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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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mort mais on ignorait s’ils avaient été tués par des<br />

drones américains ou dans des attaques des forces<br />

yéménites ; aucune enquête n’a été conduite.<br />

Personnes déplacées<br />

Bon nombre des personnes qui avaient été<br />

contraintes de quitter leur foyer à cause du conflit<br />

armé dans la province d’Abyan et les régions<br />

environnantes avaient pu rentrer chez elles à la fin de<br />

l’année, malgré le risque encouru du fait des mines<br />

antipersonnel et d’autres munitions laissées par Ansar<br />

al Sharia. Il y avait toutefois toujours plusieurs<br />

dizaines de personnes déplacées au Yémen. La<br />

plupart se trouvaient à Aden.<br />

Esclavage<br />

Selon certaines sources, des familles étaient<br />

maintenues en esclavage depuis des générations<br />

dans certaines régions du pays. Cette pratique<br />

persistait en raison de l’absence de contrôle de l’État.<br />

Peine de mort<br />

Sept personnes au moins ont été condamnées à mort<br />

et 28 prisonniers, peut-être davantage, ont été<br />

exécutés. Ces chiffres étaient probablement bien<br />

inférieurs à la réalité. Parmi les prisonniers exécutés,<br />

deux au moins étaient âgés de moins de 18 ans au<br />

moment des faits pour lesquels ils avaient été<br />

condamnés. Plusieurs centaines de personnes, dont<br />

25 au moins avaient été condamnées pour des faits<br />

intervenus lorsqu’elles étaient mineures, demeuraient<br />

selon les informations disponibles sous le coup d’une<br />

sentence capitale.<br />

n Fuad Ahmed Ali Abdulla a été exécuté dans la prison<br />

de Taizz le 21 janvier. Il avait été déclaré coupable d’un<br />

meurtre commis en 2004, alors qu’il avait moins de<br />

18 ans.<br />

n Hind al Barati a été exécutée le 3 décembre dans la<br />

prison centrale de Sanaa. Elle avait été condamnée<br />

pour un meurtre commis alors qu’elle était âgée d’une<br />

quinzaine d’années.<br />

Visites et documents d’Amnesty<br />

<strong>International</strong><br />

v Des délégués d’Amnesty <strong>International</strong> se sont rendus au Yémen en juin-<br />

juillet et en décembre. L’organisation s’était vu refuser l’accès au Yémen<br />

depuis janvier 2011.<br />

4 Yemen’s immunity law: Breach of international obligations<br />

(MDE 31/007/2012).<br />

Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong><br />

4 Conflict in Yemen: Abyan’s darkest hour (MDE 31/010/2012).<br />

4 Yemen: Human rights agenda for change (MDE 31/012/2012).<br />

ZIMBABWE<br />

RÉPUBLIQUE DU ZIMBABWE<br />

Chef de l’État et du gouvernement : Robert Gabriel Mugabe<br />

Le climat de méfiance qui régnait entre certains<br />

membres du gouvernement d’unité nationale<br />

continuait de retarder la mise en œuvre de réformes<br />

essentielles décidées dans le cadre de l’Accord<br />

politique global. Cet accord avait été signé en 2008<br />

par l’Union nationale africaine du Zimbabwe-Front<br />

patriotique (ZANU-PF, le parti du président Mugabe)<br />

et les deux factions du Mouvement pour le<br />

changement démocratique (MDC-T et MDC-N).<br />

L’évocation de la tenue éventuelle d’une élection au<br />

cours du second semestre de 2012 a déclenché une<br />

vague de panique dans les zones rurales qui avaient<br />

été touchées par les violences électorales de 2008,<br />

cautionnées par l’État. La liberté d’expression,<br />

d’association et de réunion a de nouveau été<br />

réprimée tout au long de l’année par la police, qui<br />

s’est rendue coupable d’arrestations arbitraires, de<br />

placements illégaux en détention et de poursuites en<br />

justice motivés par des enjeux politiques.<br />

Contexte<br />

Le gouvernement d’unité nationale n’a pas achevé la<br />

rédaction d’une nouvelle constitution, alors que ce<br />

texte était indispensable pour que le Zimbabwe<br />

puisse organiser des élections sans violence en <strong>2013</strong>.<br />

La deuxième Conférence de toutes les parties<br />

prenantes, chargée d’en examiner une version<br />

préliminaire, a eu lieu en octobre. La ZANU-PF a<br />

tenté de s’opposer à des éléments nouveaux qui<br />

limiteraient les pouvoirs de l’exécutif et renforceraient<br />

la déclaration des droits, et qui avaient été décidés<br />

lors du processus de négociation entre les partis. La<br />

Communauté de développement de l’Afrique australe<br />

(SADC), représentée par le président sud-africain<br />

Jacob Zuma, n’a pas réussi à obtenir l’adoption de<br />

réformes significatives garantissant la tenue dans le<br />

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