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STYLE TIME N°10 • HIVER 2007/2008
80
tenues testées
pour lui, pour elle
ski et snow
Toutes les tendances
saison 2007/08

www.rossignol.com
New clothing
collection Available
Photo Blakejorgenson.com
Location Glacier 3000, Diablerets, Gstaad, SUI

PHOTO : BERGERI.

RETROUVE LA VIDÉO DES 2 ALPES ET TOUS LES FILMS SWEETSPOTS SUR NIKEACG.COM

MIRJAM JAEGGER NE POSE PAS
POUR LES PHOTOGRAPHES.

La Spitz Jacket de la marque Haglöfs, en Goretex
® Pro Shell, remporte le prix du meilleur textile
de l’hiver 2007/08 lors de l’Ispo Outdoor
Award.
Deux milliards de dollars. En chiffres, ça nous
donne neuf zéros avec un deux devant, c’est
la somme qu’a dû débourser Luxottica pour
s’offrir Oakley au mois de juin dernier.
Le groupe italien, numéro un mondial de
l’optique, possède entre autres Arnette,
Ray Ban, Killer Loop, Versace, Chanel…
Deux ans après une première collaboration,
Paul Smith Jeans et Burton Snowboards
ré-unissent leurs forces pour une nouvelle
collection. Cette collection, à tirage limité et
distribuée dans une sélection de boutiques dès
octobre 2007, offre des modèles traditionnels
et fonctionnels aussi bien pour la ville que pour
la montagne. Prêt-à-porter avec les caractéristiques
des tenues techniques telles que des
coutures soudées, des matières 3 couches…
ces tenues sont imperméables et respirantes,
mais également très stylées. Pour avoir la
classe après la ride !
Si vous voulez ressembler à une luciole,
The Specialty a créé EnerGlo. Cette matière
s’illumine d’elle-même dans le noir, il lui suffit
de 10 minutes d’exposition à la lumière pour
briller pendant 3 heures. Encore mieux que
les brassards ou les bandes réfléchissantes !
Wahou ! Ici, utilisée sur l’ensemble Quiksilver
Arista Energlo.
Sur 27 pays d’Asie, le Sri Lanka est le seul à
avoir signé les conventions de l’Organisation
Internationale du Travail sur l’interdiction du
travail forcé et du travail des enfants.
La marque au logo rouge lance The Original,
un portable griffé à son effigie. Cinq modèles
ont été créés, avec de l’acier massif, du
chrome, du bronze… So glam !
Après New York et Buffalo aux States, New
Era a ouvert cet été un shop à Londres. Un
« flagship store » comme on dit, qui se situe en
plein cœur de Carnaby Street et Covent Garden,
le spot de shopping ché-bran londonien.
Plus de la moitié des casquettes seront exclusives
au shop, on trouvera des caps d’inspiration
londonienne, Marvel et DC Comics et des
casquettes dessinées par JC de Castelbajac.
L’adresse exacte est le 72–74 Brewer Street.
www.neweracap.com

Ça fait déjà un moment que le monde du
textile attendait la première collection Atikin,
le pendant masculin de la marque 100 % girl
Nikita. Pour l’instant, Atikin se compose d’une
jacket, de deux sweats, un pull, trois tee-shirts,
une chemise et un costume, disponibles en
plusieurs coloris. Mais si ça marche, le nombre
de pièces augmentera vite ! Ah, pour ceux qui
n’auraient pas compris, Atikin, c’est Nikita à
l’envers…
Un bel objet pour les rideuses : un bracelet
bijou qui se transforme en montre d’une seule
pression. Ça nous vient de chez ODM, et il y a
plein de couleurs disponibles !
Une nouvelle gamme débarque dans la
collection outerwear de Billabong cet hiver : la
ligne Expression Series. Et pour une identité
visuelle vraiment forte, Billa a fait appel à trois
artistes français : Nico Thomas, skater et
snowboarder qui a officié un temps chez Apo,
Supakitch et son Supanimal qu’il reproduit
partout et Koralie, au style reconnaissable
entre mille. Et si vous voulez vous prendre vousmêmes
pour un artiste, Billabong sort cet hiver
la veste Tag : toute blanche, elle est livrée avec
un marqueur pour être customisée !
Il est tout nouveau, tout beau, tout aux couleurs
de la collection automne-hiver 07/08, c’est le
nouveau site Nikita. www.nikitaclothing.com
Nike ACG régale nos yeux cet hiver avec un
projet lancé avec ses riders ski et snow.
Ça s’appelle « Sweetspots » et le principe
est simple : chaque rider choisit un spot qu’il
affectionne et vient tourner un film de deux à
trois minutes avec des boîtes de prod comme
Absinthe, Poorboyz, Blank Paper Studio ou
encore Rage Film. Les mini films, dans lesquels
on peut voir Henning Marthinsen, Andreas
Hatveit, Gary Zebrowski et Richard Permin sont
visionnables sur le site www.nikeacg.com. Et si
vous aussi vous avez un Sweetspot, vous pouvez
vous inscrire sur le site internet. Belle idée.
Wesc sort une gamme de
casques audio et écouteurs,
pour écouter du son en étant
raccord avec le sweat ! Cinq
modèles disponibles, dans
plein de coloris. Et toujours
dans le bon son, Skullcandy
continue de faire kiffer nos
oreilles, avec là aussi plein de
nouveaux coloris.

Cell Division, tu connais ? Petite marque
française de street wear fondée en 2003,
elle crée des sapes au design bien stylé et
aux couleurs qui claquent. Les quatre lignes
de leur collection s’articulent autour du
concept de la division cellulaire et reflètent
bien l’état d’esprit de la marque : sport de
glisse, musique et graphisme.
www.celldvsn.com
L’inspiration dans le snowboard va chercher
un nouveau souffle du côté de l’Art avec un
grand A. Pour 2008, Burton livre une ligne
réalisée en collaboration avec la fondation
Andy Warhol, avec des boards, des fixs, de la
bagagerie et de la wear inspirées de l’univers
du génial péroxydé. On vous livre un petit
aperçu, le reste en shop cet hiver.
Les vêtements Killy, leaders dans ce
domaine dans les années 80, viennent d’être
repris par Eider. La marque éponyme de
son fondateur et triple médaillé aux JO de
Grenoble en 1968, va arriver dans les shops
cet hiver complètement transformée. « Notre
première mission a consisté à travailler sur
la collection automne-hiver 2007-08 avec de
nouveaux bureaux de style » explique Jean-
Michel Herrault, le boss du groupe Eider.
« Nous avons voulu apporter à la marque un
coup de jeune et tout a été repris à zéro dans
la collection. » Résultat, une collection de 70
pièces et un nouveau logo.
Une toute nouvelle marque de jeans débarque
dans les shops, Wrrak, la « Dirty Jeans
Company » : des jeans décontractés mais
élégants, qualitatifs mais accessibles. Des
jeans, quoi. www.wrrak.com
Faire le point sur les technologies des vestes
softshell, la déperlance, la résistance à
l’abrasion, le confort du stretch, ou encore
la respirabilité ? Allez sur le site internet
www.advantex-textiles.com, le spécialiste des
innovations liées à la technologie silicone.
Glossaire, schémas pédagogiques et vidéos
permettent de mieux comprendre tous ces
termes.
La marque italienne inspirée des expéditions
polaires lance une collection footwear.
22 modèles, de l’après-ski à la basket en
passant par la bottine pour flamber en ville.

Cell Division, tu connais ? Petite marque
française de street wear fondée en 2003,
elle crée des sapes au design bien stylé et
aux couleurs qui claquent. Les quatre lignes
de leur collection s’articulent autour du
concept de la division cellulaire et reflètent
bien l’état d’esprit de la marque : sport de
glisse, musique et graphisme.
www.celldvsn.com
L’inspiration dans le snowboard va chercher
un nouveau souffle du côté de l’Art avec un
grand A. Pour 2008, Burton livre une ligne
réalisée en collaboration avec la fondation
Andy Warhol, avec des boards, des fixs, de la
bagagerie et de la wear inspirées de l’univers
du génial péroxydé. On vous livre un petit
aperçu, le reste en shop cet hiver.
Les vêtements Killy, leaders dans ce
domaine dans les années 80, viennent d’être
repris par Eider. La marque éponyme de
son fondateur et triple médaillé aux JO de
Grenoble en 1968, va arriver dans les shops
cet hiver complètement transformée. « Notre
première mission a consisté à travailler sur
la collection automne-hiver 2007-08 avec de
nouveaux bureaux de style » explique Jean-
Michel Herrault, le boss du groupe Eider.
« Nous avons voulu apporter à la marque un
coup de jeune et tout a été repris à zéro dans
la collection. » Résultat, une collection de 70
pièces et un nouveau logo.
Une toute nouvelle marque de jeans débarque
dans les shops, Wrrak, la « Dirty Jeans
Company » : des jeans décontractés mais
élégants, qualitatifs mais accessibles. Des
jeans, quoi. www.wrrak.com
Faire le point sur les technologies des vestes
softshell, la déperlance, la résistance à
l’abrasion, le confort du stretch, ou encore
la respirabilité ? Allez sur le site internet
www.advantex-textiles.com, le spécialiste des
innovations liées à la technologie silicone.
Glossaire, schémas pédagogiques et vidéos
permettent de mieux comprendre tous ces
termes.
La marque italienne inspirée des expéditions
polaires lance une collection footwear.
22 modèles, de l’après-ski à la basket en
passant par la bottine pour flamber en ville.

n peut trouver de tout dans les motifs des tenues 2008, il n’ont jamais été
autant variés. L’embossé est très populaire, les print all over sont plus présents
que jamais, mais chaque marque développe le sien. Certaines marques utilisent,
voire multiplient, des photos pour créer leurs motifs, très colorés. Attention les
yeux ! On retrouve bien sûr les rayures et autres lignes, les carreaux très en forme
cette année, des jacquards et les indétrônables camouflages, de toutes les formes
et de toutes les couleurs. Certaines marques proposent même de customiser leurs
tenues avec des crayons spéciaux…

ipings, rivets, broderies, empiècements, boutons, fourrure, brillants…
Les marques ne manquent pas d’imagination pour rajouter les petits
détails qui font le truc en plus sur leurs tenues. Discret ou très présent,
ils permettent eux aussi de se différencier des autres et rajoutent encore
une certaine élégance.
PUBLICITE
jeu-concours
des skis et
du matos
a gagner sur
freepresse.com

Le vêtement enfant destiné à la pratique du ski et du snowboard (entre 6 et 16 ans) ressemblait
il y a encore quelques années à celui de papa ou maman. Les temps changent. Explications.
icertains comme l’Australien Billabong commencent à s’affranchir de
cette tutelle en imaginant des graphismes spécifiques, beaucoup de
marques déclinent systématiquement les tenues enfant de celles de
leurs parents. À partir de 14 ans, les jeunes puiseront dans les gammes
adultes. L’identification des juniors aux pro riders est également un phénomène
puissant. D’où le développement de gammes griffées Candide Thovex
chez Quiksilver et Shaun White chez B Snowboards.
Souvent vautré dans la neige, l’enfant a besoin de la même technicité que
l’adulte. Les marques se focalisent essentiellement sur l’étanchéité, qui
s’élève en moyenne à 5 000 millimètres schmerbers dans le milieu de
gamme. La chaleur est également un impératif, même si ces petits êtres
remuants sont vite en sueur. L’application du système trois couches est
particulièrement important chez l’enfant, dont la thermorégulation natu-
1 - Comment concevez-vous les silhouettes
de snowear enfant ?
Il faut une cohérence en termes de codes couleurs
et de design avec les lignes adultes. On
regarde ce qui marche dans les jouets et les
dessins animés, chez Walt Disney, Bob Léponge
par exemple. Puis on essaie de conjuguer l’identité
de Billabong avec des détails couleurs et graphiques
qui parlent aux enfants.
2 - Quelles sont vos principales exigences en
termes de technicité pour ces tenues ?
La chaleur et l’étanchéité. On met un peu de
côté la respirabilité, car l’enfant est souvent les
fesses dans la neige et fait non seulement du ski
et du snowboard, mais aussi beaucoup de luge.
3 - Quels sont les principaux critères d’achat
des parents pour ce type de produit ?
Le prix est important, mais si la veste vaut le prix
affiché, les parents ne seront pas à 20 euros
près. Les parents regardent l’étiquette pour
l’étanchéité et l’épaisseur du vêtement. Et puis
le produit doit rappeler celui du papa ou de la
maman.
1 - Comment concevez-vous les silhouettes
de snowear enfant ?
Avec l’aide de notre team kids, qui
influence toutes les nouvelles tenues.
Nous construisons des gammes larges
et profondes de manières à proposer
une offre complète au niveau prix et
technicité.
2 - Quelles sont vos principales
exigences en termes de technicité
pour ces tenues ?
Nos exigences sont assez élevées. Le
niveau d’imperméabilité minimum pour
une veste enfant est de 5000 mm schmerbers.
Pour le reste, les détails techniques
sont les mêmes que nos produits adultes
(capuche amovible, poche forfait, guêtre
pare neige, interface zippée veste – pantalon).
3 - Quels sont les principaux critères
d’achat des parents pour ce type de
produit ?
Le mix prix / technicité / style pour les
parents qui viennent de ce milieu ou qui
pratiquent le snowboard depuis plusieurs
années. Nous arrivons dans une génération
où les parents ont toujours fait
du snowboard. Et le facteur prix est
aujourd’hui déterminant.
relle est moins efficace que chez l’adulte, selon Elisabeth Viguié-Culshaw,
responsable du développement de Trepass.
Le marché du skiwear-snowear enfant est largement dominé par les marques
des distributeurs. Celles-ci proposent à la moitié du tarif des marques
spécialistes des ensembles ou des vestes d’une technicité moindre,
mais souvent suffisante pour une ou deux semaines par an et pour des
enfants qui changent de taille tous les ans.
Pour fidéliser leurs clients de demain, les spécialistes du ski et du snowboard
tels que Columbia, Protest ou Sun Valley misent sur le côté détournable
des vestes. Moins typées «racing», déclinées dans des coloris neutres
et urbains, dans des matières et des formes empruntées au skate et
au streetwear, ces parkas ne déparent pas dans une cours d’école.
AGNÈS MILLER

I M P R I M É E N F R A N C E
OCTOBRE-NOVEMBRE-2007

Chaque année apporte son lot de courageux qui viennent nous proposer leur vision du skiwear ou
snowear. Création complète, diversification ou nouvelle distribution en France, présentation de la
promotion 2008.
Présente depuis plusieurs années dans la promotion des
sports extrêmes, l’association Redemption était connue
jusqu’à présent surtout dans les Vosges. Aujourd’hui elle
crée sa marque, supporte différents teams en ski, snow,
FMX… et lance sa propre gamme textile.
La collection est composée de 15 modèles différents
(2 à 3 couleurs par modèles) soit une trentaine de pièces
différentes et 2 tenues de ski qui ne seront fabriquées qu’à
une vingtaine d’exemplaires (pour les riders), en attendant
la collection complète pour l’hiver 2008/09.
Points de vente : plusieurs shops répartis un peu partout en France,
du Nord-Est à la côte méditerranée, en passant par Paris et les Alpes.
Pour plus d’infos et pour la boutique en ligne : www.redemption.fr
(À l’heure où nous écrivons, les pièces skiwear ne sont pas
encore produites…)
Après 26 ans d’existence et une position de leader
dans le footwear outdoor, la marque américaine fondée
en 1981 se lance dans le textile outdoor. Sa collection
Modern Outside se veut performante en outdoor et avec
un style street contemporain.
Utilisant de nombreuses technologies « maison » (Merrel
Opti-Shell, imperméable et respirant ; Merrel Bio-Blen :
tissu organique renouvelable), la marque profite également
des technologies brevetées comme le GORE-
TEX ® Pro Shell pour créer des vestes adaptées
à l’alpinisme, toujours avec un style street pur et
sophistiqué, en soignant les coupes féminines.
Les produits seront distribués en France au travers
des magasins partenaires. Plus de détails
sur les points de vente au 01 56 03 60 00
CLARA QUAY-THÉVENON
En 1998, Franz Bittman, jeune snowboarder
suisse lance sa marque textile :
ELEVEN, histoire de créer de la wear qui
lui convienne vraiment. Technicité et innovations
(réglage capuche 3D, Pant Saver,
double poche média…) sont les points
forts de la marque helvétique, ainsi qu’un
gros travail sur les matières.
La collection hiver 08 comporte 4 lignes,
chacune d’elle comprend sa propre
gamme de streetwear et d’accessoires.
En exclusivité : la ligne Edit Jacket, un
concept unique pour customiser votre
propre veste ! Faites votre composition
sur le site Internet, votre veste sera dispo
quelques jours après dans un shop revendeur.
Pour en savoir plus, ça se passe sur
www.eleven.ch
Présente partout en Suisse, ELEVEN se développe
dès cette année dans toute l’Europe. Pour la
saison 07 / 08, le réseau français est composé
de 16 revendeurs spécialisés dans le snowboard,
courez-y vite !
Black Cats, Tignes / Black Cats, Val d’Isère / Black
Country Shop, Les Arcs 1800 / Freeride, Avoriaz /
Tasmania Pro Shop, Les Contamines / Legend Chx,
Chamonix / ABS, Annecy / Croconuts, Lutterbach /
Ride & Style, Val Thorens / Bellacoola, Val Thorens
/ Electr-on, Clermont-Ferrand / The Labo, Bourg
St-Maurice / Mistyfly, Morzine / François Cogne,
Vizille / Switch 5, Châtel / Playground, Douvaine.

Née en 1980 de la passion de professionnels catalans du
textile, Grifone fabrique depuis toujours des tenues pour l’alpinisme.
Ces produits étaient très spécialisés et destinés aux
marchés professionnels (armée, police, professionnels de la
montagne) et aux expéditions (Himalaya, pôles). En 1999, la
marque élargit son positionnement et s’ouvre au grand public.
Grifone est la première marque espagnole à utiliser les membranes
GORE-TEX ® (Grifone intègre les différentes technologies
: Windstopper, Airvantage, Confort Mapping, Microgrid
Backer) et elle propose désormais 3 gammes : Alpine tools
pour l’alpinisme, Active wear plus polyvalente et Crossover
ski pour du ski freeride.
Pour retrouver les produits GRIFONE, rendez-vous dans les points
de ventes suivants : Expé à Lyon, Marseille, Nice, Saint Etienne et
Montpellier (Magasin en ligne : www.expe.fr) / El Cap à Nantes / Sport et
Neige à Pontarlier / Skiset La Trace aux Arcs 2000 / Evolution 2 à
La Rosière / Yeti sports à Arâches / Aravis Challenge à La Clusaz.
8848 ALTITUDE est une marque suédoise créée à l’origine
pour fournir des vêtements aux membres de la première
ascension suédoise de l’Everest (d’où le nom !) en 1991.
Partenaire de la marque de skis suisse Movement, ses
vêtements sont techniques et utilisent toutes les nouvelles
technologies (membranes GORE-TEX ® …) pour habiller de
la tête aux pieds tous les riders, même dans des conditions
extrêmes.
Distribuée en France par la société CRISTALP, la commercialisation
de la marque a débuté timidement l’hiver dernier, en étant présente
dans 2 points de vente : Evasion Sport à la Foux d’Allos / Parallèle à
Méribel. Cet hiver, une vingtaine de points de vente ont vu le jour.
Plus d’infos sur la marque sur www.8848altitude.com
La championne olympique de ski de bosses Kari Traa a créé sa
ligne de vêtements en 2002 après son succès à Salt Lake City.
Présente exclusivement en Norvège les premières années, la
marque arrive en 2006 en Suisse et en Autriche, et dès cet
hiver dans l’hexagone.
La collection 2007/08 équipe les rideuses de la tête aux
pieds : collections sportwear et skiwear, sous-vêtements techniques
et accessoires (casques, masques, bonnets…). Féminité
et technicité au rendez-vous.
On retrouvera les produits de la marque chez : Top Ski à Avoriaz / 360° à
Megève / Sport 2000 à Tignes / Evolution 2 Boutique à La Rosière / Alpiski
à Méribel.
Pour en savoir plus : www.karitraa.com
Marque norvégienne, Sweet Protection a été
créée par un groupe de riders amateurs,
fans de ski, snowboard et kayak. Une marque
« designed for riders by riders ». Basée
à Tursil (plus grosse station de Norvège),
la société produit depuis 2000 des casques
et bonnets, ainsi que des vêtements techniques
et du streetwear.
La collection textile technique allie technologie
(GORE-TEX ® Pro Shell 2 et 3 couches)
et des designs originaux (dont des combinaisons
bien stylées). Des produits hauts de
gamme.
Les produits SWEET sont dispo dans 7 points de vente
pour le moment en France :
Ravanel Sports à Chamonix / Snell Sports à Chamonix
/ Sure and Foot à Val d’Isère et Courchevel / Free
Ride à Méribel / First Floor à Serre-Chevalier /
Mountain Pro Shop à Val d’Isère.
Plus d’infos sur : www.sweetprotection.com

Les co-brands de l’hiver 2008, place aux créatifs.
o-branding : « forme de coopération entre deux marques où le nom de
chacune d’elles est retenu ». Kotler (de Kotler et Dubois, les étudiants
en marketing savent de quoi on parle) de rajouter « le co-branding est
une association de deux ou plusieurs marques connues et reconnues qui se
combinent en une nouvelle offre ». En gros, deux marques mettent en commun
leur savoir-faire (commercial ou technique) pour offrir un produit susceptible de
toucher une nouvelle cible. Le concept, né dans les années 90, s’est d’abord
répandu dans le milieu automobile, avec (attention séquence nostalgie) la 205
Rolland-Garros, la Clio Williams ou encore la Twingo. Le concept plaît tellement
qu’il va rapidement s’exporter dans d’autres secteurs, en particulier dans le
textile. Ça tombe bien.
Échange de bons procédés
Cette année, 686 s’associe à New Era, Lafuma à Thierry Mugler et à Agatha
Ruiz De La Prada (ci-contre), Rossignol aux créateurs Jean-Charles de Castelbajac
et Emilio Pucci (avec Christian Lacroix comme directeur artistique),
Burton Snowboard à Paul Smith…
La question semble évidente : textile + textile, quel intérêt ? Bénéficier
de la notoriété de l’autre, le plus souvent pour toucher un nouveau
segment de consommateurs. Le co-branding est également un moyen
efficace de partager les investissements, de créer une synergie publicitaire
: une campagne de pub « deux-en-un », où tout le monde y
gagne.
Intérêts co-latéraux
Le principe même de ces opérations marketing est d’être plus ou moins
éphémère, chaque marque ne devant pas être « advitam eternam »
associée au nom de l’autre. C’est la raison pour laquelle ces coopérations
se font le plus souvent sur des séries limitées. Chez Rossignol par
exemple, la collaboration avec la maison Pucci devrait prendre fin pour
la saison 2009/2010, après cinq années de travail commun.
Mais les résultats sont à chaque fois spécialement originaux et ça
permet aux marques de sortir de leurs chartes pour nous prouver leur
créativité. Et ça marche !
Dans l’univers des sports de glisse, les co-branding ne se limitent pas aux
marques textiles. Pour cet hiver, Burton Snowboard livre la collection Andy
Warhol by Burton Snowboard (photo de droite) : une gamme complète
avec de la wear technique, de la bagagerie, des snowboards, des coques
et des boots, au design inspiré des œuvres de Warhol, pop et décalées
des tendances du milieu de la glisse. Ou encore la marque Sessions, qui
a développé trois vestes techniques intégrant un mp3 et des écouteurs
Skullcandy, 686 qui a intégré une montre Vestal à une veste…

Comment la marque centenaire va développer ses
gammes textiles.
ossignol et le textile, c’est toute une histoire. Si la première vraie
tenue de skiwear Rossignol n’a été créée qu’en 1997, Rossignol
avait déjà été en contact avec de nombreuses marques : Anoralp
et Isba dans les années 70 (qui appartenaient à Dynastar), Veleda / Killy
dans les années 80 (qui appartenaient à Rossignol). Ils ont même fabriqué
des vêtements de tennis au début des années 90… C’est un milieu que
le géant du ski a toujours suivi et il semble qu’aujourd’hui, après avoir été
racheté par le plus grand groupe Outdoor au monde, Quiksilver, il soit
enfin prêt à se lancer réellement dans la course. Nous sommes allés les
rencontrer dans leurs bureaux de Moirans, pour faire le point.
Surpiqûre historique
Tout a donc débuté en 1997, soit 90 ans après la naissance de la
marque, avec quelques tenues techniques, pour le ski. Le but est alors
de créer une offre globale, en complément du matériel déjà proposé :
skis, chaussures, fixations… La distribution comme la production
sont plutôt restreintes, mais ces gammes grandissent régulièrement.
Jusqu’en 2005, lorsque le Groupe Quiksilver
(Quiksilver, Roxy, DC, Vans…) rachète le Groupe
Rossignol (Rossignol, Dynastar, Hammer, Look,
Lange, Cleveland…). La raison officielle du
rachat est notamment de profiter des synergies
entre ces deux grands qui ont des compétences
complémentaires dans le matériel de sports
d’hiver. Grosso modo, Rossignol profite du
savoir-faire textile de Quiksilver et ce dernier du
savoir-faire ski de Rossignol pour ses marques.
C’est donc dans cette logique que les
actionnaires du Groupe ont poussé la
marque centenaire à développer fortement son textile.
Après une restructuration, la revente de certaines marques
et quelques moments difficiles, Rossignol
repart sous la houlette des Américains
et se réorganise, le marché du skiwear
n’étant pas en pleine expansion,
il va falloir entre autres s’attaquer
à de nouveaux segments comme
le lifestyle. Un bureau de style
est créé à Moirans avec près
de 10 personnes, et un autre
aux Etats-Unis, plus petit.
Ensemble, ils ont pour but de
créer de nouvelles gammes et
travailler sur les tendances,
le plus vite possible. Si ces
changements d’organisation
se font trop tard pour être
réellement effectifs sur les
produits de la saison 2007-08,
- Rossignol compte lancer des magasins en nom
propre pour 2009-2010, quand leur activité sera
mieux annualisée.
- Un nouveau siège mondial pour Rossignol est
en cours de construction à Moirans. Il est prévu
pour fin 2008 et rassemblera toutes les activités
de la marque en un même lieu.
- En 2010, Rossignol devrait se lancer dans la
chaussure.
on pourra voir ça dès l’été 2008 et les saisons
suivantes. La collection 2007-08 est donc une
collection charnière, malheureusement pas autant
aboutie que souhaité, ce qui s’est ressenti dans
les ventes. Mais les bases sont là tout de même,
et leurs nouvelles gammes confirmées.
2007-08, une demie-révolution
Pour initier le changement, les équipes ont décidé de
créer deux nouvelles gammes de pièces techniques :
Pure Mountain pour le ski traditionnel et C.O.R.E.
pour les nouvelles glisses. La base de cette
nouvelle gamme, c’est notamment le fait de
ne plus différencier les tenues pour le ski
et pour le snowboard. Désormais, c’est
l’état d’esprit glisse qui guide les coupes.
Et pour fêter les 100 ans de la marque, ils
ont également créé une
ligne vintage « 1907 ».
2007-08, c’est aussi la
naissance d’une gamme
lifestyle. Rossignol propose
désormais une offre textile
complète.
Niveau tendances,
les images parlent
d’elles-mêmes, mais
on note surtout les
nombreux motifs, le
travail sur les coupes et les constructions
de gammes par couleurs, ce qui
permet d’accorder une veste avec
plusieurs pantalons et inversement,
histoire de proposer un maximum
d’ensembles différents.
Chez Jean-Charles de Castelbajac,
nouveau logo et travail de lignes.
Les stylistes maison ont utilisé de
latoiledeJouy,des«printsallover»
avec des lignes faites à la main…
Original.
La maison Pucci, elle, a changé
de Directeur Artistique, mais
garde bien sûr son style. Cette année,
grosse inspiration d’ailes de papillon,
multicolores, et gros travail sur des
pantalons bouffants, toujours aussi
classes.

Rossignol, c’est la « Pure Mountain Company ».
Mais qu’en est-il des produits ou matières écologiques
utilidées dans les gammes ? Jean Holvoet
continue de répondre.
« Nous avons un programme « RESPECT » chez Rossignol,
c’est-à-dire que nous travaillons sur le respect
de la nature, sur le développement durable de
manière générale. C’est quelque chose d’important
chez nous. Mais c’est compliqué et nous ne voulons
pas faire n’importe quoi, n‘importe comment, alors
nous sommes assez discrets. Avant, on recyclait les
skis, mais c’était très compliqué et on a dû abandonner
ce programme. C’est toujours dans nos esprits
et on cherche de meilleures solutions.
Aujourd’hui, il n’y a rien de spécial niveau développement
durable, mais pour la saison 2008-09
nous aurons une gamme entière avec des produits
respectant le développement durable. On va doucement
mais c’est compliqué d’avoir des produits
techniques et écolos… »
2008-09, le papillon sort de sa chrysalide
Voilà donc enfin à quoi ressemblera Rossignol textile
dès 2008-09, collection entièrement créée par
le nouveau bureau de style et présentée par Jean
Holvoet, Global Brand Directeur pour le textile Rossignol. Leur bébé :
- Gamme Ski
Des tenues sobres, techniques, pour le ski de compétition, le vrai ski alpin,
avec des bandes sur les bras et des couleurs qu’on retrouve habituellement
sur ce type de produits. Une gamme relativement sobre, mais pour un ski
de course moderne.
- Gamme Backcountry
C’est une extension de le gamme Ski, mais pour l’outdoor et la montagne,
pour le ski de randonnée par exemple. On n’est pas dans l’extrême non
plus, mais c’est typé montagne. Rossignol équipe notamment les guides de
Chamonix avec ces tenues.
- Gamme Freeride
Une gamme technique pour le ski et le snowboard, sans différence. Pour
rider de l’extrême comme juste un gros champ de poudreuse. Les tenues
privilégient la technicité au look, même si ce dernier n’est pas oublié pour
autant. Ces gammes sont le point fort de la marque, c’est le type de pièces
que Rossignol fabrique depuis le début.
- Gamme Park & Pipe
Ces tenues sont travaillées dans un esprit freestyle, influencé plutôt par
le snowboard, mais que les skieurs aussi apprécieront. Cette gamme
s’adresse à ceux pour qui look est primordial, sans oublier la technicité.
- Gamme 1907
1907, c’est le lien entre les racines de Rossignol et la mode. C’est l’Histoire
du sport d’hiver qui rencontre le lifestyle. C’est l’interprétation des codes
historiques des sports d’hiver, dans un esprit vintage.
- Gamme Jean-Charles de Castelbajac
La technique dictait trop le style dans les gammes textile Rossignol, il a
donc été proposé à JCC de travailler sur des pièces plus ludiques, avec un
style décalé, chargé d’art et d’élégance. Cette collaboration date de 2003-
04, et elle fonctionne toujours aussi bien.
- Gamme Pucci
L’idée est la même qu’avec JCC, mais dans un style plus conventionnel au
niveau mode. Le concept est plus ou moins identique, mais on ne touche
pas les mêmes personnes.
- Gamme lifestyle
Le skiwear n’ouvrait pas de perspectives très importantes, alors que les
détaillants étaient intéressés par du lifestyle Rossignol, où la marque est tout
à fait légitime. Cette gamme a donc été créée, réellement intéressante.
• Chiffre d’affaires de Rossignol textile
en 2007 : 40 millions d’euros.
• En 2007, la marque est distribuée dans
250 magasins de sports en France.
• 95 % du CA de Rossignol textile se
fait l’hiver.
• Objectif : 120 millions de CA d’ici 2011.
• Le CA de Rossignol (matériel + textile)
représente 14 % du CA du Groupe
Quiksilver en 2006
(Quiksilver = 35 % et Roxy = 25 %).

© NIKITA
Les marques glisse qui ne s’occupent que des filles, ça ne court
pas les shops. Style Time voulait donc mettre en relief le travail de
Roxy, Nikita et Jee Vice. Hommage de la part des rideuses...

Profils et formes
La plus connue de ces marques 100 % girls est certainement ROXY,
pour qui tout commence il y a une vingtaine d’années. Quiksilver décide en
1988 de commercialiser des vêtements d’été et d’hiver pour une clientèle
féminine et de sponsoriser des filles, en surf et en windsurf notamment.
La première ligne de maillots de bain voit le jour dès 1991 et le
premier boardshort féminin en 1993… à la demande de Lisa Andersen,
championne du monde de surf et sponsorisée par la marque. Désormais,
ROXY aura son propre nom et son propre logo. La première marque de
surf 100 % filles est lancée et vit sa vie, plus ou moins indépendamment
de Quiksilver. Le skiwear et le snowear suivront peu de temps après, puis
le hardwear.
En 2000, Heida Birgisdottir, rideuse et gérante d’un surf - skate - snowshop
à Reykjavik (en Islande), commence à dessiner et fabriquer les vêtements
qu’elle aimerait porter : des vêtements confortables mais féminins.
À cette époque, seuls les baggys pour hommes s’avèrent être le top pour
rider, mais question look, c’est pas ça ! Heida commence donc à dessiner
des vêtements, puis à les fabriquer, sous le nom de NIKITA, d’abord pour
© NIKITA
elle, puis pour quelques filles, clientes du shop. La marque « for girls who
ride » est née et ne tarde pas à être distribuée en Angleterre, en France,
puis dans plus de 30 pays !
C’est plus ou moins la même idée qui vint germer dans le cerveau de Julie
Vergez, il yadecela 4 ans. Pour elle, ce qui pêche, ce sont les lunettes.
Ce qu’elle veut, c’est quelque chose de rock n’roll, de travaillé et d’excentrique,
et surtout de féminin. « Les marques typées “glisse“ faisaient trop
mecs et les grandes “griffes“ (Dior, D&G…) étaient très féminines mais
trop chicos. Il me fallait un entre-deux. » Julie, encore étudiante, et son
père, ancien de chez Arnette, commencent alors à commercialiser leurs
premiers modèles sous le nom de Jee Vice. « Jee » pour G comme Girl,
et « Vice », pour le côté « underground décalé ». La société s’étoffe et les
Vergez intègrent un staff, en grande partie constitué de filles, chose indispensable
pour comprendre au mieux les besoins de la clientèle. Quant au
père de Julie, il leur apporte son expérience dans la lunetterie et son carnet
d’adresse. La philosophie de JEE VICE ? « With Love and Passion »…
•••

•••
Peu-tites mais costaudes
« La différence avec une collection “fille” d’une marque “généraliste“, c’est
qu’on a une personnalité plus forte. Etre un label créé par des filles pour
des filles et de façon artisanale, cela confère un esprit authentiquement
féminin » nous confie Julie Vergez. Chez ROXY, malgré la puissance du
grand groupe industriel qui est derrière, on a plus ou moins le même discours.
« Le vrai challenge a été de convaincre les indécis, pour qui un ski
créé par une marque textile, pour girls qui plus est, ne peut être que moins
performant par exemple », raconte Yvan Cecotti*. « Mais la glisse et les
femmes sont vraiment au cœur de notre expérience, de notre tradition et
de notre culture », explique l’équipe marketing, « c’est pourquoi ROXY a
même créé des évènements d’envergure mondiale 100 % féminins aussi
bien en surf qu’en snowboard, pour mettre en scène les valeurs du sport
et le talent des filles.» Chez NIKITA, on sponsorise une artiste hip-hop,
Estelle, et on a monté le NIKITA Iceland park project, où surf, snowboard,
ski et skate se mêlent en un même lieu, chose
unique au monde. Un petit coin de paradis qui
permet à toutes les filles qui viennent au camp
de progresser dans des conditions pour le
moins… exotiques. Idem pour JEE VICE avec le
Soul Gang Tour ou l’Intergirlactik que la marque
a créés, les rideuses qu’elle sponsorise ou avec
la DJ et la graffeuse (Kenza) qu’elle soutient.
« On souhaite sponsoriser des filles qui vivent
leur passion à fond plutôt que des machines à
résultats. Et sans rose ni fleurs… »
Pour toutes, cela représente une implication et
un investissement plus global, c’est un véritable
état d’esprit.
Aujourd’hui et demain
Chez la marque islandaise, Heida continue à
dessiner chaque saison ses produits. À la base
destinée aux filles issues du milieu de la glisse, la
collection NIKITA s’étoffe pour intégrer « toutes
celles qui aiment la vie, la mode et s’éclater ».
« La toute nouvelle ligne NIKITA Selekzion (édition
limitée) permettra aux filles qui rident et
aiment la musique, de pouvoir s’éclater en soirée,
dans des tenues plus vintages et fashions »
explique Carole Darricau, responsable marketing.
La cible s’élargit, les gammes se multiplient
et les tenues snowear sont plus nombreuses.
Peut-être plus 100 % girls par contre, ATIKIN, une ligne pour
hommes est désormais disponible dans les shops pour 2008
(présentation dans la partie NEWS de Style Time).
Chez JEE VICE, Julie explique leur développement : « Je veux
m’adresser à toutes les filles, celles qui rident, de part les
masques notamment, mais aussi à toutes les autres… » On va
donc désormais pouvoir retrouver ces produits chez les opticiens.
« Et on s’intéresse aussi beaucoup à l’étranger, la cible
de filles un peu « underground » est un peu limitée en France,
toujours très conservatrice. Les étrangères ont tendance à
être plus excentriques. » Allemagne, Japon… et USA où la
marque vient d’ouvrir une filiale.
Forte du succès de ses snowboards, ROXY a
sorti voilà deux ans sa ligne de skis. Des produits
issus des moules Dynastar et Rossignol,
sociétés du même groupe, mais complètement
adaptés aux filles. Désormais, grâce à ses produits
parfaitement adaptés et à ses méthodes
marketing, la marque est celle qui progresse le
plus parmi le Groupe Quiksilver. Dans le futur,
© ROXY
© JEE VICE
il est prévu que les skis et snowboards aient leurs propres moules, la marque
grandit encore et n’est pas prête de s’arrêter.
La preuve d’un pas de géant, celui que nous, les filles, avons fait pour
grignoter du terrain sur ces messieurs. Et les marques 100 % girls y ont
largement contribué. La recette du succès ? Derrière un nom, il yades
filles qui créent des produits et des events pour les filles, qui se bougent
pour qu’enfin chacune d’entre nous trouve la place qui lui est due dans ce
monde si masculin de la glisse. Sans dénigrer les hommes, mais plutôt
rider à leurs cotés.
LUCIE PALTZ
* L’équipe marketing Roxy : Maritxu Darrigrand (Directrice Marketing Europe) ; Stine Brun Kjeldaas
(Winter Marketing Manager) et Yvan Cecotti (Hardwear Division Winter).
© NIKITA
© NIKITA
© JEE VICE

X-UNDERGEAR
caleçon homme
Vous ne portez toujours pas
de sous-vêtements techniques
pour aller rider ? On vous reexplique
tout sur ces produits
incontournables, mais c’est la
dernière fois ! Prenez des notes.
u départ, les sous-vêtements techniques (également appelés first
layers ou premières couches) ont tous la même fonction de transfert
d’humidité. Quand on sue pendant un effort, c’est le sous-vêtement
qui absorbe l’humidité. Si le t-shirt est en coton, il ne séchera pas car cette matière garde l’humidité. Et si on
s’expose au vent ou qu’on arrête de bouger quand on est mouillé, on a très vite froid. Voilà à quoi remédient
les premières couches techniques.
Elles font partie du concept des 3 couches dans l’habillement technique pour le sport : des first layers qui
transfèrent l’humidité et sèchent rapidement, sur lesquels il faut un apport de chaleur respirant (polaire,
softshell ou Primaloft) et enfin une veste respirante et isolante. Les sous-vêtements techniques, c’est donc la
base, et « les essayer c’est les adopter », une seule utilisation permet de se rendre compte du confort qu’ils
apportent. Maintenant, lequel choisir ?
> GRIFONE
tenu femme
> FUSALP
tee-shirt femme
CLAIRE BOUTELOUP
Les sous-vêtements en synthétique sont les plus répandus et les plus
abordables financièrement. Très légers et agréables à porter, ils sèchent
très vite et évacuent très bien l’humidité. Le seul inconvénient est qu’ils
sentent souvent particulièrement mauvais à la fin d’une journée d’utilisation.
Chaque marque a son propre traitement pour éviter ces odeurs,
mais peu de traitements antibactériens sont réellements efficaces longtemps.
Certaines utilisent un traitement anti-odeurs aux ions d’argent
ou des coutures en fil d’argent qui éradiquent les bactéries, mais le coût
de ce traitement est élevé et les zones traitées sont restreintes (les
aisselles principalement, le corps ayant tout de même besoin de garder
quelques bactéries). Le principal avantage des synthétiques, c’est donc
leur efficacité et le fait qu’on puisse les laver le soir et les porter le lendemain
matin, secs et propres !

Patagonia, fidèle à sa politique, a même
développé une technique de traitement de
la laine qui permet d’éviter complètement
l’usage de chlore, une substance responsable
de graves détériorations des milieux
naturels et utilisée dans la plupart des
traitements chimiques du textile.
Beaucoup utilisée dans le passé pour tous les vêtements de sports
d’hiver, la laine avait été abandonnée à cause de son confort, « la laine,
ça gratte », et de son entretien, « la laine, ça bouloche ». Aujourd’hui,
de grands progrès ont été faits et ces défauts n’existent plus, c’est
même une des meilleures matières utilisée dans la fabrication des sousvêtements.
La laine Mérinos, de Nouvelle-Zélande, est la plus utilisée. Naturellement
antibactérienne (c’est-à-dire qu’elle n’a pas d’odeurs) et douce,
elle offre un maximum de confort et de technicité grâce à ses brins très
fins et réguliers, sans nécessiter un gros travail de traitements additifs
comme c’est le cas pour les sythétiques. Et son entretien est simple,
identique au reste du linge. Un défaut tout de même, son prix, ce qui fait
que peu de marques proposent de tels produits.
Afin d’être plus à l’aise et mieux protégé,
tout en évitant les points de pression et les
frottements, certaines marques utilisent
un procédé tubulaire pour construire leurs
produits. Cette technique permet de ne pas
avoir de coutures sur, les sous-vêtements
sont donc comme des collants, on ne les
sent même plus.
> PATAGONIA
tee-shirt homme
> SMARTWOOL
tee-shirt homme
> ULLFROTTE WOOLPOWER
tee-shirt homme
> ICEBREAKER
tee-shirt homme
Il existe également des mélanges
laine-synthétique, pour profiter des
capacités des deux matières. Le
mélange des matières synthétiques
polyamide-polyester permet grâce
au polyamide de laisser glisser l’eau
sur sa surface et grâce au polyester
de sécher très rapidement. Avec la
laine, confortable et respirante, les
produits sont très techniques.

Revêtement
Isolation
e n’est pas facile de comprendre ce que fait GORE-TEX®. Soyons clairs, ce n’est pas une marque de vêtements
et un vêtements en GORE-TEX® n’est pas forcément chaud. Style Time vous donne un cours de GORE-TEX®.
Transpiration (vapeur d’eau)
> GORE-TEX ® Pro Shell :
- pour les usages extrêmes
- résiste très bien à l’abrasion
- très respirant
Protection contre
la pluie,
la neige et le vent
Afin de clarifier son offre auprès du consommateur, GORE-TEX® a décidé de segmenter les différents laminés selon la pratique et le type de vêtements.
Toujours à la recherche de nouveautés,
GORE-TEX ® a développé cette année une
construction innovante, le 2 en 1. Avec deux
compartiments, un qui apporte beaucoup de
chaleur, l’autre qui permet un maximum de
dextérité, le but étant de pallier les défauts
des gants habituels et de permettre d’avoir
deux styles de gants en un. À essayer !
On peut retrouver cette technologie sur certains
modèles de : Dynastar, Level, Quiksilver,
Racer, Salomon, Scott, Spyder, Ziener…
Doublure
> GORE-TEX ® Performance Shell :
- pour les activités de plein air les
plus variées
- imperméabilité
- coupe-vent
- respirant
Membrane
GORE-TEX ®
> GORE-TEX ® Paclite ® Shell :
- pour les sportifs engagés et les
utilisateurs nomades
- léger et compactable
- très respirant
Compartiment
« chaud »
Compartiment
« dextérité »
Languette
de séparation
> GORE-TEX ® Soft Shell :
- douceur et chaleur
- liberté de mouvement
- étanche et respirant
Si tout le monde connaît le nom GORE-TEX ® ,
peu de personnes savent vraiment qui est la
société W.L. Gore & Associés. En effet, GORE-
TEX ® , c’est la division textile de W.L. Gore &
Associés, mais l’entité générale existe depuis
50 ans et ne fait pas que du textile.
Depuis 1958, l’entreprise produit et vend
du polytétrafluoréthylène (ePTFE). Dérivé du
teflon, ce matériau a de nombreux usages et
l’entrepise est donc présente dans de nombreux
domaines, de l’aérospatiale à la médecine
(prothèse GORE TAG pour renforcer la
structure interne de l’aorte thoracique) en
passant par l’environnement et l’énergie, ou
même la musique (cordes de guitare ELIXIR)
et le sport (des fils de ePTFE sont utilisés par
l’écurie Ferrari dans certaines gaines de leurs
F1).

En 1998, Mountain Hardwear a été une des premières
marques à travailler les soudures sur des vêtements.
Le but était d’assurer l’imperméabilité des raccords,
sans piqûres ni coutures étanchées. Cette innovation
permettait également d’alléger les vêtements et d’offrir
une meilleure respirabilité, des coutures encore plus
résistantes et un style plus sobre. Mais les coutures
diminuaient toujours l’élasticité apportée par le tissu.
Aujourd’hui, la marque américaine incorpore une
nouvelle technologie : les coutures zWELD TM , qui permettent
de pallier ce défaut. Ces nouvelles coutures
thermo-soudées, créées en 2005 mais disponibles en
France sur les produits 2007/08, sont extensibles et
permettent ainsi au vêtement de mieux suivre les mouvements
du corps. Pour profiter à 100 % du stretch !
La couche supérieure de l’étoffe est repliée en
dessous et prise entre deux couches ultra fines
d’adhésif pour offrir une liaison particulièrement
résistante et élastique.
Quatrième génération pour la gamme de vêtements
« intelligents » O’Neill et encore des nouveautés.
La H4 Walkie-Talkie Jacket est la toute dernière née du
prêt-à-porter électronique. Imperméable, déperlante
et respirante, elle offre la même performance
technique qu’une autre veste, mais elle propose
en plus une connexion avec un Talkie-Wakie.
Avec une poche-poitrine spéciale pour le ranger
et le protéger, elle dispose également
d’un microphone dans le col et d’un bouton
« push-to-talk » sur le rabat poitrine. Parfait
pour les freeriders qui veulent shooter
ou donner des conseils au suivant au
sommet d’un couloir. 199 euros
Merrell, la marque qu’on a connu pour ses
chaussures, introduit un partenariat exclusif
avec Vibram ® jusqu’en 2008 sur sa collection
textile (nouvelle elle aussi, à retrouver
page 28). On peut retrouver des empiècements
Vibram ® sur ses pièces d’usure (tirettes,
boutons, pattes de serrage…), assurant
une meilleure accorche, une meilleure
durabilité et un meilleur design.

On connaissait le PrimaLoft ® comme
alternative au duvet, mais l’entreprise a
désormais développé un fil PrimaLoft ® .
Ce fil garde les performances d’isolation
de leur matière (chaleur, légèreté,
douceur, déperlance, compressibilité
et respirabilité) et les associe aux performances
de la laine Merinos (dont
l’hydrophobie). Le résultat de cette
association permet d’avoir une chaussette
qui retire l’humidité de la peau
et la chasse, pour garder les pieds au
chaud et au sec, la chaussette étant
souvent une source de froid.
C’est Lorpen qui va profiter de cette
nouvelle technologie sur son modèle
S.P.F.M., créé pour les activités
outdoor les plus extrêmes. « Body
mapping », 10 % de lycra, fil Prima-
Loft ® sur les orteils, la plante de pied,
le talon et le devant de la jambe, c’est
le top de la chaussette Outdoor.
Dans la continuité de sa démarche écologique, Patagonia propose
une série de produits pour les riders engagés, telles les vestes
Rubicon. On retrouve par exemple dans ce modèle présenté, la
Men’s Rubicon Puff Jacket, un garnissage manches / capuche
et torse avec des matières 100 % polyester recyclé à 90 %.
De même, le tissu extérieur et la doublure
sont 100 % en polyester recyclé, mais à
un niveau moindre.
Ce polyester recyclé est composé de
10 % de bouteilles plastiques, 10 %
de vêtements recyclés, 5%dechutes
de tissu, et le reste de résidus industriels
(40 % de fibres recyclées, 20 %
de déchets de fabrication au
moment de la fabrication et
15 % d’autres produits).
Encore une avancée,
pour un futur propre.
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Millet est la première marque à proposer un sac à dos freeride compatible
avec le système ABS Airbag, une cartouche déclenchée par le rider qui
gonflent deux ballons latéraux, augmentant ainsi le volume de 150 litres.
Ce volume supplémentaire s’oppose au mouvement rotatif de l’avalanche et
permet au rider de se maintenir à la surface.
Le Rider 18, compatible ABS, propose donc tous les avantages d’un sac à
dos de freeride : porte-skis, porte-piolet, sangles, grandes poches… mais
son dos est en plus amovible afin de pouvoir mettre le dos ABS. Grâce à un
système de zip ultra-résistant, on peut choisir de mettre un dos « normal »
ou le dos ABS. Pour un usage très polyvalent.
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ET JE JOINS MON RÉGLEMENT DE 16 EUROS (PARTICIPATION AUX FRAIS DE PORT)
PAR CHÉQUE BANCAIRE À L’ORDRE DE FREE PRESSE.
À RENVOYER À, FREE PRESSE, 9 RUE DES ACACIAS, 40130 CAPBRETON.

n a tous croisé un jour le mystérieux acronyme «Ykk» sur les zips de
nos vêtements et particulièrement sur nos affaires de ski. Ce label de
fermetures à glissières entretient depuis longtemps des rapports privilégiés
avec la montagne. «Ykk est présent historiquement dans le ski depuis le
début des années 70, cela coïncide avec le développement des sports
d’hiver», explique Pascal Lochet, Responsable marketing de Ykk France.
«Ykk» signifie Yoshida Kogyo KK, du nom du fondateur de cette société
Tadao Yoshida. Etabli au Japon en 1934 ce dernier donne rapidement à sa
société une ampleur internationale.
Attention, produit très technique
Les liens entre Ykk et les sports d’hiver se sont encore renforcés avec
l’apparition du zip déperlant et son fort développement depuis 5 ans
dans l’univers de l’outdoor. Aujourd’hui, ce type d’accessoire qui évite de
multiplier les rabats et d’alourdir les vêtements et les sacs à dos, est utilisé
par la plupart des marques. Arc’teryx, véritable pionnier en la matière,
avait montré le chemin avec son «Watertight Zipper» lancé en 1999. «On
va du skieur alpiniste à la dame qui fait deux pistes à Courchevel», résume
Pascal Lochet. Eider, Millet, Lafuma, The North Face, Patagonia, Columbia
notamment, utilisent les zips déperlants de Ykk. Le principe du zip déperlant :
une enduction de polyuréthane sur le ruban de tissu qui lui donne un
aspect brillant caractéristique. Monté à l’envers, le zip est protégé par le
ruban enduit. La firme japonaise vient de lancer une seconde version en
«maille injectée», autrement dit avec des dents de plastique et non une
spirale de nylon, qui apporte notamment un aspect mat assez inédit.
Le zip déperlant s’est également assoupli et aplati, au gré de ses
améliorations, pour se faire oublier des pratiquants. Les dernières
tendances, ce sont le retour du zip en métal poli chez les griffes
de ski dans un esprit sport chic et le lancement du «Natulon»,
un zip à base de matériaux recyclés et recyclables. Le
fameux zip s’est également adapté aux besoins du sport en
devenant phosphorescent par exemple et en équipant les
combinaisons de plongée étanches d’impressionnants zips
métalliques. Dernier développement en date : la «Quickburst»,
une fermeture qui s’ouvre sans se rompre sous l’effet d’une traction.
Initialement mise au point pour des gilets autodéclencheurs de sauvetage
en mer, elle va être adaptée des airbags paravalanche.
En dehors des zips, des boutons et autres attaches pour, le groupe Ykk
est également présent dans l’industrie du bâtiment, la haute technologie
(fibre optique) et l’agriculture. Il produit chaque année plus de 2 millions de
kilomètres de zips dans le monde et emploie 36 000 personnes dans 60
pays, réalisant un chiffre d’affaires de plus de 5 milliards d’euros. «Entre
nos vêtements, notre voiture, notre équipement de sport, notre maison,
chacun d’entre nous utilise en moyenne 10 mètres de zips Ykk», conclut
Pascal Lochet de Ykk France.
AGNÈS MILLER

Photo by Jens Morten Øvrevoll
www.norrona.com

© MIKE STEEGMANS
Ski freestyle avec grab et rotation sur les grosses tables, pour tester la
liberté de mouvements et la résistance des tenues.

686
H Veste Uzi et pantalon Original Cargo
F Veste Signature et pantalon Tribute
AIGLE
H Veste Shamen et pantalon Accom
F Veste Cyclik et pantalon Silvide ü
ANALOG
H Veste Geiger et pantalon Boundary
ARC’TERYX
F Veste et pantalon Scorpion
AVALAAN
H Veste Ninja Miii et pantalon Blimp
BILLABONG
H Veste Shomen
BONFIRE
H Veste Baker et pantalon Arc
CHIEMSEE
H Veste Mad et pantalon Rasmos
F Veste Abby-Softshell et pantalon Brenda-Softshell
COLUMBIA
H Veste Sunday River et pantalon Ital Corner
F Veste Modern Bliss et pantalon Luna sky
DAINESE
H Veste et pantalon Arlberg
DEGRÉ7
H Veste Quest et pantalon K2
F Veste Peaks et pantalon Lhassa
EIDER
H Veste Sphere et pantalon Ayako
F Veste Widdy et pantalon Khera
FOURSQUARE
H Veste Ruff et pantalon Boswell
F Veste Angela et pantalon Fuji
FUSALP
H Veste Nucha et pantalon Nuts
F Veste NArcisse et pantalon Nizz
HAGLOFS
H Veste Couloir
F Veste et pantalon Couloir Q
HELLY HANSEN
H Veste Granite et pantalon Warren
F Veste JPN Electra CIS et pantalon Brighton
KANABEACH
F Veste Goldy lock
KILLY
H Veste Enigma et pantalon Légende
F Veste Luck et pantalon Twist
L1
H Veste Perfect Crime et pantalon Shotgun Blues
L1TA
F Veste Thunder et pantalon Estranged
LAFUMA
F Veste Spitfire twin et pantalon Spitfire
LOWE ALPINE
H Veste et pantalon Randonnée
MILLET
H Veste Ride GTX et pantalon Motion GTX
F Veste LD Elipse et pantalon LD Premium
NIKE ACG
H Veste All Mountain Insulated
F Veste All Mountain Insulated et pantalon All Mountain
NITRO
H Veste Your Generation et pantalon Give it Revolution
F Veste Tonite et pantalon Good Girl
NORRONA
H Veste et pantalon Lofoten
OAKLEY
H Veste Puffy et pant Timber
F Veste Spontaneous et pantalon Checked Out
O’NEILL
H Veste Freedom Foyo et pantalon Freedom Yori
F Veste BB Freedom Emaki et pantalon BB Freedom Ikebana
ORAGE
H Veste Club et pantalon Jam Twed
F Veste Mantra et pantalon Bionic
OXBOW
F Veste Rabhia et pantalon Reflea
PATAGONIA
H Veste Primo Down et pantalon Primo Flash
F Veste Primo Flash et pantalon New dimension
PEAK PERFORMANCE
H Veste et pantalon Banff
F Veste Banff et pantalon Snow Spirit
PLUSMINUS
H Veste Double crosser et pantalon Happy hour uni
F Veste Triple et pantalon Muffin
PROTEST
H Veste Duel et pantalon Core
F Veste Faz et pantalon Dang
QUIKSILVER
H Veste et pantalon Candide Thovex
RIDE
H Veste Quentin et pantalon Attic Vented Cargo
F Veste Millhaven et pantalon Brisbane Vented Cargo
RIP CURL
H Veste STL et pantalon Noble
F Veste Distortion et pantalon Overdrive
ROSSIGNOL
H Veste Gordon PR Snow et pantalon Apex Pant Red
F Veste Alia Black et pantalon Misty Pant Snow
ROXY
F Veste Printed et pantalon Dobby
SALEWA
H Veste Contact PTX et pantalon Cayas PT
SALOMON
F Veste Origins 3:1etpantalon Origins
SCHOFFEL
H Veste et pantalon Cosmic
F Veste et Pantalon Cosmic
SPECIAL BLEND
H Veste Utility
F Veste Fluff et pantalon Justice
SUN VALLEY
H Veste Chronicle et pantalon Park Cargo
F Veste Moka et pantalon Hagain
THE NORTH FACE
H Veste Chronicle et pantalon Park Cargo
F Veste Elixer et pantalon Elixer Cargo
VANS
H Veste et pantalon Best Fucking Jacket
WHITE OUT
H Veste Janny et pantalon Torgny
F Veste Akhmatova et pantalon Neo Jelena

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(en partenariat avec VANS et SOORUZ)
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Sous le soleil ou sous la neige.
Sur les pistes comme en freeride.

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