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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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violence domestique [Conseil de l’Europe]. Elle a en<br />

outre adopté une loi renforçant les mécanismes de<br />

protection et permettant l’application directe de cette<br />

convention. On ne recensait à la fin de l’année que<br />

103 centres d’accueil pour les victimes de violence<br />

domestique, un nombre très en deçà de celui requis<br />

par la législation turque.<br />

Le Premier ministre a annoncé en mai de nouvelles<br />

dispositions législatives sur l’avortement qui, si elles<br />

étaient adoptées, restreindraient l’accès des femmes<br />

et des filles à des soins de santé dont elles ont<br />

besoin, en violation de leurs droits fondamentaux.<br />

Aucun projet de texte visant à modifier la loi sur<br />

l’avortement, autorisé en Turquie depuis 1983, n’a<br />

toutefois été déposé au cours de l’année.<br />

Visites et documents d’Amnesty<br />

<strong>International</strong><br />

v Des délégués d’Amnesty <strong>International</strong> se sont rendus en Turquie en<br />

janvier, février, mars, avril, juin, août, septembre, octobre et décembre,<br />

notamment pour assister à des procès.<br />

4 Turquie. L’enquête sur le bombardement à Uludere manque de crédibilité<br />

(EUR 44/001/2012).<br />

4 Turkey: Follow-up procedure to the forty-fifth session of the Committee<br />

Against Torture (EUR 44/007/2012).<br />

4 Turquie. L’opposition déterminée du Premier ministre à l’avortement met<br />

à mal les droits humains (EUR 44/008/2012).<br />

4 Turquie : il faut assurer la sécurité des réfugiés syriens et autoriser les<br />

observateurs nationaux et internationaux à rencontrer ces personnes<br />

(EUR 44/009/2012).<br />

4 Turquie. Il est temps de reconnaître le droit à l’objection de conscience<br />

(EUR 44/010/2012).<br />

4 Turquie : respectez les droits des grévistes de la faim<br />

(EUR 44/020/2012).<br />

4 Turquie. Une enquête doit être ouverte sur les violences policières contre<br />

des manifestants (EUR 44/025/2012).<br />

Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong><br />

UKRAINE<br />

UKRAINE<br />

Chef de l’État : Viktor Ianoukovitch<br />

Chef du gouvernement : Mykola Azarov<br />

La torture et les autres formes de mauvais<br />

traitements constituaient toujours une pratique<br />

courante et les auteurs de tels actes continuaient de<br />

jouir de l’impunité. Les carences de l’appareil<br />

judiciaire se traduisaient souvent par des détentions<br />

provisoires prolongées et par le non-respect des<br />

garanties dues aux détenus. Les réfugiés et les<br />

demandeurs d’asile étaient en permanence menacés<br />

d’arrestation et de renvoi forcé dans des pays où ils<br />

risquaient d’être victimes de violations de leurs<br />

droits fondamentaux. Les droits des personnes<br />

lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres ou<br />

intersexuées (LGBTI) étaient souvent contestés.<br />

Torture et autres mauvais traitements<br />

De nouveaux cas de torture et d’autres mauvais<br />

traitements en garde à vue ont été signalés cette<br />

année. Dans un rapport publié en novembre à la<br />

suite d’une visite effectuée en Ukraine en 2011, le<br />

Comité européen pour la prévention de la torture<br />

[Conseil de l’Europe] expliquait avoir été « inondé<br />

de plaintes émanant de personnes détenues », qui<br />

affirmaient avoir été soumises à des mauvais<br />

traitements physiques et psychologiques par des<br />

policiers. Le poste de police de Chevtchenko, à Kiev,<br />

était cité comme particulièrement<br />

« problématique ».<br />

Le 18 septembre, le Parlement a adopté une loi<br />

autorisant le Commissariat parlementaire aux droits<br />

humains à faire office de mécanisme national de<br />

prévention, dans le cadre des obligations de l’Ukraine<br />

au titre du Protocole facultatif à la Convention contre<br />

la torture.<br />

n Mikhaïl Belikov, un mineur retraité, a été torturé le<br />

17 juin par des policiers du poste de Petrov, un quartier<br />

de Donetsk. Il avait été interpellé par trois<br />

fonctionnaires en service parce qu’il buvait de l’alcool<br />

dans un parc de la ville. Il aurait été frappé sur les lieux<br />

de son interpellation, puis conduit au poste de police<br />

de Petrov, où un quatrième policier l’aurait violé avec<br />

une matraque, tandis que les trois autres le<br />

maintenaient au sol. Un gradé lui aurait dit d’oublier ce<br />

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