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infos place au village<br />
L’INSTALLATION DU MANIFESTE<br />
UN ESPACE DE LIBERTÉ ET D’ESPOIR<br />
L’espace qui est maintenant communément surnommé «parc Amherst», entre <strong>le</strong>s rues<br />
Amherst et Wolfe, nous convie cette année à une nouvel<strong>le</strong> installation. De longs tubes rouges<br />
allant de sept à vingt-et-un pieds, supportent chacun une <strong>le</strong>ttre blanche, <strong>le</strong> tout formant la<br />
phrase : Il y aura une place pour chacune des libertés que vous voudrez bien vous accorder.<br />
Cependant, il faut se placer du côté ouest de Wolfe, où un viseur «rouge» a été installé, pour<br />
<strong>le</strong> voir et non pas de Sainte-Catherine, puisque ce n’est qu’en regardant vers <strong>le</strong> mur de l’édifice<br />
de l’ancienne Banque Roya<strong>le</strong> que l’on peut distinguer l’installation dans son ensemb<strong>le</strong>.<br />
Ce nouveau décor de<br />
l’Aire Banque Nationa<strong>le</strong><br />
a été concocté<br />
par la firme Paprika,<br />
qui poursuit ainsi son<br />
exploration artistique<br />
et urbaine innovatrice<br />
en p<strong>le</strong>in cœur du Village<br />
gai de Montréal.<br />
Si des bou<strong>le</strong>s roses flottent<br />
au-dessus de la<br />
rue Sainte-Catherine<br />
(un concept de l’architecte<br />
paysagiste Claude<br />
Cormier), il règne une<br />
autre atmosphère dans<br />
ce «parc». On y trouve<br />
une forêt de tubes (une<br />
centaine environ) «qui<br />
réserve au public une<br />
énigme qu’il doit résoudre,<br />
c’est-à-dire lire<br />
la phrase», de dire Louis Gagnon, <strong>le</strong> directeur création et cofondateur de la firme Paprika depuis 20 ans.<br />
Le rouge se détache ainsi du rose des guirlandes suspendues et se veut un clin d’œil au logo de la<br />
Banque Nationa<strong>le</strong>, commanditaire d’Aires Libres 2011.<br />
«Ce parc est un grand espace, et l’idée est toujours d’occuper <strong>le</strong> maximum de surface pour attirer l’attention<br />
et créer un certain impact, poursuit M. Gagnon. Tous ces tubes rappel<strong>le</strong>nt <strong>le</strong>s déda<strong>le</strong>s des jardins<br />
anglais.» Si <strong>le</strong> projet à l’origine comprenait une immense toi<strong>le</strong> noire tendue sur l’édifice et une silhouette<br />
humaine, <strong>le</strong> seul effet des tubulures et des <strong>le</strong>ttres a fina<strong>le</strong>ment suffi. Ce type de projet correspond à un<br />
nouveau courant dans <strong>le</strong> monde graphique appelé «anamorphique». L’installation devrait durer jusqu’au<br />
printemps 2012, puisqu’el<strong>le</strong> a été conçue pour résister aux températures hiverna<strong>le</strong>s.<br />
Cette installation reprend la dernière phrase du «Manifeste du Village» composé par Guy Corriveau, soit<br />
un des initiateurs de la Société de développement commercial (SDC) du Village, en 2005 : «[…] Venez<br />
vivre <strong>le</strong> Village, il y aura une place pour<br />
20 <strong>Fugues</strong>.com JUIl<strong>le</strong>t 2011<br />
PLACE AU VILLAGE EST RENDU POSSIBLE<br />
GRÂCE À LA COLLABORATION DE<br />
LA SDC DU VILLAGE.<br />
1324, rue Sainte-Catherine Est, Montréal QC H2L 2H5 T. 514-529-1168<br />
chacune des libertés que vous voudrez<br />
bien vous accorder. C’est ainsi qu’il est<br />
né, c’est ainsi qu’il vit, c’est ainsi qu’il<br />
sera !». On peut trouver d’ail<strong>le</strong>urs<br />
l’ensemb<strong>le</strong> du texte sur la page d’ac-