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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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SLOVÉNIE<br />

RÉPUBLIQUE DE SLOVÉNIE<br />

Chef de l’État : Danilo Türk,<br />

remplacé par Borut Pahor le 22 décembre<br />

Chef du gouvernement : Borut Pahor,<br />

remplacé par Janez Janša le 10 février<br />

Les droits des personnes rayées en toute illégalité<br />

des registres de la population slovène en 1992<br />

n’avaient toujours pas été rétablis. Les Roms<br />

demeuraient en butte à des discriminations.<br />

Discrimination<br />

Les « effacés »<br />

Les autorités ne garantissaient toujours pas les droits<br />

des « effacés », ces habitants originaires d’autres<br />

républiques de l’ex-Yougoslavie radiés illégalement du<br />

registre slovène des résidents permanents en 1992.<br />

Les mesures législatives adoptées les années<br />

précédentes n’ont pas permis de réparer les atteintes<br />

aux droits économiques, sociaux et culturels subies<br />

par ces personnes, et ne leur ont pas non plus garanti<br />

la jouissance de ces droits à l’avenir. Les autorités<br />

n’ont pris aucune nouvelle initiative susceptible de<br />

rétablir le plein exercice de ces droits.<br />

n Le 26 juin, la Grande Chambre de la Cour<br />

européenne des droits de l’homme, appelée à se<br />

prononcer dans l’affaire pilote Kurić et autres c.<br />

Slovénie, a estimé que « l’effacement » des plaignants<br />

et ses conséquences constituaient une violation des<br />

droits de ces derniers à avoir une vie privée et familiale<br />

et à disposer de recours juridiques efficaces. La<br />

Grande Chambre a également considéré que les<br />

plaignants avaient été victimes de discriminations au<br />

regard de ces droits. Elle a donné un délai d’un an aux<br />

autorités slovènes pour mettre en place un programme<br />

d’indemnisation des victimes. Rien n’indiquait, à la fin<br />

de l’année, que les pouvoirs publics avaient mis en<br />

route une quelconque procédure destinée à créer un<br />

tel dispositif.<br />

Les Roms<br />

Le gouvernement n’avait toujours pas mis en place de<br />

mécanismes satisfaisants permettant de détecter les<br />

pratiques discriminatoires contre les Roms. Il n’a pas<br />

non plus institué le cadre juridique et institutionnel<br />

qui garantirait aux victimes de telles pratiques des<br />

recours vraiment efficaces.<br />

Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong><br />

La majorité des Roms vivant en zone rurale dans<br />

des campements précaires, isolés et séparés du reste<br />

de la population n’avaient toujours pas accès à un<br />

logement décent. Ils ne jouissaient pas non plus de la<br />

sécurité d’occupation de leur lieu de résidence et<br />

étaient exposés aux expulsions forcées. En outre,<br />

nombre d’entre eux étaient privés de services publics,<br />

notamment d’eau courante, pour leurs besoins<br />

quotidiens (ils devaient souvent s’approvisionner dans<br />

des cours d’eau pollués ou aux robinets des stations<br />

d’essence ou des cimetières).<br />

n Le médiateur a publié en juillet un rapport sur la<br />

situation des Roms dans le sud-est de la Slovénie. Dans<br />

ce rapport, il appelait les pouvoirs publics à assurer<br />

sans délai l’accès des Roms à l’eau potable et à des<br />

installations sanitaires, en apportant les modifications<br />

nécessaires à la législation. Lors de la procédure visant<br />

à adopter officiellement les recommandations du<br />

médiateur, le Parlement a reformulé certaines d’entre<br />

elles, en les vidant en grande partie de leur substance.<br />

n La Commission gouvernementale pour la protection<br />

de la communauté rom a estimé en septembre que la<br />

Loi sur les Roms devait être modifiée. Les premières<br />

discussions sur cette question ont porté sur la<br />

nécessité d’intégrer dans la Loi des dispositions<br />

garantissant l’accès des Roms aux services publics les<br />

plus élémentaires.<br />

SOMALIE<br />

RÉPUBLIQUE DE SOMALIE<br />

Chef de l’État : Sharif Sheikh Ahmed,<br />

président du gouvernement fédéral de transition,<br />

remplacé par Hassan Sheikh Mohamoud le 16 septembre<br />

Premier ministre : Abdiweli Mohamed Ali,<br />

remplacé par Abdi Farah Shirdon Said le 17 octobre<br />

Président de la République du Somaliland : Ahmed Mohamed<br />

Mahamoud Silanyo<br />

Le conflit opposant les forces<br />

progouvernementales, la Mission de l’Union<br />

africaine en Somalie (AMISOM) et le groupe armé<br />

islamiste Al Shabab s’est poursuivi dans le sud et<br />

le centre de la Somalie. Les forces<br />

progouvernementales ont pris le contrôle d’un<br />

certain nombre de villes importantes jusqu’alors<br />

281<br />

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