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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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trois ans entre 2008 et 2011, dans l’attente de son<br />

expulsion. La commissaire pour l’administration<br />

(médiatrice) avait envoyé plusieurs courriers au ministère<br />

de l’Intérieur pour lui faire part de ses préoccupations au<br />

sujet de la légalité de la détention de cet homme.<br />

Les décisions de la Cour suprême ordonnant la<br />

remise en liberté de détenus au motif que la durée de<br />

leur détention était illégale n’étaient pas toujours<br />

respectées dans la pratique, les intéressés étant<br />

arrêtés de nouveau dès leur remise en liberté, pour<br />

les mêmes motifs que précédemment.<br />

Les pouvoirs publics auraient refusé d’examiner les<br />

nouvelles demandes d’asile déposées par des Syriens<br />

présents à Chypre qui souhaitaient que leur cas soit<br />

réévalué au vu du changement radical de la situation<br />

dans leur pays.<br />

Police et forces de sécurité<br />

Le 7 avril, les forces de police chypriotes, dont l’unité<br />

antiterroriste, ont effectué une descente dans un<br />

bâtiment situé dans la zone tampon qui était occupé<br />

par un mouvement multicommunautaire pour la paix.<br />

Elles ont arrêté 28 militants, parmi lesquels plusieurs<br />

mineurs. De nombreuses informations ont fait état de<br />

brutalités policières contre des militants lors du raid.<br />

Un avocat présent sur place a indiqué que cette<br />

opération était illégale car la police n’a pas présenté<br />

de mandat d’arrêt. Les autorités ont nié avoir eu<br />

recours à une force excessive.<br />

Défenseurs des droits humains<br />

En juillet, le directeur de KISA, une ONG œuvrant en<br />

faveur des migrants et des réfugiés, a été acquitté des<br />

accusations de participation à une émeute et à une<br />

réunion illégale qui avaient été retenues contre lui à la<br />

suite d’événements survenus lors du Rainbow Festival<br />

organisé à Larnaca en 2010 pour promouvoir la lutte<br />

contre le racisme. Des participants au festival auraient<br />

été molestés par des individus manifestant contre les<br />

migrants, et des heurts auraient eu lieu. Deux<br />

musiciens chypriotes turcs agressés et gravement<br />

blessés, par des manifestants selon eux, ont intenté à<br />

la fin de l’année une action en justice contre les<br />

autorités parce qu’elles n’avaient pas arrêté ni<br />

poursuivi en justice les auteurs de leur agression.<br />

Disparitions forcées<br />

En 2012, le Comité des personnes disparues à<br />

Chypre a exhumé les dépouilles de 43 personnes,<br />

Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong><br />

portant à 857 le nombre de corps exhumés depuis<br />

2006. À la fin de l’année, les dépouilles de<br />

336 personnes portées disparues (269 Chypriotes<br />

grecs et 67 Chypriotes turcs) avaient été identifiées et<br />

restituées à leur famille. En revanche, les<br />

responsables de ces disparitions n’avaient pas été<br />

identifiés ni poursuivis en justice par les autorités<br />

chypriotes ou turques à la fin de l’année.<br />

Visites et documents d’Amnesty<br />

<strong>International</strong><br />

v Des délégués d’Amnesty <strong>International</strong> se sont rendus à Chypre en juin<br />

et en octobre.<br />

4 Punishment without a crime: Detention of irregular migrants and<br />

asylum-seekers in Cyprus (EUR 17/001/2012).<br />

COLOMBIE<br />

RÉPUBLIQUE DE COLOMBIE<br />

Chef de l’État et du gouvernement : Juan Manuel<br />

Santos Calderón<br />

Les premiers pourparlers de paix officiels depuis<br />

10 ans entre le gouvernement et les Forces armées<br />

révolutionnaires de Colombie (FARC) ont débuté au<br />

mois d’octobre en Norvège. Toutefois,<br />

l’établissement d’une paix durable paraissait<br />

toujours aussi hypothétique, tant que les deux<br />

parties n’auraient pas pris d’engagement vérifiable<br />

en faveur d’un arrêt des atteintes aux droits humains<br />

et que les autorités n’auraient pas fait preuve de leur<br />

volonté de traduire en justice les auteurs présumés<br />

des crimes commis.<br />

Le Congrès a approuvé en décembre une loi<br />

accordant à la justice militaire un droit de regard<br />

renforcé sur les enquêtes concernant les atteintes<br />

aux droits humains. Cette loi était une menace pour<br />

les droits des victimes à la vérité, à la justice et aux<br />

réparations.<br />

Toutes les parties au conflit qui sévit depuis des<br />

années en Colombie, qu’il s’agisse des forces de<br />

sécurité agissant avec ou sans la complicité de<br />

formations paramilitaires, ou des groupes de<br />

guérilla, ont continué de se rendre responsables<br />

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