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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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grottes ; d’autres ont été hébergées par des proches<br />

ou ont quitté le pays. Il était particulièrement difficile<br />

pour les réfugiés originaires de pays tiers qui vivaient<br />

en Syrie, y compris les réfugiés palestiniens, de<br />

trouver la sécurité.<br />

En décembre, les Nations unies estimaient que<br />

plus de deux millions de personnes déplacées à<br />

l’intérieur de la Syrie à cause du conflit avaient besoin<br />

d’une aide humanitaire. Selon le Haut-Commissariat<br />

des Nations unies pour les réfugiés (HCR), près de<br />

600 000 Syriens avaient été enregistrés comme<br />

réfugiés ou attendaient de l’être en Turquie, en<br />

Jordanie, au Liban, en Irak et en Afrique du Nord. Le<br />

nombre total des personnes ayant fui la Syrie était<br />

probablement plus élevé. Les pays voisins<br />

permettaient à des milliers de réfugiés syriens d’avoir<br />

accès à la sécurité et à une aide sur leur territoire.<br />

Toutefois, la Turquie et l’Irak ont restreint l’entrée sur<br />

leur territoire à la mi-août, en violation du droit<br />

international. À la fin de l’année, des milliers de<br />

personnes vivaient dans des conditions très difficiles<br />

dans des camps à proximité de la frontière turque.<br />

Peine de mort<br />

La peine de mort était maintenue. Il a été impossible<br />

de vérifier si des condamnations à mort avaient été<br />

prononcées et si des exécutions avaient eu lieu.<br />

Visites et documents d’Amnesty<br />

<strong>International</strong><br />

v Des délégués d’Amnesty <strong>International</strong> se sont rendus à de nombreuses<br />

reprises en Syrie et dans les pays voisins pour effectuer des recherches sur<br />

la situation des droits humains en Syrie.<br />

4 Syrie. « Je voulais mourir ». Témoignages de survivants de la torture en<br />

Syrie (MDE 24/016/2012).<br />

4 Deadly reprisals: Deliberate killings and other abuses by Syria’s armed<br />

forces, partiellement traduit en français sous le titre Syrie. Représailles<br />

mortelles. Homicides délibérés et autres atteintes aux droits humains<br />

commis par les forces armées syriennes (MDE 24/041/2012).<br />

4 All-out repression: Purging dissent in Aleppo, Syria (MDE 24/061/2012).<br />

4 Syria: Civilians bearing the brunt in the battle for Aleppo<br />

(MDE 24/073/2012).<br />

4 Syria: Indiscriminate attacks terrorize and displace civilians<br />

(MDE 24/078/2012).<br />

Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong><br />

TADJIKISTAN<br />

RÉPUBLIQUE DU TADJIKISTAN<br />

Chef de l’État : Emomali Rakhmon<br />

Chef du gouvernement : Akil Akilov<br />

La torture et les autres formes de mauvais<br />

traitements constituaient toujours une pratique<br />

courante et les auteurs de tels actes continuaient de<br />

jouir d’une impunité quasi totale. Les organismes<br />

indépendants de surveillance ne pouvaient pas se<br />

rendre dans les centres de détention. La liberté<br />

d’expression restait précaire, malgré un certain<br />

assouplissement de la législation.<br />

Contexte<br />

Des affrontements entre forces gouvernementales et<br />

groupes armés ont eu lieu en juillet à Khorog, dans la<br />

région autonome du Haut-Badakhchan. Une<br />

opération lancée par l’armée régulière contre des<br />

forces fidèles au commandant adjoint de l’unité<br />

frontalière d’Ishkashim, Tolib Ayombekov, dirigeant de<br />

l’opposition à l’époque de la guerre civile de 1992-<br />

1997, aurait fait selon des sources non officielles<br />

environ 150 victimes, aussi bien civiles que militaires.<br />

Cette opération a donné lieu à des combats parmi les<br />

plus intenses depuis la fin de la guerre civile.<br />

Torture et autres mauvais traitements<br />

Le gouvernement a annoncé en mars qu’il avait<br />

l’intention d’appliquer les recommandations<br />

formulées lors de l’Examen périodique universel du<br />

Conseil des droits de l’homme [ONU], et de veiller par<br />

exemple à ce que les détenus puissent bénéficier<br />

d’une assistance juridique et médicale. Le Code pénal<br />

a été modifié en avril et la torture constituait<br />

désormais une infraction en tant que telle. La Cour<br />

suprême a édicté en juin des directives destinées aux<br />

magistrats amenés à juger des affaires de<br />

présomption de torture ou d’autres mauvais<br />

traitements. Les services du procureur général ont<br />

préparé des recommandations aux procureurs<br />

concernant les enquêtes à mener en cas d’allégations<br />

de torture.<br />

Malgré ces initiatives allant dans le bon sens, de<br />

nouveaux cas de mauvais traitement et de torture ont<br />

été signalés cette année. Le rapporteur spécial des<br />

Nations unies sur la torture et le Comité contre la<br />

305<br />

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