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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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S<br />

n En juillet, Ljiljana et Milovan Jevtić ont été tués par<br />

balle, dans le village de Talinovc i<br />

Muhaxherëve/Muhadzer Talinovac, où ils étaient<br />

revenus vivre en 2004. Une enquête a été ouverte sur<br />

ce double meurtre.<br />

Visites et documents d’Amnesty<br />

<strong>International</strong><br />

v Des délégués d’Amnesty <strong>International</strong> se sont rendus en Serbie en avril,<br />

juin et novembre.<br />

4 Kosovo: Time for EULEX to prioritize war crimes (EUR 70/004/2012).<br />

4 After Belvil: Serbia needs new laws against forced eviction<br />

(EUR 70/015/2012).<br />

SIERRA LEONE<br />

RÉPUBLIQUE DE SIERRA LEONE<br />

Chef de l’État et du gouvernement : Ernest Bai Koroma<br />

L’ancien président libérien Charles Taylor a été<br />

condamné pour des crimes commis au cours des<br />

11 années de conflit armé en Sierra Leone. Des<br />

élections ont eu lieu pour la troisième fois depuis la<br />

fin du conflit ; elles se sont déroulées de façon<br />

ordonnée et dans la transparence, selon les<br />

observateurs internationaux. La police a eu recours à<br />

une force illicite contre des citoyens non armés. Le<br />

gouvernement a progressé vers l’abolition de la peine<br />

de mort. Les accords conclus entre le gouvernement<br />

et de grandes entreprises n’étaient pas transparents ;<br />

les populations touchées par les activités des<br />

entreprises n’étaient pas suffisamment consultées<br />

sur leurs conséquences potentielles.<br />

Contexte<br />

En avril, le Tribunal spécial pour la Sierra Leone, qui<br />

siège à La Haye, a déclaré l’ancien président libérien<br />

Charles Taylor coupable à titre individuel de<br />

planification et de complicité de crimes de guerre et<br />

crimes contre l’humanité commis en Sierra Leone<br />

durant le conflit armé interne. Reconnu coupable des<br />

11 chefs de l’acte d’accusation – utilisation d’enfants<br />

soldats, meurtre, viol et esclavage sexuel<br />

notamment –, Charles Taylor a été condamné à une<br />

peine de 50 années d’emprisonnement. La défense<br />

comme l’accusation ont interjeté appel de ce<br />

jugement en juillet ; une décision était attendue en<br />

<strong>2013</strong>.<br />

Du fait d’une disposition de l’Accord de paix de<br />

Lomé prévoyant une amnistie, et du mandat limité du<br />

Tribunal spécial pour la Sierra Leone, des milliers de<br />

responsables présumés d’atteintes graves aux droits<br />

humains commises pendant le conflit n’ont fait l’objet<br />

d’aucune enquête, et encore moins de poursuites<br />

judiciaires. Des dizaines de milliers de victimes et<br />

leurs familles attendaient la pleine mise en œuvre de<br />

vastes programmes de réparations.<br />

Des affrontements sporadiques entre partisans des<br />

deux principaux partis politiques ont eu lieu à<br />

l’approche des élections générales de novembre,<br />

mais le scrutin s’est, d’une manière générale, déroulé<br />

dans le calme. Le président Ernest Bai Koroma,<br />

membre du Congrès du peuple réuni (APC), a été élu<br />

pour un deuxième mandat.<br />

Le processus de révision constitutionnelle accusait<br />

des années de retard. Le gouvernement s’était<br />

engagé à le reprendre après les élections de 2012.<br />

Deux textes législatifs importants – les projets de loi<br />

sur la liberté d’information et sur l’égalité entre<br />

hommes et femmes – étaient toujours en instance<br />

devant le Parlement à la fin de l’année. Aucune<br />

initiative n’a été prise pour modifier la Loi de 1965<br />

relative à l’ordre public, qui autorise des restrictions à<br />

la liberté d’expression.<br />

Peine de mort<br />

Après l’adoption en 2011 d’un moratoire officiel sur<br />

les exécutions, le gouvernement continuait de se<br />

rapprocher de l’abolition totale de la peine de mort.<br />

Selon des organisations de la société civile, il n’y avait<br />

plus à la fin de l’année aucun détenu sous le coup<br />

d’une sentence capitale ; aucune nouvelle<br />

condamnation à mort n’a été prononcée.<br />

La peine de mort était toutefois maintenue dans la<br />

législation, pour les crimes de trahison, de vol avec<br />

circonstances aggravantes et de meurtre (elle<br />

s’appliquait de manière obligatoire dans ce dernier<br />

cas).<br />

Système judiciaire<br />

La Loi relative à l’assistance juridique a été adoptée<br />

en mai, mais elle n’avait pas été mise en œuvre à la<br />

fin de l’année. Le système judiciaire souffrait toujours<br />

276 Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong>

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