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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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faire une enquête en cas de mort violente, subite ou<br />

suspecte] à la fin de l’année.<br />

Le rapport faisant suite à l’enquête ouverte en<br />

Colombie-Britannique sur la manière dont la police a<br />

traité des affaires de disparition et de meurtre de<br />

femmes (dont beaucoup étaient autochtones) a été<br />

rendu public. Amnesty <strong>International</strong> et d’autres<br />

organisations ont dénoncé en décembre le fait que<br />

l’on ne se soit pas assuré de la participation pleine et<br />

effective à l’enquête des populations concernées.<br />

Lutte contre le terrorisme et sécurité<br />

En juin, la Commission d’examen des plaintes<br />

concernant la police militaire (CPPM) a rendu public<br />

un rapport qui, tout en blanchissant les policiers<br />

militaires, attirait l’attention sur les défaillances<br />

systématiques des procédures de transfert de<br />

prisonniers aux autorités afghanes en Afghanistan.<br />

Des consignes ministérielles datant de 2011 ont<br />

été rendues publiques en août. Elles enjoignaient la<br />

Gendarmerie royale et l’Agence des services<br />

frontaliers du Canada, dans les affaires où la sûreté<br />

publique était gravement menacée, d’exploiter les<br />

renseignements communiqués par des organismes<br />

étrangers et susceptibles d’avoir été obtenus sous la<br />

torture, ainsi que de partager des informations avec<br />

des gouvernements étrangers, même si ceci induisait<br />

un risque substantiel de torture.<br />

Omar Khadr, un citoyen canadien arrêté par<br />

l’armée américaine en Afghanistan en 2002 (il était<br />

alors âgé de 15 ans) et détenu à Guantánamo depuis,<br />

a été transféré dans une prison canadienne en<br />

septembre. Aux termes d’un accord sur sa peine<br />

conclu en 2011, il pouvait prétendre à ce transfert<br />

depuis 11 mois.<br />

Réfugiés et demandeurs d’asile<br />

Une loi prévoyant la détention systématique des<br />

demandeurs d’asile arrivant illégalement au Canada a<br />

été adoptée en juin. Le texte supprimait en outre la<br />

possibilité d’un recours auprès de la Section d’appel<br />

des réfugiés pour ces personnes et pour les<br />

ressortissants de pays désignés comme sûrs.<br />

En juin, le gouvernement a déposé un projet de loi<br />

privant un grand nombre de résidents permanents<br />

possédant un casier judiciaire de la possibilité de faire<br />

appel d’une mesure de renvoi ou de faire valoir des<br />

considérations d’ordre humanitaire lorsqu’ils sont<br />

visés par une telle mesure.<br />

Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong><br />

Toujours en juin, le gouvernement a<br />

considérablement réduit le budget assigné au<br />

Programme fédéral de santé intérimaire pour les<br />

réfugiés. Cette réduction budgétaire s’est traduite par<br />

toute une série de restrictions, parmi lesquelles<br />

l’impossibilité pour les demandeurs d’asile provenant<br />

de pays d’origine désignés comme sûrs de se faire<br />

soigner – sauf s’ils constituent un risque pour la santé<br />

d’autrui.<br />

n Kimberly Rivera a été expulsée en septembre vers<br />

les États-Unis, où elle a été arrêtée. Après avoir déserté<br />

l’armée américaine pour des raisons de conscience,<br />

cette femme avait fait une demande de statut de<br />

réfugié au Canada. Sa requête a été rejetée. À la fin de<br />

l’année, elle était incarcérée à la base américaine de<br />

Fort Carson, dans l’attente de sa comparution devant<br />

un tribunal militaire.<br />

Police et forces de sécurité<br />

En réponse aux manifestations massives d’étudiants<br />

dans la province du Québec, une loi d’exception<br />

limitant la liberté d’expression et de réunion a été<br />

adoptée en mai. Elle a été suspendue en septembre,<br />

à la suite d’un changement de gouvernement. Les<br />

autorités n’ont pas donné suite aux demandes<br />

d’enquête publique sur les violences policières lors<br />

des manifestations.<br />

Le Bureau du directeur indépendant de l’examen<br />

de la police de l’Ontario a recommandé en mai que<br />

soit engagée une procédure disciplinaire contre<br />

36 policiers. Cette procédure concernait des<br />

infractions commises lors des opérations de maintien<br />

de l’ordre durant les manifestations organisées en<br />

marge du sommet du G20 à Toronto, en 2010. Les<br />

audiences disciplinaires et l’examen des recours<br />

formés par les policiers accusés se poursuivaient à la<br />

fin de l’année.<br />

Responsabilité des entreprises<br />

Un rapport obligatoire sur l’impact en matière de<br />

droits humains de l’Accord de libre-échange Canada-<br />

Colombie, entré en vigueur en août 2011, a été rendu<br />

public en mai. Le gouvernement a déclaré qu’il était<br />

trop tôt pour procéder à cette évaluation.<br />

En novembre, la Cour suprême a refusé d’examiner<br />

l’appel interjeté dans une affaire visant une société<br />

minière canadienne, accusée d’avoir commis des<br />

atteintes aux droits humains en République<br />

démocratique du Congo. Il avait été estimé en<br />

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