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arts on aime <strong>le</strong> ca<strong>le</strong>ndrier culturel<br />
22 MARS ET LE 11 AVRIL<br />
SENSIBILISER PAR L’ART<br />
Connue dans ses deux éditions précédentes sous <strong>le</strong><br />
nom d’Expo l’Espoir, cette exposition et encan d’œuvres<br />
au profit de Sida Bénévo<strong>le</strong>s Montréal (ou ACCM),<br />
en sera à sa 3 e édition. Grâce à la collaboration de la<br />
Ga<strong>le</strong>rie Dentaire, on y retrouvera <strong>le</strong>s créations de<br />
quelque 60 artistes en arts visuels. L’objectif est ici<br />
toujours doub<strong>le</strong> : amasser des fonds pour venir en<br />
aide aux personnes vivant avec <strong>le</strong> VIH-sida et faire<br />
connaître la cause et la comp<strong>le</strong>xité de la maladie qui<br />
ne se guérit toujours pas. Il faudra donc trouver du<br />
temps, entre <strong>le</strong> 22 mars et <strong>le</strong> 11 avril, pour se rendre<br />
à cette 3 e édition dont <strong>le</strong> vernissage se dérou<strong>le</strong>ra <strong>le</strong><br />
26 mars. Quant à la vente aux enchères, el<strong>le</strong> se tiendra<br />
cette année à l’Hôtel des encans de Montréal,<br />
mais la date précise reste à déterminer au moment<br />
de mettre sous presse. L’an dernier, cette exposition<br />
avait rapporté environ 45 000 $ à ACCM. «C’est encore<br />
notre objectif pour 2011. Notre budget est limité<br />
et, d’année en année, <strong>le</strong>s subventions diminuent alors<br />
que nos besoins sont toujours aussi criants. Il est vrai<br />
qu’avec la trithérapie 80 % des séropositifs s’en<br />
tirent relativement bien. Mais il reste bien 20 % d’entre<br />
eux qui vivent avec plusieurs difficultés. Bien des<br />
gens vivent aussi sous <strong>le</strong> seuil de pauvreté et il faut<br />
que nous <strong>le</strong>s aidions. Même si nous ne sommes pas financés<br />
par Centraide, cette organisation a lancé un<br />
message comme quoi el<strong>le</strong> ne s’occupera plus du<br />
genre de mission que nous accomplissons. Est-ce que<br />
d’autres fondations suivront cet exemp<strong>le</strong>? Nous devons<br />
donc trouver des sources alternatives de financement»,<br />
de dire A<strong>le</strong>x Wysocki-Najar, coordonnateur<br />
des bénévo<strong>le</strong>s et de la recherche de financement<br />
à ACCM et res-ponsab<strong>le</strong> de ce projet. Une soixantaine<br />
d’artistes participeront à cette exposition,<br />
dont <strong>le</strong>s légendaires Zïlon, Yvon Gou<strong>le</strong>t et Daniel<br />
Bark<strong>le</strong>y, bien connus de la communauté gaie, entre<br />
autres. «Nous misons sur la qualité des œuvres pour<br />
faire plaisir aux gens. Il y en aura pour tous <strong>le</strong>s goûts<br />
et pour tous <strong>le</strong>s sty<strong>le</strong>s, parce que nous voulons que<br />
cela attire <strong>le</strong> public pour cette bonne cause», dit Jean<br />
Fortin, <strong>le</strong> ga<strong>le</strong>riste de la Ga<strong>le</strong>rie Dentaire. «Ce projet<br />
n’existerait pas sans la collaboration des artistes et <strong>le</strong><br />
partenariat avec la Ga<strong>le</strong>rie Dentaire», d’ajouter M.<br />
Wysocki-Najar. q André C. PASSIOUR<br />
Ga<strong>le</strong>rie Dentaire, 1239, rue Amherst, Mtl. 514-523-5535 ou<br />
www.ga<strong>le</strong>riedentaire.com ou encore www.artsida.org.<br />
102 <strong>Fugues</strong>.com février 2011<br />
JUSQU'AU 29 JANVIER<br />
LA DANSEUSE MALADE<br />
Au Théâtre de Quat’sous, 250, avenue<br />
des Pins Est, Mtl. 514-287-1648 ou<br />
www.quatsous.com.<br />
Une nouvel<strong>le</strong> création de Jocelyne<br />
Montpetit Danse, d’après des textes<br />
de l’auteur japonais Tatsumi Hijikata.<br />
La chorégraphe reconnue sur<br />
la scène internationa<strong>le</strong> nous offre ici<br />
une pièce aux convergences de la<br />
danse, du théâtre et de la poésie.<br />
Depuis plus de 10 ans, Jocelyne<br />
Montpetit poursuit l’idée de mettre<br />
en scène <strong>le</strong> livre de Hijikata, <strong>le</strong> fondateur<br />
du Buto, La Danseuse<br />
malade. Très poétique et spirituel à<br />
la fois.<br />
DU 27 AU 29 JANVIER<br />
LA PORNOGRAPHIE<br />
DES ÂMES<br />
Au Centre national des arts d’Ottawa.<br />
www.nac-cna.ca<br />
L’audacieux Dave St-Pierre secoue<br />
<strong>le</strong>s auditoires par son énergie brute,<br />
son intensité et son mépris des<br />
tabous. Dans ce premier vo<strong>le</strong>t d’un<br />
triptyque sur l’humanité, l’amour, la<br />
vie et la mort, 14 danseurs/acteurs<br />
(professionnels et amateurs confondus)<br />
trépignent et bondissent à travers<br />
26 scènes de désolation, de<br />
vio<strong>le</strong>nce, de tendresse et de parti<br />
pris, en une symbiose de danse, de<br />
théâtre, de texte et de vidéo réglée<br />
sur des musiques de Björk, Coldplay,<br />
Maria Callas et autres. Les interprètes<br />
passent du suicide au viol<br />
et aux grasses plaisanteries, confrontant<br />
<strong>le</strong> public à l’immense vulnérabilité<br />
et à la comp<strong>le</strong>xité de<br />
l’existence humaine. On en ressort<br />
hébété, hors d’ha<strong>le</strong>ine et ravi.<br />
DU 30 JANV. AU 20 FÉV.<br />
NARRATION SUR LA<br />
MÉMOIRE ET L’HISTOIRE<br />
Au Centre d’exposition du Vieux Presbytère,<br />
15, rue des Peupliers, Saint-<br />
Bruno-de-Montarvil<strong>le</strong>. 450-441-8331<br />
ou www.stevenorner.com<br />
Ce n’est pas la première fois que<br />
l’on vous par<strong>le</strong> des expos de Steve<br />
Orner, ce ta<strong>le</strong>ntueux artiste peintre<br />
gai d’origine américaine résidant<br />
maintenant à Montréal. L’été<br />
dernier, c’est au Musée des Beauxarts<br />
de Mont-Saint-Hilaire qu’Orner<br />
montrait ses œuvres lors d’une<br />
expo col<strong>le</strong>ctive. Cette fois-ci, Orner<br />
est en compagnie de l’artiste Raymond<br />
Aubin. Le travail de ce jeune<br />
peintre appartient au courant de la<br />
nouvel<strong>le</strong> peinture. Il dira : «Mes<br />
peintures et mes dessins sont des<br />
récits et des allégories. Je raconte<br />
des histoires». Il explore ainsi notre<br />
relation avec l’environnement social<br />
et politique. Il y exposera une<br />
douzaine d’oeuvres, parmi<br />
<strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s on pourra admirer des<br />
travail<strong>le</strong>urs de la forêts, des<br />
bûcherons, avec en toi<strong>le</strong> de fond<br />
une soucoupe volante ! Quant à<br />
l’exposition d’Aubin, intitulée<br />
Plaques tournantes, el<strong>le</strong> comporte<br />
quatre représentations différentes<br />
d’un même thème : celui<br />
de lieux de passage (photos, vidéos,<br />
objets, etc.) qui nous par<strong>le</strong>nt ainsi<br />
de stations de métro, d’aérogares,<br />
de parcs urbains, etc.<br />
DU 31 JANV. AU 19 FÉV.<br />
BODY BAGS<br />
À Zéphyr, Lieu d’art, 2112, rue<br />
Amherst, Mtl. 514-529-9199 ou<br />
zephyr2112@videotron.ca.<br />
Françoise Issaly, Sunny Savage,<br />
David Merk et John Hill, qui est<br />
aussi commissaire de cette exposition,<br />
sont <strong>le</strong>s artistes présentant<br />
<strong>le</strong>urs œuvres variées s’insérant dans<br />
ce corpus qu’est Body Bags. L’idée<br />
de Bodybags (ou housses mortu-<br />
aires en français) vient de la mort<br />
du jeune noir Anthony Griffin,<br />
abattu à Montréal par la police, <strong>le</strong><br />
11 novembre 1987. Les images de<br />
housses mortuaires sont aussi<br />
restées vives dans la mémoire de<br />
John Hill suite à la guerre du Vietnam,<br />
alors que l’on ramenait <strong>le</strong>s<br />
soldats décédés au front. «J’ai donc<br />
choisi d’utiliser des sacs de plastiques<br />
et des toi<strong>le</strong>s texturées pour<br />
donner à l’image un aspect et une<br />
sensation ambigus. Le sac même<br />
représente notre détresse urbaine.<br />
Depuis, <strong>le</strong> concept de Bodybags<br />
s’est développé pour inclure<br />
plusieurs autres connotations de<br />
détresse qui passent inaperçues, et<br />
a encouragé trois autres artistes à<br />
ouvrir <strong>le</strong>urs cœurs et à partager<br />
<strong>le</strong>urs histoires», indique John Hill.<br />
JUSQU’AU 31 JANVIER<br />
EXPOSITION DES FÊTES<br />
À KA-VIE-ART<br />
À l’espace ga<strong>le</strong>rie Ka-Vie-Art, 1410,<br />
rue Beaudry (station Beaudry), Mtl.<br />
www.kavieart.com<br />
Exposition col<strong>le</strong>ctive de sept artistes<br />
aux sty<strong>le</strong>s et techniques variés :<br />
Jean Chaîney, Julia Lucchesi, Juan<br />
Mildenberger, Jean Leduc, Yanick<br />
Bertrand, Evi Jane Kay Molloy, Pierrick<br />
Paradis. On pourra peut-être y<br />
rencontrer un de ces sympathiques<br />
artistes ainsi que <strong>le</strong> propriétaire,<br />
Simon-Daniel Brisebois, un artiste<br />
lui-même…<br />
DU 1ER AU 12 FÉVRIER<br />
GRÂCE À DIEU, TON CORPS<br />
À la Cinquième Sal<strong>le</strong> de la<br />
Place des Arts. 514-8422112 ou<br />
www.cinquiemesal<strong>le</strong>.com ou<br />
www.laplacedesarts.com.<br />
Voici la toute dernière création de la<br />
chorégraphe Paula de Vasconcelos.<br />
El<strong>le</strong> aborde la question du corps humain,<br />
enveloppe sacrée, vaisseau<br />
temporel et charnel de l’âme. Contenant<br />
faillib<strong>le</strong> et périssab<strong>le</strong> de<br />
l’esprit, cette entité immense et<br />
éternel<strong>le</strong>. Mon corps, ton corps. Un<br />
spectac<strong>le</strong> danse-théâtre incarné par<br />
des danseurs, des comédiens et<br />
d’autres objets encore plus mystérieux.<br />
Grâce à Dieu, ton corps<br />
est la nouvel<strong>le</strong> production de Pigeons<br />
International.<br />
DU 1ER AU 19 FÉVRIER<br />
…SOUS SILENCE<br />
À l’Espace Libre, 1945, rue Fullum, Mtl.<br />
514-521-4191 ou espacelibre.qc.ca.<br />
Dans <strong>le</strong> salon d’un hôtel, des gens<br />
de passage aspirent à se retrouver<br />
ail<strong>le</strong>urs. Sous <strong>le</strong> halo d’un abat-jour,<br />
sorte d’intimité fabriquée qui <strong>le</strong>s<br />
iso<strong>le</strong> du monde avec l’espoir d’être<br />
encore eux-mêmes, ils laissent la vie<br />
<strong>le</strong>s rappe<strong>le</strong>r. Observateurs si<strong>le</strong>ncieux,<br />
nous découvrons <strong>le</strong>s mouvements<br />
fugaces de <strong>le</strong>urs pensées<br />
jusqu’à sentir venir la tentation de<br />
nous joindre à ce halo d’humanité.<br />
Un texte de l’auteur Hugues Hol<strong>le</strong>nstein<br />
(France) de la compagnie Omnibus<br />
Le Corps du Théâtre.<br />
Hol<strong>le</strong>nstein, tel un Rom du théâtre,<br />
crée des pièces incluant <strong>le</strong> mime, <strong>le</strong><br />
théâtre, la danse, <strong>le</strong> cirque et <strong>le</strong><br />
théâtre d’objets.<br />
DU 2 FÉV. AU 21 MARS<br />
CŒURS BRICOLÉS<br />
À la Ga<strong>le</strong>rie dentaire, 1239, rue<br />
Amherst, Mtl. 514-523-5535 ou<br />
www.ga<strong>le</strong>riedentaire.com.<br />
Comédien professionnel, Jean-Pascal<br />
Fournier est un peintre autodidacte<br />
qui expose et vend ses<br />
œuvres depuis 2008 à travers <strong>le</strong><br />
monde. On retrouve ses toi<strong>le</strong>s dans<br />
<strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctions privées de plusieurs<br />
pays. Sa peinture est influencée par<br />
l’art urbain et l’art brut. «Ma pein-