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Divers/cité la fête gaie de Montréal du 25 au 31 juillet 2011
LADY MISS KYER
LE GRAND BAL, LE 31 JUILLET
LADY MISS KIER
EST EN VILLE!
Lors du Grand Bal du 31
juillet, sur la scène Loto-
Québec du parc Émilie-
Gamelin, on accueillera
de la grande visite en la
personne de Lady Miss
Kier, que certains connaissent
comme
chanteuse du groupe
Deee-Lite. Comme c’est la
tradition maintenant, le
Boogie Wonder Band sera
de la partie. Un autre invité
montera aussi sur
scène, soit Jimmy Moore,
qui personnifiera la diva
de l’heure, Lady Gaga!
Nul doute que l’atmosphère
sera des plus dynamiques.
Appelé auparavant Le Grand
Bal Disco, il est tout simplement
devenu Le Grand Bal,
ce qui laisse une ouverture à
des sonorités variées.
Lady Miss Kier
Pour certains, c’est la chanteuse du groupe house, dance et techno Deee-Lite, qui a connu plusieurs succès, dont
l’immanquable Groove is in the Heart (1990) de l’album World Clique. Mais les albums subséquents n’atteindront
pas les sommets et, en 1994, le groupe formé de Lady Miss Kier, Dmitri Brill et Towa Tei se dissout. Lady Miss Kier
entreprend alors une carrière solo de performances dans des clubs autant comme chanteuse que comme D.J. En
1995, elle présente la chanson Touch Me With Your Sunshine pour le film Wigstock : The Movie. Elle va alors participer
à plusieurs émissions de télé, dont de fréquentes apparitions à OUTtv/Pink TV et sera du festival Wigstock
de New York. Dès lors, elle apparaîtra sur scène dans diverses villes (Zurich, Amsterdam, Bruxelles, San Francisco,
l’Australie, etc.). De temps à autre, elle place sur YouTube ou Myspace des nouveaux titres, tels I Surrender ou encore
Winter in the Summertime. Justement, «grâce à ce type de réseaux, le vieux devient une nouveauté», indique
la chanteuse. Et c’est ainsi que la jeune génération apprend à la connaître.
Celle qui a séjourné plusieurs fois déjà à Montréal, pour le Festival de Jazz notamment, se dit chanceuse d’avoir
des gigs constamment: «Considérant que nous sommes dans une récession et que le taux de chômage aux États-
Unis est aussi élevé que durant la Grande dDépression américaine [dans les années 1930], je me sens privilégiée
d’avoir du travail de façon régulière. Mais je dois souvent refuser des gigs parce qu’ils ne sont pas assez payants
pour mon band. Le salaire que je touche en tant que D.J. paie pour mes compositions, pour mes enregistrements,
et pour ma carrière musicale», dit-elle. Puisque les gens ne veulent plus payer pour la musique, je conserve mes
chansons pour une éventuelle tournéeMalgré cela, elle aime les sets de D.J. parce «je pars avec quelqu’un qui
m’aime et qui me respecte, c’est-à-dire moi!», renchérit-elle avec humour.
Mais est-ce qu’elle préfère le plus chanter ou être aux platines? «En tant qu’entertainer, je préfère chanter, mais
en tant que productrice, j’aime être D.J., parce que cela me permet d’être en contact direct avec les nouveaux
courants, ce qui, en retour, m’aide à composer», commente celle pour qui l’inspiration vient «de la musique, du
sexe avec quelqu’un en qui j’ai confiance et de la beauté qui nous entoure». Et son travail en studio? Cela fait
longtemps qu’il n’y a pas eu d’album! «En ce moment, j’ai quatre albums que j’ai écrits et produits ainsi que des
collaborations avec ceux que je considère être mes héros. Je ne vais, cependant, les lancer que lorsque j’aurai
trouvé un commanditaire solide en qui j’aurai une totale confiance», estime Lady Miss Kier.
À quoi peut-on s’attendre de sa performance pour Divers/Cité? «J’aime jouer beaucoup de disco rare mais dynamique,
ainsi que du acid house de la fin des années 1980 et de la house classique du début des années 1990.
78 Fugues.com JUIllet 2011
PHOTO : SIMON FOWLER