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arts on aime <strong>le</strong> ca<strong>le</strong>ndrier culturel<br />
humeur. Réunis dans des galas et<br />
de nom breux spectac<strong>le</strong>s tant en<br />
sal<strong>le</strong> qu'à l'extérieur, des artis tes<br />
québécois et internationaux animeront<br />
la capita<strong>le</strong>.<br />
DU 7 AU 24 JUILLET<br />
MONTRÉAL<br />
COMPLÈTEMENT CIRQUE<br />
T. 514-285-9175 1-855-770-3434<br />
montrealcomp<strong>le</strong>tementcirque.com<br />
Montréal Complètement Cirque est<br />
désormais <strong>le</strong> rendez-vous annuel<br />
entre <strong>le</strong> public et <strong>le</strong>s acteurs du milieu<br />
cirque de tous <strong>le</strong>s continents,<br />
qui investissent <strong>le</strong>s lieux de création<br />
de notre métropo<strong>le</strong>, pour démontrer<br />
toute l’exubérance de la<br />
production circassienne d’aujourd’hui.<br />
Pour cette 2e édition, 12<br />
lieux accueil<strong>le</strong>ront une vingtaine de<br />
spectac<strong>le</strong>s et activités. Voici une<br />
sé<strong>le</strong>ction de troupes et de spectac<strong>le</strong>s<br />
susceptib<strong>le</strong>s d’intéresser <strong>le</strong>s<br />
LGBT. D’abord Wunderkammer, de<br />
Circa (Australie), un mélange savant,<br />
sexy et charnel de danse contemporaine,<br />
d’athlétisme, de<br />
bur<strong>le</strong>sque, de poésie et d’humour.<br />
Le corps se présente ici dans toute<br />
sa beauté, sa sensualité, sa puissance<br />
et son expressivité. Puis, Tom<br />
Tom Crew (Australie) : c’est la collision<br />
entre <strong>le</strong> hip hop et <strong>le</strong> cirque<br />
d’avant-garde; cinq jeunes gars ta<strong>le</strong>ntueux<br />
aussi doués pour l’acrobatie<br />
que pour la danse de rue, <strong>le</strong><br />
beatbox et <strong>le</strong> scratching. Des performances<br />
toniques et une énergie<br />
brute à couper <strong>le</strong> souff<strong>le</strong>. Ensuite,<br />
Le Cabaret 2011, Les 7 doigts de la<br />
main (Canada) : où sommes-nous,<br />
à Chicago dans <strong>le</strong>s années 20 ? Qui<br />
sait ? Les hommes sont beaux dans<br />
<strong>le</strong>urs costumes, <strong>le</strong>s femmes sont en<br />
robes à pail<strong>le</strong>ttes exquises pour<br />
cette revue sur <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur du<br />
cabaret ! Il y a aussi Slips Inside,<br />
Okidok (Belgique) : voici un duo<br />
très drô<strong>le</strong> de clowns qui exécutent<br />
<strong>le</strong>urs cabrio<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>urs acrobaties,<br />
vêtus uniquement en boxers blancs<br />
! Enfin, Hors-Piste, Cirque Social<br />
(Canada) dans <strong>le</strong> cadre d’Aires Libres,<br />
dans <strong>le</strong> Village gai : un cirque<br />
de rue très urbain, avec des micros<br />
spectac<strong>le</strong>s par des amuseurs public<br />
alternatifs qui ont appris <strong>le</strong>ur<br />
métier à travers des ateliers de<br />
cirque pour personnes marginalisées<br />
et de la rue, <strong>le</strong> cirque n’est-il<br />
pas né dans la rue? À ne pas manquer<br />
Totem, du Cirque du So<strong>le</strong>il.<br />
Écrite et mis en scène par Robert<br />
Lepage, cette pièce retrace <strong>le</strong><br />
périp<strong>le</strong> fascinant de l’espèce humaine,<br />
de son état primitif d’amphibien<br />
jusqu’à son désir ultime de<br />
vo<strong>le</strong>r…<br />
DU 7 AU 31 JUILLET<br />
FESTIVAL JUSTE POUR RIRE<br />
www.hahaha.com<br />
Le plus grand festival d'humour au<br />
monde vous invite à fêter son 29e<br />
anniversaire à Montréal. Chaque<br />
été, ce Festival fait vibrer Montréal<br />
d'un grand éclat de rire avec ses<br />
galas, ses arts de la rue, son théâtre<br />
et ses stand-up. Il accueil<strong>le</strong><br />
quelques 1 700 artistes en provenance<br />
de 19 pays et plus de deux<br />
millions de festivaliers, et il offre 1<br />
600 représentations, dont 1 200<br />
performances extérieures gratuites.<br />
JUSQU'AU 12 JUILLET<br />
TRACES D’HÉLÈNE CENEDESE<br />
À la Ga<strong>le</strong>rie Dentaire, 1239, rue<br />
Amherst, Mtl. 514-523-5535 ou<br />
www.ga<strong>le</strong>riedentaire.com<br />
«Mon œuvre se situe entre <strong>le</strong><br />
dessin et la peinture; entre <strong>le</strong> viscéral<br />
et <strong>le</strong> poétique. Je m’investis<br />
dans une relation avec <strong>le</strong> canevas<br />
qui laisse tout l’espace nécessaire<br />
pour l’exploration et la transformation.<br />
L’espace pictural naît d’une<br />
addition de compositions se superposant<br />
<strong>le</strong>s unes sur <strong>le</strong>s autres. Les<br />
lignes et <strong>le</strong>s formes qui apparaissent<br />
et disparaissent à la surface<br />
comme en arrière-plan laissent<br />
deviner <strong>le</strong>s gestes de mon corps et<br />
insuff<strong>le</strong>nt à l’œuvre une impression<br />
de présence et d’absence. Cet effet<br />
de « présence-absence » renvoie à<br />
la notion de la mémoire fragmentée.<br />
Certaines images reviennent :<br />
un abri, une maison, une tête. Ces<br />
images font référence au passé et<br />
au présent, aux souvenirs et aux<br />
oublis, à la vieil<strong>le</strong>sse et à l’enfance.<br />
Les traces et empreintes reflètent la<br />
mémoire sous toutes ses formes.<br />
On se souvient et on oublie. […]»,<br />
explique l’artiste Hélène Cenedese<br />
au sujet de son travail.<br />
JUSQU’AU 31 JUILLET<br />
PRENDRE L’AIR<br />
À la Ga<strong>le</strong>rie Dominique Bouffard,<br />
1000, rue Amherst, Mtl.<br />
514-678-7054 ou<br />
ga<strong>le</strong>riedominiquebouffard.com<br />
Pour la saison estiva<strong>le</strong>, la ga<strong>le</strong>rie<br />
Dominique Bouffard présente une<br />
sé<strong>le</strong>ction d’œuvres réunies sous <strong>le</strong><br />
thème du paysage dans la peinture<br />
actuel<strong>le</strong>. L’expostion Prendre l’air<br />
regroupe huit propositions<br />
d’artistes s’exprimant principa<strong>le</strong>ment<br />
par la peinture. L’ensemb<strong>le</strong><br />
laisse entrevoir diverses approches<br />
novatrices d’un genre qui a<br />
longtemps été relégué au second<br />
plan de l’art actuel ou contempo-<br />
EXPO À GRANBY<br />
Le 4 juin après-midi, la Ga<strong>le</strong>rie des beaux-arts du<br />
Pavillon des Étés s’animait pour <strong>le</strong> vernissage d’une<br />
exposition de groupe. Une cinquantaine de personnes<br />
étaient présentes pour <strong>le</strong> vernissage. Dans une<br />
atmosphère, détendue, voire cha<strong>le</strong>ureuse, <strong>le</strong>s visiteurs<br />
ont découverts <strong>le</strong>s artistes peintres Pierre Ostiguy<br />
(qui suscite <strong>le</strong> plus de questions avec «ses<br />
œuvres qui demandent à être apprivoisées»), Kerry<br />
130 <strong>Fugues</strong>.com Juil<strong>le</strong>t 2011<br />
rain. Isa B., Martin Brouil<strong>le</strong>tte,<br />
David Lafrance, Étienne Lafrance,<br />
Sébastian Maltais, Richard Morin,<br />
Nicolas Ranelucci et Andrew Smith<br />
font partie de cette exposition col<strong>le</strong>ctive<br />
dont <strong>le</strong>s sty<strong>le</strong>s varient d’un<br />
artiste à l’autre sans perdre de vue<br />
la thématique du paysage tel que<br />
chacun l’exprime librement. .<br />
JUSQU’AU 5 SEPTEMBRE<br />
LES BALLETS RUSSES<br />
DE DIAGHILEV :QUAND L’ART<br />
DANSE AVEC LA MUSIQUE<br />
Au Musée national des beaux-arts du<br />
Québec, à Québec. www.mnba.qc.ca.<br />
Pendant la saison estiva<strong>le</strong> <strong>le</strong> MNBA<br />
invite <strong>le</strong> public à se laisser transporter<br />
dans l’univers fantastique et<br />
envoûtant des Bal<strong>le</strong>ts russes !<br />
Cette célèbre compagnie de danse,<br />
créée par Diaghi<strong>le</strong>v en 1909, a<br />
révolutionné <strong>le</strong> monde de la danse<br />
en l’espace de vingt ans. Réunissant<br />
des artistes et des créateurs<br />
de premier plan, comme Nijinski,<br />
Stravinski, Debussy, Bakst, Larionov,<br />
Braque, De Chirico,<br />
Gontcharova, Picasso, Matisse ou<br />
Coco Chanel, <strong>le</strong>s Bal<strong>le</strong>ts russes sont<br />
devenus <strong>le</strong> point de convergence<br />
de la danse, de la musique et des<br />
arts visuels. Par cette démarche, on<br />
pourrait penser que Diaghi<strong>le</strong>v et<br />
ses collaborateurs cheminaient vers<br />
«l’œuvre d’art tota<strong>le</strong>». Cette expo<br />
réunit quelque 200 objets, dont<br />
une cinquantaine de créations vestimentaires<br />
origina<strong>le</strong>s et des esquisses<br />
préparatoires aux décors<br />
de grands spectac<strong>le</strong>s tels L’Oiseau<br />
de feu ou encore Le Sacre du Printemps.<br />
Des extraits de performances<br />
et de musiques particulières aux<br />
Bal<strong>le</strong>ts russes accompagneront <strong>le</strong>s<br />
costumes, accessoires et affiches.<br />
On pourra y voir, entre autres, un<br />
costume de Léon Bakst, d’une<br />
jeune grecque dans Narcisse<br />
(1911). L’exposition est constituée<br />
principa<strong>le</strong>ment à partir de la col<strong>le</strong>ction<br />
du Victoria & Albert Museum<br />
de Londres. Cette exposition a<br />
d’abord été présentée au V&A et <strong>le</strong><br />
sera dans quelques musées à travers<br />
<strong>le</strong> monde, y compris La Caixa<br />
– Madrid et La Caixa – Barcelone.<br />
JUSQU’AU 2 OCTOBRE<br />
PROFIT ET AMBITION – LA<br />
TRAITE DES FOURRURES AU<br />
CANADA, 1779-1821<br />
Au Château Ramezay, 280, rue Notre-<br />
Dame Est, Vieux-Montréal.<br />
www.chateauramezay.qc.ca.<br />
Profit et ambition relate l’histoire<br />
de la Compagnie du Nord-Ouest,<br />
un consortium extraordinaire composé<br />
d’entrepreneurs montréalais,<br />
Summers (qui provoque la surprise avec ses grands formats)<br />
et Jean-Yves Lapointe (qui impressionne avec ses<br />
peintures sur soie); <strong>le</strong> travail des photographes, Germain<br />
Bouchard et Yves Simon, et d’un céramiste, Larry<br />
Keeling, qui a suscité bien de commentaires élogieux<br />
grâce à ses céramiques aux formes aussi élégantes<br />
qu’affriolantes. L’exposition se poursuivrera jusqu’au<br />
15 octobre 2011 et tout <strong>le</strong> monde est bienvenu.<br />
www.baindenature.qc.ca ou 450-375-4765<br />
d’explorateurs écossais, de<br />
voyageurs canadiens-français, de<br />
chasseurs de bisons métis, de<br />
trappeurs autochtones et de<br />
«femmes du pays». Ceux-ci ont ensemb<strong>le</strong><br />
créé un empire commercial<br />
et ouvert de nouvel<strong>le</strong>s routes sur<br />
tout <strong>le</strong> continent, jetant ainsi <strong>le</strong>s<br />
bases du Canada tel que nous <strong>le</strong><br />
connaissons aujourd’hui. Cette<br />
expo regroupe plus de 90 artefacts<br />
et œuvres d’art : mousquets, outils<br />
en métal, bijoux, ornements, vêtements,<br />
etc. tous <strong>le</strong>s aspects que<br />
prend la lutte contre la maladie,<br />
el<strong>le</strong> ratisse ainsi très large pour y<br />
inclure des personnes qui y travail<strong>le</strong>nt<br />
directement et indirectement.<br />
JUSQU’AU 25 MARS 2012<br />
LES QUARTIERS DISPARUS<br />
Au Centre d’histoire de Montréal, 335,<br />
Place d’Youvil<strong>le</strong>, Vieux-Montréal<br />
(métro Square-Victoria). 514-872-<br />
3207 ou encore<br />
www.vil<strong>le</strong>.montreal.qc.ca<br />
Cette intéressante expo retrace <strong>le</strong>s<br />
essais de l’administration municipa<strong>le</strong><br />
de Montréal, au temps du<br />
maire Jean Drapeau, pour ce qu’on<br />
appelait à l’époque «revitaliser un<br />
quartier». Dans <strong>le</strong>s années 1960,<br />
quelques quartiers de Montréal ont<br />
ainsi disparus, tout simp<strong>le</strong>ment<br />
détruits. L’exemp<strong>le</strong> <strong>le</strong> plus frappant,<br />
si vous demeurez particulièrement<br />
dans <strong>le</strong> Village gai de Montréal, est<br />
l’espace de la Tour de Radio-<br />
Canada. Environ 5 000 personnes<br />
ont été déplacées parce que <strong>le</strong>urs<br />
logements, souvent vétustes, ont<br />
été rasés pour faire place à l’édifice<br />
radio-canadien. C’était ce qu’on<br />
connaissait comme étant <strong>le</strong><br />
«Faubourg à m’lasse»! Le secteur<br />
du «Red Light» a aussi péri sous<br />
<strong>le</strong>s bulldozers pour la construction<br />
des Habitations Jeanne-Mance. Aux<br />
environs du pont Champlain, l’ancien<br />
quartier irlandais pauvre de<br />
Goose Village, dans Pointe St-<br />
Char<strong>le</strong>s, a subi <strong>le</strong> même sort. Là encore,<br />
plusieurs centaines de<br />
personnes sont déracinées de <strong>le</strong>ur<br />
quartier d’origine et ce, très, très<br />
souvent, sans être dédommagées<br />
ou même indemnisées… Dans La<br />
Presse du 11 juin dernier, certains<br />
hauts responsab<strong>le</strong>s du service d’urbanisme<br />
de l’époque indiquent<br />
d’ail<strong>le</strong>urs que cela fut une erreur<br />
monumenta<strong>le</strong>. À l’aide, entre<br />
autres, de photos aériennes, l’expo<br />
Quartiers Disparus nous fait prendre<br />
conscience de l’amp<strong>le</strong>ur de ces<br />
destructions qui, aujourd’hui,<br />
soulèveraient un tollé de protestations<br />
alors qu’à ce moment-là, ces<br />
pauvres gens avalaient la décision<br />
de travers et s’en allaient…<br />
L’avenir de Montréal primait sur