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La Edad de Oro - Forum-Meyrin

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<strong>La</strong> <strong>Edad</strong> <strong>de</strong> <strong>Oro</strong><br />

Israel Galván<br />

Danse<br />

www.forum-meyrin.ch<br />

Contact presse: 022 989 34 00<br />

Ushanga Elébé / ushanga.elebe@forum-meyrin.ch<br />

Camille Dubois / camille.dubois@forum-meyrin.ch<br />

18 avril à 20h30


L’histoire<br />

« Très bien, je serai danseur <strong>de</strong> flamenco, mais je serai un danseur flamenco comme vous n’en<br />

avez jamais vu. »<br />

<strong>La</strong> note d’intention<br />

Parmi les nombreuses définitions disponibles du temps mythique que fût l’âge d’or, voici celles qui<br />

sans doute conviennent le mieux à nos protagonistes.<br />

Lorsque nous parlons <strong>de</strong> l’âge d’or comme d’un temps mythologique dans lequel la mort se trouvait<br />

enfermée et à laquelle on niait la possibilité <strong>de</strong> faire son travail, sans doute nous rappellerons nous<br />

alors <strong>de</strong> la guitare <strong>de</strong> Alfredo <strong>La</strong>gos. <strong>La</strong> mort était là, tandis que le mon<strong>de</strong> vivait en paix, amour et<br />

concor<strong>de</strong>, la mort était là, empêchée d’agir. Nous écoutons la seguiriya d’Afredo <strong>La</strong>gos comme un<br />

chant à cet âge d’or, à cette époque. Lorsque nous parlons <strong>de</strong> l’âge d’or comme d’un temps passé<br />

meilleur, <strong>de</strong> cette époque dorée que l’on établit souvent comme source <strong>de</strong> référence et <strong>de</strong> canon<br />

artistique, nous sommes alors au milieu d’une conversation avec Fernando Terremoto (...).<br />

Lorsque nous évoquons l’âge d’or comme un temps nouveau, qui correspond à celui du film <strong>de</strong><br />

Buñuel, ce cruel portrait <strong>de</strong> la bourgeoisie, il s’agit presque d’un documentaire psychopathologique<br />

<strong>de</strong>s maux <strong>de</strong> son époque, <strong>de</strong>s violences distinctes incarnées par son temps et dont les pieds<br />

d’Israel Galván marqueraient les heures.<br />

C’est une époque étrange bien que personne ne puisse l’apprécier avec sa patine classique : il y a<br />

toujours un bras qui sort <strong>de</strong> l’angle, un sol qui se dérobe sous un soulier, l’équilibre est sur le point<br />

<strong>de</strong> se rompre et l’on <strong>de</strong>vine le corps tombé, étendu sur le sol.<br />

Il est vrai qu’ici cohabitent Jésus-Christ et le Marquis <strong>de</strong> Sa<strong>de</strong>, dans un pas <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux que la danse<br />

d’Israel Galván incarne. Il est vrai que l’or se mue ici en petit or pour recommencer à briller ensuite<br />

<strong>de</strong> toute sa splen<strong>de</strong>ur dorée. Nous parlons <strong>de</strong> la danse d’Israel Galván non comme d’un temps<br />

nouveau, mais bien <strong>de</strong> l’exposition <strong>de</strong> nouveaux aspects <strong>de</strong> la danse qui proviennent du fond <strong>de</strong>s<br />

temps.<br />

Le visage caché ou mieux, le visage complet d’une danse qui se veut classique et qui, seulement<br />

<strong>de</strong> nos jours, avec Israel Galván, peut se montrer dans toute sa splen<strong>de</strong>ur, véritable et baroque.<br />

Souvenez-vous <strong>de</strong> la scène du film dans laquelle un enfant ne cesse <strong>de</strong> jouer dans un champ<br />

jusqu’à ce que son père, lassé <strong>de</strong> sa désobéissance, le mette en joue avec son fusil et lui tire<br />

<strong>de</strong>ssus. Souvenez-vous <strong>de</strong> la chute du garçon, blessé à mort, dans le champ immense. Essayez<br />

à présent <strong>de</strong> visualiser la scène au ralenti. Chaque mouvement, chaque geste est répété par<br />

Israel Galván durant cet âge d’or. Mais toutes ces références sont inutiles. Nous ne <strong>de</strong>vons pas<br />

les perdre <strong>de</strong> vue mais elles sont occultées, ou mieux encore, éclipsées. Ce qui brille sur scène<br />

est une référence au temps, aux temps complexes du chant et <strong>de</strong> la danse flamenco. Simplement<br />

ceci. Un jeu <strong>de</strong> temporalités dans une session <strong>de</strong> facture claire, lumineuse, resplendissante. Une<br />

guitare, celle d’Alfredo <strong>La</strong>gos, la gorge <strong>de</strong> Fernando Terremoto et les pieds d’Israel Galván.<br />

Je souhaite simplement vous rappeler <strong>de</strong> ne pas perdre <strong>de</strong> vue les ombres, car l’âge d’or fût<br />

toujours une époque <strong>de</strong> mirages et <strong>de</strong> trompe-l’œil.<br />

Tiré du site www.israelgalvan.com, traduit par Sofia Rojas


Israel Galván, chorégraphe<br />

Israel Galván <strong>de</strong> los Reyes (Séville, 1973) est le fils <strong>de</strong>s danseurs sévillans Eugenia <strong>de</strong> los Reyes<br />

et José Galván. Dès l’âge <strong>de</strong> cinq ans, il accompagne son père dans les tablaos, les fiestas et<br />

les académies <strong>de</strong> danse. En 1994, il intègre la Compañía Andaluza <strong>de</strong> Danza dirigée par Mario<br />

Maya. Commence alors pour lui une trajectoire peu commune qui, en une dizaine d’années, est<br />

couronnée par l’obtention <strong>de</strong> tous les prix les plus importants <strong>de</strong> la danse flamenca.<br />

En 1996, Vicente Amigo l’invite à participer à la tournée <strong>de</strong> son disque Vivencias Imaginadas.<br />

Israel Galván collabore aux spectacles d’autres danseurs-chorégraphes : avec Manuel Soler dans<br />

Por aqui te quiero ver (1996), avec Mario Maya dans Los flamencos cantan y bailan a Lorca (1997)<br />

et avec Manuela Carrasco dans <strong>La</strong> Raiz <strong>de</strong>l Grito (1998).<br />

Sa rencontre avec Manuel Soler est déterminante. Leur gran<strong>de</strong> affinité artistique et l’amitié qui les<br />

lient les amènent à travailler ensemble sur plusieurs spectacles. En 1998, lors <strong>de</strong> la Xe Biennale<br />

<strong>de</strong> Flamenco <strong>de</strong> Sevilla, son premier spectacle ¡ Mira ! Los zapatos rojos fait l’effet d’une révolution<br />

dans le mon<strong>de</strong> du flamenco. <strong>La</strong> critique reconnaît unanimement le génie <strong>de</strong> Galván.<br />

En 1999, le Ballet National d’Espagne l’invite à chorégraphier une farrucca pour sa création<br />

Oripando. Lors <strong>de</strong> la XIè Biennale <strong>de</strong> Flamenco <strong>de</strong> Sevilla, en 2000, il présente <strong>La</strong> Metamorfosis<br />

d’après l’œuvre éponyme <strong>de</strong> Kafka. Ce spectacle confirme sa force créatrice et sa capacité à<br />

innover. Il marque un avant et un après dans la danse flamenca.<br />

De 2002 à 2004, <strong>de</strong> nombreuses tournées l’emmènent du Japon aux Etats-Unis, <strong>de</strong> Cuba au<br />

Mexique. Israel Galván tourne également avec <strong>de</strong> petites formes telles que <strong>La</strong>s palabras y las<br />

cosas avec le chanteur Miguel Poveda, et Dos Hermanos avec sa sœur, Pastora Galván.<br />

Il collabore également avec la compagnie <strong>de</strong> Sol Pico dans le spectacle Paella Mixta (Prix Max<br />

2005 <strong>de</strong> la meilleure chorégraphie). En octobre 2004, lors <strong>de</strong> la XIIIè Biennale <strong>de</strong> Flamenco <strong>de</strong><br />

Sevilla, il présente Arena où il revisite radicalement, tant au niveau <strong>de</strong> la forme que du contenu, le<br />

thème <strong>de</strong> la fête <strong>de</strong>s taureaux, un classique du répertoire chorégraphique flamenco.<br />

En février 2005, Israel Galván présente <strong>La</strong> <strong>Edad</strong> <strong>de</strong> <strong>Oro</strong> au festival <strong>de</strong> Jerez, une création <strong>de</strong> petit<br />

format. Une réponse à tous ceux qui voient en lui un « bicho raro », une bête curieuse échappée<br />

du genre, démonstration percutante <strong>de</strong> l’invalidité du « c’était mieux avant ».<br />

En octobre 2005, Israel Galván participe au spectacle Albeniz : A proposito <strong>de</strong> Iberia, sous la<br />

direction <strong>de</strong> José Luis Ortiz Nuevo. A cette même époque, le film Morente suena <strong>La</strong> Alhambra sort<br />

en salle. On y retrouve Israel Galván dansant en solo et en duo avec Blanca Li sur <strong>de</strong>s musiques<br />

<strong>de</strong> Path Metheny et d’Enrique Morente. L’année 2005 se conclut avec l’obtention du Prix National<br />

<strong>de</strong> la Danse, domaine <strong>de</strong> la création. Attribué par le Ministère <strong>de</strong> la Culture, il récompense Israel<br />

Galván pour sa capacité à générer dans un art comme le flamenco une nouvelle créativité sans<br />

oublier les véritables racines qui l’ont nourri et qui le constituent comme un genre universel.<br />

En 2006, Tabula Rasa se voit attribuer le prix Flamenco Hoy du meilleur spectacle flamenco. En<br />

2007, il crée El final <strong>de</strong> este estado <strong>de</strong> cosas, Redux.<br />

www.israelgalvan.com


Entretien avec Israel Galván<br />

Autour <strong>de</strong> son <strong>de</strong>rnier spectacle, El final <strong>de</strong> este estado <strong>de</strong> cosas, Redux<br />

Mathieu <strong>La</strong>violette-Slanka : Vous avez découvert le flamenco enfant avec vos parents.<br />

Pourquoi avoir persévéré dans cette voie ?<br />

Israel Galván : Au début, la danse en elle-même ne m’attirait pas. Je me souviens que j’aimais<br />

jouer dans les loges, j’aimais ramasser l’argent qu’on me jetait sur scène quand il m’arrivait <strong>de</strong><br />

danser. J’observais les adultes et à leur contact je me sentais grand comme eux. Aujourd’hui,<br />

maintenant que la danse est <strong>de</strong>venue mon métier, elle me sert à mieux me connaître. Je danse<br />

souvent seul, mais en m’entourant <strong>de</strong> musiciens et d’accessoires, je recrée mon propre univers,<br />

influencé par Vincente Escu<strong>de</strong>ro, Carmen Amaya...<br />

MLS : Votre danse réinvente le flamenco. Le spectateur qui vient voir vos spectacles<br />

n’assiste pas à une démonstration conventionnelle.<br />

IG : Je ne suis ni un esprit rebelle, ni un génie, et je ne suis pas encore désabusé. Je suis seulement<br />

un danseur <strong>de</strong> flamenco libre. Cette danse n’a pas, que je sache, <strong>de</strong> règles établies. Il n’existe<br />

pas une loi qui édicte ce qui doit ou ne doit pas être fait : chaque artiste est libre <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r et le<br />

public reste seul juge. C’est lui qui déci<strong>de</strong> si oui ou non il a vécu une expérience <strong>de</strong> flamenco en<br />

regardant un spectacle.<br />

MLS : Le texte (<strong>de</strong> l’Apocalypse, ndlr) est très riche. N’existe-t-il pas un risque d’exagérer ou<br />

d’abandonner le minimalisme esthétique qui caractérise votre œuvre ?<br />

IG : J’aime être seul quand je danse. Sans chant, sans guitare. Seul mon corps est là, et <strong>de</strong>vient<br />

l’instrument musical qui me manque. Ce spectacle sur l’Apocalypse - qui signifie «révélation» -<br />

était l’occasion rêvée d’exprimer par la danse tout ce que mon corps dissimule. C’est pourquoi je<br />

porte un masque que je finis par enlever pour dévoiler ce qu’il y a <strong>de</strong> plus pur en moi. Sur scène,<br />

c’est mon intériorité qui s’échappe par les pores <strong>de</strong> ma peau. Mes mouvements, ma sueur sont les<br />

manifestations physiques d’une Apocalypse personnelle. Mais la musique fait trop partie <strong>de</strong> moi<br />

pour que je puisse l’abandonner. J’en ai donc fait l’un <strong>de</strong>s personnages du spectacle, un bailor qui<br />

traverse la scène et dont le chemin <strong>de</strong> croix est en équilibre entre l’enfer et le paradis.<br />

MLS : Le flamenco empêcherait-il la fin du mon<strong>de</strong> ?<br />

IG : Ce spectacle est né grâce à une vidéo qu’une amie et élève libanaise, Yalda Younes, m’avait<br />

envoyée. Elle y filmait une chorégraphie dansée par elle-même, et dans laquelle elle utilisait certains<br />

<strong>de</strong> mes pas. Elle y évoquait une bombe tirée par Israël ayant récemment éclaté au Liban. Elle était<br />

naturellement choquée par cet événement et je crois que, d’une certaine manière, le flamenco<br />

qu’elle interprétait lui a permis <strong>de</strong> se libérer d’une partie <strong>de</strong> sa colère. <strong>La</strong> flamenco ne résout pas la<br />

guerre et n’empêchera pas la fin du mon<strong>de</strong>, mais il peut ai<strong>de</strong>r à gar<strong>de</strong>r la tête haute.<br />

MLS : Le flamenco est l’une <strong>de</strong>s rares danses occi<strong>de</strong>ntales qui, aujourd’hui encore, gar<strong>de</strong><br />

son i<strong>de</strong>ntité propre, symbole <strong>de</strong> l’Espagne. Pourquoi ?<br />

IG : Le flamenco est une musique si puissante qu’elle porte effectivement l’i<strong>de</strong>ntité d’un pays. Mais<br />

c’est encore plus que cela. Chaque artiste flamenco peut créer sa propre danse, y imprimer sa<br />

propre personnalité et être reconnu. D’où sa gran<strong>de</strong>ur sans limite. Le flamenco est partout dans le<br />

mon<strong>de</strong>, il est le mon<strong>de</strong>, et ne se limite pas à <strong>de</strong>s frontières géographiques.<br />

Propos recueillis par Mathieu <strong>La</strong>violette-Slanka (www.evene.fr)


<strong>La</strong> presse<br />

On ne parle que <strong>de</strong> lui ! Le danseur et chorégraphe flamenco Israel Galván débarque en France<br />

auréolé d’une réputation d’excellence qui donne envie <strong>de</strong> se propulser à sa rencontre. Talent,<br />

tempérament, bizarrerie, rage, la nouvelle coqueluche <strong>de</strong> la scène espagnole semble dévaster le<br />

plateau d’une singularité proprement saisissante.<br />

Rosita Boisseau, Télérama Sortir<br />

Israel Galván traite la danse flamenca avec une insolence d’amour. Il brise le geste, fait <strong>de</strong>s<br />

mouvements d’oiseaux, s’en va en marchant. Parfois, il vole. Ses mains battent dans son dos.<br />

Il brise un instant son élan en arrêt si fugace sur l’image exactement comme le font les grands<br />

burlesques (Chaplin, Cantinflas). Israel Galván s’offre le luxe <strong>de</strong> l’ironie. Son corps même n’est pas<br />

flamenco : il le <strong>de</strong>vient. Mais surtout, c’est dans le rapport à l’histoire <strong>de</strong> son histoire qu’il explose.<br />

Danseur pour danseurs, Galván est le plus grand <strong>de</strong>s danseurs actuels. Le plus grand ? Pas au<br />

sens où il aurait dépassé les plus grands danseurs du passé et d’aujourd’hui, mais au sens où il<br />

les donne à voir, un par un, une par une, sans s’attar<strong>de</strong>r, en images aussi lestes, aussi achevées,<br />

aussi vite disparues qu’aperçues, gravées à jamais.<br />

Francis Marman<strong>de</strong>, Le Mon<strong>de</strong><br />

Crépitant du feu intérieur qui le dévore, Israel Galván dompte sa gestuelle, mais laisse place aux<br />

forces primitives. Paraissant dotés d’une vie propre, ses pieds battent le sol avec une précision<br />

diabolique et ses membres tracent dans l’air <strong>de</strong> multiples signes cabalistiques. L’air vibre <strong>de</strong> son<br />

énergie… Et quand soudain il arrête son geste, l’intensité <strong>de</strong> son immobilité est presque palpable.<br />

En dépouillant les mouvements flamencos <strong>de</strong> toute fioriture, Galván touche à l’essentiel et atteint<br />

l’essence <strong>de</strong> l’âme humaine. Habillé <strong>de</strong> noir, cambré à l’extrême, il évoque tour à tour le torero aux<br />

prises avec le taureau et l’animal lui-même (…).<br />

Corinne Jaquiéry, 24 Heures


Distribution<br />

Danse et chorégraphie Israel Galván<br />

Chant David <strong>La</strong>gos<br />

Guitare Alfredo <strong>La</strong>gos<br />

Direction artistique Pedro G. Romero<br />

Direction technique et lumières Ada Bona<strong>de</strong>i (Vancram)<br />

Son Félix Vázquez<br />

Production A Negro Producciones - Cisco Casado, Chema Blanco<br />

Distribution internationale polimniA - Aurora Limburg<br />

Crédit photo Félix Vázquez


Locations et renseignements<br />

Théâtre <strong>Forum</strong> <strong>Meyrin</strong><br />

Place <strong>de</strong>s Cinq-Continents 1<br />

1217 <strong>Meyrin</strong> (GE)<br />

Billetterie<br />

Du lundi au vendredi <strong>de</strong> 14h à 18h<br />

ou par téléphone au 022 989 34 34<br />

Achat <strong>de</strong>s billets en ligne sur<br />

www.forum-meyrin.ch<br />

Prix <strong>de</strong>s billets<br />

Plein tarif : CHF 46.- / CHF 38.-<br />

Prix réduit : CHF 37.- / CHF 30.-<br />

Prix étudiant, chômeur, enfant : CHF 22.- / CHF 17.-<br />

Autres points <strong>de</strong> vente<br />

Service culturel Migros<br />

Stand Info Balexert<br />

Migros Nyon-<strong>La</strong> Combe<br />

Partenaire Chéquier culture<br />

Les chèques culture sont acceptés à nos guichets<br />

Ce spectacle s’inscrit dans l’abonnement commun<br />

Théâtre <strong>Forum</strong> <strong>Meyrin</strong> / Théâtre <strong>de</strong> Carouge / Théâtre Le Châtelard<br />

Relations presse<br />

Responsable : Ushanga Elébé<br />

ushanga.elebe@forum-meyrin.ch<br />

Assistante : Camille Dubois<br />

camille.dubois@forum-meyrin.ch<br />

T. 022 989 34 00 (10h-12h et 14h-18h)<br />

Accueil réalisé en collaboration avec

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