Télécharger le pdf - Fugues

100% autos
EQUUS DE HYUNDAI
QUESTION DE SE DÉMARQUER
Qui aurait cru que le constructeur Hyundai, réputé pour ses voitures économiques et bon marché puisse un
jour faire de l’ombre aux berlines luxueuses allemandes ou japonaises? Après plusieurs tentatives infructueuses
pour faire sa niche dans ce marché très pointu, il semblerait qu’avec l’Equus, le constructeur vienne
de franchir triomphalement la ligne d’arrivée dans la catégorie des grandes berlines de luxe.
Qu’est-ce qu’une grande berline de luxe? Une voiture qui offre de l’espace et un confort presque sur mesure,
des performances au-dessus de la moyenne et tous les équipements technologiques disponibles aujourd’hui,
aussi bien pour la sécurité active et passive que pour le divertissement du conducteur et des passagers.
S’ajoute aussi une qualité de fabrication et de présentation irréprochable et enfin, une ligne distinctive
révélatrice d’un statut social, mais sans être trop ostentatoire. Et bien sûr, la griffe d’un constructeur reconnu
pour ses modèles de luxe. Cette griffe manque peut-être encore à Hyundai, mais ne saurait toutefois
tarder. Le constructeur coréen a depuis plusieurs années montré son savoir-faire. Ses modèles, comme le
Genesis Coupe, avaient séduit toute l’industrie automobile. Ses véhicules utilitaires sports ont connu un
grand succès auprès du public. Nul doute que l’Equus fera sa marque dans les parkings des grands hôtels,
des résidences secondaires.
Bien sûr, l’Equus a de faux airs de Mercedes Benz S, mais seulement des faux airs. Car à bien y regarder, les
différences apparaissent rapidement. Cependant, Hyundai a évité de tomber dans le trop clinquant comme
c’est souvent le cas quand on veut montrer le luxe à tout prix. Pas trop de chrome et la débauche de bois
(du vrai dans ce cas-ci) sur la planche de bord et sur l’intérieur des portières est supportable. Et, bien entendu,
toutes les aides à la conduite intelligente dans le plus grand des conforts, dont l’insonorisation. L’Equus
frôlerait la note parfaite tant l’habitacle est
protégé des bruits extérieurs et de ceux du véhicule.
Sous le capot, on découvre un V8 de 4,6 litres
développant 378 chevaux marié à une boîte automatique
à six rapports couplée à un contrôle manuel
SHIFTRONIC, qui permet de passer les vitesses à la
main en jouant sur le levier de vitesses. Ce moteur
suffit amplement à donner des allures à ce jouet
haut de gamme surtout en mode sport et en alimenté
avec du super.
Pour couronner le tout, si vous préférez vous laisser
conduire par un ami ou par un chauffeur, l’arrière
peut être équipé de deux sièges chauffants réglables
et séparés par une console avec toutes les commandes
nécessaires pour être autonome et ne pas
déranger la personne au volant.
On sait que les Coréens mettent l’accent sur le service
à la clientèle et sur les garanties. Si vous vous
portez acquéreur d’une Equus, sachez que lors des
révisions ou même d’un problème à régler, et que
134 Fugues.com juillet 2011
107051