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Combustion

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Chapitre 2<br />

<strong>Combustion</strong><br />

1


Nous étudierons dans ce chapitre le mode<br />

de production de chaleur le plus couramment<br />

rencontré dans l’industrie.<br />

Nous nous limiterons au bilan énergétique et<br />

non aux processus de la formation et du<br />

développement des flammes et à leur théorie.<br />

Ce chapitre aidera à la compréhension du<br />

phénomène de combustion. Il permet aussi<br />

d’aborder et traiter les problèmes de combustion<br />

technique les plus courants.<br />

2


I. Généralit G ralités :<br />

La combustion est une réaction r action chimique<br />

d’oxydation oxydation d’un d un combustible par un comburant<br />

comburant.<br />

.<br />

Les produits de combustion s’appellent s appellent aussi gaz<br />

brûlés br s ou fumées. fum es.<br />

La combustion fournit de l'énergie l' nergie calorifique et<br />

émet met généralement g ralement de la lumière. lumi re.<br />

Le développement d veloppement de la société soci industrielle<br />

moderne et la sauvegarde de l'environnement se<br />

fondent sur la maîtrise ma trise de cette réaction r action de<br />

combustion.<br />

3


Dans un phénom ph nomène ne de combustion, les corps en<br />

présence pr sence sont les suivants :<br />

LE COMBUSTIBLE<br />

LE COMBURANT<br />

LE PRODUIT DE COMBUSTION<br />

Les combustibles sont des corps susceptibles de<br />

se combiner à l’oxygène par une réaction<br />

d’oxydation exothermique.<br />

L’oxydation doit être assez vive pour se<br />

poursuivre normalement après amorçage.<br />

4


3 catégories de combustibles :<br />

• COMBUSTIBLES SOLIDES<br />

• COMBUSTIBLES LIQUIDES<br />

• COMBUSTIBLES GAZEUX<br />

5


Cependant, quelle que soit la nature du<br />

combustible, la réaction de combustion<br />

proprement dite ne peut avoir lieu que<br />

lorsque les réactifs sont sous<br />

forme gazeuse<br />

Si le combustible n'est pas à l'état gazeux, il<br />

se vaporise ou se sublime préalablement<br />

(éventuellement<br />

chimique).<br />

après décomposition<br />

6


Les combustibles solides :<br />

Tous les combustibles solides sont<br />

d'origine végétale à l’exception des<br />

propergols (carburants pour fusées).<br />

L'uranium et les autres corps<br />

radioactifs, qui produisent de<br />

l'énergie par fission nucléaire, ne sont<br />

pas des combustibles au sens précis<br />

du terme car,<br />

lors de leur utilisation, ils ne<br />

participent à aucune réaction de<br />

combustion.<br />

7


Les combustibles solides :<br />

Le bois :<br />

Encore largement utilisé utilis dans le<br />

monde sous sa forme brute, le<br />

bois est par ailleurs un des<br />

facteurs de la désertification<br />

d sertification<br />

surtout dans les zones<br />

subsahariennes.<br />

8


Le charbon :<br />

désigne signe les combustibles solides<br />

résultant sultant de la décomposition d composition et de la<br />

fossilisation de la végétation.<br />

v tation.<br />

Selon leur degré degr d'évolution, d' volution, et leur teneur<br />

en carbone et en eau, on distingue<br />

la tourbe (une matière mati re encore très tr s humide<br />

et au pouvoir calorifique peu élev levé, , résultat r sultat<br />

d'une décomposition d composition sommaire)<br />

le lignite la houille l'anthracite<br />

9


Les combustibles liquides :<br />

Les combustibles liquides, voire<br />

gazeux, proviennent généralement du<br />

pétrole, qui est<br />

un mélange d'hydrocarbures,<br />

c'est-à-dire de composés à base de<br />

carbone C et d'hydrogène H,<br />

auxquels s'ajoutent essentiellement du<br />

soufre S, de l'oxygène O et de l'azote N.<br />

10


Les comburants :<br />

Les plus fréquemment utilisés sont :<br />

l’air qui comprend principalement de l’oxygène, de<br />

l’azote, de la vapeur d’eau et du CO 2 .<br />

l’oxygène pur.<br />

Ils peuvent être incorporés préalablement au<br />

combustible soit :<br />

sous forme d’alliage chimique,<br />

sous forme d’air ou d’oxygène liquide, comme par<br />

exemple dans les explosifs et dans les carburants pour<br />

fusées.<br />

11


Substance<br />

N 2<br />

O 2<br />

Ar<br />

H 2 O<br />

CO 2<br />

Composition de l’air atmosphérique :<br />

Pression partielle (bar)<br />

0.7665<br />

0.2056<br />

0.0091<br />

0.0316<br />

0.0003<br />

Mol de i / mol d’air<br />

0.7565<br />

0.2030<br />

0.0090<br />

0.0312<br />

0.0003<br />

12


II. Equations chimiques de base :<br />

La combustion du carbone C, de l’hydrogène H et du soufre S<br />

donne lieu aux équations chimiques de base suivantes :<br />

<strong>Combustion</strong> du carbone<br />

C + O 2 ⇔ CO 2 ∆h 0 = - 32 760 J/g C<br />

C + ½ O 2 ⇔ CO ∆h 0 = - 9 200 J/g C<br />

CO + ½ O 2 ⇔ CO 2 ∆h 0 = - 10 100 J/g CO<br />

<strong>Combustion</strong> de l’hydrogène<br />

H 2 + ½ O 2 ⇔ H 2 O liq ∆h 0 = - 141 800 J/g H 2<br />

H 2 + ½ O 2 ⇔ H 2 O vap ∆h 0 = - 120 000 J/g H 2<br />

<strong>Combustion</strong> du soufre<br />

S + O 2 ⇔ SO 2 ∆h 0 = - 9 250 J/g S<br />

13


∆h o est appelée chaleur de réaction ou enthalpie<br />

de réaction (par les chimistes et les physiciens).<br />

∆h o est appelée pouvoir énergétique (par les<br />

thermiciens).<br />

∆h 0 est définie pour des conditions de référence<br />

P 0 et T 0 qui sont en général les valeurs<br />

standards :<br />

P 0 = 1 atm ≈ 1,01325 bar = 101325 Pascal.<br />

T 0 = 25 °C = 298,15 K.<br />

14


Les grandeurs molaires ou massiques sont reliées<br />

par : ∆H0 = M . ∆h0 M la masse<br />

combustible.<br />

molaire du<br />

Les équations de base ci-dessus donnent lieu aux<br />

valeurs molaires suivantes :<br />

C + O 2 ⇔ CO 2 ∆H 0 = - 393 500 J/mol C<br />

C + ½ O 2 ⇔ CO ∆H 0 = - 110 500 J/kg C<br />

CO + ½ O 2 ⇔ CO 2 ∆H 0 = - 283 000 J/mol CO<br />

H 2 + ½ O 2 ⇔ H 2 O liq ∆H 0 = - 285 900 J/mol H 2<br />

H 2 + ½ O 2 ⇔ H 2 O vap ∆H 0 = - 241 800 J/mol H 2<br />

S + O 2 ⇔ SO 2 ∆H 0 = - 296 600 J/mol S<br />

15


La combustion des hydrocarbures donne lieu à des équations<br />

chimiques plus complexes dont voici quelques exemples :<br />

Méthane CH 4 :<br />

CH 4 + 2O 2 ⇔ CO 2 + 2H 2 O liq ∆H o = - 890 400 J/mol CH 4<br />

CH 4 + 2O 2 ⇔ CO 2 + 2H 2 O vap ∆H o = - 802 300 J/mol CH 4<br />

Ethylène C 2H 4 :<br />

C 2 H 4 + 3O 2 ⇔ 2CO 2 + 2H 2 O liq ∆H 0 = - 1 411 000 J/mol C 2 H 4<br />

C 2 H 4 + 3O 2 ⇔ 2CO 2 + 2H 2 O vap ∆H 0 = - 1 323 000 J/mol C 2 H 4<br />

Ethane C 2H 6 :<br />

C 2 H 6 + 7/2 O 2 ⇔ 2CO 2 + 3H 2 O liq<br />

C 2 H 6 + 7/2 O 2 ⇔ 2CO 2 + 3H 2 O vap<br />

∆H 0 = - 1 560 000 J/mol C 2 H 6<br />

∆H0 = - 1 428 000 J/mol C216H 6


Le pouvoir énergétique ∆H o de tout<br />

hydrocarbure peut se déduire de ceux<br />

des éléments de base C et H 2.<br />

Mais il ne peut pas être calculé<br />

simplement par la règle des mélanges,<br />

car il faut tenir compte de la chaleur de<br />

formation de l’hydrocarbure.<br />

17


Exemple :<br />

Pour le méthane CH 4 , les équations précédentes donnent :<br />

C + O 2 ⇔ CO 2 ∆H o = - 393 500 J/mol C<br />

H 2 + ½ O 2 ⇔ H 2 O vap ∆H o = - 241 800 J/mol H 2<br />

C → 1 x 393 500 = - 393 500 J/mol de C<br />

H 4 → 2 x 241 800 = - 483 600 J/mol de H 2<br />

Chaleur de formation de CH 4<br />

= 74 800 J/mol CH 4<br />

Le pouvoir énergétique du mélange CH 4 = - 802 300 J/mol CH 4<br />

Attention ! Une simple règle de mélange conduit à une<br />

erreur inadmissible de 9,3 %.<br />

18


Exemple de combustion : Moteur à combustion interne<br />

La combustion, pour se faire, requière trois paramètres:<br />

- un combustible (pour l'automobile, le carburant)<br />

- un comburant (pour l'automobile l'oxygène de l'air)<br />

-une source de chaleur (pour l'automobile l'étincelle de la<br />

bougie ou la pression dans la chambre de combustion)<br />

La formule chimique d'une combustion stœchiométrique est :<br />

m 79,1<br />

m<br />

m 79,<br />

1<br />

C H + (n + ))( O + ( )) N ⇒ nCO + H O + (n + )( ) N + chaleur<br />

n m 4 2 20,9 2<br />

2 2 2 4 20,<br />

9 2<br />

19


COMBUSTION ESSENCE (Heptane) :<br />

C7H16 + 11O2 + 44N2 => 7CO2 + 8H2O + 44N2 + Chaleur<br />

dosage stœchiométrique : 1g d'essence pour 15,1g d'air<br />

COMBUSTION GAS-OIL (Cétane):<br />

C 16 H 34 + 24,5(O 2 + 4N 2 ) => 16CO 2 + 17H 2 O + 98N 2 + Chaleur<br />

dosage stœchiométrique 1g de gas-oil pour 14,88g d'air<br />

20


III. Pouvoir énergétique à volume constant:<br />

Le pouvoir énergétique à volume constant P ev d’un<br />

combustible B est la grandeur définie par la relation (sous forme<br />

massique ou molaire) : P ev = - ∆u 0 =<br />

U M0 l’énergie interne du mélange initial M dans les conditions de<br />

référence P 0 et T 0 (valeurs standards : P 0 = 1 atm ≈ 1,01325 bar = 101325<br />

Pas et T 0 = 25 °C).<br />

U Rc0 l’énergie interne des produits finaux de combustion résultant<br />

d’une combustion complète dans les mêmes conditions de<br />

référence.<br />

m B la masse du combustible B en kg.<br />

U<br />

- U<br />

M0 Rc0<br />

m<br />

B<br />

21


On parle souvent de pouvoir calorifique, nous<br />

utiliserons l’expression ‘pouvoir énergétique’ car les<br />

produits de combustion sont utilisés dans les<br />

machines thermiques aussi bien pour produire de<br />

l’énergie-travail (moteur) que de l’énergie-chaleur<br />

(chaudière).<br />

22


Détermination expérimentale :<br />

Considérons la combustion complète d’un mélange M<br />

dans une enceinte indéformable et fermée. A l’état initial le<br />

mélange M de combustible B et de comburant A se trouve dans<br />

un état de référence caractérisé par P 0 et T 0 . La combustion est<br />

déclenchée, par exemple, par une étincelle électrique. Une<br />

énergie-chaleur est ensuite extraite par un thermostat de façon<br />

que la température des produits de combustion Rc soit ramenée à<br />

la température de référence T 0 , la pression finale P Rc étant en<br />

général différente de la pression initiale P 0 .<br />

23


Le bilan de masse s’écrit :<br />

m Rc = m M = m B + m A<br />

En divisant par la masse du combustible m B nous obtenons<br />

la relation sans dimension :<br />

xB<br />

Rc<br />

= 1 +<br />

xB<br />

L<br />

x B<br />

L : Le rapport d’air<br />

x B<br />

Rc<br />

: Le rapport de produits de combustion<br />

24


Le premier principe pour système fermé s’écrit :<br />

∆U t = ∆U = E + + Q +<br />

On considère, pour l’expérience, les conditions suivantes :<br />

Parois indéformables E + = 0<br />

Etat de repos initial et final ∆E c = 0<br />

Pas de déplacement vertical ∆Z = 0.<br />

L’expression du premier principe s’écrit ainsi :<br />

Q<br />

−<br />

v<br />

= - ∆U = U M (P 0 ,T 0 ) – U Rc (P Rc ,T 0 )<br />

Si l’on admet que les produits de combustion R c se comportent<br />

pratiquement comme des gaz semi-parfaits, leur énergie interne est<br />

quasiment indépendante de la pression, nous pouvons écrire :<br />

U Rc (P Rc ,T 0 ) ≅ U Rc (P 0 ,T 0 )<br />

25


B v<br />

q<br />

-<br />

En divisant tous les termes de l’équation donnant Q par la masse<br />

du combustible m B et en tenant compte de l’égalité précédente nous<br />

obtenons l’énergie-chaleur massique :<br />

B q v<br />

Qv m<br />

−<br />

= ≅<br />

B<br />

U<br />

La comparaison de cette équation avec celle donnant P ev montre<br />

bien l’égalité : Pev = - ∆u0 = B v q<br />

M0<br />

-<br />

m<br />

B<br />

U<br />

L’énergie-chaleur dégagée par la combustion isochore de<br />

l’unité de masse du combustible (dans les conditions standards de<br />

pression et de température) se confond avec le pouvoir énergétique à<br />

volume constant du combustible.<br />

Rc0<br />

v<br />

26


H - H<br />

M0 Rc0<br />

mB<br />

IV. Pouvoir énergétique à pression constante:<br />

Le pouvoir énergétique à pression constante P ep d’un<br />

combustible B est la grandeur définie par la relation (sous forme<br />

massique ou molaire) :<br />

P ep = - ∆h 0 =<br />

H<br />

M0<br />

-<br />

m<br />

B<br />

H<br />

Rc0<br />

H M0 l’enthalpie du mélange initial M dans les conditions de référence<br />

P 0 et T 0 (valeurs standards).<br />

H Rc0 l’enthalpie des produits finaux de combustion résultant d’une<br />

combustion complète dans les mêmes conditions de référence.<br />

m B la masse du combustible B en kg.<br />

27


Détermination expérimentale :<br />

Considérons la combustion complète d’un mélange M<br />

dans une enceinte fermée et déformable de façon à maintenir la<br />

pression constante. A l’état initial le mélange M de combustible B<br />

et de comburant A se trouve dans un état de référence caractérisé<br />

par P 0 et T 0 . L’expérience est analogue à celle décrite dans le<br />

paragraphe précédent, mais cette fois-ci le système est isobare et<br />

non isochore.<br />

28


Le système ici échange du travail (paroi déformable) :<br />

E + = - P 0 ∆v<br />

Le premier principe s’écrit :<br />

−<br />

QP<br />

= - ∆U – P 0 ∆V = - ∆(U + P 0 V)<br />

= - ∆H = H M (P 0 ,T 0 ) – H Rc (P 0 ,T 0 )<br />

En divisant par la masse du combustible m B , nous obtenons<br />

l’énergie-chaleur massique :<br />

q<br />

B<br />

P<br />

=<br />

Q<br />

m<br />

P<br />

B<br />

=<br />

H<br />

M0<br />

−<br />

m<br />

H<br />

Rc<br />

La comparaison avec la relation donnant P ep , montre<br />

bien l’égalité : Pep = - ∆h0 = B<br />

qP<br />

B<br />

29


L’énergie-chaleur dégagée par la combustion isobare<br />

de l’unité de masse du combustible (dans les conditions<br />

standards de pression et de température) est égale au<br />

pouvoir énergétique à pression constante du combustible.<br />

Remarque :<br />

Le pouvoir énergétique à pression constante P eP est<br />

égal à l’énergie-chaleur massique qu’il faut extraire d’un<br />

système ouvert en régime permanent siège d’une combustion<br />

complète isobare afin que les produits de combustion R c<br />

sortent à la même température que celle du mélange M initial.<br />

30


Considérons la combustion complète d’un système<br />

schématisé par la figure ci-dessous.<br />

En négligeant les variations des énergies cinétique et<br />

potentielle, le premier principe s’écrit :<br />

/ m B<br />

Q& −<br />

P = H&<br />

(P , T ) - H&<br />

M 0 0 R (P0<br />

, T0<br />

)<br />

q = h (P , T ) - h (P , T ) = - ∆h<br />

−<br />

P<br />

M<br />

0<br />

0<br />

Rc<br />

c<br />

0<br />

0<br />

0<br />

31


V. Comparaison de P ev et P ep :<br />

P<br />

ep<br />

= - ∆h<br />

0<br />

=<br />

q<br />

B<br />

P<br />

=<br />

H<br />

M0<br />

− H<br />

m<br />

Soit - ∆H 0 = H M0 -H Rc0 = (U M0 -P 0 V M0 ) - (U Rc0 + P 0 V Rc0 )<br />

B<br />

Rc0<br />

= - ∆U 0 -(V Rc0 -V M0 )P 0<br />

= - ∆U 0 -(V Rc0 -V M0 )P 0 .<br />

Ou - ∆U 0 = – ∆H 0 + P 0 ∆V<br />

Or P ep = -∆h 0 et P ev = - ∆u 0<br />

P ev -P ep = P 0 ∆V > 0.<br />

32


VI. Pouvoirs énergétiques supérieurs et inférieurs :<br />

Les pouvoirs énergétiques supérieurs d’un<br />

combustible sont les grandeurs P evs et P eps<br />

correspondant aux définitions précédentes lorsque<br />

l’eau contenue dans les produits de combustion se<br />

présente sous forme liquide.<br />

Les pouvoirs énergétiques inférieurs d’un<br />

combustible sont les grandeurs P evi et P epi<br />

correspondant aux définitions précédentes lorsque<br />

l’eau contenue dans les produits de combustion se<br />

présente sous forme gazeuse (vapeur d’eau).<br />

33


La distinction entre les pouvoirs énergétiques<br />

Inférieurs et supérieurs n’intervient que pour les<br />

combustibles contenant de l’hydrogène ou de l’eau.<br />

Exemple :<br />

Soit un mazoute ayant une teneur de en hydrogène<br />

de 11% en masse. Lors de la combustion de 1 kg de<br />

mazoute, il apparaît (18 x110)/2 = 990 g de vapeur d’eau.<br />

Dans les conditions de température de l’expérience, la<br />

chaleur latente de vaporisation de l’eau est l = 2300 kJ/kg<br />

, on a donc P evi = P evs - 2300 x 0.990 = P evs – 2277.<br />

Pour le mazoute P evs = 42000 kJ/kg (différence de 5%)<br />

34


Remarque :<br />

Parmi les quatre pouvoirs énergétiques P ev , P ep ,<br />

P eps et P epi définis ci-dessus, dans la pratique, c’est le<br />

pouvoir énergétique inférieur à pression constante P epi<br />

qui est le plus utilisé. Ceci est du au fait que les<br />

combustions qui ont lieu dans les machines thermiques<br />

se font généralement en systèmes ouverts fonctionnant<br />

en régime permanent (pression sensiblement constante)<br />

et l’eau qui apparaît dans les gaz de combustion est à<br />

l’état vapeur et reste dans cet état dans l’atmosphère.<br />

35


Quelques Valeurs moyennes de pouvoirs<br />

énergétiques inférieurs à pression constante :<br />

Combustible Etat Peps (kJ/mol) Pepi (kJ/m<br />

C Graphite Solide 393,5 393,5<br />

CO Mono. Carbone Gaz 283,0 283,0<br />

H2 Hydrogène Gaz 285,9 241,8<br />

S Soufre Solide 296,6 296,6<br />

CH4 Méthane gaz 890,4 802,3<br />

C2H2 Acétylène Gaz 1300,0 1256,0<br />

C2H4 Ethylene Gaz 1411,0 1323,0<br />

C2H6 Ethane Gaz 1560,0 1428,0<br />

CH3OH Méthanol Liquide 727,6 638,4<br />

Bois Solide 17600 (J/<br />

Mazoute Liquide 42000 (J/<br />

36


COMBUSTIBLE<br />

SOURCE DE CHALEUR<br />

COMBURANT<br />

37


Le pouvoir énergétique à volume constant P ev d’un<br />

combustible B est la grandeur définie par la relation (sous<br />

forme massique ou molaire) :<br />

P<br />

B M0<br />

=<br />

- ∆u<br />

= q =<br />

ev 0 v mB<br />

Le pouvoir énergétique à pression constante P ep d’un<br />

combustible B est la grandeur définie par la relation (sous<br />

forme massique ou molaire) :<br />

P<br />

ep<br />

= - ∆h<br />

0<br />

=<br />

q<br />

B<br />

P<br />

=<br />

Les pouvoirs énergétiques supérieurs (inférieurs) d’un<br />

combustible sont les grandeurs P evs (P evi ) et P eps (P epi )<br />

correspondant aux définitions précédentes lorsque l’eau<br />

contenue dans les produits de combustion se présente<br />

sous forme liquide (sous forme gazeuse - vapeur d’eau).<br />

U<br />

H<br />

M0<br />

− U<br />

− H<br />

m<br />

B<br />

Rco<br />

Rc0<br />

38


Pouvoirs comburivores, excès exc s d’air, d air, Pouvoir fumigène fumig ne<br />

Le comburant le plus utilisé utilis sous la pression atmosphérique<br />

atmosph rique<br />

ou en surpression est naturellement l’air, l air, d’où d la définition d finition du<br />

pouvoir comburivore.<br />

1°) ) Pouvoir comburivore théorique th orique αo C’est est la quantité quantit d’air air strictement nécessaire n cessaire pour<br />

assurer la combustion d’un d un kilogramme<br />

de combustible.<br />

Le pouvoir comburivore théorique th orique est noté not αo et est<br />

exprimé exprim en kg d’air d air par kg de combustible.<br />

39


En écrivant crivant les réactions r actions de combustion<br />

et en remarquant que l’azote l azote N 2 ne<br />

s’oxyde oxyde pas aux températures temp ratures où o a lieu la<br />

combustion<br />

(se comporte comme un corps neutre),<br />

on détermine d termine le pouvoir comburivore αo :<br />

1 ⎡8<br />

⎤<br />

α = ⎢ C + 8 H + S - O<br />

o 23<br />

⎥<br />

⎣3<br />

⎦<br />

C, H, S et O représentent repr sentent les teneurs en % du<br />

combustible en carbone, en hydrogène, hydrog ne, en<br />

soufre et en oxygène. oxyg ne.<br />

40


Pour éviter viter que la proportion d’imbr d imbrûlés s<br />

ne soit pas trop grande, on introduit une<br />

quantité quantit d’air air α supérieure<br />

sup rieure à la valeur<br />

théorique th orique αo .<br />

Cette quantité quantit α représente<br />

repr sente<br />

le pouvoir comburivore réel r el.<br />

41


Facteur d’air d air (excès (exc s d’air) d air)<br />

Il est défini d fini par le rapport :<br />

o<br />

Un excès exc s d’air d air diminue la teneur en imbrûlés imbr s mais augmente,<br />

par contre, la chaleur véhicul v hiculée e par les fumées fum es qui est<br />

dissipée dissip e dans l’atmosph l atmosphère. re.<br />

Cette énergie nergie-chaleur chaleur a pour expression :<br />

(sous forme massique) qf = cpf (T f - T a )<br />

pf (T<br />

Cpf pf leur chaleur massique à pression constante,<br />

Tf la température temp rature des fumées fum es sortant de la cheminée, chemin e,<br />

Ta la température temp rature de l’atmosph l atmosphère. re.<br />

η<br />

=<br />

α<br />

α<br />

(en puissance) Q& = m&<br />

. c . (T - T )<br />

f pf f a<br />

m représente repr sente le débit d bit de masse des fumées, fum es,<br />

.<br />

42


On peut évaluer valuer les pertes par imbrûlés imbr s (a)<br />

et les pertes par chaleur sensible des fumées fum es (b)<br />

en les rapportant en pourcentage du pouvoir énerg nergétique tique<br />

inférieur inf rieur Pepi epi par exemple.<br />

Pertes<br />

% Pepi<br />

(α/α ο ) optimal<br />

La courbe (a) + (b) qui représente repr sente la somme des pertes présente pr sente<br />

généralement ralement un minimum correspondant à une valeur optimal du rapport η.<br />

Dans la pratique, on essaie lors de<br />

la conception et du calcul des<br />

installations thermiques de choisir<br />

pour η sa valeur optimal qui est :<br />

(a) + (b)<br />

(b)<br />

(a)<br />

α/α ο<br />

η opt ≈ 1,2 combustibles liquides<br />

η opt ≈ 1,4 combustibles<br />

combustibles solides<br />

43


Pouvoir fumigène fumig ne ϕ<br />

C’est est la masse de fumées fum es obtenues lors de la combustion<br />

complète compl te d’un d un kilogramme de combustibles.<br />

Il est noté not ϕϕ et s’exprime s exprime en kg de combustible.<br />

Si x est la teneur en cendre du combustible, en écrivant crivant la<br />

conservation de la masse, on a :<br />

ϕ<br />

=<br />

α<br />

+<br />

1<br />

-<br />

x<br />

100<br />

44


Exemple de calcul de α et ϕ<br />

Les réactions r actions de combustion sont des<br />

réactions actions exothermiques :<br />

C + O 2 ⇔ CO 2 ∆H 0 = - 393 500 J/mol C<br />

C + ½ O 2 ⇔ CO ∆H 0 = - 110 500 J/kg C<br />

H 2 + ½ O 2 ⇔ H 2 O liq ∆H 0 = - 285 900 J/mol H 2<br />

Une réaction r action incomplète<br />

incompl te comme celle du carbone avec<br />

l’oxyg oxygène, ne, correspond à une perte de chaleur importante,<br />

ce qui montre la nécessit n cessité d’adaptation adaptation d’un d un excès exc s d’air d air à la<br />

combustion considérée.<br />

consid e.<br />

45


Considérons alors 1 kg de combustible dont la<br />

composition est comme suit :<br />

825 g de Carbone : C % = 82,5 %<br />

115 g d’Hydrogène : H % = 11,5 %<br />

30 g de Soufre : S % = 3 %<br />

10 g d’Azote : N % = 1 %<br />

10 g d’Oxygène : O % = 1 %<br />

10 g d’Eau : H 2O % = 1 %<br />

Cherchons la quantité d’Oxygène nécessaire pour la<br />

combustion du Carbone, de l’Hydrogène et du Soufre :<br />

46


<strong>Combustion</strong> du Carbone selon la réaction :<br />

C + O 2 ⇔ CO 2<br />

La masse d’une mole de carbone C est M(C) = 12 g<br />

celle d’une mole d’oxygène O 2 est M(O 2 )=2x16 = 32 g<br />

→ la combustion de 12 g de carbone C nécessite<br />

32 g d’oxygène O 2 ( mélange stœchiométrique).<br />

1 kg du combustible contient 825 g de carbone<br />

→ la combustion de 825 g de carbone C nécessite<br />

32x825<br />

= 2200 g d’ O2 ( mélange stœchiométrique).<br />

12<br />

47


<strong>Combustion</strong> de l’Hydrogène selon la réaction :<br />

La masse d’une mole d’Hydrogène H 2 est M(H 2 ) = 2x1 = 2 g<br />

16x115<br />

12<br />

H 2 + 1/2O 2 ⇔ H 2O liq<br />

celle d’une mole d’oxygène O 2 est M(O 2 )=2x16 = 32 g<br />

→ la combustion de 2 g d’Hydrogène nécessite<br />

32/2 = 16 g d’oxygène O 2 ( mélange stœchiométrique).<br />

1 kg du combustible contient 115 g d’Hydrogène<br />

→ la combustion de 115 g d’Hydrogène nécessite<br />

= 920 g d’ O 2 ( mélange stœchiométrique).<br />

48


<strong>Combustion</strong> du Soufre selon la réaction :<br />

S + O 2 ⇔ SO 2<br />

La masse d’une mole de Soufre S est M(S) = 30 g<br />

celle d’une mole d’oxygène O 2 est M(O 2 )=2x16 = 32 g<br />

→ la combustion de 30 g de Soufre nécessite<br />

32 g d’oxygène O 2 ( mélange stœchiométrique).<br />

1 kg du combustible contient 30 g de Soufre<br />

→ la combustion de 30 g de Soufre nécessite<br />

32x30<br />

32<br />

= 30 g d’O 2 ( mélange stœchiométrique).<br />

49


L’azote azote ne s’oxyde s oxyde pas dans les conditions usuelles de<br />

combustion,<br />

10 g d’oxyg d oxygène ne existent déjà d dans le combustible,<br />

la combustion nécessite n cessite donc au total :<br />

(2200 2200 + 920 + 30) 30)<br />

– 10 = 3140 g d’oxyg d oxygène ne.<br />

Pour des conditions atmosphériques atmosph riques moyennes de température<br />

temp rature<br />

et de pression, on a 230 g d’oxyg d oxygène ne O 2 dans 1 kg d’air d air. .<br />

3140<br />

=<br />

230<br />

La masse d’air d air nécessaire<br />

n cessaire à la combustion de<br />

1 kg de combustible est donc :<br />

13,65<br />

kg<br />

d'air<br />

C’est est<br />

le pouvoir comburivore<br />

théorique th orique α 50<br />

o .


α<br />

Ce résultat r sultat peut aussi être obtenu par application de la<br />

relation ,<br />

1 ⎛ 8<br />

α = ⎜ C + 8 H + S - O<br />

o 23 ⎝ 3<br />

avec C, H, S et O les teneurs en % du combustible en<br />

carbone, en hydrogène, hydrog ne, en soufre et en oxygène. oxyg ne.<br />

D’apr après s la composition du combustible :<br />

C = 82,5 % H = 11,5 % S = 3 % O = 1 %<br />

Ce qui donne :<br />

o<br />

=<br />

1<br />

23<br />

⎛<br />

⎜<br />

⎝<br />

8<br />

3<br />

82,5<br />

+<br />

8x11,5<br />

+<br />

⎞<br />

3 - 1⎟<br />

=<br />

⎠<br />

⎞<br />

⎟<br />

⎠<br />

13,65<br />

kg<br />

d'air<br />

51


Pouvoir fumigène fumig ne ϕ<br />

En l’absence l absence d’imbr d imbrûlés s (x = 0) et (α ( = αo), ), le<br />

pouvoir fumigène fumig ne ϕ vaut :<br />

ϕ<br />

=<br />

α<br />

+<br />

1<br />

-<br />

x<br />

100<br />

= α + 1 = 14,65 kg d'air<br />

o<br />

52


Composition des fumées fum es<br />

Cherchons à titre d’exemple d exemple la teneur en CO 2 dans les<br />

fumées. fum es.<br />

Le CO 2 provient de la réaction r action : C + O2 ⇔ CO2 La combustion d’une d une mole de carbone C (12 ( 12 g) g<br />

libère lib re 1 mole de CO 2 (12 + 2 x 16 = 44g). 44g).<br />

La combustion de 1 kg de combustible contenant 825 g<br />

de carbone libère lib re donc :<br />

44x825<br />

= 3,025 kg de<br />

12<br />

La teneur en CO 2 des fumées fum es est : 3,<br />

025x100<br />

=<br />

20,65 %<br />

14,<br />

65<br />

CO2<br />

Cette teneur permet de contrôler la combustion, à savoir si la<br />

53<br />

combustion est complète compl te ou incomplète<br />

incompl te


Température Temp rature de combustion T f<br />

Température Temp rature théorique th orique de combustion T t<br />

C’est est la température<br />

temp rature à laquelle sont portées port es les produits de<br />

combustion (fumées) (fum es) du fait de la chaleur dégag d gagée e par la<br />

réaction. action.<br />

On suppose que la combustion est complète compl te et adiabate.<br />

Pour calculer T t, , on considère consid re initialement un mélange m lange<br />

1 kg<br />

T c<br />

c pc<br />

P o<br />

Etat initial<br />

A kg d’air<br />

T a<br />

c pa<br />

P o<br />

P o<br />

Etat final<br />

A+1 kg de fumées<br />

T f<br />

c pf<br />

54


Nous considérons consid rons les chaleurs massiques à pression<br />

constante car dans les installations thermiques nous avons<br />

des systèmes syst mes ouverts qui évoluent voluent de façon fa on isobare.<br />

La chaleur dégag d gagée e par la combustion est égale gale à la variation<br />

d’enthalpie enthalpie du système syst me :<br />

Qp = ∆H H = H f – Hi Hi est l’enthalpie l enthalpie du mélange m lange initial (air ( air + combustible) combustible ;<br />

Hf est l’enthalpie l enthalpie des ( A + 1 ) kg de fumées fum es ;<br />

Pour un gaz qui évolue volue à pression constante :<br />

dh = cp . dT ;<br />

Pour un solide : dh = c . dT ;<br />

Nous prenons comme température temp rature de référence r rence<br />

T = 0 °C pour laquelle H = 0.<br />

55


Q<br />

Nous avons donc :<br />

f<br />

Tt<br />

H = (A + 1) . ∫ c . dT H = A . ∫ c . dT + ∫ c<br />

cpa pa et cpc epi P<br />

0 pf<br />

i<br />

T<br />

a<br />

0 pa<br />

En se ramenant à 1 kg de combustible :<br />

Q<br />

=<br />

P<br />

=<br />

(A<br />

+<br />

1)<br />

.<br />

T<br />

∫<br />

t<br />

0 pf<br />

. dT<br />

pc sont en général g ral faibles,<br />

leurs variations en fonction de T sont donc faibles,<br />

on les remplace par leurs valeurs moyennes :<br />

c<br />

-<br />

A<br />

.<br />

T<br />

∫<br />

a<br />

c<br />

0 pa<br />

Une formule approchée approch e donne la variation de cf P<br />

=<br />

P<br />

epi<br />

T<br />

= (A + 1) . ∫ (0,24 +<br />

t<br />

0<br />

6.10<br />

-5<br />

. dT<br />

T) . dT - A . c<br />

-<br />

T<br />

∫<br />

c<br />

T<br />

c<br />

c<br />

0 pc<br />

0 pc<br />

c<br />

pa<br />

. dT<br />

. dT<br />

et<br />

en fonction de T<br />

pa<br />

. T<br />

a<br />

-<br />

c<br />

pc<br />

c<br />

56<br />

pc<br />

. T<br />

c


P<br />

epi<br />

Température Temp rature réelle r elle de combustion<br />

Elle s’obtient s obtient en tenant compte :<br />

Du taux d’imbr d imbrûlés r,<br />

Des pertes thermiques Qr dues essentiellement au rayonnement, d’où d :<br />

( 1<br />

−<br />

r)<br />

−<br />

Q<br />

r<br />

T<br />

t<br />

= (A + 1). ∫ (0,24 + 6.10<br />

0<br />

-5<br />

T).dT - A. c<br />

pa<br />

.T<br />

a<br />

-<br />

c<br />

pc<br />

57<br />

.T<br />

c


EXERCICE<br />

Ecrire la réaction action de combustion du propane C3H8 .<br />

Quelle est l’é ’énergie nergie dégag d gagée par la combustion de<br />

10 g de propane sachant que le pouvoir calorifique d’un d un<br />

alcane à n atomes de carbones vaut :<br />

(662 n + 260) kJ.mol -1 1 ?<br />

Cette combustion a servi à chauffer 3 kg d’eau, d eau, dont la<br />

température temp rature de départ d part vaut 15 °C. C. Quelle est la<br />

température temp rature finale de l’eau l eau ?<br />

Les masses molaires sont :<br />

[C] = 12 g/mol, [H] = 1 g/mol.<br />

58


La formule chimique d'une combustion stœchiométrique est :<br />

m<br />

m<br />

C H + (n + ) O ⇒ nCO + H O<br />

n m<br />

2<br />

2 2<br />

4<br />

2<br />

La réaction r action de combustion du propane C3H8 est donc :<br />

C H + 5 O ⇒ 3 CO + 4 H O<br />

3 8 2<br />

2 2<br />

La masse molaire d’une d une molécule mol cule de propane C3H8 est :<br />

[C 3H8] ] = 3 x 12 + 8 x 1 = 44 g.<br />

Le nombre N de moles contenues dans 10 g de propane est<br />

donc :<br />

44 g → 1 mol<br />

10 g →<br />

10 x 1<br />

N =<br />

= 0,227 mol<br />

44<br />

59


Le pouvoir calorifique ou pouvoir énerg nergétique tique d’un d un alcane à n<br />

atomes de carbones vaut : Q = (662 n + 260) kJ.mol -1<br />

Le pouvoir calorifique ou pouvoir énerg nergétique tique d’une d une mole de<br />

propane C 3H8 vaut : Q = (662 x 3 + 260) kJ.mol -1<br />

Le pouvoir calorifique ou pouvoir énerg nergétique tique de N moles de<br />

propane vaut : Q1 = (662 x 3 + 260) x 0,227 = 510 kJ.mol -1<br />

La quantité quantit de chaleur gagnée gagn e par l’eau l eau est :<br />

Q2 = meau eau x ceau eau x (T ( finale – Tinitiale) initiale)<br />

= 510 kJ.mol -1 ,<br />

masse de l’eau l eau : meau eau = 3 kg,<br />

chaleur massique de l’eau l eau : ceau eau = 4180 J.kg -1 .K -1 ,<br />

température temp rature initiale de l’eau l eau : Tinitiale initiale = 15 °C C = 288 K,<br />

La quantité quantit de chaleur gagnée gagn e par les 3 kg d’eau d eau est donc :<br />

Q2 = 3 x 4,180 x (T ( finale – 288) = 510 kJ.mol -1 , d’où d Tfinale finale = 55,7<br />

= 55,7 60°C.


FIN DU CHAPITRE 2<br />

MERCI DE VOTRE<br />

ATTENTION<br />

61

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