L'Ogrelet - Forum-Meyrin
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L’Ogrelet<br />
Compagnie le Magnifique Théâtre<br />
Famille<br />
www.forum-meyrin.ch<br />
Contact presse: 022 989 34 00<br />
Ushanga Elébé / ushanga.elebe@forum-meyrin.ch<br />
11 et 12 octobre à 19h
L’histoire<br />
L’Ogrelet vit seul avec sa mère dans une maison au coeur d’une forêt dense, en retrait de la<br />
communauté villageoise. Le jour où il commence à fréquenter l’école et les autres enfants, il<br />
découvre sa différence : il est le fils d’un ogre. Pour se délivrer de son attirance pour le sang frais,<br />
il devra affronter trois épreuves dont il sortira grandi.<br />
Avec L’Ogrelet, Suzanne Lebeau nous donne un texte noir et tendre, servi par une écriture fine<br />
et intelligente où un ogrelet, avec ses six ans, sa force extraordinaire et sa terrible hérédité, nous<br />
invite à nous réconcilier avec notre part d’ombre. Une histoire qui puise son inspiration dans les<br />
contes traditionnels.<br />
La note d’intention<br />
Notre démarche en tant que compagnie de théâtre consiste à défendre un texte pour ses<br />
valeurs littéraires, artistiques et morales. « L’Ogrelet » allie toutes ces qualités tout en<br />
proposant une réflexion sur son personnage principal, l’Ogrelet, mi-ogre, mi-humain.<br />
Personnage marginal, il se confronte à sa différence pour mieux la dépasser. Au travers d’un<br />
voyage initiatique, cette pièce aborde la question de la découverte de soi, de la valeur de la<br />
vie humaine et du plaisir.<br />
Cie le Magnifique Théâtre<br />
Entretien avec Julien Schmutz, dramaturge<br />
Pourquoi « L’Ogrelet » ?<br />
Je connais bien les oeuvres de Suzanne Lebeau ayant eu le privilège de la côtoyer à Montréal. J’ai<br />
pour « L’Ogrelet » une tendresse et un intérêt particuliers depuis plusieurs années.<br />
A mon sens, cette oeuvre réussit à réunir les petits et les grands autour d’une histoire d’une<br />
grande poésie avec un propos qui nous concerne tous.<br />
L’histoire se déroule aux fins fonds d’une forêt et les personnages de la pièce sont de ceux<br />
que l’ont trouve dans les contes de tout âge.<br />
Intentions de mise en scène<br />
Les techniques de travail de ce spectacle sont celles du clown théâtral. J’ai l’intention de<br />
mettre en scène un univers qui vacille entre l’imagination, la poésie et une bonne dose de<br />
frissons.<br />
Les univers qui m’attirent et qui m’habitent sont de l’ordre du fantastique et du surnaturel à<br />
l’endroit même où l’on ne fait plus la différence entre la réalité et l’extraordinaire. Mon univers<br />
visuel est influencé par le cinéma de Tim Burton, par exemple. Un univers en partie<br />
macabre, fantastique et essentiellement poétique.<br />
Dans mon travail de metteur en scène, je me mets avant tout à la place du spectateur et je<br />
cherche à lui faire oublier son quotidien le temps d’une représentation.<br />
J’ai choisi pour ce projet les comédiens Céline Cesa et Michel Lavoie parce que je vois en<br />
eux la possibilité de faire naître l’instant de grâce et de violence nécessaires.
L’oeuvre<br />
L’Ogrelet est une version modernisée du thème traditionnel de l’ogre. Simon, l’Ogrelet, a six ans,<br />
mais il paraît bien plus grand. Sa mère est très inquiète de l’envoyer à l’école. Elle écrit une lettre<br />
confidentielle à la maîtresse, lui demandant de « garder pour les fins de semaines sa robe rouge<br />
qui semble si jolie ». C’est que le rouge a un drôle d’impact sur Simon. La maîtresse, fort coopérative,<br />
répond que son comportement l’a étonnée le jour où « Thomas s’est mis à saigner du nez<br />
». Simon « s’est levé, comme hypnotisé, le regard fixe. Il s’est mis à quatre pattes et il a suivi les<br />
traces de sang du pupitre de Thomas aux toilettes avec un sourire étrange ». Un autre jour, comme<br />
la petite Paméla s’était blessée et « saignait abondamment », « Simon léchait le sang. Il avait le<br />
regard d’un adulte fou dans son visage d’enfant sage ». Sa mère le surprend avec du sang sur le<br />
pyjama. On suppose qu’il a dévoré un lièvre, mais il « ne se rappelle plus que le goût divin dans la<br />
bouche qui n’est pas celui des carottes fades et du navet insipide ».<br />
La mère est contrainte de révéler à Simon le terrible secret : son père est un ogre qui se nourrit<br />
de « la chair tendre des enfants ». Quand elle l’a rencontrée, « Je ne voyais que le bleu de ses<br />
yeux, sa main rassurante qui prenait la mienne pour traverser la rivière et les roses qu’il m’offrait au<br />
milieu de l’hiver ». L’une après l’autre, les dix filles du couple ont disparu, puis l’ogre s’en est allé,<br />
laissant une lettre à sa femme, où il lui apprenait que, pour perdre son « ogreté », il devait subir<br />
trois épreuves difficiles de tentation. Simon décide de passer à son tour les épreuves, car il ne veut<br />
pas devenir ogre : « je veux manger des fraises et des framboises, regarder les enfants sauter à la<br />
corde sans avoir le coeur qui se serre ». La première épreuve consiste à passer la nuit avec un coq<br />
sans le dévorer. La deuxième épreuve consiste à vivre 7 jours dans un lieu clos avec un loup. Pour<br />
la troisième épreuve, l’ogrelet devra passer le temps de la course d’une lune avec un enfant.<br />
L’ogrelet sortira victorieux des épreuves imposées. A l’issue du parcours initiatique, il demeure<br />
un ogre, avec un appétit d’ogre, donc de chair fraîche, mais il n’est plus le jouet de ses instincts.<br />
Simon a réussi les épreuves, mais sans renier la part du désir et de l’instinct.<br />
Repères biographiques<br />
Suzanne Lebeau, auteure de l’Ogrelet, est l’un des chefs de file du théâtre pour jeune public. Née<br />
au Québec, elle se destine d’abord à une carrière d’actrice, puis fonde la compagnie du Carrousel<br />
en 1975, pour laquelle elle a écrit plus d’une vingtaine pièces. Elle est aujourd’hui internationalement<br />
reconnue. Ses oeuvres sont publiées et traduites, certaines dans plusieurs langues, et ont<br />
reçu de nombreux prix.<br />
Julien Schmutz, formé au Conservatoire d’Art dramatique de Fribourg et de Lausanne et à l’Ecole<br />
Nationale de Théâtre du Canada, a intégré la troupe du théâtre des Osses de 2002 à 2004. L’Ogrelet<br />
est sa première mise en scène (2008). Entre 2008 et 2010, il a mis en scène Morceau de Peur<br />
au théâtre du 2.21 à Lausanne, Les sept jours de Simon Labrosse de Carole Fréchette et Abraham<br />
Lincoln va au théâtre de Larry Tremblay sous chapiteau à Fribourg, ainsi que Traces d’étoiles de<br />
Cindy Lou Johnson au théâtre de l’Alchimic à Genève.
La presse<br />
Elisabeth Haas, La Liberté, 14.08.2008
Distribution<br />
Mise en scène Julien Schmutz<br />
Texte Suzanne Lebeau<br />
Interprétation Céline Cesa, Michel Lavoie<br />
Musique et scénographie Compagnie le Magnifique Théâtre<br />
Lumières Luzius Wieser, Gaël Chapuis<br />
Costumes Anna Van Bree<br />
Administration Emmanuel Colliard<br />
Crédit photo Maria Eugenia Poblete<br />
Durée 1h, dès 7 ans
Locations et renseignements<br />
Théâtre <strong>Forum</strong> <strong>Meyrin</strong><br />
Place des Cinq-Continents 1<br />
1217 <strong>Meyrin</strong> (GE)<br />
Billetterie<br />
Du lundi au vendredi de 14h à 18h<br />
ou par téléphone au 022 989 34 34<br />
Achat des billets en ligne sur<br />
www.forum-meyrin.ch<br />
Prix des billets<br />
Plein tarif : CHF 20.-<br />
Prix réduit : CHF 17.-<br />
Prix étudiant, chômeur, enfant : CHF 10.-<br />
Carte famille: CHF 10.-<br />
Autres points de vente<br />
Service culturel Migros<br />
Migros Nyon-la-Combe<br />
Stand Info Balexert<br />
Partenaire Chéquier culture<br />
Les chèques culture sont acceptés à nos guichets<br />
Relations presse<br />
Responsable : Ushanga Elébé<br />
ushanga.elebe@forum-meyrin.ch<br />
T. 022 989 34 00 (10h-12h et 14h-18h)