ONAIME... les festivals Après trois soirs de franc succès à L’Astral au Festival MONTRÉAL EN LUMIÈRE, on pourra voir (ou revoir) la magnifique étoile polaire Elisapie Isaac (3 juillet), accompagnée d’un quatuor à cordes et de TThheerree WWiillll BBee SSttaarrss, son premier album solo. Plus d'une centaine d'artistes vont se partager différentes scènes et différents lieux de la métropole. Le jazz a dépassé depuis longtemps les frontières des États-Unis et s'est vu investi par des Européens, des Latinos ou encore des Africains qui lui donnent des couleurs et des tonalités différentes. Signalons au passage, Dorantes, un pianiste espagnol qui tisse des liens entre jazz et flamenco ou encore Gonzalo Rubalcaba, pianiste d'origine cubaine qui marie aussi bien les rythmes des musiques caraïbes que le be-bop ou la pop. Le musicien, auteur-compositeur et producteur américain Ben Sidran, pierre angulaire dans le milieu de la musique contemporaine, nous présente notamment ses interprétations personnelles de ses favoris de Dylan, tirées de son album Dylan Different (27 juin). Enfin le groupe mythique de la musique tzigane, les Gipsy Kings se produiront pour la première fois dans le cadre du festival au Centre Bell. Depuis le 30 avril, le musée des Beaux-Arts de Montréal présente une exposition sur l'incomparable trompettiste Miles Davis. Au cours du festival, la cinémathèque québécoise organise des projections de concerts, Miles Davis à Montréal, Miles Davis à Paris, ou de films dont il a signé la trame musicale, dont Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle en 1958. Du 25 juin au 6 juillet, Montréal sera donc la capitale mondiale du jazz avec des saveurs des années soixante-dix mais aussi bien ancré dans ce qui se fait de plus récent, donnant l'occasion de découvrir de nouveaux talents. Denis-Daniel BOULLÉ FESTIVAL INTERNATIONAL DE JAZZ DE MONTRÉAL Du 25 juin au 6 juillet. www.montrealjazzfest.com JUSTE POUR RIRE 2010, EN JUILLET Le retour des Tap Dogs Quinze ans après que leur première nord-américaine à Juste pour rire ait été acclamée par la critique, et après avoir visité plus de 300 villes et électrisé quelques 12 millions de spectateurs autour du monde, le phénomène australien Tap Dogs est de retour. Cet été, ce sera à votre tour d’être transporté (pour la première ou la seconde fois) par leur tap dance viril, presque violent, par leur style unique où se marient de façon spectaculaire la force brute et la précision diabolique inhérente à cette forme de danse. À la fois théâtre, spectacle de danse et concert rock, TTaapp DDooggss est une réinvention costaude et flamboyante des claquettes qui vous fera taper du pied à coup sûr. Dans un décor postindustriel, sur fond de percussions et de guitares électriques, imaginez six gars, la mi-vingtaine, chaussés de bottes de cuir aux semelles d'acier, qui exécutent une série de numéros de claquettes d'une énergie et d'une force assez stupéfiantes. Le tap dance de Dein Perry forge une nouvelle image du danseur de claquettes, moins chic, moins élégante, plus rustre, plus sauvage, mais tout aussi efficace. Pendant plus d'une heure, ces jeunes danseurs, tous issus de compagnies professionnelles, lacèrent les planches du théâtre de leurs pas de claquettes infernales, n'hésitant pas à faire le grand écart entre deux poutres métalliques ou à danser les pieds au plafond, harnachés par des cordes. Chaque soir, en coulisses, deux doublures restent prêtes au cas ou.... car chez les TTaapp DDooggss, on se blesse parfois au labeur. Les Tap Dogs mettent dans les claquettes de la puissance, de l'humour, de la rapidité et de l'énergie brute. Voici un spectacle qui hypnotise les spectateurs par le tonnerre des pieds frappant de manière synchronisée. À ne pas manquer! Vraiment! 114 juin 2010 fugues.com TAP DOGS, DANS LE CADRE DU FESTIVAL JUSTE POUR RIRE / JUST FOR LAUGHS, du 13 au 25 juillet
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