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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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partisan présumé d’un candidat de l’opposition, et ont<br />

frappé sa femme et ses enfants.<br />

Réfugiés et demandeurs d’asile<br />

Trois demandeurs d’asile originaires de la RDC qui<br />

étaient maintenus en détention depuis 2003 sans<br />

inculpation ni jugement ont été remis en liberté.<br />

Médard Mabwaka Egbonde a été libéré en juin,<br />

Germain Ndabamenya Etikilime en septembre et<br />

Bosch Ndala Umba en novembre. Médard Mabwaka<br />

Egbonde a demandé l’asile à la Suède. L’avenir des<br />

deux autres hommes et de la famille de Germain<br />

Ndabamenya, dont les demandes d’asile (au Congo<br />

et dans un pays tiers) avaient été rejetées, demeurait<br />

incertain.<br />

Des milliers de personnes qui s’étaient réfugiées<br />

dans le nord du Congo en 2009 ont commencé à<br />

rentrer en RDC en mai.<br />

Près de 300 Congolais exilés au Gabon et dont le<br />

statut de réfugié avait pris fin ont été renvoyés de<br />

force dans leur pays d’origine. Une centaine d’autres<br />

seraient rentrés au Congo de leur plein gré. Certaines<br />

des personnes rapatriées de force ont déclaré avoir<br />

été maltraitées par les autorités gabonaises et avoir<br />

perdu leurs biens.<br />

Prisonniers d’opinion<br />

Paul Marie Mpouele, candidat aux élections<br />

législatives et vice-président du Parti du peuple<br />

congolais (PPC), a été arrêté le 17 avril ; il était<br />

accusé d’injures publiques et de menaces de mort<br />

envers le chef de l’État. Cette accusation était liée à<br />

une pétition lancée à son initiative appelant à la<br />

démission du président Sassou-N’Guesso à la suite<br />

de l’explosion du dépôt de munitions au mois de<br />

mars. Paul Marie Mpouele a d’abord été détenu par<br />

la DGST puis transféré à la prison centrale de<br />

Brazzaville. Il a bénéficié d’une libération provisoire<br />

en septembre. À la fin de l’année il n’avait fait l’objet<br />

d’aucune inculpation officielle. Il lui a été interdit de<br />

se rendre à l’étranger et d’avoir des activités<br />

politiques.<br />

n Le 9 avril, deux avocats représentant le colonel<br />

Marcel Ntsourou et d’autres personnes arrêtées à la<br />

suite de l’explosion du dépôt de munitions en mars ont<br />

été arrêtés. Ambroise Hervé Malonga et Gabriel<br />

Hombessa avaient tenté d’organiser une conférence de<br />

presse pour dénoncer le fait qu’ils n’étaient pas<br />

autorisés à avoir accès à leurs clients. Ils ont été<br />

Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong><br />

accusés d’atteinte à la sûreté de l’État pour avoir voulu<br />

tenir la conférence au domicile de Marcel Ntsourou,<br />

situé dans une caserne militaire. Ambroise Hervé<br />

Malonga a également été accusé d’avoir tenté<br />

d’exercer le métier d’avocat sans y être habilité. Peu<br />

avant, les deux avocats s’étaient vu interdire de tenir la<br />

conférence de presse dans un hôtel. Gabriel<br />

Hombessa a été remis en liberté en juillet et Ambroise<br />

Hervé Malonga en août.<br />

CORÉE DU NORD<br />

RÉPUBLIQUE POPULAIRE DÉMOCRATIQUE DE CORÉE<br />

Chef de l’État : Kim Jong-un<br />

Chef du gouvernement : Choe Yong-rim<br />

Les violations des droits humains demeuraient très<br />

répandues et systématiques. Le pays était toujours<br />

en proie à une crise alimentaire, et la malnutrition<br />

chronique et généralisée restait un problème de<br />

santé publique. Confrontés à une insécurité<br />

alimentaire persistante, des millions de Nord-<br />

Coréens continuaient de dépendre de l’aide<br />

alimentaire. Des informations ont fait état de la<br />

fermeture d’un camp de prisonniers politiques.<br />

Toutefois, plusieurs dizaines de milliers de<br />

personnes étaient toujours détenues dans ce type de<br />

camps, où les violations des droits humains, y<br />

compris les exécutions extrajudiciaires, le travail<br />

forcé, la torture et d’autres formes de mauvais<br />

traitements, étaient permanentes. Des exécutions<br />

ont été signalées, notamment de personnes qui<br />

avaient été écartées lors de la phase de transition au<br />

sommet de l’État. De lourdes restrictions pesaient<br />

toujours sur les droits à la liberté d’expression,<br />

d’association, d’opinion et de réunion. Les médias<br />

demeuraient étroitement surveillés.<br />

Contexte<br />

Kim Jong-un, leader suprême de la Corée du Nord<br />

depuis la mort de son père en 2011, a été nommé le<br />

11 avril au poste – nouvellement créé – de premier<br />

secrétaire du Parti des travailleurs de Corée ; il a été<br />

promu commandant de l’Armée populaire coréenne<br />

en juillet. Après plusieurs tentatives infructueuses, la<br />

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