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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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été retrouvés dans la baie. Ils étaient morts noyés après<br />

avoir été ligotés.<br />

Droits en matière de logement<br />

Des projets d’infrastructures urbaines, dont un grand<br />

nombre étaient lancés dans le cadre<br />

d’aménagements pour la Coupe du monde de football<br />

de 2014 et les Jeux olympiques de 2016, ont entraîné<br />

en 2012 l’expulsion forcée de familles de plusieurs<br />

communautés dans l’ensemble du pays. Les<br />

habitants ont été expulsés sans avoir été pleinement<br />

informés, en temps utile, des propositions du<br />

gouvernement ayant une incidence sur leur<br />

communauté. Les autorités n’ont pas non plus mené<br />

de véritables négociations avec eux pour étudier<br />

toutes les alternatives à l’expulsion et, au besoin,<br />

proposer une indemnisation complète ou un<br />

relogement satisfaisant à proximité. Les familles ont<br />

été déplacées loin de chez elles, dans des logements<br />

inadaptés où elles n’avaient souvent qu’un accès<br />

limité aux services de base et qui étaient situés dans<br />

des quartiers souffrant de graves problèmes de<br />

sécurité.<br />

n À Providência (centre de l’agglomération de Rio de<br />

Janeiro), 140 habitations ont été détruites au cours de<br />

l’année dans le cadre d’un projet de rénovation urbaine<br />

dans la zone portuaire. Ce projet prévoyait la démolition<br />

de quelque 800 logements.<br />

Certains des habitants expulsés ont été déplacés<br />

loin de chez eux, dans l’ouest de Rio de Janeiro, où<br />

de nombreux quartiers sont sous le contrôle des<br />

milices. Des familles vivant dans des lotissements des<br />

quartiers de Cosmos, Realengo et Campo Grande ont<br />

raconté qu’elles avaient été menacées et harcelées<br />

par des membres de ces milices. Certaines ont dû<br />

quitter leur appartement sous la contrainte.<br />

n En janvier, plus de 6 000 personnes ont été<br />

expulsées d’un site appelé Pinheirinho, situé à São<br />

José dos Campos, dans l’État de São Paulo. Elles<br />

vivaient là depuis 2004. La police a utilisé des chiens,<br />

du gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc lors<br />

de l’opération, qui a eu lieu alors que l’ordonnance<br />

d’expulsion avait été suspendue et que des<br />

négociations étaient en cours avec le gouvernement<br />

fédéral pour trouver une solution permettant aux<br />

habitants de rester chez eux. Ceux-ci n’avaient pas<br />

été avertis et ne s’étaient pas vu accorder<br />

suffisamment de temps pour rassembler leurs<br />

affaires. Les autorités ne leur ont pas proposé de<br />

Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong><br />

solution de relogement satisfaisante et, à la fin de<br />

l’année, la plupart vivaient dans des conditions<br />

dégradantes, dans des abris temporaires et d’autres<br />

logements précaires.<br />

Une enquête parlementaire a été lancée dans la<br />

ville de São Paulo à la suite du nombre élevé<br />

d’incendies qui ont détruit plusieurs favelas, la<br />

plupart situées à proximité de quartiers aisés. En<br />

septembre, 1 100 personnes se sont retrouvées à la<br />

rue après que la favela Morro do Piolho eut été<br />

réduite en cendres. En novembre, 600 habitants ont<br />

perdu leur foyer dans l’incendie qui a ravagé la favela<br />

d’Aracati. Quelque 400 habitants de la favela<br />

d’Humaitá avaient subi le même sort en juillet. Des<br />

habitants de Moinho se sont plaints d’avoir été<br />

empêchés par la police de reconstruire leur maison<br />

après la destruction par le feu de plusieurs logements<br />

de la favela, en septembre.<br />

Droits des femmes<br />

Les droits sexuels et reproductifs des femmes<br />

continuaient d’être menacés.<br />

En mars, la Haute Cour de justice a acquitté un<br />

homme accusé d’avoir violé trois fillettes de 12 ans,<br />

au motif que celles-ci auraient été des « travailleuses<br />

du sexe ». Condamnée aux niveaux national et<br />

international, la décision a été annulée par cette<br />

même instance en août.<br />

Visites et documents d’Amnesty <strong>International</strong><br />

v Des délégués d’Amnesty <strong>International</strong> se sont rendus dans l’État de<br />

l’Amazone en mars pour conduire des recherches sur les mauvais<br />

traitements en détention.<br />

BULGARIE<br />

RÉPUBLIQUE DE BULGARIE<br />

Chef de l’État : Gueorgui Parvanov,<br />

remplacé par Rossen Plevneliev le 22 janvier<br />

Chef du gouvernement : Boïko Borissov<br />

Les Roms étaient toujours en butte à des<br />

discriminations dans divers secteurs tels que<br />

l’éducation, l’emploi, la santé et le logement. Les<br />

conditions de détention ne respectaient pas les<br />

normes internationales relatives aux droits humains.<br />

Les violences homophobes persistaient.<br />

49<br />

B

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