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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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n Alexandre Denisenko, membre du syndicat<br />

indépendant REP, s’est vu refuser par les pouvoirs<br />

publics locaux de la ville de Brest l’autorisation<br />

d’organiser une manifestation le 17 mars pour<br />

protester contre le coût du logement. Les autorités ont<br />

motivé leur refus en invoquant l’absence de tout accord<br />

avec la police, les services ambulanciers et les services<br />

locaux de nettoyage et d’hygiène. Alexandre Denisenko<br />

a fait appel de cette décision auprès du tribunal de<br />

première instance, puis de la cour d’appel, du tribunal<br />

régional et enfin de la Cour suprême. Toutes ces<br />

juridictions ont donné raison aux autorités de Brest.<br />

Peine de mort<br />

Le Bélarus continuait de procéder à des exécutions<br />

dans le plus grand secret. Ni les condamnés à mort<br />

ni leurs proches n’étaient informés à l’avance de la<br />

date de l’exécution. Les corps des personnes<br />

exécutées n’étaient pas restitués aux familles, et leur<br />

lieu d’enterrement était gardé secret. Les proches<br />

attendaient souvent plusieurs semaines, voire<br />

plusieurs mois, avant de recevoir l’avis de décès<br />

officiel.<br />

n Ouladzislau Kavaliou et Dzmitry Kanavalau ont été<br />

exécutés en mars pour leur rôle présumé dans une<br />

série d’attentats à la bombe perpétrés dans le pays, le<br />

plus récent ayant eu lieu le 11 avril 2011 dans une<br />

station de métro de Minsk. De sérieux doutes<br />

subsistaient quant à l’équité du procès. Dans l’affaire<br />

concernant ces deux hommes, comme dans celle de<br />

Vassily Youzeptchouk et Andreï Jouk (exécutés en<br />

mars 2010) ou encore d’Andreï Bourdyko (exécuté en<br />

juillet 2011), les autorités bélarussiennes n’ont pas<br />

tenu compte de la requête que le Comité des droits de<br />

l’homme [ONU] a envoyée au gouvernement, lui<br />

demandant que l’exécution des deux hommes n’ait pas<br />

lieu tant qu’il n’avait pas examiné leur cas.<br />

Visites et documents d’Amnesty<br />

<strong>International</strong><br />

4 Bélarus. Préoccupations persistantes en matière de droits humains.<br />

Soumission à la 20e session du Conseil des droits de l’homme des Nations<br />

unies (EUR 49/006/2012).<br />

4 Bélarus. Leur détention continue : le sort des prisonniers purgeant de<br />

lourdes peines au Bélarus (EUR 49/013/2012).<br />

4 Le Bélarus doit restituer les corps des condamnés exécutés pour<br />

l’attentat dans le métro de Minsk (PRE01/146/2012).<br />

Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong><br />

BELGIQUE<br />

ROYAUME DE BELGIQUE<br />

Chef de l’État : Albert II<br />

Chef du gouvernement : Elio Di Rupo<br />

La Cour européenne des droits de l’homme a jugé<br />

que la Belgique avait bafoué le droit à un procès<br />

équitable. Les autorités ont décidé de créer un<br />

Institut national des droits de l’homme.<br />

Procès inéquitables<br />

Il est apparu que le gouvernement a utilisé, dans le<br />

cadre du procès d’une personne soupçonnée de<br />

terrorisme, des éléments de preuve qui pourraient<br />

avoir été obtenus sous la torture.<br />

n Le 25 septembre, dans l’affaire El Haski c. Belgique,<br />

la Cour européenne des droits de l’homme a considéré<br />

que la Belgique, en utilisant dans le cadre d’une<br />

procédure pénale des éléments de preuve<br />

vraisemblablement obtenus par la torture, avait violé le<br />

droit de Lahoucine El Haski à un procès équitable. Il<br />

avait été condamné en 2006 pour participation à des<br />

activités terroristes sur la base de témoignages<br />

recueillis dans des pays tiers, notamment au Maroc. La<br />

Cour a jugé qu’il existait un « risque réel » que les<br />

témoignages à charge recueillis au Maroc aient été<br />

obtenus par la torture ou d’autres formes de mauvais<br />

traitements, et a conclu qu’ils auraient dû être<br />

considérés comme irrecevables par les tribunaux<br />

belges.<br />

Conditions de détention<br />

Les structures psychiatriques destinées à<br />

l’accueil des prisonniers souffrant de troubles<br />

mentaux demeuraient insuffisantes. Le 2 octobre,<br />

la Cour européenne des droits de l’homme a jugé<br />

que la Belgique avait violé le droit à la liberté et<br />

la sécurité de L. B., un homme atteint de troubles<br />

mentaux qui avait été maintenu plus de sept ans<br />

dans des installations carcérales inadaptées à son<br />

état de santé.<br />

En décembre, le Comité européen pour<br />

la prévention de la torture et des peines ou<br />

traitements inhumains ou dégradants s’est déclaré<br />

préoccupé par la surpopulation et l’insuffisance<br />

des installations sanitaires dans de nombreuses<br />

prisons belges.<br />

39<br />

B

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