21.10.2013 Views

Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

A<br />

permanente n’avait été trouvée pour ces familles à la fin<br />

de l’année.<br />

n En juillet, les moyens de subsistance de familles<br />

roms, dont le nombre est estimé à 800, ont été<br />

fragilisés après que la police de Tirana eut saisi du<br />

matériel leur appartenant, notamment des véhicules,<br />

en application d’un arrêt administratif interdisant le<br />

ramassage des déchets et d’autres matériaux<br />

recyclables. Le médiateur a ouvert une enquête sur le<br />

recours excessif à la force et les mauvais traitements<br />

dont la police se serait rendue coupable lors de<br />

l’opération.<br />

Les lesbiennes, les gays et les personnes<br />

bisexuelles, transgenres ou intersexuées<br />

(LGBTI)<br />

La première marche des fiertés de Tirana a eu lieu en<br />

mai. En juillet, le parquet de Tirana a classé sans<br />

suite une plainte déposée par des organisations de<br />

défense des droits des LGBTI contre le vice-ministre<br />

de la Défense, Ekrem Spahiu, à la suite de ses propos<br />

homophobes au sujet de cet événement.<br />

Droits en matière de logement – les<br />

orphelins<br />

Les jeunes qui quittaient les foyers d’accueil<br />

risquaient toujours de se retrouver à la rue, malgré<br />

une loi accordant aux orphelins enregistrés auprès<br />

des autorités et sans domicile un accès prioritaire aux<br />

logements sociaux jusqu’à l’âge de 30 ans. Beaucoup<br />

continuaient de vivre dans des dortoirs de<br />

pensionnats désaffectés et délabrés ou avaient du<br />

mal à payer le loyer de logements privés et<br />

médiocres.<br />

ALGÉRIE<br />

RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE<br />

Chef de l’État : Abdelaziz Bouteflika<br />

Chef du gouvernement : Ahmed Ouyahia,<br />

remplacé par Abdelmalek Sellal le 3 septembre<br />

Cette année encore, les autorités ont maintenu des<br />

restrictions sur la liberté d’expression, d’association<br />

et de réunion, dispersé des manifestations et harcelé<br />

des défenseurs des droits humains. Les femmes<br />

étaient victimes de discrimination en droit et en<br />

pratique. Les responsables d’atteintes graves aux<br />

droits humains commises dans les années 1990 et<br />

d’actes de torture et de mauvais traitements infligés<br />

aux détenus les années suivantes continuaient de<br />

bénéficier de l’impunité. Des groupes armés ont<br />

mené des attaques meurtrières. Au moins<br />

153 condamnations à mort ont été signalées ;<br />

aucune exécution n’a eu lieu.<br />

Contexte<br />

Des syndicalistes, entre autres, ont organisé des<br />

manifestations pour dénoncer le chômage, la<br />

pauvreté et la corruption. Les rassemblements ont été<br />

dispersés par les forces de sécurité, qui ont<br />

également empêché des manifestations en bloquant<br />

l’accès ou en arrêtant des protestataires.<br />

La situation des droits humains dans le pays a été<br />

examinée en mai dans le cadre de l’Examen<br />

périodique universel de l’ONU. Le gouvernement n’a<br />

pas tenu compte des recommandations qui<br />

l’appelaient à abroger les lois promulguées sous l’état<br />

d’urgence en vigueur de 1992 à 2011, à lever les<br />

restrictions pesant sur la liberté d’expression,<br />

d’association et de réunion et à reconnaître le droit à<br />

la vérité des familles de victimes de disparitions<br />

forcées qui ont eu lieu dans les années 1990.<br />

La haut-commissaire aux droits de l’homme des<br />

Nations unies s’est rendue en Algérie en septembre.<br />

Elle a évoqué avec les autorités une visite (sollicitée<br />

de longue date) du Groupe de travail sur les<br />

disparitions forcées ou involontaires.<br />

Liberté d’expression et d’association<br />

La loi sur l’information adoptée en décembre 2011<br />

restreignait les activités des journalistes dans des<br />

domaines tels que la sûreté de l’État, la souveraineté<br />

nationale et les intérêts économiques du pays ;<br />

également votée en décembre 2011, une nouvelle loi<br />

sur les associations renforçait les contrôles sur les<br />

ONG, conférant aux autorités des pouvoirs de<br />

suspension et de dissolution et leur permettant de<br />

refuser l’enregistrement ou le financement de cellesci.<br />

Des journalistes ont été poursuivis pour<br />

diffamation en vertu du Code pénal.<br />

n Manseur Si Mohamed, journaliste de La Nouvelle<br />

République à Mascara, a été condamné en juin à deux<br />

mois d’emprisonnement assortis d’une amende pour<br />

avoir tenu des propos « diffamatoires ». Il avait écrit<br />

dans un article qu’une haute fonctionnaire n’avait pas<br />

10 Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong>

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!