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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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peine de mort. À la fin de l’année, le gouvernement<br />

n’avait pas encore promulgué les lois visant à<br />

supprimer totalement la peine capitale de la<br />

législation nationale.<br />

Visites et documents d’Amnesty<br />

<strong>International</strong><br />

4 Le Bénin adhère à un traité essentiel des Nations unies visant à abolir la<br />

peine de mort (AFR 14/001/2012).<br />

BOLIVIE<br />

ÉTAT PLURINATIONAL DE BOLIVIE<br />

Chef de l’État et du gouvernement : Evo Morales Ayma<br />

Les droits des populations indigènes à la<br />

consultation et au consentement préalable, donné<br />

librement et en connaissance de cause, pour les<br />

projets ayant des répercussions sur elles n’étaient<br />

toujours pas respectés. Les victimes de violations<br />

des droits humains commises sous les régimes<br />

militaires du passé n’avaient toujours pas obtenu de<br />

réparations complètes. L’administration de la justice<br />

continuait d’être marquée par des atermoiements.<br />

Des informations ont fait état d’atteintes à la liberté<br />

d’expression.<br />

Contexte<br />

De nombreuses manifestations ont été organisées<br />

pour défendre les droits des indigènes et exprimer<br />

des revendications économiques et sociales. La police<br />

est parfois intervenue en recourant de manière<br />

excessive à la force.<br />

En septembre, après s’être rendu dans le pays, le<br />

rapporteur spécial des Nations unies sur le racisme a<br />

pris acte de certaines avancées mais s’est dit<br />

préoccupé par la discrimination persistante dont<br />

étaient victimes les populations indigènes et d’autres<br />

communautés en danger.<br />

Droits des peuples indigènes<br />

En février a été votée une loi prévoyant la consultation<br />

des habitants indigènes du Territoire indigène et parc<br />

national Isiboro-Sécure (TIPNIS) au sujet du projet<br />

gouvernemental de construction d’une route<br />

Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong><br />

traversant le parc. Les populations indigènes<br />

opposées à ce projet ont mené en avril une marche<br />

vers La Paz car, selon elles, la consultation était<br />

contraire aux lois précédemment adoptées pour<br />

protéger le TIPNIS ainsi qu’aux normes<br />

internationales et à la Constitution.<br />

En juin, le Tribunal constitutionnel plurinational a<br />

estimé que la consultation était conforme à la<br />

Constitution, mais que les modalités de ce processus<br />

devaient être approuvées au préalable par toutes les<br />

communautés indigènes susceptibles d’être<br />

concernées. Le gouvernement a décidé en juillet de<br />

procéder à la consultation après avoir conclu des<br />

accords avec une partie seulement de ces<br />

communautés. La construction de la première portion<br />

de route a débuté en octobre, avant la fin du<br />

processus de consultation, dans un secteur situé en<br />

dehors du parc et du territoire indigène. À la fin de<br />

l’année, les autorités n’avaient toujours pas<br />

communiqué les résultats de la consultation.<br />

Aucun policier ayant recouru de manière excessive<br />

à la force lors des manifestations pacifiques<br />

organisées en 2011 contre la construction de cette<br />

route dans le TIPNIS n’avait été traduit en justice à la<br />

fin de l’année.<br />

À Mallku Khota (département de Potosí), des<br />

violences ont éclaté entre la police et des<br />

communautés locales qui n’avaient pas été<br />

préalablement consultées au sujet de l’exploitation<br />

d’une mine par une filiale bolivienne d’une compagnie<br />

minière canadienne. Le gouvernement a annoncé en<br />

août la nationalisation de la mine pour mettre fin au<br />

mouvement de protestation des personnes opposées à<br />

la compagnie minière canadienne. Les conflits entre<br />

partisans et détracteurs du projet se poursuivaient<br />

toutefois au mois de décembre.<br />

Impunité et système judiciaire<br />

Les procédures visant à traduire en justice les auteurs<br />

de violations des droits humains perpétrées sous les<br />

régimes militaires (1964-1982) continuaient de subir<br />

des retards. La lenteur de la justice a favorisé<br />

l’impunité dans d’autres affaires. Amnesty<br />

<strong>International</strong> a eu connaissance d’informations<br />

signalant un recours abusif au système judiciaire<br />

contre des opposants au gouvernement ou des<br />

personnes qui le critiquaient.<br />

n En avril et en mai, des dispositions législatives<br />

relatives à l’indemnisation des victimes de violences<br />

41<br />

B

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