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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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Droits des femmes<br />

En mars, un arrêt de la Cour suprême a établi que<br />

toute femme ou jeune fille enceinte à la suite d’un viol<br />

devait pouvoir bénéficier d’un avortement en toute<br />

sécurité sans avoir besoin d’une autorisation de la<br />

justice. Les cas de non-respect de cet arrêt, relevés<br />

en plusieurs endroits du pays, demeuraient<br />

néanmoins préoccupants. Dans le sillage de l’arrêt de<br />

la Cour suprême, le Parlement de la ville de Buenos<br />

Aires a adopté un texte autorisant les avortements<br />

légaux sans autorisation judiciaire préalable pour les<br />

victimes de viol et les cas où la poursuite de la<br />

grossesse met la vie de la mère en danger. Mais le<br />

gouverneur de Buenos Aires a opposé son veto au<br />

texte, de sorte que c’est la législation antérieure, non<br />

conforme à la décision de la Cour suprême, qui<br />

continuait de s’appliquer dans la ville fédérale.<br />

n En octobre, un tribunal de Buenos Aires a empêché<br />

une femme de 32 ans de recourir à l’avortement.<br />

Victime de traite, elle était tombée enceinte à la suite<br />

d’un viol. L’affaire ayant provoqué un tollé dans l’opinion<br />

publique, la Cour suprême a annulé la décision rendue<br />

par la juridiction inférieure et la femme a pu avoir accès<br />

aux services d’interruption de grossesse.<br />

La loi votée en 2009 pour prévenir et sanctionner<br />

les violences contre les femmes n’était pas appliquée<br />

dans son intégralité ; la collecte de données fiables,<br />

en particulier, n’était pas effectuée.<br />

Aux termes d’une loi adoptée dans l’année, les<br />

motivations fondées sur le genre constituent une<br />

circonstance aggravante dans les affaires de meurtre.<br />

Impunité<br />

Les efforts se sont poursuivis pour obtenir que les<br />

responsables présumés des graves violations des<br />

droits humains commises pendant le régime militaire<br />

(1976-1983) soient jugés et condamnés.<br />

n En juin, Alfredo Omar Feito et Pedro Santiago Godoy,<br />

respectivement officier de l’armée et policier fédéral à<br />

l’époque des faits, ont été condamnés à des peines<br />

respectives de 18 et 25 ans d’emprisonnement pour<br />

avoir torturé et maintenu illégalement en détention<br />

181 personnes dans trois centres clandestins du<br />

premier corps d’armée (Atlético, Banco et Olimpo).<br />

n En juillet, les anciens présidents Jorge Rafael Videla<br />

et Reynaldo Bignone ont été reconnus coupables<br />

d’avoir exécuté un plan systématique d’enlèvements<br />

d’enfants ; la justice les a condamnés à 50 et 15 ans<br />

d’emprisonnement, respectivement.<br />

Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong><br />

n En octobre, trois anciens soldats de la marine ont été<br />

condamnés à la détention à perpétuité pour le<br />

« massacre de Trelew », perpétré en 1972. À l’époque,<br />

16 prisonniers politiques avaient été exécutés après<br />

une tentative d’évasion de la prison où ils étaient<br />

incarcérés, dans la province de Chubut.<br />

Torture et autres mauvais traitements ;<br />

conditions carcérales<br />

La création d’un mécanisme national pour la<br />

prévention de la torture a été approuvée en<br />

novembre.<br />

En juillet, une vidéo montrant au moins cinq<br />

policiers en train de torturer deux détenus au poste<br />

de police de General Güemes, dans la province de<br />

Salta, a été publiée sur Internet. Dans la séquence,<br />

qui aurait été filmée en 2011, on les voit rouer de<br />

coups les détenus et les faire suffoquer en leur<br />

mettant un sac sur la tête. Les enquêtes diligentées<br />

au sujet de ces tortures n’étaient pas terminées à la<br />

fin de l’année.<br />

Visites et documents d’Amnesty<br />

<strong>International</strong><br />

4 Argentina: Amnesty <strong>International</strong> submission to the UN Universal<br />

Periodic Review: 14th session of the UPR working group<br />

(AMR 13/003/2012).<br />

ARMÉNIE<br />

RÉPUBLIQUE D’ARMÉNIE<br />

Chef de l’État : Serge Sarkissian<br />

Chef du gouvernement : Tigran Sarkissian<br />

L’opinion publique se montrait hostile à tout ce qui<br />

était perçu comme relevant d’un manque de<br />

patriotisme. Les conditions de détention étaient<br />

signalées comme constituant de fait un traitement<br />

inhumain.<br />

Contexte<br />

Le Parti républicain, mouvement du président de la<br />

République, Serge Sarkissian, a remporté les<br />

élections législatives du 6 mai. La liberté d’expression,<br />

de réunion et de déplacement a été généralement<br />

respectée dans le contexte de cette consultation,<br />

21<br />

A

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