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22.10.2013 Views

d'autant plus manifeste pour des protéines solubles à structure ordonnée (Razumovsky et Damodaran, 1999). Dans le cas des observations (iii) et (iv), plusieurs auteurs ont suggéré que la non-linéarité et la saturation de la courbe d'adsorption observées pour plusieurs protéines solubles pourraient être dues au développement progressif d'une ou de plusieurs barrières énergétiques d'activation à l'interface (MacRitchie, 1978; Graham et Phillips, 1979a; Ter- Minassian Saraga, 1981; MacRitchie, 1990a,b; Damodaran et Song, 1991). Selon cette hypothèse, après un temps fini d'adsorption, la vitesse d'adsorption des protéines à l'interface serait telle que 39 (1.46) où ka et Ea représentent, respectivement, la constante et l'énergie d'activation. Cette énergie d'activation provient essentiellement de l'une ou l'autre, ou des deux barrières énergétiques suivantes: (1) une barrière de pression surfacique (MacRitchie et Alexander, 1963b) et (2) une barrière de potentiel surfacique (MacRitchie et Alexander, 1963c). En fait, à des valeurs élevées de lp, une protéine soluble neutre doit, pour être adsorbée, comprimer d'autres protéines du film adsorbé. Pour y arriver, celle-ci doit alors fournir un travail contre la pression surfacique (Wn = JrrpdA) afin de créer une aire de pénétration (M). Si, de plus, cette protéine s'avère chargée (Qp), alors elle doit fournir un travail supplémentaire contre le potentiel surfacique (Wq, = JQpd

d'autant plus manifeste pour des protéines solubles <strong>à</strong> structure ordonnée<br />

(Razumovsky et Damodaran, 1999). Dans le cas des observations (iii) et (iv),<br />

plusieurs auteurs ont suggéré que la non-linéarité et la saturation de la courbe<br />

d'adsorption observées pour plusieurs protéines solubles pourraient être <strong>du</strong>es au<br />

développement progressif d'une ou de plusieurs barrières énergétiques<br />

d'activation <strong>à</strong> l'interface (MacRitchie, 1978; Graham et Phillips, 1979a; Ter-<br />

Minassian Saraga, 1981; MacRitchie, 1990a,b; Damodaran et Song, 1991). Selon<br />

cette hypothèse, après un temps fini d'adsorption, la vitesse d'adsorption des<br />

protéines <strong>à</strong> l'interface serait telle que<br />

39<br />

(1.46)<br />

où ka et Ea représentent, respectivement, la constante et l'énergie d'activation.<br />

Cette énergie d'activation provient essentiellement de l'une ou l'autre, ou des deux<br />

barrières énergétiques suivantes: (1) une barrière de pression surfacique<br />

(MacRitchie et Alexander, 1963b) et (2) une barrière de potentiel surfacique<br />

(MacRitchie et Alexander, 1963c). En fait, <strong>à</strong> des valeurs élevées de lp, une<br />

protéine soluble neutre doit, pour être adsorbée, comprimer d'autres protéines <strong>du</strong><br />

film adsorbé. Pour y arriver, celle-ci doit alors fournir un travail contre la pression<br />

surfacique (Wn = JrrpdA) afin de créer une aire de pénétration (M). Si, de plus,<br />

cette protéine s'avère chargée (Qp), alors elle doit fournir un travail supplémentaire<br />

contre le potentiel surfacique (Wq, = JQpd

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