ohne<br />

Hintergedanken einfügt, zumal an letzter Satzposition – gewisser-<br />

maßen als Reverenz an das Pariser Publikum.<br />

Ein One-Hit-Wonder des 18. Jahrhunderts: Berton<br />

Wie Rebel und Telemann ist auch der aus den Ardennen stammen-<br />

de Pierre-Montan Berton ein Wunderkind: Mit sechs Jahren kann<br />

er Partituren lesen, als Zwölfjähriger macht er als Organist und<br />

als Komponist geistlicher Motetten auf sich aufmerksam.<br />

27


Das später als Nouvelle Chaconne berühmt gewordene Werk schreibt<br />

Berton, mittlerweile Leiter des Pariser Opernorchesters, 1762 für<br />

eine Wiederaufnahme von Henri Desmarets und André Campras<br />

1704 uraufgeführter Tragédie en musique Iphigénie en Tauride. Die<br />

Chaconne beschließt das überarbeitete Ballett am Ende der Oper<br />

– daher die Bezeichnung als «neue Chaconne» – und löst beim<br />

Publikum sofort Begeisterungsstürme aus. Man könnte Berton als<br />

One-Hit-Wonder bezeichnen, denn an den Erfolg der Chaconne<br />

kann er nie wieder anknüpfen; 1765 sieht sich der Komponist<br />

sogar Vorwürfen ausgesetzt, er habe die Chaconne gar nicht selbst<br />

komponiert. Dem Siegeszug des Werks können derlei Zweifel<br />

allerdings nichts anhaben: Noch 1792 kann ein Pariser Konzert-<br />

veranstalter allein mit dem Hinweis, man werde Bertons Chaconne<br />

spielen, genügend Besucher anlocken.<br />

Bertons Chaconne liegt ein jahrhundertealtes Modell zugrunde:<br />

In diesem aus Spanien stammenden Tanz wird eine feste Abfolge<br />

von Akkorden auf kunstvolle Weise immer wieder neu präsentiert.<br />

Berton hält sich allerdings nicht streng an dieses Schema und<br />

sorgt für zusätzliche Abwechslung, indem er auf Abschnitte in<br />

Dur solche in Moll folgen lässt.<br />

«… unter lauter vieher und bestien»: Mozart<br />

Ob das Wunderkind Mozart während eines seiner Paris-Aufent-<br />

halte 1763/1764 und 1766 Gelegenheit hat, Bertons Chaconne<br />

zu hören? Wir wissen es nicht. Möglicherweise arbeiten die bei-<br />

den Musiker aber während Mozarts drittem und letztem Besuch<br />

in der französischen Metropole 1778 gemeinsam an der Musik<br />

zu dem Ballett Les petits riens.<br />

«Fort mit Dir nach Paris! und das bald, setze dich großen Leuten an die<br />

Seite – aut Caesar, aut nihil» – diese Worte gibt der in Salzburg ver-<br />

bliebene Vater seinem Sohn mit auf die Reise. Doch der ambitio-<br />

nierte Plan geht nicht auf: In den Salons der französischen Haupt-<br />

stadt bewundert man zwar Mozarts Klavierspiel, doch als Kom-<br />

ponist kann der 22-Jährige das Pariser Publikum nicht überzeugen.<br />

Der erfolgsverwöhnte Musiker wiederum unterstellt seinen Zu-<br />

29


30<br />

hörern mangelndes Urteilsvermögen und wähnt sich «unter lauter<br />

vieher und bestien». Trotzdem entstehen im Sommer 1778 meh-<br />

rere nicht unbedeutende Werke, darunter die «Pariser Symphonie».<br />

Bevor er die «Pariser Symphonie» in Angriff nimmt, betreibt Mozart<br />

im Concert spirituel regelrechte Feldstudien, um optimal auf die<br />

Vorlieben des Publikums reagieren und mit dessen Erwartungen<br />

spielen zu können. Mehrere Briefe an den Vater geben über Ent-<br />

stehung und Uraufführung der Symphonie am 18. Juni 1778 Aus-<br />

kunft. Sie lassen erkennen, dass Mozart sein Werk auf den größt-<br />

möglichen Effekt hin kalkuliert.<br />

«und dann habe ich ja den Premier Coup d’archet nicht verfehlt! – und<br />

das ist ja genug. da machen die ochsen hier ein weesen daraus! – was<br />

teüfel! ich mercke keinen unterschied – sie fangen halt auch zu gleich an –<br />

wie in andern orten.» Mozart spielt hier auf kräftige, meist einstimmig<br />

gehaltene eröffnende Takte an, die bei den Besuchern des<br />

Concert spirituel besonders beliebt sind. Entsprechend beginnt<br />

der erste Satz der «Pariser Symphonie» mit einem «premier coup<br />

d’archet» (wörtlich: erster Bogenstrich) – und als wolle Mozart<br />

sich beim Publikum besonders beliebt machen, wiederholt er die<br />

Passage gegen Satzende. Es handelt sich allerdings nicht um ein<br />

originär Pariser Phänomen: Ähnliche «coups d’archet» zu Beginn<br />

und gegen Ende eines Satzes kommen in zahlreichen Werken vor,<br />

die in der zweiten Hälfte des 18. Jahrhunderts für die berühmte<br />

Mannheimer Hofkapelle entstehen – und in Mannheim hält<br />

Mozart sich auf der Reise nach Paris mehrere Monate lang auf.<br />

Mannheimer Einflüsse lässt auch der zweite Satz erkennen, der in<br />

zwei komplett unterschiedlichen Versionen vorliegt; die ursprüng-<br />

liche Komposition missfällt dem Direktor des Concert spirituel,<br />

weshalb Mozart eine neue schreibt. Heute erklingt jene Version,<br />

von der allgemein angenommen wird, sie sei bei der Urauffüh-<br />

rung erklungen – endgültig gesichert ist dies allerdings nicht. Eine<br />

gewisse Kurzatmigkeit macht sich in diesem Andante bemerkbar:<br />

Zwischen Idylle und Pose angesiedelt und damit dem Geist des<br />

ausgehenden Rokoko verpflichtet, ruft es Assoziationen an jenen


«vermanierierten Mannheimer goût» hervor, den Mozarts Vater<br />

aus einer noch in der kurpfälzischen Residenzstadt entstandenen<br />

Sonate herauszuhören glaubt.<br />

Dezidiert auf Pariser Verhältnisse zugeschnitten ist dann der dritte<br />

Satz: « weil ich hörte daß hier alle lezte Allegro wie die Ersten mit allen<br />

instrumenten zugleich und meistens unisono anfangen, so fieng ichs mit<br />

die 2 violin allein piano nur 8 tact an – darauf kamm gleich ein forte –<br />

mit hin machten die zuhörer, |: wie ichs erwartete :| beym Piano sch –<br />

dann kamm gleich das forte – sie das forte hören, und die hände zu klat-<br />

schen war eins – ich gieng also gleich für freüde nach der Sinfonie ins<br />

Palais Royale – nahm ein guts gefrornes – bat den Rosenkranz den ich<br />

versprochen hatte – und gieng nach haus.» Obwohl sich der letzte<br />

Satz Mozart zufolge gerade wegen seines verspielten Nonkonformismus<br />

als voller Erfolg erweist, fällt der Mercure de France schon<br />

ein Jahr nach der Uraufführung ein abwertendes Urteil: Das<br />

Finale spreche vor allem den Verstand an und gehe zu wenig zu<br />

Herzen.<br />

Dessen ungeachtet hält sich die «Pariser Symphonie» bis mindes-<br />

tens 1788 im Repertoire des Concert spirituel. Zusammen mit<br />

Werken wie Bertons Chaconne liefert sie gewissermaßen den Sound-<br />

track zur Spätphase des Ancien Régime.<br />

31


32<br />

Orchestre Philharmonique<br />

du <strong>Luxembourg</strong><br />

Emmanuel Krivine<br />

Directeur musical<br />

Konzertmeister<br />

Philippe Koch<br />

Haoxing Liang<br />

Premiers violons /<br />

Erste Violinen<br />

Fabian Perdichizzi<br />

Nelly Guignard<br />

Matthieu Handtschoewercker<br />

Daniel Anciaux<br />

Michael Bouvet<br />

Yulia Fedorova<br />

Larry Francini<br />

Andréa Garnier<br />

Silja Geirhardsdottir<br />

Jean-Emmanuel Grebet<br />

Attila Keresztesi<br />

Na Li<br />

Darko Milowich<br />

Damien Pardoen<br />

Angela Rathjen-Muenchow<br />

Fabienne Welter<br />

Seconds violons /<br />

Zweite Violinen<br />

Osamu Yaguchi<br />

NN<br />

Andreas Stypulkowski<br />

Irène Chatzisavas<br />

Jorge Cruz<br />

Mihajlo Dudar<br />

Sébastien Grébille<br />

Marina Kalisky<br />

Slawomir Kostrzewa<br />

Jun Qiang<br />

Gisela Todd<br />

Xavier Vander Linden<br />

Rhonda Wilkinson<br />

Barbara Witzel<br />

Ko Taniguchi<br />

Altos / Bratschen<br />

Ilan Schneider<br />

Dagmar Ondracek<br />

Kris Landsverk<br />

Pascal Anciaux<br />

Jean-Marc Apap<br />

Olivier Coupé<br />

Aram Diulgerian<br />

Claire Foehr<br />

Bernhard Kaiser<br />

Olivier Kauffmann<br />

Utz Koester<br />

Petar Mladenovic<br />

Violoncelles / Violoncelli<br />

Aleksandr Khramouchin<br />

Ilia Laporev<br />

Niall Brown<br />

Xavier Bacquart<br />

Vincent Gérin<br />

Sehee Kim<br />

Katrin Reutlinger


Marie Sapey-Triomphe<br />

Karoly Sütö<br />

Laurence Vautrin<br />

Esther Wohlgemuth<br />

Contrebasses / Kontrabässe<br />

Thierry Gavard<br />

Eckhard Rudolph<br />

Dariusz Wisniewski<br />

Gilles Desmaris<br />

Gabriela Fragner<br />

André Kieffer<br />

Benoît Legot<br />

Isabelle Vienne<br />

Flûtes / Flöten<br />

Etienne Plasman<br />

Markus Brönnimann<br />

Hélène Boulègue<br />

Christophe Nussbaumer<br />

Hautbois / Oboen<br />

Fabrice Mélinon<br />

Philippe Gonzalez<br />

Anne-Catherine Bouvet-Bitsch<br />

Olivier Germani<br />

Clarinettes / Klarinetten<br />

Olivier Dartevelle<br />

Jean-Philippe Vivier<br />

Bruno Guignard<br />

Emmanuel Chaussade<br />

Bassons / Fagotte<br />

David Sattler<br />

Etienne Buet<br />

François Baptiste<br />

Stéphane Gautier-Chevreux<br />

Cors / Hörner<br />

Miklós Nagy<br />

Leo Halsdorf<br />

Kerry Turner<br />

Marc Bouchard<br />

Patrick Coljon<br />

Mark Olson<br />

Trompettes / Trompeten<br />

Adam Rixer<br />

Simon Van Hoecke<br />

Isabelle Marois<br />

Niels Vind<br />

Trombones / Posaunen<br />

Gilles Héritier<br />

Léon Ni<br />

Vincent Debès<br />

James Kent<br />

Tuba<br />

Csaba Szalay<br />

Timbales / Pauken<br />

Simon Stierle<br />

Benjamin Schäfer<br />

Percussions / Schlagzeug<br />

Béatrice Daudin<br />

Benjamin Schäfer<br />

Klaus Brettschneider<br />

Harpe / Harfe<br />

Catherine Beynon<br />

33


34<br />

Interprètes<br />

Biographies<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Orchestre Philharmonique du <strong>Luxembourg</strong><br />

Emmanuel Krivine Directeur musical<br />

L’Orchestre Philharmonique du <strong>Luxembourg</strong> (OPL) incarne la<br />

vitalité culturelle de ce pays à travers toute l’Europe depuis ses<br />

débuts éclatants en 1933 sous l’égide de Radio <strong>Luxembourg</strong><br />

(RTL). Depuis 1996, l’OPL est missionné par l’État. Il entre en<br />

2005 en résidence à la <strong>Philharmonie</strong> <strong>Luxembourg</strong>, une salle parmi<br />

les plus prestigieuses d’Europe avec laquelle il forme une seule<br />

entité depuis janvier 2012.<br />

L’OPL est particulièrement réputé pour l’élégance de sa sonorité.<br />

L’acoustique exceptionnelle de la <strong>Philharmonie</strong> <strong>Luxembourg</strong>,<br />

vantée par les plus grands orchestres, chefs et solistes du monde,<br />

les relations de longue date de l’orchestre avec des maisons<br />

telles que la Salle Pleyel à Paris et le Concertgebouw d’Amster-<br />

dam, des festivals tels que Musica à Strasbourg et Ars Musica<br />

à Bruxelles, contribuent à cette réputation. Mais c’est surtout<br />

l’alliage de musicalité et de précision de son directeur musical,<br />

Emmanuel Krivine, ainsi que la collaboration intensive de l’orches-<br />

tre avec des personnalités musicales de premier plan (Evgeny<br />

Kissin, Julia Fischer, Jean-Yves Thibaudet, Jean-Guihen Queyras,<br />

etc.), qui lui assurent une place de choix dans le paysage musical.<br />

C’est ce dont témoigne par exemple la liste impressionnante<br />

des prix du disque remportés ces seules six dernières années<br />

pour une vingtaine d’enregistrements (Grand Prix Charles Cros,<br />

Victoires de la musique classique, Orphée d’Or de l’Académie<br />

du Disque Lyrique, Preis der Deutschen Schallplattenkritik, Télé-<br />

rama ffff, Pizzicato Excellentia, IRR Outstanding, BBC Music


Orchestre Philharmonique du <strong>Luxembourg</strong><br />

(Photo: Christian Aschman)<br />

Choice, ainsi que plusieurs Diapasons d’Or, Chocs du Monde<br />

de la Musique, Pizzicato Supersonic, Classica R10, parmi bien<br />

d’autres distinctions).<br />

Actuellement dans sa sixième saison, Emmanuel Krivine est le<br />

sixième Directeur musical de l’OPL (après Henri Pensis, Louis<br />

de Froment, Leopold Hager, David Shallon et Bramwell Tovey).<br />

Disciple de Karl Böhm, Emmanuel Krivine tient à l’idéal d’un<br />

orchestre symphonique s’adaptant à tous les langages et réper-<br />

toires disponibles. Cette ouverture et la clarté de ses interpré-<br />

tations ont permis à l’OPL de s’établir comme «un orchestre<br />

clair et élégant, d’une belle palette de couleurs» (Le Figaro),<br />

«libre de tout décorum et autres nébuleuses, doté d’un style<br />

sûr et d’une attention portée aux détails de chacune des pièces»<br />

(WDR). Outre le répertoire classique et romantique, la musique<br />

du 20 e et du 21 e siècle occupe une place importante dans la pro-<br />

grammation de l’orchestre: des œuvres d’Ivo Malec, Hugues<br />

35


Dufourt, Toshio Hosokawa, Klaus Huber, Bernd Alois Zimmermann,<br />

Helmut Lachenmann, Georges Lentz, Philippe Gaubert, Gabriel<br />

Pierné, Arthur Honegger et bien d’autres, sont régulièrement<br />

interprétées par l’orchestre, qui a par ailleurs enregistré l’inté-<br />

grale de l’œuvre orchestral de Iannis Xenakis.<br />

Cette diversité se reflète également dans la variété des mani-<br />

festations auxquelles l’OPL participe: productions lyriques au<br />

Grand Théâtre de <strong>Luxembourg</strong>, ciné-concerts tels que «Live<br />

Cinema» avec la Cinémathèque de la Ville de <strong>Luxembourg</strong>, soi-<br />

rées «Pops at the Phil» avec des stars telles que Patti Austin,<br />

Dionne Warwick, Maurane ou Angélique Kidjo, concerts en plein<br />

air avec des groupes de jazz ou de rock lors de la Fête de la<br />

Musique, etc. On compte entre autres, parmi les partenaires<br />

musiciens de la saison 2012/13, les solistes Anna Caterina Anto-<br />

nacci, Gautier et Renaud Capuçon, Eric Cutler, Veronika Eberle,<br />

Susanne Elmark, Isabelle Faust, Nelson Freire, Martin Fröst,<br />

François-Frédéric Guy, Igor Levit, Radu Lupu, Tedi Papavrami,<br />

Jean-Guihen Queyras, Julian Rachlin et Albina Shagimuratova,<br />

ou encore les chefs Christoph Altstaedt, Frans Brüggen, Pierre<br />

Cao, Reinhard Goebel, Jakub Hrůša, Eliahu Inbal, Alexander Lieb-<br />

reich, Susanna Mälkki, Kazushi Ono, Pascal Rophé, Thomas<br />

Søndergård, Lucas Vis, Jan Willem de Vriend, Gast Waltzing et<br />

Lothar Zagrosek.<br />

Un répertoire et un public très larges, l’estime de musiciens de<br />

très haut vol – à ces points communs de l’OPL avec la Philhar-<br />

monie <strong>Luxembourg</strong>, s’en ajoute un autre: l’importance accordée<br />

à une médiation musicale pleine d’invention, à destination des<br />

enfants et adolescents, mais aussi des adultes. Depuis 2003,<br />

le département éducatif de l’orchestre, «login:music», organise<br />

des concerts et des ateliers pour les scolaires, les enfants et<br />

les familles, produit des DVD, programme des «concerts de<br />

poche» dans les écoles et les hôpitaux et fait participer des<br />

classes à la préparation de concerts d’abonnements. Il produit<br />

également le cycle «Dating:» qui, avec l’aide de comédiens et<br />

de supports multimédias, fait découvrir des œuvres de compo-<br />

siteurs variés.<br />

En accord avec son pays, le Grand-Duché du <strong>Luxembourg</strong>, l’OPL<br />

s’ouvre à l’Europe et sur le monde. L’orchestre avec ses 98 mu-<br />

37


38<br />

siciens, issus d’une vingtaine de nations (dont les deux tiers<br />

viennent du <strong>Luxembourg</strong> ou des pays limitrophes: France, Alle-<br />

magne et Belgique) affirme sa présence dans la Grande Région<br />

par un large éventail de concerts et d’activités. Les tournées<br />

mènent l’OPL dans de nombreux centres musicaux à travers<br />

l’Europe (dont Paris, Vienne, Berlin, Munich, Francfort, Salzbourg,<br />

Bruxelles, Amsterdam, Londres, Athènes, Prague, Naples, Rome<br />

et Moscou) ainsi que vers l’Asie et les États-Unis. Les concerts<br />

de l’OPL sont régulièrement retransmis par la radio luxembour-<br />

geoise 100,7 et diffusés sur le réseau de l’Union européenne<br />

de radio-télévision (UER).<br />

L’OPL est subventionné par le Ministère de la Culture du Grand-<br />

Duché, ainsi que par la Ville de <strong>Luxembourg</strong>. Ses partenaires<br />

sont la BGL BNP Paribas, la Garage Arnold Kontz, HSBC, KBL<br />

European Private Bankers et P&T. L’OPL bénéficie de la mise à<br />

disposition par BGL BNP Paribas du violoncelle «Le Luxembour-<br />

geois» de Matteo Goffriller.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Orchestre Philharmonique du <strong>Luxembourg</strong><br />

Emmanuel Krivine Directeur musical<br />

Das Orchestre Philharmonique du <strong>Luxembourg</strong> (OPL) verkörpert<br />

als Orchester des Großherzogtums einen sehr lebendigen Teil<br />

der kulturellen Tradition seines Landes. Schon seit seinen glanz-<br />

vollen Anfängen 1933 bei Radio Luxemburg (RTL) ist das 1996<br />

in staatliche Trägerschaft übernommene Orchester europaweit<br />

präsent. Seit der Eröffnung der <strong>Philharmonie</strong> <strong>Luxembourg</strong> 2005,<br />

mit der es seit Beginn 2012 eine gemeinsame Einheit bildet, ist<br />

das OPL in einem der herausragenden Konzerthäuser Europas<br />

beheimatet.<br />

Die von den größten Orchestern, Dirigenten und Solisten der<br />

Welt geschätzte Akustik seiner Residenz, die lange Verbunden-<br />

heit mit Häusern wie der Salle Pleyel Paris und dem Concert-<br />

gebouw Amsterdam sowie mit Festivals wie Musica Strasbourg<br />

und Ars Musica Brüssel, vor allem aber die detailgenaue Musi-<br />

kalität seines Chefdirigenten Emmanuel Krivine sowie die inten-<br />

sive Zusammenarbeit mit herausragenden Musikerpersönlich-<br />

keiten wie Evgeny Kissin, Julia Fischer, Jean-Yves Thibaudet,


40<br />

Jean-Guihen Queyras u.v.a. haben zum Ruf einer besonders<br />

eleganten Klangkultur des OPL beigetragen. Das bezeugt nicht<br />

zuletzt die beeindruckende Liste der Auszeichnungen für die<br />

über 20 allein im Lauf der letzten sechs Jahre erschienenen CDs<br />

(Grand Prix Charles Cros, Victoires de la musique classique, Or-<br />

phée d’Or de l’Académie du Disque Lyrique, Preis der Deutschen<br />

Schallplattenkritik, Télérama ffff, Pizzicato Excellentia, IRR Out-<br />

standing, BBC Music Choice sowie mehrfach Diapason d’Or,<br />

Choc du Monde de la Musique, Pizzicato Supersonic, Classica<br />

R10 u.v.a.).<br />

Als sechster Directeur musical (nach Henri Pensis, Louis de<br />

Froment, Leopold Hager, David Shallon und Bramwell Tovey)<br />

steht Emmanuel Krivine bereits in seiner sechsten Saison am<br />

Pult des OPL. Das ideale Symphonieorchester ist für den unter<br />

anderem von Karl Böhm ausgebildeten Emmanuel Krivine in<br />

der Lage, sich in allen Sprachen des gesamten Repertoires aus-<br />

zudrücken. Nicht zuletzt diese Offenheit und die Klarheit seiner<br />

Interpretationen machen aus dem OPL «ein klares und elegantes<br />

Orchester mit einer schönen Palette an Farben» (Le Figaro),<br />

«frei von allem Blumigen und Nebulösen, dafür mit stilistischer<br />

Sicherheit und mit Blick für das Spezifische eines jeden Stücks»<br />

(WDR). Über das große romantische und klassische Repertoire<br />

hinaus setzt sich das OPL intensiv auch mit Musik des 20. und<br />

21. Jahrhunderts auseinander, beispielsweise mit Werken von<br />

Iannis Xenakis (Gesamteinspielung der Orchesterwerke), Ivo<br />

Malec, Hugues Dufourt, Toshio Hosokawa, Klaus Huber, Bernd<br />

Alois Zimmermann, Helmut Lachenmann, Georges Lentz, Philippe<br />

Gaubert, Gabriel Pierné, Arthur Honegger u.v.a.<br />

Auch regelmäßige Opernproduktionen am Grand Théâtre de<br />

<strong>Luxembourg</strong>, Filmkonzerte wie «Live Cinema» mit der Cinéma-<br />

thèque de la Ville de <strong>Luxembourg</strong>, «Pops at the Phil» mit Stars<br />

wie Patti Austin, Dionne Warwick, Maurane oder Angélique Kidjo,<br />

Open-Air-Auftritte mit Jazzgruppen und Rockbands bei der Fête<br />

de la Musique u.v.a. zeigen die Vielseitigkeit des OPL. Zu den<br />

musikalischen Partnern in der Saison 2012/13 zählen u.a. die<br />

Solisten Anna Caterina Antonacci, Gautier und Renaud Capuçon,<br />

Eric Cutler, Veronika Eberle, Susanne Elmark, Isabelle Faust,<br />

Nelson Freire, Martin Fröst, François-Frédéric Guy, Igor Levit,


Radu Lupu, Tedi Papavrami, Jean-Guihen Queyras, Julian Rachlin<br />

und Albina Shagimuratova sowie die Dirigenten Christoph Alt-<br />

staedt, Frans Brüggen, Pierre Cao, Reinhard Goebel, Jakub Hrůša,<br />

Eliahu Inbal, Alexander Liebreich, Susanna Mälkki, Kazushi Ono,<br />

Pascal Rophé, Thomas Søndergård, Lucas Vis, Jan Willem de<br />

Vriend, Gast Waltzing und Lothar Zagrosek.<br />

Neben dem breit gefächerten Repertoire und Publikum sowie<br />

der Wertschätzung durch hochkarätige Gastinterpreten gibt es<br />

eine weitere Gemeinsamkeit des OPL und der <strong>Philharmonie</strong><br />

<strong>Luxembourg</strong>: Innovative Musikvermittlung für Kinder und Jugend-<br />

liche sowie im Bereich der Erwachsenenbildung nimmt einen<br />

hohen Stellenwert ein. Seit 2003 organisiert das orchestereigene<br />

Musikvermittlungsteam «login:music» Schul-, Kinder- und Familien-<br />

konzerte, Workshops, DVD-Produktionen, «Taschenkonzerte» in<br />

Schulen und Krankenhäusern, die Beteiligung von Schulklassen<br />

an der Vorbereitung von Abonnementkonzerten sowie den<br />

Zyklus «Dating:», der mit Hilfe von Schauspielern und multime-<br />

dialer Unterstützung zur näheren Begegnung mit den Werken<br />

ausgewählter Komponisten einlädt.<br />

Mit seiner Heimat, dem Großherzogtum Luxemburg, teilt das<br />

OPL eine sehr europäische und weltoffene Haltung. Das Orches-<br />

ter mit seinen 98 Musikern aus rund 20 Nationen (zwei Drittel<br />

stammen aus Luxemburg und seinen Nachbarländern Frank-<br />

reich, Deutschland und Belgien) ist mit zahlreichen Konzerten<br />

und Aktivitäten in der gesamten Großregion präsent. Tourneen<br />

führen das OPL darüber hinaus in zahlreiche Musikzentren<br />

Europas (u.a. Paris, Wien, Berlin, München, Frankfurt, Salzburg,<br />

Brüssel, Amsterdam, London, Athen, Prag, Neapel, Rom und<br />

Moskau) sowie nach Asien und in die USA. Die Konzerte des<br />

OPL werden regelmäßig vom luxemburgischen Radio 100,7<br />

übertragen und über das Netzwerk der Europäischen Rundfunk-<br />

union (EBU) international ausgestrahlt.<br />

Das OPL wird finanziell vom Kulturministerium des Großherzog-<br />

tums sowie von der Stadt Luxemburg unterstützt. Partner des<br />

OPL sind BGL BNP Paribas, die Garage Arnold Kontz, HSBC,<br />

KBL European Private Bankers sowie P&T. BGL BNP Paribas<br />

stellt dem OPL dankenswerterweise das Violoncello «Le Luxem-<br />

bourgeois» von Matteo Goffriller zur Verfügung.<br />

41


42<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Reinhard Goebel direction<br />

Reinhard Goebel, fondateur de l’ensemble Musica Antiqua Köln,<br />

qu’il dirige depuis 33 ans, est aujourd’hui un chef d’orchestre<br />

très sollicité, qui transmet à des orchestres symphoniques et<br />

de chambre modernes son immense savoir sur l’interprétation<br />

historique. Conscient de l’anachronisme que constitue la «direction»<br />

de la musique, qui était autrefois coordonnée avec goût et<br />

compétence par un Kapellmeister à la basse continue et un premier<br />

violon, Reinhard Goebel aboutit dans ses répétitions à une<br />

activité essentiellement autonome de l’ensemble vis-à-vis de la<br />

«baguette». De nombreux orchestres ont, entretemps, fait avec<br />

succès l’«expérience Goebel», dont le Beethoven Orchester<br />

Bonn, les Duisburger Philharmoniker, le Gewandhausorchester<br />

Leipzig, l’Orchester des Nationaltheaters Mannheim, la Dres-<br />

dner <strong>Philharmonie</strong>, le Deutsche Symphonieorchester Berlin, l’Or-<br />

chester der Komischen Oper Berlin, les Hamburger Symphoniker,<br />

le Münchner Kammerorchester, le Zürcher Kammerorchester,<br />

le Tonhalle-Orchester Zürich, le Royal Philharmonic Or-<br />

chestra London, l’Orchestre de l’Opéra Royal de Copenhague,<br />

l’Orchestra di Padova e del Veneto, l’Orchestre National d’Île de<br />

France ainsi que les orchestres symphoniques de Sarrebruck<br />

(SR), Cologne (WDR), Francfort (HR), Hanovre (NDR) et Munich<br />

(BR). Ces dernières années, Reinhard Goebel a été également<br />

convié à diriger à Darmstadt, Essen, Kassel, Nuremberg, La<br />

Haye, Eindhoven et Winterthur. Il a aussi transmis son grand<br />

savoir à la jeune génération dans le cadre de l’Orchester-Akademie<br />

der Berliner Philharmoniker et de celle du Mozarteum de<br />

Salzbourg. Il a également été invité au Herrenchiemsee ainsi<br />

qu’avec l’Helsinki Baroque Orchestra à Vantaa et Turku. En janvier<br />

2009, Reinhard Goebel a été nommé premier chef invité<br />

de la Bayerische Kammerphilharmonie. Il a ensuite fait des débuts<br />

impressionnants au pupitre de la Sächsische Staatskapelle<br />

Dresden dans le cadre des Dresdner Musikfestspiele, et a dirigé<br />

également la nouvelle production d’Amadis de Gaule de Johann<br />

Christian Bach au Nationaltheater Mannheim, également<br />

applaudie par le public et par la presse. En octobre 2009, Reinhard<br />

Goebel était invité à diriger le Taipei Symphony Orches-


Reinhard Goebel<br />

(photo: Christina Bleier)<br />

tra et a fait ses débuts sensationnels à la tête du Melbourne<br />

Symphony Orchestra, ce qui lui a valu immédiatement deux<br />

nouvelles invitations de la part de cet orchestre. L’été 2010, il<br />

a fait ses débuts aux États-Unis avec succès: Reinhard Goebel<br />

a dirigé à Wyoming l’orchestre du Grand Teton Festival dans un<br />

programme d’œuvres de Bach et fils. En avril 2011, il a fait ses<br />

débuts à la tête de l’Odense Symfoniorkester et a donné également<br />

deux concerts de la Passion selon saint Matthieu de Bach<br />

avec le Residentie Orkest et le Nederlands Kamerkoor à La<br />

Haye. En août et septembre 2011, il s’est produit à la tête de la<br />

Bayerische Kammerphilharmonie dans le cadre du Festival<br />

Haydn des Brühler Schlosskonzerte ainsi qu’au château de Neu-<br />

schwanstein. En décembre 2011 a suivi sa nouvelle invitation à<br />

Melbourne – trois concerts consacrés au Messie de Haendel au<br />

Melbourne Recital Centre. Début 2012, Reinhard Goebel était à<br />

la tête du HR-Sinfonieorchester entre autres à Francfort et Fulda,<br />

à la tête de l’Orchester-Akademie der Berliner Philharmoniker<br />

à la <strong>Philharmonie</strong> de Berlin, ainsi qu’avec le WDR-Rundfunk-<br />

Sinfonieorchester à Cologne et à Iserlohn. Puis ce furent des<br />

concerts à la tête du MDR Sinfonieorchester à Magdeburg et<br />

Leipzig ainsi qu’avec le Budapest Festival Orchestra et ses débuts<br />

à la tête du Wiener Kammerorchester au Konzerthaus de<br />

43


44<br />

Vienne en avril 2012. En juillet 2012, Reinhard Goebel a inauguré<br />

avec Mirijam Contzen et la Bayerische Kammerphilharmonie<br />

le Mannheimer Mozart-Sommer au château de Schwetzinger.<br />

Au Nationaltheater Mannheim, il a dirigé ensuite Temistocle de<br />

Johann Christian Bach, ainsi qu’un programme Mozart à Melbourne<br />

et Monash pour sa troisième collaboration avec le Melbourne<br />

Symphony Orchestra. En janvier 2013, Reinhard Goebel<br />

a dirigé la Sibelius Academy à Helsinki dans les Six Concertos<br />

Brandebourgeois de Johann Sebastian Bach. Les prochains programmes<br />

vont être déterminés par l’intérêt tout particulier de<br />

Reinhard Goebel pour la musique allemande du temps de Bach,<br />

qui marque déjà son travail avec Musica Antiqua Köln, ainsi que<br />

par la littérature musicale pré-classique et classique. La base intérieure<br />

de son travail ‹baroque› et ‹›classique› est une connaissance<br />

très complète des sources théoriques, et en particulier<br />

des écoles instrumentales, tandis que sa connaissance extrêmement<br />

étendue du répertoire et son appétit de découverte<br />

forment le cadre extérieur. Reinhard Goebel est né en 1952 à<br />

Siegen, il a étudié le violon auprès de Franzjosef Maier, Eduard<br />

Melkus, Marie Leonhardt et Saschko Gawriloff. Il a approfondi<br />

son intérêt pour l’histoire de la musique et la philologie à travers<br />

ses études de musicologie à l’Université de Cologne. C’est le<br />

doyen de la Bach-Forschung, Christoph Wolff, qui lui a ensuite<br />

transmis durablement son enthousiasme. Avec l’ensemble<br />

Musica Antiqua Köln, fondé en 1973, en contrat exclusif depuis<br />

1978 avec Archiv-Produktion chez Deutsche Grammophon,<br />

Reinhard Goebel se présente comme l’un des représentants<br />

majeurs de l’«Early Music Scene», autorité incontestée dans le<br />

domaine de la musique baroque allemande, en particulier. Ses<br />

enregistrements avec l’ensemble Musica Antiqua Köln ont été<br />

et sont toujours des références. C’est la raison pour laquelle<br />

il a été honoré de nombreux prix et distinctions. Pour son CD<br />

«Mozart in Paris», paru à l’occasion de l’Augsburger Mozart-<br />

Fest 2007, Reinhard Goebel a été distingué en février 2008 par<br />

l’important Diapason d’Or, un prix déjà décerné auparavant plusieurs<br />

fois à son ensemble Musica Antiqua Köln. Début 2010,<br />

il a reçu pour son CD avec Musica Antiqua Köln, «Le Parnasse<br />

Français», tout nouvellement paru chez Deutsche Grammophon,


le Diapason d’Or, prix qui lui avait déjà été décerné lors de son<br />

tout premier enregistrement en 1978. À l’automne 2010, Reinhard<br />

Goebel a été nommé professeur d’interprétation sur instruments<br />

d’époque au Mozarteum de Salzbourg.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Reinhard Goebel Leitung<br />

Reinhard Goebel, Gründer und 33 Jahre lang Leiter des Ensem-<br />

bles Musica Antiqua Köln, ist heute ein allseits gefragter Dirigent<br />

und Vermittler seines enormen Wissens um die sogenannte<br />

historische Aufführungspraxis an moderne Symphonie- und<br />

Kammerorchester. Wissend um den Anachronismus, Musik zu<br />

‹dirigieren›, die ursprünglich vom generalbassspielenden Kapellmeister<br />

und vom geigenden Konzertmeister geschmacklich und<br />

fachlich koordiniert wurde, erarbeitet Reinhard Goebel in den<br />

Proben eine Eigenaktivität des Ensembles, die von einer «Stabführung»<br />

im Wesentlichen unabhängig ist. Zahlreiche Orchester<br />

haben sich dem «Experiment Goebel» mittlerweile erfolgreich<br />

unterworfen, darunter das Beethoven Orchester Bonn, die<br />

Duisburger Philharmoniker, das Gewandhausorchester Leipzig,<br />

das Orchester des Nationaltheaters Mannheim, die Dresdner<br />

<strong>Philharmonie</strong>, das Deutsche Symphonieorchester Berlin, das<br />

Orchester der Komischen Oper Berlin, die Hamburger Sympho-<br />

niker, das Münchner und Zürcher Kammerorchester, das Tonhalle-Orchester<br />

Zürich, das Royal Philharmonic Orchestra London,<br />

das Orchester der Königlichen Oper Kopenhagen, das<br />

Orchestra di Padova e del Veneto, das Orchestre National d’Île<br />

de France Paris sowie die Rundfunk-Sinfonieorchester von Saarbrücken<br />

, Köln, Frankfurt, Hannover und München. Darüber hinaus<br />

war Reinhard Goebel in den letzten Jahren u.a. zu Konzerten<br />

in Darmstadt, Essen, Kassel, Nürnberg, Den Haag, Eindhoven<br />

und Winterthur eingeladen. Ferner gab er sein großes Wissen<br />

im Rahmen von Kursen der Orchesterakademie der Berliner<br />

Philharmoniker und des Mozarteums Salzburg an die junge Generation<br />

weiter. Darüber hinaus war er in Herrenchiemsee sowie<br />

mit dem Helsinki Baroque Orchestra in Vantaa und Turku<br />

zu Gast. Im Januar 2009 wurde Reinhard Goebel zum ersten<br />

Gastdirigenten der Bayerischen Kammerphilharmonie ernannt.<br />

45


46<br />

Es folgte ein überwältigendes Debüt am Pult der Sächsischen<br />

Staatskapelle Dresden im Rahmen der Dresdner Musikfestspiele<br />

sowie die Neuproduktion von Johann Christian Bachs Amadis<br />

de Gaule unter seiner musikalischen Leitung am Nationaltheater<br />

Mannheim, die von Publikum und Presse gleichermaßen gefeiert<br />

wurde. Im Oktober 2009 war Reinhard Goebel beim Taipei<br />

Symphony Orchestra zu Gast und gab ein sensationelles Debüt<br />

beim Melbourne Symphony Orchestra, das zu zwei sofortigen<br />

Wiedereinladungen führte. Im Sommer 2010 folgte sein erfolgreiches<br />

Debüt als Dirigent in den USA: Reinhard Goebel war am<br />

Pult des Grand Teton Festival Orchestra mit einem Programm<br />

von Bach und seinen Söhnen zu Gast in Wyoming. Im April 2011<br />

folgten das Debüt beim Odense Symfoniorkester sowie zwei<br />

Aufführungen von Bachs Matthäuspassion mit dem Residentie<br />

Orkest und dem Nederlands Kamerkoor in Den Haag. Im August<br />

und September 2011 gastierte er mit der Bayerischen Kammerphilharmonie<br />

beim Haydn-Festival der Brühler Schlosskonzerte<br />

sowie auf Schloss Neuschwanstein. Im Dezember 2011 folgte<br />

die Wiedereinladung nach Melbourne im Rahmen<br />

von drei Konzerten mit Händels Messiah im Melbourne Recital<br />

Centre. Anfang 2012 war Reinhard Goebel u.a. mit dem hr-Sin-<br />

fonieorchester in Frankfurt und Fulda, mit der Orchester-Aka-<br />

demie der Berliner Philharmoniker in der Berliner <strong>Philharmonie</strong><br />

sowie mit dem WDR-Rundfunksinfonieorchester in Köln und<br />

Iserlohn zu Gast. Es folgten Konzerte mit dem MDR-Sinfonieor-<br />

chester in Magdeburg und Leipzig sowie mit dem Budapest Fes-<br />

tival Orchestra und das Debüt mit dem Wiener Kammerorches-<br />

ter im Konzerthaus Wien im April 2012. Im Juli 2012 eröffnete<br />

Reinhard Goebel gemeinsam mit Mirijam Contzen und der Baye-<br />

rischen Kammerphilharmonie im Schwetzinger Schloss den<br />

Mannheimer Mozart-Sommer. Es folgte die Neuproduktion von<br />

Johann Christian Bachs Temistocle am Nationaltheater Mannheim<br />

sowie sein drittes Projekt mit dem Melbourne Symphony<br />

Orchestra mit Konzerten in Melbourne und Monash mit einem<br />

Mozart-Programm. Im Januar 2013 führte Reinhard Goebel mit<br />

der Sibelius Academy in Helsinki alle sechs Brandenburgischen<br />

Konzerte auf. Reinhard Goebels besonderes Interesse an der<br />

deutschen Musik der Bach-Zeit, das schon seine Arbeit mit Mu-


sica Antiqua Köln prägte, aber auch die Literatur der Vorklassik<br />

und Klassik werden die zukünftigen Programme bestimmen.<br />

Grundlage für das Innere seiner ‹barocken› wie ‹klassischen›<br />

Arbeit ist eine umfassende Kenntnis der theoretischen Quellen,<br />

in Sonderheit der Instrumental-Schulen, während seine enorme<br />

Repertoire-Kenntnis und der Mut zum Neuen den äußeren Rahmen<br />

bilden. Als Geiger war Reinhard Goebel, 1952 in Siegen<br />

geboren, Schüler von Franzjosef Maier, Eduard Melkus, Marie<br />

Leonhardt und Saschko Gawriloff. Seine musikhistorischen und<br />

philologischen Interessen vertiefte er durch das Studium der<br />

Musikwissenschaften an der Universität Köln. Er erhielt ferner<br />

nachhaltige Anregungen durch Christoph Wolff, den Doyen der<br />

Bach-Forschung. Mit dem 1973 gegründeten Ensemble Musica<br />

Antiqua Köln, das 1978 einen Exklusiv-Vertrag bei der Archiv-<br />

Produktion der Deutschen Grammophon erhielt, profilierte sich<br />

Reinhard Goebel als einer der wichtigsten Exponenten der Alten-<br />

Musik-Szene, insbesondere als unbestrittene Autorität im Bereich<br />

der deutschen Musik des Barock. Seine Aufnahmen mit<br />

dem Ensemble Musica Antiqua Köln waren und sind nach wie<br />

vor maßstabsetzend. Dafür wurde er international mit zahlreichen<br />

Preisen und Auszeichnungen geehrt: Im Februar 2008 für<br />

die CD «Mozart in Paris», die anlässlich des Augsburger Mozart-<br />

Fests 2007 erschien, mit dem bedeutenden Diapason d’Or, den<br />

er zuvor bereits für zahlreiche Aufnahmen seiner Musica Antiqua<br />

Köln entgegengenommen hatte, im Frühjahr 2010 für seine<br />

von der Deutschen Grammophon neu edierte Aufnahme «Le<br />

Parnasse Français» mit Musica Antiqua Köln erneut den Diapason<br />

d’Or, der ihm bereits für die ursprüngliche Aufnahme aus dem<br />

Jahre 1978 verliehen worden war. Zum Herbst 2010 wurde<br />

Reinhard Goebel als Professor für historische Aufführungspraxis<br />

an das Mozarteum Salzburg berufen.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Markus Brönnimann flûte<br />

Markus Brönnimann est flûtiste solo de l’OPL depuis 1998.<br />

D’origine suisse, il a fait ses études auprès de Günter Rumpel<br />

à la Musikhochschule de Zurich, où il se vit attribuer non seule-<br />

ment le diplôme d’orchestre mais où il reçut également avec<br />

47


48<br />

Markus Brönnimann<br />

(photo: Eric Chenal)<br />

distinction le diplôme de concertiste. Markus Brönnimann partit<br />

ensuite se perfectionner auprès de Michel Debost au Conservatoire<br />

de musique d’Oberlin aux États-Unis et auprès de Renate<br />

Greiss-Armin à la Musikhochschule de Karlsruhe en Allemagne.<br />

Il a obtenu plusieurs prix lors de différents concours d’exécution<br />

musicale et remporta un prix d’études de la Fédération des<br />

Coopératives Migros. En tant que flûtiste solo, il a été engagé<br />

à la Junge Deutsche <strong>Philharmonie</strong>, à la NDR Radiophilharmonie<br />

Hannover ainsi qu’au Philharmonisches Orchester Hagen en<br />

Westphalie. Déjà en tant que jeune musicien, Markus Brönnimann<br />

initiait de nombreux projets de musique de chambre. Il<br />

se produit aujourd’hui en concert en Europe et aux États-Unis<br />

au sein de diverses formations de musique de chambre. Il<br />

est membre de l’Ensemble Pyramide, dont les activités comprennent<br />

une série de concerts d’abonnement à Zurich. Markus<br />

Brönnimann se dédie avec conviction à l’enrichissement continuel<br />

du répertoire de son instrument. Non seulement il fait<br />

figurer à ses programmes de concert des œuvres de grande<br />

qualité tombées dans l’oubli, mais il entretient également une<br />

collaboration étroite avec des compositeurs contemporains.<br />

Markus Brönnimann a aussi réalisé plusieurs transcriptions et<br />

adaptations pour l’Ensemble Pyramide. Des CDs comprenant


des œuvres de Mozart, Krommer, Ravel, Pierné et Debussy témoignent<br />

de cette activité.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Markus Brönnimann Flöte<br />

Markus Brönnimann ist seit 1998 Soloflötist des OPL. In der<br />

Schweiz geboren, erhielt er seine Ausbildung bei Günter Rumpel<br />

an der Musikhochschule Zürich, wo er sowohl das Orchester-<br />

diplom als auch die Konzertreifeprüfung mit Auszeichnung ablegte.<br />

Anschließend vervollständigte er sein Handwerk bei<br />

Michel Debost am Oberlin Conservatory of Music in den USA<br />

und bei Renate Greiss-Armin an der Staatlichen Hochschule für<br />

Musik Karlsruhe. Er ist Preisträger verschiedener Wettbewerbe<br />

und Gewinner eines Studienpreises des Migros-Genossenschaftsbundes.<br />

Erste Orchestererfahrung sammelte er als Mitglied<br />

der Jungen Deutschen <strong>Philharmonie</strong>, anschließend war<br />

er als Soloflötist in der NDR Radiophilharmonie Hannover und<br />

im Philharmonischen Orchester Hagen engagiert. Bereits als<br />

Jugendlicher war Markus Brönnimann Initiator zahlreicher Kammermusikprojekte.<br />

Heute konzertiert er in verschiedenen Kammermusikformationen<br />

in Europa und Übersee. Er ist Mitglied<br />

des Ensemble Pyramide, zu dessen Aktivitäten eine eigene<br />

Konzertreihe in Zürich gehört. Markus Brönnimann ist bestrebt,<br />

das Repertoire seines Instruments kontinuierlich zu erweitern,<br />

einerseits indem er wertvolle, in Vergessenheit geratene Werke<br />

wieder aufführt, andererseits indem er mit zeitgenössischen<br />

Komponisten zusammenarbeitet. Für das Ensemble Pyramide<br />

ist Markus Brönnimann außerdem als Arrangeur tätig. Diese<br />

Arbeiten sind auf CDs mit Musik von Mozart, Krommer, Ravel,<br />

Pierné und Debussy dokumentiert.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Hélène Boulègue flûte<br />

Née en 1990, Hélène Boulègue décide très tôt de faire de la<br />

flûte sa profession. Après avoir fini sa scolarité et son cursus<br />

musical à Nevers, elle entre successivement au Conservatoire<br />

à Rayonnement Régional de Paris dans la classe de Vincent<br />

Lucas, puis au Conservatoire National Supérieur de Musique et<br />

49


50<br />

Hélène Boulègue<br />

(photo: Eric Chenal)<br />

de Danse de Paris dans la classe de Pierre-Yves Artaud et Florence<br />

Souchard. C’est début 2010 qu’elle obtient le poste de<br />

seconde flûte à l’OPL. Depuis, elle participe activement à la vie<br />

musicale de la Grande Région en étant régulièrement invitée<br />

à faire des remplacements à l’OPL, l’Ensemble de la Chapelle<br />

St. Marc et le Philharmonisches Orchester der Stadt Trier. Elle a<br />

aussi été invitée à jouer avec La Chambre Philharmonique, l’Orchestre<br />

de Paris, et les Berliner Philharmoniker. Ne se limitant<br />

pas à l’orchestre, Hélène Boulègue prend un grand plaisir à faire<br />

de la musique de chambre. Elle a déjà pris part aux Internationale<br />

Fredener Musiktage, et s’est produite récemment avec les<br />

percussionnistes de l’orchestre dans un concert organisé par<br />

les amis de l’OPL. Elle compte développer à l’avenir cet aspect<br />

du métier de musicien, ainsi que prendre part aux concours internationaux.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Hélène Boulègue Flöte<br />

Hélène Boulègue, 1990 geboren, beschließt früh, das Flötenspiel<br />

professionell zu betreiben. Nach Schulbesuch und Musik-<br />

unterricht in Nevers, studiert sie nacheinander in der Klassen<br />

von Vincent Lukas am Conservatoire à Rayonnement Régional


de Paris und von Pierre-Yves Artaud und Florence Souchard am<br />

Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de<br />

Paris. Seit Anfang 2010 ist sie zweite Flötistin im OPL. Seither<br />

ist sie fest in das Musikleben der Großregion integriert und hilft<br />

regelmäßig beim OPL, beim Ensemble de la Chapelle St. Marc<br />

und beim Philharmonischen Orchester der Stadt Trier aus. Ferner<br />

spielte sie bei La Chambre Philharmonique, dem Orchestre de<br />

Paris und den Berliner Philharmonikern. Keinesfalls nur auf das<br />

Orchesterrepertoire beschränkt, widmet sich Hélène Boulègue<br />

mit großer Hingabe der Kammermusik. So war sie u.a. bei den<br />

Internationalen Fredener Musiktagen zu Gast und ist kürzlich<br />

zusammen mit den Schlagwerkern des Orchesters in einem<br />

Konzert der Amis de l’OPL aufgetreten. Diesem Aspekt ihres<br />

Berufs möchte sie in Zukunft weiterentwickeln und darüber hinaus<br />

an internationalen Wettbewerben teilnehmen.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Haoxing Liang violon<br />

Haoxing Liang a obtenu en 2001 le grade de «Magister der<br />

Künste» à l’Universität für Musik und darstellende Kunst de<br />

Vienne. Il se produit en Autriche, en Italie, en Hongrie, en Répu-<br />

blique Tchèque, en Allemagne, aux États-Unis, en Israël et en<br />

Chine. Il a été Konzertmeister des Berliner Symphoniker de<br />

1997 à 1999. Dans le même temps, il a acquis une importante<br />

expérience auprès des Berliner Philharmoniker sous la direction<br />

de chefs tels que Claudio Abbado ou Kent Nagano. Depuis<br />

septembre 1999, Haoxing Liang est violon solo de l’Orchestre<br />

Philharmonique du <strong>Luxembourg</strong>. Lors des tournées en Asie<br />

en compagnie de l’OPL en 2003, il s’est produit en soliste en<br />

jouant le Concerto pour violon N° 2 de Paganini sous la direction<br />

de Bramwell Tovey. Comme Konzertmeister, il travaille avec<br />

la Komische Oper Berlin, la Radio <strong>Philharmonie</strong> Saarbrücken<br />

Kaiserslautern et les Bochumer Symphoniker. Depuis décembre<br />

2008, il est professeur de musique de chambre et de violon<br />

au Conservatoire de la Ville d’Esch-sur-Alzette. Parmi ses parte-<br />

naires de musique de chambre, on compte des musiciens<br />

tels que Dora Schwarzberg, Ivry Gitlis, Roby Lakatos, Polina<br />

Leschenko, Walter Delahunt, Yuri Smirnov, Jorge Basso et Alban<br />

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Haoxing Liang<br />

(photo: Eric Chenal)<br />

Gerhardt. Parmi ses enregistrements en CD, on peut citer<br />

l’intégrale de compositeurs tels que Pierné (Timpani), d’Indy<br />

(Timpani), Ping Gao (Naxos) et Théodore Gouvy. Il est l’un des<br />

membres fondateurs du Quatuor Kreisler.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Haoxing Liang Violine<br />

Im Jahre 2001 erlangte Haoxing Liang den akademischen Grad<br />

Magister der Künste von der Universität für Musik und darstellende<br />

Kunst Wien. Er gibt Konzerte u.a. in Österreich, Italien,<br />

Ungarn, der Tschechischen Republik, in Deutschland, den USA,<br />

in Israel und China. Neben seiner Tätigkeit als Konzertmeister<br />

der Berliner Symphoniker zwischen 1997 und 1999 sammelte<br />

er wertvolle Erfahrungen mit den Berliner Philharmonikern unter<br />

Dirigenten wie Claudio Abbado oder Kent Nagano. Seit September<br />

1999 ist Haoxing Liang Erster Konzertmeister beim Orchestre<br />

Philharmonique du <strong>Luxembourg</strong>. Auf der Asien-Tournee<br />

des OPL im Jahr 2003 trat er als Solist auf und spielte unter<br />

Bramwell Tovey Paganinis Violinkonzert N° 2. Als Konzertmeister<br />

arbeitet er mit der Komischen Oper Berlin, der Radio <strong>Philharmonie</strong><br />

Saarbrücken Kaiserslautern und den Bochumer Sym-<br />

53


54<br />

phonikern zusammen. Seit Dezember 2008 ist er Dozent für<br />

Kammermusik und Violine am Conservatoire de la Ville d’Eschsur-Alzette.<br />

Zu Haoxing Liangs Kammermusikpartnern zählen<br />

Musiker wie Dora Schwarzberg, Ivry Gitlis, Roby Lakatos, Polina<br />

Leschenko, Walter Delahunt, Yuri Smirnov, Jorge Basso sowie<br />

Alban Gerhardt. Haxing Liang hat die Gesamtwerke von Pierné<br />

(Timpani), d’Indy (Timpani), Ping Gao (Naxos) und Théodore<br />

Gouvy eingespielt und ist Mitgründer des Quatuor Kreisler.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Niall Brown violoncelle<br />

Né à Aberdeen, Niall Brown commence le violoncelle à l’âge de<br />

six ans. Peu après, son talent est reconnu par Yehudi Menuhin<br />

qui l’invite à rejoindre son école près de Londres sous la tutelle<br />

des violoncellistes de renom Maurice Gendron et William Pleeth.<br />

Complétant ses études auprès de Ralph Kirshbaum et Radu<br />

Aldulescu à l’International Menuhin Music Academy de Gstaad,<br />

il remporte les premiers prix de violoncelle et de musique de<br />

chambre lors de concours en Grande-Bretagne et en Hollande.<br />

La passion de Niall Brown pour la musique de chambre lui a<br />

permis de se produire aux côtés d’artistes tels que Yehudi Menuhin,<br />

János Starker, Bruno Giuranna, Alberto Lysy, Stephen<br />

Kovacevich, Michel Dalberto et Edith Fischer entre autres, en<br />

Europe, Asie, Australie, États-Unis et Amérique du Sud et en<br />

tant qu’artiste invité au Menuhin Festival de Gstaad, au Haydn<br />

Festival d’Eisenstadt, au Singapore Chamber Music Festival,<br />

à la Semaine Internationale de Piano de Blonay, au Aboyne<br />

and Deeside Festival et au Festival Lysy de Buenos Aires.<br />

Niall Brown a été pendant huit ans le violoncelliste du prestigieux<br />

Australian String Quartet, qui s’est produit à travers toute<br />

l’Australie, l’Asie et l’Europe. Il a été également membre des<br />

ensembles suivants ou a joué en soliste avec eux: Camerata<br />

Bern, Scottish Ensemble, Camerata Lysy Gstaad, Orchestre de<br />

Chambre de Lausanne. Pendant deux décennies, il a formé un<br />

duo avec la pianiste Isabelle Trüb, jouant, avec un grand succès<br />

auprès de la critique et du public, une large part du répertoire à<br />

travers l’Europe, l’Australie et l’Amérique du Sud. Le duo Trüb /<br />

Brown a enregistré plusieurs CDs et a été régulièrement diffusé


Niall Brown<br />

(photo: Eric Chenal)<br />

à la radio dans nombre de pays. Niall Brown a été professeur<br />

de violoncelle et de musique de chambre à l’International Menuhin<br />

Music Academy, en Suisse et professeur de violoncelle à<br />

l’Adelaide University. Actuellement violoncelliste co-principal de<br />

l’OPL, Niall Brown est toujours très actif, jouant régulièrement<br />

avec le Quatuor Dohnányi, le Quatuor Kreisler, et le duo Trüb /<br />

Brown. Il a récemment été nommé professeur de violoncelle à<br />

l’International Menuhin Music Academy, dirige une classe de<br />

55


56<br />

musique de chambre au Conservatoire de Musique du Nord<br />

et donne chaque année des cours d’été dans le cadre de la<br />

Semaine Internationale de Piano en Suisse. Il a été également<br />

invité à donner des master-classes dans de nombreuses autres<br />

institutions en Europe et ailleurs. Niall Brown est aussi le fondateur<br />

et le directeur de l’Automne Musical d’Ollon (Suisse), un<br />

festival consacré à toutes les formes de musique.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Niall Brown Violoncello<br />

Niall Brown, aus Aberdeen stammend, beginnt im Alter von<br />

sechs Jahren mit dem Cellospiel. Kurz darauf wird seine Begabung<br />

von Yehudi Menuhin erkannt, der ihn einlädt, an seiner<br />

Londoner Schule bei so renommierten Cellisten wie Maurice<br />

Gendron und William Pleeth zu studieren. Auf ein Studium bei<br />

Ralph Kirshbaum und Radu Aldulescu an der International Menuhin<br />

Music Academy in Gstaad folgen Erfolge bei Cello- und<br />

Kammermusikwettbewerben in Großbritannien und Holland.<br />

Niall Brown ist Kammermusiker aus Leidenschaft und u.a. mit<br />

Yehudi Menuhin, János Starker, Bruno Giuranna, Alberto Lysy,<br />

Stephen Kovacevich, Michel Dalberto und Edith Fischer in Europa,<br />

Asien, Australien, den USA und Südamerika aufgetreten,<br />

u.a. beim Menuhin Festival Gstaad, beim Haydn Festival Eisen-<br />

stadt, beim Singapore Chamber Music Festival, auf der Semaine<br />

Internationale de Piano Blonay, beim Aboyne and Deeside<br />

Festival und beim Festival Lysy in Buenos Aires. Er gehörte über<br />

acht Jahre lang dem renommierten Australian String Quartet<br />

an, mit dem er in ganz Australien, in Asien und Europa konzertierte.<br />

Ferner war er Mitglied der Camerata Bern, des Scottish<br />

Ensemble, der Camerata Lysy Gstaad und des Orchestre de<br />

Chambre de Lausanne, mit denen er auch als Solist auftrat. Seit<br />

über zwei Jahrzehnten bildet er mit der Pianistin Isabelle Trüb<br />

zudem das Duo Trüb / Brown und bringt in ganz Europa, in Australien<br />

und Südamerika unter dem Beifall der Fachpresse weite<br />

Teile des Repertoires zur Aufführung. Das Duo Trüb / Brown hat<br />

mehrere CDs eingespielt, seine Auftritte wurden in zahlreichen<br />

Ländern im Radio übertragen. Bevor Niall Brown als Solocellist<br />

zum OPL stieß, war er u.a. Dozent für Cello und Kammermusik


an der International Menuhin Music Academy und für Cello an<br />

der Adelaide University. Als Mitglied des Quatuor Dohnányi, des<br />

Quatuor Kreisler und im Duo mit Isabelle Brown geht er weiter-<br />

hin einer regen Tätigkeit als Kammermusiker nach. Jüngst wurde<br />

er zum Professor an die International Menuhin Music Academy<br />

berufen. Außerdem leitet er Meisterkurse am Conservatoire de<br />

Musique du Nord und unterrichtet u.a. im Rahmen der Semaine<br />

Internationale de Piano Blonay. Niall Brown ist Gründer und<br />

künstlerischer Leiter des Automne Musical d’Ollon, eines allen<br />

Formen des Musizierens gewidmeten Festivals in der Schweiz.<br />

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60<br />

La plupart des programmes du soir de la <strong>Philharmonie</strong> sont<br />

disponibles avant chaque concert en version <strong>PDF</strong> sur le site<br />

www.philharmonie.lu<br />

Die meisten <strong>Abendprogramm</strong>e der <strong>Philharmonie</strong> finden<br />

Sie schon vor dem jeweiligen Konzert als Web-<strong>PDF</strong> unter<br />

www.philharmonie.lu<br />

Impressum<br />

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Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte 2013<br />

Pierre Ahlborn, Président<br />

Matthias Naske, Directeur Général<br />

Responsable de la publication: Matthias Naske<br />

Design: Pentagram Design Limited<br />

Print Management: print solutions, <strong>Luxembourg</strong><br />

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