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infos en affaires
LA CHAMBRE DE COMMERCE GAIE DU QUÉBEC
SOIRÉES DE GALA EN PERSPECTIVE
Le déménagement de la Chambre de commerce gaie du Québec du Vieux-Montréal et son retour
dans le Village auront accaparé les énergies de la petite, mais dynamique équipe que coordonne
la directrice générale Johanne H. Gaudreault. Mais les rendez-vous sont inscrits à l’agenda et attendent
la participation des membres et de
leurs amis.
Pour commencer, quelques rappels. Le Gala Phenicia
aura lieu le 18 novembre, à l'Hôtel Maritime Plaza,
1155, rue Guy, au coin du boulevard René-Lévesque,
à Montréal (www.hotelmaritime.com). Dès maintenant,
réservez votre place auprès de la CCGQ.
Surveillez les mises en candidature. Et, pourquoi pas
présentez-vous à titre de candidat dans l’un de ces
prix: Personnalité publique: héros ou allié(e) de la
communauté, qui favorise le rayonnement LGBT;
Commerçant: individu ou corporation qui rejoint les
LGBT; Entreprise: qui offre visibilité et promotion à la
communauté gaie; Professionnel, dont les services
auprès de la communauté gaie en augmentent le rayonnement. Tourisme, pour une initiative ciblant la clientèle
LGBT; et le prix «Ronald Poiré» pour les apports d’un bénévole au sein de la CCGQ. Le Grand Prix Phénicia,
quant à lui, est décerné par le C.A. de la Chambre. Le détail des prix est disponible sur le site de la Chambre
(www.ccgq.ca). Ces prix représentent jusqu'à 2000$ remis aux récipiendaires.
Un 6@8 théâtral
Le 6@8 de novembre aura lieu le mercredi 24, au Théâtre Jean-Duceppe, et sera suivi pour l’occasion d’une
représentation de la pièce La Cerisaie d’Anton Tchekhov, mise en scène par Yves Desgagnés avec, entre autres,
Maude Guérin, Normand D'Amour, Michel Dumont, Gérard Poirier, Catherine Trudeau, Steve Laplante, etc.
Souvent montée, La Cerisaie est une œuvre phare du répertoire. Cette pièce, riche de situations psychologiques
paradoxales, est un véritable trésor pour un créateur, qu’il soit acteur, metteur en scène ou décorateur.
«Ville en rose II»?
Le premier congrès « Ville en rose » avait eu lieu en 1992 à Montréal. Vingt ans plus tard, soit en 2012, on envisage
de lui organiser une suite intitulée «Ville en rose II», un peu à la manière de Vatican II. La similitude
s’arrêtera là, car on y attend des personnalités d’envergure, et le nom de l’actuel maire de Paris, Bertrand De-
NEW YORK
Lutter contre l’homophobie jusque dans le métro
Les New-yorkais connaissaient déjà la campagne «I Love My
Boo» («J'aime mon mec») pour l'avoir vue, depuis de nombreux
mois, dans les toilettes des bars gais de la ville. Mais depuis le
début du mois d’octobre, elle connaît une exposition beaucoup
plus grande, puisqu'elle a été posée dans 1 000 voitures de
métro et sur les murs de 150 stations du réseau de transport
sous-terrain. La campagne, qui représente des couples de noirs
et de latinos tendrement enlacés, voire carrément en train de
s'embrasser, a été créée par l'association Gay Men's Health Crisis
(GMHC). Elle vise à augmenter la visibilité des gais de
couleur, tout en leur faisant passer un message de prévention,
car une relation de couple est une bonne occasion de faire un
dépistage. C'est d'ailleurs une
étude selon laquelle cette population
était moins informée que
d'autres sur son statut
sérologique qui est à l'origine du
projet. Comme l’explique Marjorie
Hill, directrice exécutive de
GMHC,«le but est de donner une
voix et une visibilité à ceux qui
n'en ont pas assez dans la société
en général.» Et, pour ceux qui
s'en étonnent, le mot «boo» est
un dérivé du mot français beau,
parfois utilisé en anglais pour
désigner un… chum. q Étienne DUTIL
22 Fugues.com novembre 2010
lanoë, circule déjà dans les arcanes de
l’organisation de ce congrès. Éric Jehannin,
stagiaire à la CCGQ arrivait
en fin de stage; on le prolonge dans
le cadre de ce même projet de congrès.
On reviendra sur ce sujet dans
une prochaine édition.
Les habits neufs… de la CCGQ
L’équipe de la Chambre s’installe peu
à peu dans ses nouveaux locaux au
dessus du bar «le Relaxe» dans le Village
depuis début octobre. Une
pendaison de crémaillère sera organisé,
mais sur invitation en raison de
l’exiguïté des locaux. «Je pensais
qu’on allait pousser les murs en arrivant
avec toutes nos boites», commente
Johanne.
«Mais contrairement aux anciens bureaux,
il y a beaucoup d’espaces de
rangement, ce qui va simplifier notre
gestion des postes de travail et de nos
activités. Venez nous voir et peut-être
nous aider à vider quelques boîtes…
», invite Johanne en souriant avec un
léger clin d’œil. Chiche? q Michel
JOANNY-FURTIN
www.ccgq.ca T. 514 522-1885