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V O L . 2 7 N 0 3 J U - Fugues

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et une robe pour entrer au Cabaret Mado!»<br />

Promouvoir un artiste de A à Z nécessite beaucoup d’heures à l’ordinateur, affirme Dee, particulièrement<br />

depuis l’apparition des réseaux sociaux tels Facebook, Twitter, MySpace, etc. D’ailleurs,<br />

si Facebook peut s’avérer utile, il comporte aussi ses points négatifs, souligne la promotrice: «Tout<br />

le monde est là-dessus, alors c’est un bon endroit pour créer un événement, car plusieurs peuvent<br />

le voir, mais en même temps, les gens prennent cela moins au sérieux puisqu’ils sont extrêmement<br />

sollicités… alors je prends le risque que les gens répondent à mon invitation et le disent à leurs contacts.<br />

Ensuite, le bouche à oreille se fait. Il y a d’autres réseaux comme Camuz, Montreal Music Scene,<br />

et j’aime bien y faire la promotion puisqu’il y a beaucoup de services gratuits, des forums où je<br />

peux interagir avec d’autres bands et promoteurs.» Si le web s’avère un outil payant pour la promotion,<br />

le principal défi demeure financier, précise Dee : «Dans la communauté queer, il y a beaucoup<br />

d’organismes "pauvres" et bénévoles… je fais aussi beaucoup de bénévolat d’ailleurs! (rires)...<br />

Je dois donc convaincre les organismes de m’aider moi et mes projets et ce n’est pas toujours facile!<br />

Si je cherche du financement pour mes artistes et événements en dehors de la collectivité LGBT, alors<br />

plusieurs disent ne pas être intéressés, donc je dois frapper aux portes d’organismes queer… Par<br />

exemple, Etcetera, le groupe queer du Collège Dawson, m’a beaucoup aidée à ce niveau-là».<br />

Si promouvoir des musiciens est une chose, la constance du public en est une autre. Dee a non<br />

seulement apprivoisé ses musiciens, mais aussi la clientèle. Elle dépeint la communauté queer anglophone<br />

comme «fickle», soit inconstante et volage, alors que la communauté francophone est,<br />

selon elle, davantage intéressée par la musique pour danser et l’idée de prendre un verre. Et peu<br />

importe la langue, elle n’hésite pas à qualifier les lesbiennes de pantouflardes : «Il y a beaucoup<br />

de lesbiennes qui ne veulent pas sortir de leur salon et, pour moi, c’est très difficile, car je dois<br />

constamment faire du bouche à oreille pour finalement trouver quelqu’un qui va décider d’enlever<br />

ses pantoufles!» D’ailleurs, mesdames, Dee vous lance l’invitation pour sa prochaine soirée Get Your<br />

Queer On, qui proposera des groupes de musiques, des artistes visuels et des artisans. Sans divulguer<br />

la programmation, mais question de vous faire saliver et de rassurer les pantouflardes, la<br />

Bake Sale Girl sera présente sur place avec de succulents cupcakes et biscuits de toutes sortes…tant<br />

pour vous que pour votre toutou! Julie VAILLANCOURT<br />

Pour plus d’informations sur ASK THE GEEK PROMOTIONS: http://askthegeek.org/atg/. Vous pouvez explorer la section photo de l’artiste Dee Gamliel au<br />

http://askthegeek.org/photo.html et lire ses articles sur le blogue de musique http://sunonthesand.com/ L’événement GET YOUR QUEER ON se déroulera<br />

le 12 août 2010 au IL MOTORE (179, rue Jean-Talon Est). Pour plus de détails, visitez ASK THE GEEK PROMOTIONS sur Facebook.<br />

Complice<br />

de votre<br />

quotidien...<br />

à la porte d'entrée<br />

du Village<br />

845, rue Sainte-Catherine Est,<br />

à l’angle de la rue Saint-Hubert.<br />

Téléphone : 514 284-3566<br />

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