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autant. Ce roman à saveur historique aura une suite, L’heure des redevances, saluée par la critique, et qui paraît la même année. Deux autres romans
chez le même éditeur lui conféreront définitivement le statut d’écrivain.
Bien évidemment, dans ses tiroirs ou plutôt dans son ordinateur, d’autres textes attendent. Dont des pièces de théâtre. Frédéric Tremblay, qui a pour
amis de jeunes comédiens, espère qu’un de ses textes sera remarqué par un théâtre ou par un metteur en scène. Sa passion pour l’écriture a été
soutenue par ses parents. « Ils ne viennent pas d’un milieu artistique ou intellectuel, mais ils m’ont toujours fait confiance. Quand j’ai décidé de te
miner plus rapidement le secondaire en suivant des cours par correspondance, ils ont eu un peu peur, mais en même temps ils savaient que j’irais
jusqu’au bout de ce que j’avais décidé de faire. Il est difficile de m’empêcher de faire ce dont j’ai envie, et comme je suis extrêmement curieux, j’ai
tendance à m’investir totalement. » Le jeune auteur a aussi la tête sur les épaules et une vision réaliste de son avenir. « Je sais qu’en étant auteur, il
est difficile de gagner sa vie, c’est pour ça que j’avais pensé à l’enseignement, une option que beaucoup d’auteurs choisissent. Mais j’adore aussi
les sciences, et donc entreprendre des études de médecine me passionne tout autant», conclut-il.
Si les romans historique et d’anticipation lui ont permis de faire ses premières armes, aujourd’hui il situe ses narrations dans le temps présent,
avec des préoccupations qui sont les siennes et celles de ses amis, ce qui suscite un questionnement chez lui – celui du dévoilement. Il est plus
facile de se cacher dans le passé ou dans un improbable futur. « Je le vois avec la chronique que je publie dans le Fugues. Je suis à l’aise dans le
dévoilement de soi, mais comment le rendre en mots, comment parler de situations ou d’événements que des amis proches ou moi-même avons
vécus, c’est une toute autre expérience. Mais c’est aussi un beau défi, et j’aime relever des défis. »
Frédéric ne doute pas qu’il réussira ses études de médecine, tout comme il ne doute pas que d’autres de ses écrits seront publiés. Il n’a pas de
parcours professionnel tout tracé. Peut-être sera-t-il médecin, auteur célèbre, dramaturge reconnu, qu’importe : le plus important pour lui, c’est
d’aller au bout de ses passions. Et il n’en manque pas. En fait si, peut-être lui en manque-t-il une actuellement. Frédéric est célibataire et une
nouvelle relation ne lui déplairait pas, avoue-t-il avec un sourire. 6 DENIS-DANIEL BOULLÉ
Vous pouvez lire chaque mois dans Fugues la chronique de Frédéric Tremblay «Les mignons : l’amour c’est la guerre».
Ses romans ont été publié par Joey Cornu Éditeur : Une ruse inversée (2008), L'heure des redevances (2008), En un mot (2009), Textomachie (2012).
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