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CULTURE_TÉLÉVISION
Le petit écran...
À DÉCOUVRIR À LA TÉLÉ
DONT TRUST THE BITCH...
Même si l’été approche, il y encore du nouveau à la
télé. D’abord, je vous parle de deux séries qui sont des
remplacements de mi-saison, soit des émissions dont la
diffusion a commencé cet hiver plutôt que l’automne
dernier.
Elle se prénomme Chloe. Ne lui faites pas confiance. Don ‘t trust
the bitch in apartement 23. C’est le titre d’une nouvelle comédie
particulièrement trashy. La série commence avec l’arrivée de June
Colbern (interprétée par Dreama Walker) à New York, où elle vient
de décrocher son emploi idéal pour lequel elle a beaucoup travaillé.
Cet emploi s’accompagne d’un magnifique condo payé par
la compagnie. Malheureusement pour June, les choses vont mal
tourner. En effet, dès son arrivée au travail, la police entre dans la
compagnie et arrête le propriétaire pour une fraude de plusieurs
millions de dollars. L’entreprise doit fermer ses portes. June se
retrouve donc à New York sans emploi et sans logis. À l’aide d’un
ancien employé devenu gérant d’un coffee shop, June se trouve
une colocataire, Chloe. Elle ignore dans quoi elle s’embarque. Dès
son arrivée dans le corridor de son nouvel appartement, une porte
s’ouvre et la personne la prévient : « Don’t trust the bitch in
apartement 23! » June fait alors la rencontre de la fameuse bitch
en question : Chloe (campée par une Krysten Ritter en délire).
Chloe n’a aucune morale, aucun tabou. Elle offre de partager le
loyer avec June mais lui ment sur le montant à payer ce qui fait
que c’est June qui paye la plus grande part. Après peu de temps
de vie commune, June surprend son fiancé en train de baiser avec
Chloe qui ne présente aucun remords devant la situation. June se
venge en vendant les meubles de Chloe qui, bien que surprise,
réalise qu’elle a trouvé une coloc pas comme les autres. Chloe affirme
qu’elle en veut à sa mère de ne pas avoir fait beaucoup
d’activités avec elle quand elle était jeune. Mais elle omet de
mentionner que sa mère est en fauteuil roulant. Il s’agit pour elle
d’un détail, car tout lui est dû. Une vraie bitch.
La distribution se complète par Liza Lapira, qui joue Robin, une
voisine complètement obsédée par Chloe; Michael Blaiklock qui
interprète Eli, un voisin qui se masturbe dans sa fenêtre en regardant
Chloe et June et James Van Der Beek, ancienne vedette de
la série Dawson’s Creek dans le rôle de James Van Der Beek! Eh
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oui, il joue une version fictive de lui-même. L’amitié
improbable entre June et Chloe se trouve souvent
mise à l’épreuve par les actions de cette dernière.
Bien évidemment, tout est exagéré, mais on s’amuse
ferme en découvrant jusqu’où Chloe ira avec
ses manigances. J’en reste souvent pantois devant
tant d’incroyables intrigues.
Série de remplacement de mi-saison, Don’t trust the bitch in
apartement 23 est annoncé avec le titre « Apartment 23 » sur
ABC, qui semble hésitante à utiliser le mot « bitch ». Amusez-vous
bien!
Dans un tout autre ton, je vous présente Touch. Keifer Sutherland
revient à la télévision après le succès de 24. Empreinte de mysticisme,
cette série particulière suit un jeune enfant autiste qui
semble pouvoir prédire des événements à venir et les communique
selon une séquence de chiffres nommée la « séquence
Amelia ». Kiefer Sutherland interprète Martin Bohm, un ancien
journaliste d’enquête devenu préposé aux bagages à l’aéroport
suite à la mort de sa femme, une des nombreuses victimes des attentats
du 11 septembre 2001 à New York. Il doit assumer seul la
charge de son enfant, Jacob « Jake » Bohm (brillamment interprété
par David Mazouz), un jeune autiste qui n’a jamais prononcé
une seule parole depuis sa naissance. Pour communiquer avec
son père, il utilise des nombres que Martin doit réussir à
déchiffrer pour comprendre les messages de son fils.
La prémisse de départ de cette mystifiante série veut que tout l’Univers
fonctionne selon une séquence préétablie et que tout se
déroule tel que prévu à moins d’une intervention humaine. C’est
un peu comme « l’effet papillon » qui veut que le battement
d’ailes d’un papillon en Amérique du Sud influence la force d’un
tsunami au Japon. L’interconnexion entre tous les humains se
révèle chaque semaine alors que Jake tente de faire comprendre
divers messages à son père.
Puisqu’il a des besoins spéciaux, Jake vit dans une résidence, où
une travailleuse sociale, Clea Hopkins (jouée par Gugu Mbatha-
Raw) tente à la fois de veiller aux besoins du jeune garçon tout en
aidant le père à réussir à communiquer avec son fils, qui refuse
qu’on le touche, qu’on le regarde dans les yeux et qui ne répond
jamais quand on lui parle. Elle se retrouve souvent partagée entre
les besoins du père et ceux du fils. De plus, sa patronne, Sheri, directrice
du centre où vit Jake est peu réceptive aux théories du
père quant à son fils. Réticente au début aux propos du père qui
voit en son fils un être spécial capable de prévoir l’avenir, Clea
s’ouvre lentement à la possibilité des dons du jeune homme.
Danny Glover joue le rôle du Professeur Arthur Teller, un scien-
TOUCH