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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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A<br />

journaux ou d’articles perçus comme potentiellement<br />

hostiles au gouvernement. Les appels interjetés par<br />

Armando Chicoca et William Tonet, déclarés<br />

coupables de diffamation en 2011, n’avaient toujours<br />

pas été examinés.<br />

n Le 12 mars, une quinzaine de policiers de la<br />

Direction nationale des enquêtes judiciaires (DNIC) ont<br />

fait irruption dans les locaux du journal Folha 8 et ont<br />

saisi 20 ordinateurs. Ils procédaient dans le cadre<br />

d’une enquête sur la publication, le 30 décembre<br />

2011, d’un photomontage raillant le président, le viceprésident<br />

et le responsable du Bureau militaire. Sept<br />

membres du personnel du journal ont été interrogés<br />

par la DNIC en juin.<br />

Disparitions forcées<br />

Deux cas de disparition forcée présumée ont été<br />

signalés au cours de l’année.<br />

n António Alves Kamulingue et Isaías Sebastião<br />

Cassule ont disparu les 27 et 29 mai respectivement.<br />

Ils avaient participé à l’organisation d’une manifestation<br />

devant rassembler le 27 mai d’anciens combattants et<br />

membres de la garde présidentielle qui entendaient<br />

réclamer les pensions et soldes leur étant dues.<br />

Droits en matière de logement –<br />

expulsions forcées<br />

En dépit des débats au sein des pouvoirs publics sur<br />

l’amélioration de l’accès au logement, des expulsions<br />

forcées – certes d’ampleur limitée – ont de nouveau eu lieu<br />

cette année. Des milliers de personnes restaient sous la<br />

menace d’une telle opération. Plusieurs milliers de familles<br />

expulsées de force dans le passé n’avaient toujours pas été<br />

indemnisées. Le gouvernement s’était engagé en juin 2011<br />

à reloger avant le mois d’avril 2012 plus de 450 familles de<br />

Luanda dont l’habitation avait été démolie entre 2004 et<br />

2006. Aucune de ces familles ne l’avait été à la fin de<br />

l’année. En septembre, ONU-Habitat a annoncé qu’un<br />

accord de coopération avec l’Angola était en cours de<br />

préparation. Ce texte devait permettre l’envoi dans le pays, à<br />

compter de <strong>2013</strong>, d’un représentant du programme des<br />

Nations unies chargé de prodiguer des conseils techniques<br />

en matière de logement à Luanda.<br />

Prisonniers d’opinion et prisonniers<br />

d’opinion probables<br />

Mário Muamuene et Domingos Capenda ont été<br />

remis en liberté le 17 janvier 2012. Membres de la<br />

Commission sur le manifeste juridique et sociologique<br />

du protectorat des Lundas-Tchokwés, ils étaient<br />

restés incarcérés à la prison de Kakanda malgré<br />

l’expiration de leur peine le 9 octobre 2011.<br />

Malgré les conclusions rendues en novembre 2011<br />

par le Groupe de travail des Nations unies sur la<br />

détention arbitraire, qui demandait la libération des<br />

membres de la Commission arrêtés entre 2009 et<br />

2011, cinq d’entre eux – Sérgio Augusto, Sebastião<br />

Lumani, José Muteba, António Malendeca et<br />

Domingos Henrique Samujaia – étaient toujours<br />

derrière les barreaux. D’autres membres de la<br />

Commission auraient été arrêtés durant l’année.<br />

n Le 12 février, Eugénio Mateus Sangoma Lopes et<br />

Alberto Mulozeno ont été interpellés et inculpés de<br />

crimes contre la sûreté de l’État. Selon certaines<br />

informations, des policiers de Lucapa s’étaient rendus<br />

chez eux et leur avaient demandé de se présenter au<br />

poste de police pour discuter de la Commission. Selon<br />

un document du tribunal, ils ont été condamnés en<br />

juin à dix-huit mois d’emprisonnement, pour<br />

rébellion.<br />

Visites et documents d’Amnesty<br />

<strong>International</strong><br />

v Des délégués d’Amnesty <strong>International</strong> se sont rendus en Angola en<br />

avril.<br />

4 Angola: Submission to the African Commission on Human and Peoples’<br />

Rights, 51st Ordinary Session, April 2012 (AFR 12/001/2012).<br />

4 Angola: Open letter to Presidential candidates, candidates to the<br />

National Assembly and political party leaders - A human rights agenda for<br />

political parties and candidates in the general elections, 17 July 2012<br />

(AFR 12/002/2012).<br />

ARABIE SAOUDITE<br />

ROYAUME D’ARABIE SAOUDITE<br />

Chef de l’État et du gouvernement : Abdallah bin Abdul Aziz<br />

al Saoud<br />

Les autorités imposaient des restrictions sévères à la<br />

liberté d’expression, d’association et de réunion et<br />

elles réprimaient la dissidence. Des militants<br />

politiques et des personnes qui avaient critiqué le<br />

gouvernement ont été incarcérés sans jugement ou<br />

16 Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong>

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