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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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opinion en ligne, dans des livres ou lors de<br />

rassemblements publics, mais ils se heurtaient très<br />

souvent à la répression des autorités.<br />

n En mai, Robert Amsterdam, un avocat canadien<br />

spécialisé dans la défense des droits humains qui<br />

représentait le Parti démocrate de Singapour (SDP) et<br />

son dirigeant, Chee Soon Juan, s’est vu refuser l’entrée<br />

sur le territoire singapourien. Par cette mesure, le<br />

gouvernement portait atteinte au droit du dirigeant du<br />

SDP de s’entretenir avec son avocat.<br />

n En juillet, le président du nouveau campus ouvert à<br />

Singapour par l’université américaine de Yale a<br />

indiqué au quotidien des États-Unis Wall Street<br />

Journal que les étudiants de cet établissement ne<br />

seraient pas autorisés à organiser des manifestations<br />

politiques. Au regard des Principes directeurs relatifs<br />

aux entreprises et aux droits de l’homme [ONU], cette<br />

politique a placé l’instance dirigeante de l’université,<br />

la Yale Corporation, en porte-à-faux, puisque celle-ci a<br />

l’obligation de veiller à ne pas limiter les droits<br />

humains, en l’occurrence le droit à la liberté<br />

d’expression et de réunion.<br />

n En septembre, les anciens Premiers ministres Lee<br />

Kuan Yew et Goh Chok Tong ont accepté une<br />

conciliation avec Chee Soon Juan, le dirigeant du SDP,<br />

qui leur a versé la somme de 30 000 dollars des États-<br />

Unis. Ce dernier a ainsi évité la faillite et obtenu<br />

l’autorisation de se rendre à l’étranger et de se<br />

présenter aux prochaines élections. En août, pour la<br />

première fois depuis de nombreuses années, ses livres<br />

avaient été mis en vente dans des librairies du pays.<br />

Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong><br />

SLOVAQUIE<br />

RÉPUBLIQUE SLOVAQUE<br />

Chef de l’État : Ivan Gašparovič<br />

Chef du gouvernement : Iveta Radičová,<br />

remplacée par Robert Fico le 4 avril<br />

Les Roms faisaient toujours l’objet de<br />

discriminations. La Cour européenne des droits de<br />

l’homme a estimé qu’une jeune Rom avait été<br />

stérilisée de force dans un hôpital, en violation de<br />

ses droits les plus fondamentaux. Des expulsions<br />

forcées de Roms ont été signalées dans tout le pays.<br />

Contexte<br />

En septembre il a été décidé de supprimer la fonction<br />

de vice-Premier ministre en charge des droits<br />

humains et des minorités nationales. La protection<br />

des droits humains et la prévention des<br />

discriminations ont été confiées au ministère des<br />

Affaires étrangères et européennes et au ministère de<br />

l’Intérieur.<br />

Discrimination – les Roms<br />

Le gouvernement n’a guère avancé dans la lutte<br />

contre les discriminations institutionnalisées dont<br />

étaient victimes les Roms. En mai, le Comité des<br />

droits économiques, sociaux et culturels [ONU] a<br />

reproché à la Slovaquie de ne pas avoir pris de<br />

mesures pour combattre les discriminations dont les<br />

Roms continuaient d’être victimes dans les domaines<br />

de l’éducation, de l’emploi, de la santé et du<br />

logement.<br />

Droit à l’éducation<br />

Le Comité a également constaté que la ségrégation<br />

continuait d’être pratiquée à l’encontre des enfants<br />

roms dans le système scolaire.<br />

n Certains des élèves d’une école primaire de Levoča<br />

qui avaient été placés dans des classes réservées aux<br />

Roms ont réintégré des classes mixtes. Cet<br />

établissement continuait cependant d’avoir des classes<br />

uniquement réservées aux Roms. Les classes séparées<br />

avaient été mises en place en septembre 2011, sous la<br />

pression de parents d’élèves non roms.<br />

n Statuant en appel, le tribunal de district de Prešov,<br />

dans l’est de la Slovaquie, a estimé en octobre que,<br />

en plaçant les élèves roms dans des classes<br />

séparées, l’école primaire de la ville de Šarišské<br />

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