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KIA SPORTAGE
UN MONDE ENTRE LA TROISIÈME GÉNÉRATION ET
LA PREMIÈRE GÉNÉRATION
La première génération remonte à 1996. En plus d’être laid, le premier petit utilitaire de Kia était
inconfortable et fragile. Le seul attrait restait son prix. Avec la seconde génération, Kia lui avait
donné un aspect plus moderne mais sans plus. Une motorisation plus généreuse, une qualité de
fabrication plus sérieuse et enfin une fiabilité accrue, et le Sportage pouvait enfin être un concurrent
sérieux. Sauf que son frère d’armes, le Tucson de Hyundai, lui a fait de l’ombre. Pour la
troisième mouture de ce multisegment compact, Kia a décidé de mettre la barre un peu plus
haut: plus agressif avec des lignes acérées, un intérieur qui s’inspire des dernières productions
de la marque comme la Soul et la Forte.
Extérieurement, le look du Sportage ne peut se confondre avec d’autres utilitaires et se démarque du Tucson
par des lignes plus carrées, par l’abandon de la troisième petite vitre latérale. À l’intérieur, on trouve un
tableau de bord plus moderne sans être trop futuriste pour ne pas effrayer une clientèle plus conservatrice.
Le Sportage est offert en deux versions, le LX et le EX en attendant l’arrivée d’une version plus musclée.
Toutes sont équipées d’un quatre cylindres de 2,4 litres développant 176 chevaux et accompagnées d’une
boîte manuelle six vitesses pour le LX ou d’une boîte automatique six vitesses. Enfin, ils peuvent recevoir en
option la traction intégrale, pour une meilleure conduite en hiver. Même si le modèle le moins cher se détaille
autour de 22 000 dollars, il faut en ajouter dix de plus pour la version la mieux équipée (incluant la
caméra de recul et le toit ouvrant panoramique).
Kia depuis plusieurs années a conservé sa philosophie d’offrir des voitures abordables mais aujourd’hui en
tenant compte de la qualité et des goûts du public. Le petit constructeur coréen, marginal il y a encore si
peu, commence, au Québec, à se tailler une part du marché non négligeable. Il faut ajouter que Kia offre
toujours le meilleur système de garantie dont devraient s’inspirer les autres constructeurs.
Quelques jours en Smart. Pour me rendre deux fois en septembre à Québec, j’ai eu l’occasion de m’amuser
sur route, sur autoroute et en ville avec une Smart décapotable. En voiture considérée comme économique
même si elle ne consomme que du super, et donc écologique, je participais à ne pas laisser une trop grosse
empreinte (écologique) derrière moi. Si l’expérience a été concluante au point d’avoir presque le désir d’en
posséder une, force est de constater que son manque de polyvalence constitue une sérieuse limite. En effet,
on ne peut décemment parler d’espace pour les bagages tant
celui-ci est réduit. Le dilemme donc se situe entre acheter une
voiture ou un jouet. Car c’est un peu l’esprit de la Smart. Amusante,
nerveuse, du moins à basse vitesse, tournant presque sur
elle-même, et bien lancée sur l’autoroute, elle se moque des poids
lourds et autres quatre par quatre. Bien-sûr, il faut la tenir bien en
main quand le vent se lève ou lors d’un dépassement d’un train
routier, la Smart est un peu sensible. Bien sûr, le coffre ne peut
contenir qu’une mini-valise et le sac de votre ordinateur portable,
mais le plaisir est au rendez-vous et, quand on aime conduire, ça
ne peut se refuser. q Denis-Daniel BOULLÉ
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52 Fugues.com NOVEMBRE 2010